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INTRODUCTION AU DROIT PRIVÉ

MERCREDI 24 NOVEMBRE GALOP D’ESSAIE de 15H00 à 18h00


Introduction : Le droit est une science étrangère mais également un peu familière car on a
déjà expérimenté la puissance du droit. La propriété est le droit de jouir et de disposer des
choses de la manière la plus absolu.
Article 311-1. Les normes juridiques nous imposent le port du masque donc le droit nous ai
relativement familière. Le droit est un langage spécial car il a des mots et des expressions qui
lui sont propres.
1) Exemple : l’absence (au sens courant) = une personne ou qqch n’est pas là cependant en
droit cela renvoie à la situation d’une personne dont on ne sait pas s’il est mort ou
vivant.
Polysémie juridique = les mots on plusieurs sens.

2) La confusion (au sens courant) =


La confusion En droit = est un mode d’extension de l’obligation par réunion des qualités
de débiteur et de créancier.

La spécificité du droit est qu’il est performatif= le droit se réalise par son énonciation.

Une autre caractéristique du droit : le droit est une science de la qualification.

PARTIE 1 : L’EXISTENCE DU DROIT.

Titre 1 : La notion de Droit

Qu’est-ce que le droit ?

CHAPITRE 1 : UN SYSTEME NORMATIF

Le droit est ce qu’on appelle un système normatif= ensemble de prescriptions, de normes, de


sanctions ou d’habilitation.

Section 1 : définition du système normatif.

Paragraphe 1 : La notion de norme

La notion de norme est indissociablement liée à la norme juridique*. Ce mot de norme est
tellement utilisé en droit qu’on on perd son sens.
La norme dans le sens courant = la norme désigne dans un premier sens un type, un Etat, un
comportement qui peut être prit comme référence.

(Ex : la norme des étudiants c’est d’écouter et de prendre des notes)


(Ex : les gens dans le métro sont des bons citoyens, agréable)
2ème sens du mot norme dans le sens courant = modèle/ principe directeur dont on tire
l’observation du plus grand monde.

(Ex : le prof détermine le nombre d’élève, le comportement des élèves en général)


(Ex : l’observation statistique des gens dans le métro est qu’ils sont désagréables)

Différence de résultat entre ces 2 sens de normes.

 Le sens du mot norme en Philosophie : le mot norme renvoie à un sens assez particulier, les
philosophes nous disent que la norme renvoie à un devoir être.
Le devoir être= ce qui doit être s’oppose à l’être= l’être est ce qui est, ce qui existe, ce que
l’on constate.
L e devoir être correspond au premier sens de norme dans le sens courant et l’être
correspond au deuxième sens du mot norme dans le sens courant.
(Ex : La Corse est une ile) autrement dit cette norme
(Ex : La corse n’est pas séparée de la France)

DAVID HUME nous parle de la guillotine du devoir être.

 La notion de norme en droit : (ex : l’article 212 du code civil énonce la chose suivante : ‘’les
époux se doivent mutuellement respect, fidélité, assistance et secours’’
L’article 212 prescrit des comportements respectifs entre ces deux époux.

(Ex : 49 % des femmes estime avoir eu un rapport extra conjugale)

(Ex : 55% des hommes ‘’…’’)

L’article 212 du code civil montre que la norme au sens juridique ne relève pas apriori des
statistiques du plus grand nombre.

La norme juridique est un jugement de valeur …………

Normatif : Qui énonce une règle, qui est porteur d’une norme.

La norme juridique pose un comportement comme une référence, jugement de valeur.

Paragraphe 2 : La notion de système


Le droit actuel est inspiré du droit Romain. Les notions et les techniques qu’on utilise aujourd’hui…….

Le droit a-t-il toujours été un système ?


Le droit Romain remonte à plus de 1000 ans. Le droit Romain ancien n’était pas un système juridique
mais c’était plutôt un droit du cas par cas = casuistique.

A partir du II -ème siècle Après J.C on a constaté des 1ères tentatives de systématisation du droit. C’est-à-
partir de cette époque qu’on a commencé à penser le droit comme système (=……………………)

Aujourd’hui on distingue 2 familles du droit :

- Les droits continentaux= des systèmes/des droits systématique.


- Les droits Anglo- saxon = plutôt des droites casuistiques.

