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4) La critique marxiste :

Mode commun : la représentation de l’homme mise en avt par ces droits est erronée
Dépassement par la raison marxiste du projet moderne mais Marx est un pur moderne.
Doctrine polémique : On laisse de côté la dictature du prolétariat, on s’intéresse juste à la
critique de la philo libérale.
A) Critique de l’idéalisme
Idéalisme : idées primes sur la matière. Marx s’inscrit dans le matérialisme. La matière est
antérieure à la pensée. L’idéalisme : idée détermine le monde. Le monde détermine les idées
qu’on en a. « Ce n’est pas la conscience qui détermine la vie mais la vie qui détermine la
conscience ». L’ensemble des idées s’inscrit dans un contexte. Les idées viennent d’une
confrontation à la matière. L’esprit ne se développe pas in abstracto mais dans un rapport
pratique à la matière. L’expérience de vie donne les idées. Pas d’homme générique mais
homme ancré socialement. Homme comme produit historique. L’homme produit des
religions, philosophies etc… Dialogue entre contexte et idées : bien-sûr ce sont les hommes
qui agissent dans l’histoire mais en agissant ils ne savent pas ce qu’ils font. Processus
inconscient dirigeant l’histoire. On n’échappe pas au pt de vue de la société. L’histoire de
l’humanité est l’histoire de la lutte des classes mais encore avt lutte des idéologies : lutte des
représentations dominantes à chaque époque. Idéologie chevaleresque : M-A. La philo
libérale a aussi la fonction de justifier l’état des rapports de force dans la société.
Dissimulation des rapports de force. Critique du fait que les idées auraient une valeur par elle-
même et pour elle-même. Les idées libérales sont ancrées dns un contexte : la répartition de la
propriété privée dns les sociétés concernées. L’idéologie libérale présente un idéal qui
pourtant dissimule la réalité matérielle de la société à savoir que la plus grande partie de la
pop n’est pas propriétaire mais exploitée par une élite bourgeoise. Déterminisme radical.
B) Critique de la déclaration des droits : critique du droit bourgeois
Chez Marx : bourgeois, est celui qui n’est ni noble ni ouvrier c’est le propriétaire. Il s’ppose
au prolétaire n’ayant que sa proriété comme force de travail.
Tte la philo du monde moderne : sert les intérêts d’une classe particulière.
Vol du bois : les pauvres pv ramasser le bois mort mais suite à la rationalisation du droit cela
cesse. Si vérité du droit moderne : propriété alors le propriétaire doit être propriétaire du droit
mort.
La déclaration des DH : permet l’avènement de la bourgeoisie aux commandes du droit.
Nouvelles règles de fonctionnement de la société conforme à ses affaires. Critique qui vise
deux aspects particuliers : l’importance du droit de propriété dans cette déclaration. Droit de
propriété inviolable/sacré. Comment faire la révo sociale ? Les droits reconnus aux citoyens
ne servent à rien. Car ils ne peuvent réformer l’ordre social. Normal car ceux qui ont fait la
RF sont des bourgeois. Personne n’évoque le fait que 90% de la pop n’a pas accès à la
propriété privée : la proclamation du droit de propriété n’est qu’une abstraction. Ils ne peuvent
pas par la citoyenneté égaliser leur condition avec les propriétaires. Le sens profond de la
décla des DH : ne pas mettre une démocratie radicale mais leur sens profond est de garantir la
jouissance de la propriété du bourgeois.
Cette philo porte des idées favorables à ceux qui prennent le pouvoir.
Marx ne pointe pas le cynisme des auteurs de la RF : bourgeois qui cachent leur avantage.
Philo belle en elle-même : mais si l’on y adhère sincèrement alors on favorise certaines
personnes.
Pq au XVIIIeme : naît la critique de l’AR ? D’où la naissance du contrat. Evolution
technique fait que les forces de prod ont des capacités inégalées. Invention de l’éco pol à cette
époque etc… Pr profiter pleinement des nouvelles conds de production, il faut un nv marché
du travail. L’origine du contrat est dns les conditions de production. « Votre droit n’est que la
volonté de votre classe érigée en loi, volonté dont le contenu est déterminé par les conditions
matérielles d’existence de votre classe ». Les droits n’existent que parce qu’ils expriment les
intérêts de la classe qui fait la révolution. Liberté réelle de Marx vs liberté formelle des DH.

