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La doxa : Grec (opinion) Faire tout ce qui nous plait, satisfaire tout nos désirs.
Problème : Certains de nos désirs sont impossible à la nécessité naturelle
Problématique :
En quoi consiste la liberté ? Est-ce l’indépendance ou l’autonomie ? Est-on libre ou le devient-on ?
I. Liberté et responsabilité
L’effort et les conséquences peuvent faire peur.
Pour être libre, il faut :
La conscience.
La raison.
La volonté.
Liberté : Etat de celui qui n’est pas esclave c’est à dire qui décide seul et en connaissance de cause
de ses actes.
Dans la réalité, il y a « des » libertés à des degrés divers, on est plus ou moins libre selon tel ou tel
liberté.
B. L’angoisse de la liberté.
Peur / Angoisse
Peur : Emotion de peur qui saisit quelqu’un. Facile à déterminer, on sait de quoi on a peur.
Angoisse : Stress pas forcément déterminable.
La liberté est l’opposé du déterminisme.
Vivre/ Exister
Vivre : Disposer d’un temps entre sa naissance et sa mort ; ce temps personnel s’inscrit dans le temps
du monde.
Exister : Ce n’est pas simplement être ou vivre, c’est être conscient que l’on vit et être l’acteur de sa
vie. C’est donc exercer sa liberté et sa responsabilité.
Essence : Ce qui définit la nature profonde d’une réalité et par là sa fonction & son rôle.
Servitude volontaire : Complicité des asservis par crainte ou par intérêt (pour la protection et
sécurité et donc sacrifié plusieurs liberté).
Ex : Nostalgie du printemps arabe donc du pourvoir autoritaire.
Aliénation : Etranger à soi-même, ne plus s’appartenir ce qui revient à ne pas être libre.
Un livre qui tiens lieu d’entendement. Recueil de recette à appliquer telles quelles,
dogmatique (aucun effort critique). Infantilisation théorique. Mercantilisation du savoir.
Directeur de conscience (ex : prêtre) autorité religieuse, épargne l’effort de réfléchir par soi-
même sur la conscience de mes actes, anti clérical et despotique. Infantilisation morale. Nous
dicte ce qui est bien ou mal.
Un médecin qui décide pour moi, on ne trouve pas de moyens par nous-même, manque de
fermeté dans la volonté, pas de prise de conscience de nous-même alors que c’est à notre
porté, on s’épargne cet effort.
Acte gratuit : Agir pour rien. Je peux vouloir prouver ma liberté en agissant en dehors de toutes
raisons, motivations, incitations.
« La liberté de notre volonté se connais sans preuve, par la seule expérience que nous en avons ».
On expérimente notre liberté dans nos choix et décisions volontaire.
L’Homme a une nature double.
D’une part Matière (corps) déterminisme.
D’autre part Esprit et Volonté liberté.
Mais descendons aux choses créées qui sont toutes déterminées par des causes extérieures à exister et à agir
d'une certaine façon déterminée. Pour rendre cela clair et intelligible, concevons une chose très simple : une
pierre par exemple reçoit d'une cause extérieure qui la pousse, une certaine quantité de mouvements et,
l'impulsion de la cause extérieure venant à cesser, elle continuera à se mouvoir nécessairement. Cette
persistance de la pierre dans le mouvement est une contrainte, non parce qu'elle est nécessaire, mais parce
qu'elle doit être définie par l'impulsion d'une cause extérieure. Et ce qui est vrai de la pierre il faut l'entendre
de toute chose singulière, quelle que soit la complexité qu'il vous plaise de lui attribuer, si nombreuses que
puissent être ses aptitudes, parce que toute chose singulière est nécessairement déterminée par une cause
extérieure à exister et à agir d'une certaine manière déterminée.