ATTENTION : Le droit n’est pas présenté comme un système dans toutes les parties du monde.
Le droit Français est un droit systémique. En 1804 est au pouvoir le Général Bonaparte, puis 1ans
plus tard Napoléon. Il veut réaliser l’unité territorial et matériel. Il veut unifier la France et il choisit
de promulguer un code civil s’appliquant à tous les territoires.

Portalis s’inspire de Domat et Pothier. Le code civil de 1804 est inspiré du droit romain systémique (=
………………).

Paragraphe 2 : Qu’est-ce qu’un système ?


Tous systèmes impliquent 3 éléments :

1) Le système est un ensemble/ rassemblement d’éléments.


2) Le système est un ensemble d’éléments reliés entre eux.
3) Le système doit avoir une unité/ une cohérence du système.

Est -ce que le droit est un ensemble d’éléments reliés entre eux ?

Oui le droit est un ensemble d’éléments reliés entre eux car le droit organise l’articulation des
normes entre elles. Le droit a bien également une cohérence du système.

SECTION 2 : La diversité des systèmes normatifs.


Le droit n’est pas le seul système normatif, Car il y’a d’autres systèmes normatifs qui ont
pour rôle de prescrire des comportements.
Les 2 autres systèmes normatifs : La morale et la religion.

Paragraphe 1 : La morale.
La morale est un très vieux système normatif.

 La morale = La morale est l’ensemble des règles de conduite admise entre elles car
aucune morale ne se contredisent. La morale a une unité générale, est un système
normatif. Tout ce qui est morale est vertueux.
1) Le droit le seul système normatif applicable dans notre société.

D’où vient la morale ?


Le droit est issu d’un processus démocratique.

Quels sont les rapports entre le droit et la morale ?


Le droit est souvent très moral Article 371 du code civil qui impose que : ‘’ L’enfant à tout
âge doit honneur et respect à ses parents’’. Le droit est parfois renvoyé à la morale (ex ;
Article 6 du code civil : ‘’ On ne peut dérogé par des conventions particulières aux lois qui
intéressent l’ordre public et les bonnes mœurs’’. Cet article veut dire que …………….
Le renvoie du droit à la morale est de moins en moins fréquent car la morale est de moins en
moins accepté par la société Occidental.
Est-ce que le droit peut influencer la morale ?
(Ex : ‘’Une personne condamnée pour coups et autrui doit réparation à la victime. Cette somme
d’argent est déductible de nos impôts ‘’). Cet exemple nous permet donc d’affirmer que le droit n’est
pas toujours moral.

Comment se distingue la morale du droit ?


La différence entre le droit et la morale réside dans la sanction. La morale est capable de sanction et
violation de règle sociale (= marginalisation, exclusion d’un groupe).

La morale a un aspect très absolu. KANT : ‘’ La morale est un impératif catégorique’’

La morale vise d’une manière ou d’une autre à prescrire des comportements entre nous et à
discipliner notre propre vertu.

Elle se distingue du droit ; en effet le droit ne s’occupe pas de notre conscience, vertu.

Paragraphe 2 : La Religion.
La religion est bien ensemble de commandements, d’éléments reliés entre eux et il forme un tout
cohérent. La religion répond bien à l’idée de système. Ou La religion peut se définir comme un
ensemble de croyances et de pratiques culturelles mais porteuses de règles, de normes

La distinction entre le droit et la religion n’est pas évident dans tous les pays.

Historiquement : la distinction entre le droit et la religion était pendant longtemps très dur à séparer.

Le droit et la religion en France n’ont pas été séparé tout de suite notamment le droit et la religion
catholique ont mit du temps à se séparer. Au 17ème siècle il y avait beaucoup de règles religieux,
exemple : jusqu’en 1804 on n’avait pas le droit de se suicider. Au 17ème siècle des juristes, des
philosophes théorisent une nouvelle façon de concevoir le droit séparer de la religion. Leurs idées est
la suivante : le fondement du droit est la raison de vivre et ils renversent cela en disant que le droit
doit être fait par les hommes et pour les hommes. Pour ces philosophes, Le fondement du droit sa
justification / la cause de son existence doit être trouvé dans la raison humaine. Ce mouvement de
pensée est appelé le droit de la nature et des gens. C’est la 1ère séparation théorique entre le droit et la
religion. C’est par la Révolution française qu’on a une véritable séparation du droit et de la religion.
Cette séparation entre le droit et la religion va être consacré expressément 1 siècle plus tard en 19
05, c’est la loi du 9 décembre 1905 (la loi de la séparation des églises et de l’Etat). Cette loi proclame
le principe de laïcité en France et achève complétement la séparation entre le droit et la religion.