L’homme n’est pas qu’une raison raisonnante : homme inscrit dns une situation concrète.
Soumis à des affects, inconscient, obéissance à des déterminants écos. Une société juste doit
intégrer ces différentes facettes. Sinon droit : chimère.
Bilan : 1ere partie, plusieurs dichotomies à garder. Distinction droits de l’individu/citoyen
(personne privée/publique), droits fondamentaux comme résultat d’une histoire. Défendre les
droits de la personne : contre l’Etat et les garantir dans l’ordre social ( personne contre
personne).
II) Les garantis des droits et des libertés :
Cadre institutionnel et procédural qui fait que les dh ont une portée effective.
Essentiel car sinon tt n’est que chimère. L’Etat de droit international/national permet que ces
droits soient réellement garantis.
Garantis non juridictionnelles, théorie de l’Etat de droit, système qui garantit les droits
fondamentaux (protection contre l’Administration, Loi et la protection contre l’Etat/recours
internationaux).
Chapitre 1 : Les garantis non juridictionnelles :
Un pur système juridique ne serait sans aucune efficacité si la société n’était acquise aux DH.
Il faut vivre dans une société démocratique. La CEDH : protection des dh fondée sur
l’existence d’une société démo.
Tous les citoyens doivent adhérer à ces droits.
Cela s’exprime dns des institutions plus concrètes : reconnaissance par le droit du droit de
résistance (Art 2, de la DHC). Le conseil constitutionnel 1982 en a reconnu sa valeur
constitutionnelle. Pas d’expression concrète : valeur normative.
Droits de pétition : reconnaissance, droit d’adresser un message aux gouvernants. Droit dans
la constitution de 1791. Tradition républicaine. 1958 constitution : envoi de pétitions écrites
aux 2 assemblées. L’UE donne la possibilité de saisir le parlement.
Espace public démocratique
Les instances non juridictionnelles : Autorité juridique indépendante, Mis en place début
XXeme eua. Autorité qui ne relève pas du gouvernement mais qui ont en charge la gestion
d’un domaine de la vie. Instance qui ne relève pas du pv exécutif/législatif mais qui prennent
un aspect fondamental : les droits de l’homme.
Certaines questions étaient trop importantes pr relever du domaine pol : CNIL,
Défendus par des instances qui ne sont pas des juridictions Très grand nombre en France, la
plus importante est le défenseur des droits : ancêtre HALD. Aurorité constitutionnelle : 23
juillet 2008, inscrit le défenseur des droits dns la consti, veille au respect des drroits lpar les
administrations de l’Etat, administration territoriale etc… Tt organisme investi d’une mission
de service public.
A quoi cela sert ? Autorité indépendant pr mettre cela à l’abris du pol, entre l’Etat et le
citoyen place pr autre chose que la justice : le médiateur. On peut faire remonter des questions
relatives au droit pr que les individus mettent en avt certaines choses. Il doit promouvoir
l’égalité et de la non discrimination dns la société, protection des roits de l’enfant et prendre
en charge le domaine de l’insécurité.
Comment fonctionne-t-il : peut être saisi par tt personne physique ou morale qui s’estime
lésée par l’une des composantes de l’administration ou tt personne victime de discrimination.
Tt personne vivant en France. Le défenseur des droits peut : Demander une explication au
pouvoir public, moyens d’investigation, peut saisir le cours des comptes, conseil d’état,
procureur de la république. Action à l’amiable ou solutions contraignantes. Sinon : peut
mettre en demeure.
Chapitre 2 : L’Etat de droit
Forme d’Etat particuière inventée récemment même si elle trouve ses origines au XVIIeme.
Modèle pr commencer : etat parfait. Etat d’où est expurgée tt arbitraire dns la mesure où
chaque décision de l’Etat est soumise à un contrôle juridictionnel à une vérification comme
quoi cette décision repose sur une autre règle de droit. L’Etat de droit : organisation étatique
dns laquelle le droit garanti un exercice non arbitraire du pv politique.
1) Naissance de l’Etat de droit :
L’Etat de droit est né vs une autre conception de l’Etat. Avt l’Etat de droit : Etat de police (fin
XVI). Etat qui se met intégralement au service de sa pop dns tous les aspects de la vie sociale.
1705 : traité de police, Nicolas Delamarre : conduire l’homme à sa plus complète félicité. Ne
garanti pas l’ordre public mais qui a pr objet le bien commun de la société. Pas de limite tant
qu’il agit pr le bien commun. La police est la science de gouverner les hommes et de leur faire
du bien.