Concevez maintenant, si vous voulez bien, que la pierre, tandis qu'elle continue de se mouvoir, pense et sache
qu'elle fait effort, autant qu'elle peut, pour se mouvoir. Cette pierre assurément, puisqu'elle a conscience de
son effort seulement et qu'elle n'est en aucune façon indifférente, croira qu'elle est très libre et qu'elle ne
persévère dans son mouvement que parce qu'elle le veut. Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de
posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes
qui les déterminent.
Pour Spinoza, notre esprit est tout aussi déterminé que notre corps, ce déterminisme étant
psychologique est imperceptible.
L’Homme n’est pas un empire dans un empire, il est tout aussi déterminé que toutes les choses crées.
Toute chose créée est soumise au déterminisme (n’est pas libre) d’exister par les causes et à agir (à
justifier).
D’après Spinoza, on est victime du préjugé finaliste ayant conscience du but de nos actions. Nous nous
croyons libre alors même que nous ignorons les causes de nos désirs. Mais nous pouvons néanmoins
être libre en fonction de nos capacités à représenter les éléments qui nous déterminent de façon à
modifier leurs influences.
Je peux être conscient d’être libre tout en étant déterminé.
Comment trancher ?
III. La moralité suppose la liberté.
La liberté est une condition nécessaire de la moralité, si elle n’existe pas l’idée de jugement morale n’a
aucun sens.
Pour Kant, on ne peut pas prouver la liberté car elle ne fait pas partie des phénomènes (objets
perceptible). La liberté fait partie des noumènes (objets intelligibles). Pour lui, la liberté est « un
postulat de la raison pratique. »
Charactère : Etat
Empirique : Etat d’esprit formé par l’expérience de la vie (mauvaise influence, fréquentation, sa
nature insensible à la honte, manque de mesure de conséquences).
On fait comme si tout cela était des causes, comme si le mensonge était l’effet nécessaire de
ces causes.
Mauvaise foi : Attitude consistant à faire porter la responsabilité de ses actes à une cause extérieur,
ce qui revient à ne pas exercer sa liberté.
Nécessaire : Ce qui ne peut pas ne pas être, ce à quoi on échappe pas quand il y a nécessité, il n’y a
pas de liberté car il n’y a pas de choix.
Contingent : Ce qui peut ne pas être. Ce qui pourrait être autrement car il y a un choix possible et
donc de la liberté.
Hegel (19ème) : « Le Châtiment honore le criminel parce qu’il rend hommage à sa liberté »
Nous n’avons maintenant plus aucune indulgence pour la notion de « libre arbitre » ; nous ne savons que trop
ce que c’est – le plus suspect des tours de passe-passe des théologiens, aux fins de rendre l’humanité «
responsable », au sens où ils l’entendent, c’est-à-dire de la rendre plus dépendante des théologiens…Je
n’évoquerai ici que la psychologie de toute « responsabilisation générale ». Chaque fois que l’on cherche à «
établir les responsabilités » c’est habituellement l’instinct de vouloir punir et juger qui est à l’œuvre. C’est
dépouiller le devenir de son innocence qu’attribuer à une volonté, à des intentions, à des actes de
responsabilité le fait d’être de telle ou telle manière. La théorie de la volonté a été essentiellement inventée à
des fins de châtiment, c’est-à-dire par « désir de trouver coupable ». Toute l’ancienne psychologie, la
psychologie de la volonté, est née de ce que ses auteurs, les prêtres qui étaient à la tête des anciennes
communautés, voulaient se donner un droit d’infliger des punitions, ou donner à Dieu un tel droit…Si l’on a
conçu les hommes « libres », c’est à seule fin qu’ils puissent être jugés et condamnés, afin qu’ils puissent
devenir coupables…
Vocabulaire acquis :
Liberté de droit / Liberté de faits
Indépendance / Autonomie
Liberté d’indifférence
Déterminisme
Nécessaire / Contingent
Cause / Raison
Contraintes / Obligation
Libre Arbitre
Responsabilité
Acte gratuit
Conscience
Volonté