Dans d’autres pays le droit et la religion sont parfois encore mêlés. Pour le droit israélien ce n’est
qu’un petit parti du droit de l’état d’Israël qui est une transposition des règles religieuses.

La séparation en France entre le droit et la religion est le fruit de notre évolution historique.

Droit et religion sont bien séparer mais cela ne veut pas dire que la religion n’a pas inspiré certaines
règles juridiques, encore en vigueur aujourd’hui.

Par ailleurs ex : ‘’ tu ne tueras point, tu ne voleras point’’.

De la même façon on retrouve des règles religieuses très proche dans leurs formulations de règles
juridiques.

Ex : Les règles du catholicisme sont regroupées dans le code canonique. De même on retrouve dans
le Coran des sourates qui doivent s’appliqués et qui sont formulés presque comme des règles
juridiques.

. Les règles juridiques et les règles religieuses disent la même chose.

Comment distinguer la religion du droit ?

Le droit a pour finalité d’organiser harmonieusement les relations humaines/ Le droit vise à régir les
rapports sociaux. Sa finalité est de favoriser une vie harmonieuse des individus au sein de la société.
Elle vise ainsi la paix sociale.

Tandis que La finalité de la religion est un peu différente, elle a tendance un peu comme la morale à
poser des droits soit pour assurer notre immortalité soit pour respecter ce qu’une religion appellera
les principes de la vie/ régler les rapports entre individu par rapport aux principes religieux, avec une
divinité. Or Dieu n’a pas d’existence concrète.

Au 21ème siècle la question qui se pose est de savoir comment le droit encadre les pratiquent
religieuses. Le droit protège la liberté de chacun de croire en une religion. Est reconnu et garantit à
chacun d’entre nous de croire ou de ne pas croire en une religion, de pratiquer ou de ne pas
pratiquer une religion.

Qu’est-ce que le principe de laïcité

La laïcité : La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses
convictions dans les limites du respect de l’ordre public, la séparation des institutions publiques et
des organisations religieuses, et l’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou
leurs convictions.

Dans la loi du 9 décembre 1905 on trouve un article 2 disant :’’ l’état ne peut favoriser une religion au
détriment d’une autre’’ autrement dit il y’a un principe de neutralité de l’Etat à l’égard des religions.
L’article 1 er de la constitution de la république dit : ‘’ la France est une république indivisible, laïque,
démocratique’’ Elle assure l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

L’autre dimension de la laïcité : on trouve dans la loi de 1905 une autre dimension de la laïcité : ‘’ La
république assure la liberté de conscience’’ ‘’ La république garanti le libre exercice des cultes sous
les seules restrictions de l’ordre public’’

Donc les 2 dimensions sont : L’état doit être neutre et l’état doit garantir notre liberté d’exercer
notre religion.

La seule chose qui peut poser un problème c’est lorsqu’on considère que l’exercice d’une religion est
en violation de certaine loi de la République.

Paragraphe 3 : L’éthique
L’éthique n’est pas un système normatif.

L’éthique = les mœurs, étymologiquement il veut dire la même chose que morale.

La différence entre éthique et morale :

 La morale = par naissance est plutôt collective


 L’éthique = une façon moderne de s’auto réguler, de se fixer ses propres règles de
conduites. L’éthique est plutôt individuelle.

Chapitre 2 : Un système spécifique

SECTION 1 : La condition d’existence du Droit


La norme juridique ne régit pas seulement le comportement d’un individu isolé mais plutôt, le droit à
la vocation à s’appliquer globalement lorsqu’il y a 1 tiers qui est impacté par notre comportement.
Ex : Le droit ne vous empêche pas de vous auto mutilée car elle n’implique personne d’autre.

La condition d’existence du droit est l’altérité humaine.

Le droit est un système normatif qui n’a de sens que lorsqu’il y a une pluralité d’individu.

SECTION2 : La recherche d’un critère du Droit.