Problème : despotisme éclairé. Lr prince agit de manière éclairée mais dns cette action il ne
rencontre aucune limite ( dns les moyens, pas de limite à son action). Fin XVIII : critique
allemande, Frederic II de Prusse, critique par Kant il apparaît qu’il n’est pas dns la fonction de
l’Etat de prendre le bien commun. But de l’Etat : ni le bonheur, ni même le bien du citoyen,
fonction de l’Etat doit-être de garantir le droit et ses principes. Pas le bonheur des individus
malgré eux. Il doit garantir les principes du droit qui vous nous permettre d’être libre.
Humboldt : essai sur les limites de l’Etat
Placibus : état de droit, qu’il oppose à ceux qui sont partisans du droit de l’Etat. Etat soumis à
un droit qui lui est supérieur : paradoxale car c’est l’Etat qui garanti le droit.
Etat de droit :
Droit comme limite au pouvoir
Le droit est la forme d’action du pouvoir, le pv pol ne peut agir que dns des formes déjà
prévues par la constitution.
Pas seulement n domaine interdit mais etat soumis à des règles arbitraires.
Le fond strictement libéral s’est perdu.
Pb comment mettre en œuvre ce droit-là ? Attendre longtemps. Deguy/Oriou importe l’Etat de
droit ( Deguit force de la déclaration de 1789 c’est qu’elle imprègne la culture répub, chaque
gouvernement doit être imprégné de cette culture) aucun mécanisme qui ne garantit que les
gouvernement garantissent les services publics. Oriou considère que cela relève de la coutume
pas besoin de mécanisme.
Section 2 : L’Etat de droit selon Kelsen
Modélisation de l’Etat de droit, banale mais plus efficace que tt celles proposées auparavant.
Pr lui Etat identité avec le droit. Expression qui relève du pléonasme. + def qui n’avantage
trop l’Etat. On semble donner une aura de légitimité à l’Etat : etat de droit = juste. Or ce ne
sont pas des synonymes.
Pyramide des normes : concevoir le droit comme une pyramide. Kelsen dit échelle. Le
système du droit est une échelle : permet qu’à chaque niveau de l’échelle on puisse contrôler
que la décision de l’Etat est conforme à la règle qui lui est immédiatement supérieure. Nature
du droit : pas d’être juste, axiologique mais d’être obligatoire. Le droit/morale : le droit est
obligatoire. La raison d’être du droit et de l’Etat : définir l’autorité légitime pr dire le droit.
Penser un système rationalisé pr penser la capacité pol à dire le droit. Seule façon de maîtriser
l’autorité qui dit le droit : c’est de concevoir l’ensemble des normes juridiques comme une
pyramide d’autorité. Hiérarchie entre les autorités et les normes. Hiérarchie des autorités :
pouvoir souverain/constitution puis le légisalteur et en dessous le gouvernement.
On parle parfois de hiérarchie d’organe
Mais hiérarchie en terme de normes : la constitution, la loi et le règlement.
Hiérarchie qui permet de vérifier chaque échelon , on parle alors de normes en cascade.
Chaque échelon règles le fond/forme de l’entité inférieure.
Mais qui contrôle la hiérarchie ? On confie au juge le respect de cette hiérarchie des normes.
L’Etat de droit est cette hiérarchie des droits/normes sous le contrôle du juge. Juge simple,
spécial. Contrôle concentré ou diffus. Hiérarchie perturbée par l’apparition des conventions
internationales.
Dans ce modèle là :tt doit être rattaché à la pyramide des normes. Le droit naturel n’exsite
pas. Si on veut qu’il ait une valeur juridique alors il doit être inscrit dsn la constitution. Tte les
mesures doivent rentrer dans ces pyramides. Domaine de la défense :
Dissolution de l’arbitraire pol dans le droit.
Qu’est-ce qui garantit la légitimité de la norme fondamentale : rien car Kelsen ne s’y intéresse
pas ; Admettre sa validité pr que l’ordre soit cohérent. Rien n’empêche un état de droit nazi.
Forme défendue au nom des droits fondamentaux.
Etat de droit/démocratie/DH : triptyque fondamental de nos sociétés.
Etat de droit qui limite la souveraineté du peuple sur les DH mais expression efficace par
l’expression de la pyramide.

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