3 Critères du droit :
A) Le rejet de la sanction : ce qui différencie nettement les autres systèmes du droit
sont que les règles juridiques sont toujours associées d’une sanction. ‘’L’état a le
monopole de la violence légitime’’ on raccourcit en disant : ‘’ Le droit a le
monopole de la violence légitime’’. Le seul à pouvoir produire du droit est l’état
hors l’état est le seul souverain sur le territoire. L’état a le monopole de la
violence. Conclusion : le droit est le seul qui peut mettre en place la violence
étatique. Et La religion est susceptible de produire de la sanction. Par ailleurs ils
existent des règles de droits qui ne sont pas suivi de sanctions. Ainsi la sanction
n’est pas le critère du droit.

B) L’incertitude du tiers impartial : le critère du droit est la possibilité que les


différents qu’on peut avoir entre nous soit régler par un tiers impartial, par un
juge. Carbonnier dit : ‘’ est juridique ce qui est susceptible de provoquer
l’intervention d’un tiers impartial’ ‘Si on ne peut pas faire appel à un juge pour
régler un conflit c’est que nous ne sommes pas en présence d’une règle
juridique.
Critique à ce critère :
- L’existence de juge et de tribunaux n’est pas une spécificité du droit. Il existe des
tribunaux ecclésiastique = on a des juges religieux.
- On peut nous même recourir à un tiers impartial qui n’appliquera pas de droits.
- Le juge doit s’appuyer sur des règles de droits pour trancher un litige, il ne doit pas
toujours trancher des lois car sa première caractéristique est d’apaiser les conflits.

C) Le mode d’expression d’une décision politique : ‘’Le droit n’est rien d’autres que
le mode d’expression par lequel la collectivité énonce l’organisation dont elle
s’est dotée’’. Cela signifie que pour bien comprendre la spécificité du droit il faut
parfaitement distinguer le contenu de la norme et la norme en elle-même. La
norme juridique est le contenant et ce qu’elle nous dit est le contenu. Le contenu
de la norme et de la compétence du législateur, politique. Autrement dit la
spécificité du droit est que le droit à toujours besoin d’une autre figure : le
politique. Droit et Politique sont liés. Très souvent le Politique s’exprime et met
en œuvre sa politique par des règles juridiques. Dans la morale il n’y a pas de
choix politique. Dans la religion c’est le même principe : il y’a un système de
croyances mais il n’y a pas de décision politique.

Le droit est donc un mode d’expression d’une décision politique. Le droit apparait après la décision
politique.
Si le droit est un mode d’expression d’une décision politique est ce que ce critère peut s’appliquer à
tous les systèmes juridiques du monde ?

TITRE 2 : La production de droit.


Source du droit= renvoie à une règle juridique mais aussi à la personne qui a écrit cette norme/règle.

Chapitre 1 : Les Normes juridiques

SECTION1 : La classification des normes

Les normes juridiques ont une grande diversité mais la catégorie de normes juridiques peut
être divisé en 2 : les règles d’un coter et les décisions de l’autre.
Paragraphe 1 : Les règles
Les règles juridiques sont des types de normes juridiques. La plus connue des normes
juridiques : est la loi qui est également une règle juridique.
La loi du 17 janvier 1975 : autorisation de l’interruption volontaire de grossesse.

I. L’identification des règles

A. Les caractères des règles

Les caractères des règles = leurs propriétés.


Les règles de droits présentent 3 caractères :
- La règle de droit est Hypothétique =
- La règle de droit est général = elle ne s’applique pas à des personnes prédéterminées
- La règle de droit est abstraite = vise des situations ayant vocation à se répéter

1) Le caractère général de la règle de droit.

Le caractère général de la règle de droit = pour qu’une norme juridique soit une règle il ne
faut pas que la norme juridique s’adresse à des catégories de personnes précisément
déterminables. D’une certaine façon une règle de droit doit être impersonnel elle ne peut
pas viser des personnes en particulier. Ex : article 1240 : ‘’ Tout fait quelconque de l’homme
qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ‘’
ATTENTION : toutes les normes juridiques qui sont des règles de droit ne visent pas
l’intégralité de la population française.

Ex : article 9 de la constitution française ‘’ le président de la république préside le conseil des


ministres’’ cette normes est bien une règle car cette norme est impersonnelle.
2) Le caractère abstrait de la règle de droit

Caractère abstraite de la règle de droit = la règle a vocation à s’appliquer à des situations encore à
venir. Autrement dit une règle de droit ne peut être créer pour se contenter de régler une situation
spécifique. Attention le caractère abstrait d’une règle de droit ne veut pas dire qu’un jour elle ne
peut pas disparaitre / qu’elle va exister pour l’éternité.

3) Caractère hypothétique de la règle de droit

La règle relie des conditions d’application à un effet juridique. La règle de droit peut se traduire en
langage courant en disant que le caractère hypothétique de la règle de droit se traduit en Si et Alors ;
EX : l’article 9 du code civil énonce que chacun a droit au respect de sa vie privée. Le code civil nous
dit aussi en cas d’atteinte à la vie privée il faut que l’atteinte cesse immédiatement.

Sa formulation : « Une règle pose et ordonne qu’un présupposé A entrainé ou n’entraine pas un
effet juridique B »

Si une personne porte atteinte à la vie privée d’une personne alors cette atteinte devra
cesser immédiatement.
Le si = présupposé et alors= effet, faits juridiques.

La structure hypothétique de la règle de droit est parfois indépendante de la rédaction de certaines


lois. La règle de droit ne se confond pas avec l’article d’une loi ou d’un code.

Ex d’article qui contient à la fois le Si et le Alors : L’article 1240 du code civil : « Tout fait quelconque
de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparé ».
Traduisons avec le Si et Alors :

« Si un fait quelconque de l’homme cause un dommage à autrui Alors ce dommage devra être
réparé ». On a souvent dans un article de loi que le présupposé ou les faits juridiques mais pas les
deux. Pourquoi ? parce qu’il existe plus de présupposé que de faits juridiques.

Exemple de dissociation du présupposé et des faits : Article 311-1 du code pénal : « Le vol est la
soustraction frauduleuse de la chose d’autrui » = présupposé

Effet ou faits juridiques est trouvé 2 articles plus loin dans le Code pénal article 311-3 du code pénal =
« Le vol est punis de 3ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amendes ».

Traduit avec le Si et Alors : « Si une personne soustrait frauduleusement la chose d’autrui Alors elle
sera punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amendes »

Exemple : article 1137 du code civil : « Le Dol est le fait pour un contractant d’obtenir le
consentement de l’autre par des manœuvres ou des mensonges » = présupposé

Article 1178 on va trouver les faits juridiques du présupposé de l’article 1137 du code civil : « La
nullité du contrat »

« Si un contractant obtient le consentement de l’autre par des manœuvres ou des mensonges Alors
le contrat sera annulé ».
Cette structure de la règle de droit particulière « Si…Alors… » à donner naissance à une forme de
raisonnement juridique : Le syllogisme juridique.

Dans le syllogisme juridique il y a 3étapes :

- La majeure = l’énoncé de la règle de droit complète c’est-à-dire mettre le présupposé et les


faits juridiques.
- La mineure = vérifier que les faits qui nous sont soumis relève bien de la règle de droit
identifier
- Conclusion : appliquer aux faits les faits juridiques de la règle de droit.

Exemple :

Enoncé : Ex : « Un homme François plante un couteau dans le dos d’un autre homme Robert
et Robert meurt »

 La majeure : Article 221 du code pénal énonce « le fait de donner volontairement la mort à
autrui constitue un meurtre. Le meurtre est puni de 30 ans de réclusion criminelle »

 La mineure : François a tué volontairement Robert

 Conclusion : Comme François a commis un meurtre alors il est puni de 3o ans de réclusion
criminelle.

Il peut parfois manquer de précision, de certitudes dans l’énoncé dans les faits. Ainsi on va imaginer
deux règles droites dans la majeure. Et puis dans la conclusion on fera également 2 hypothèses.

B) Les qualités des règles de droit

Il doit être fixer par le Conseil Constitutionnelle

Une règle de droit doit être à la fois Intelligible et accessible, et normative = constitue des objectifs à
valeurs constitutionnelle, des qualités de la règle de droit.

 Intelligibilité : une idée est intelligible si son sens peut être comprise ; intelligibilité c’est le
fait d’être pouvoir comprise. L’intelligibilité de la règle de droit ne suppose pas qu’elle doit
être compris par n’importe quelle personne. Aucune de droit est véritablement intelligible
sans aucun savoir. L’objectif d’intelligibilité de la règle de droit est adressé aux législateurs.
De manière général l’objectif de l’intelligibilité de la règle de droit a pour finalité d’établir
l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

 Accessibilité : la règle doit pouvoir être trouvé. Dès la promulgation du code civile, Portalis
énonce : « Les lois ne peuvent obliger sans être connues ». Assurer l’accessibilité de la loi
c’est assurer une forme de justice.

 Normative
II- Le fondement des règles.

Pourquoi respecte-t-on ce que nous dit la règle de droit ?

2 visions du fondement des règles de droits :

A) Le droit naturel : la règle de droit on là respecte uniquement si la règle de droit respecte


un idéal de justice.
B) Le positivisme Juridique

Introduction : Le droit est une science étrangère mais également un peu familière car on a
déjà expérimenté la puissance du droit. La propriété est le droit de jouir et de disposer des
choses de la manière la plus absolu.
Article 311-1. Les normes juridiques nous imposent le port du masque donc le droit nous ai
relativement familière. Le droit est un langage spécial car il a des mots et des expressions qui
lui sont propres.
1) Exemple : l’absence (au sens courant) = une personne ou qqch n’est pas là cependant en
droit cela renvoie à la situation d’une personne dont on ne sait pas s’il est mort ou
vivant.
Polysémie juridique = les mots on plusieurs sens.

2) La confusion (au sens courant) =


La confusion En droit = est un mode d’extension de l’obligation par réunion des qualités
de débiteur et de créancier.

La spécificité du droit est qu’il est performatif= le droit se réalise par son énonciation.

Une autre caractéristique du droit : le droit est une science de la qualification.

PARTIE 1 : L’EXISTENCE DU DROIT.

Titre 1 : La notion de Droit

Qu’est-ce que le droit ?

CHAPITRE 1 : UN SYSTEME NORMATIF

Le droit est ce qu’on appelle un système normatif= ensemble de prescriptions, de normes, de


sanctions ou d’habilitation.

Section 1 : définition du système normatif.

Paragraphe 1 : La notion de norme

La notion de norme est indissociablement liée à la norme juridique*. Ce mot de norme est
tellement utilisé en droit qu’on on perd son sens.
La norme dans le sens courant = la norme désigne dans un premier sens un type, un Etat, un
comportement qui peut être prit comme référence.

(Ex : la norme des étudiants c’est d’écouter et de prendre des notes)


(Ex : les gens dans le métro sont des bons citoyens, agréable)
2ème sens du mot norme dans le sens courant = modèle/ principe directeur dont on tire
l’observation du plus grand monde.

(Ex : le prof détermine le nombre d’élève, le comportement des élèves en général)


(Ex : l’observation statistique des gens dans le métro est qu’ils sont désagréables)

Différence de résultat entre ces 2 sens de normes.

 Le sens du mot norme en Philosophie : le mot norme renvoie à un sens assez particulier, les
philosophes nous disent que la norme renvoie à un devoir être.
Le devoir être= ce qui doit être s’oppose à l’être= l’être est ce qui est, ce qui existe, ce que
l’on constate.
L e devoir être correspond au premier sens de norme dans le sens courant et l’être
correspond au deuxième sens du mot norme dans le sens courant.
(Ex : La Corse est une ile) autrement dit cette norme
(Ex : La corse n’est pas séparée de la France)

DAVID HUME nous parle de la guillotine du devoir être.

 La notion de norme en droit : (ex : l’article 212 du code civil énonce la chose suivante : ‘’les
époux se doivent mutuellement respect, fidélité, assistance et secours’’
L’article 212 prescrit des comportements respectifs entre ces deux époux.

(Ex : 49 % des femmes estime avoir eu un rapport extra conjugale)

(Ex : 55% des hommes ‘’…’’)

L’article 212 du code civil montre que la norme au sens juridique ne relève pas apriori des
statistiques du plus grand nombre. La norme juridique est un jugement de valeur

(VIDEO A REGARDER ET A FICHER)

Paragraphe 2 : L’étude des décisions par oppositions aux règles de droit

Les décisions seconde catégorie de normes juridiques. Les décisions s’opposent aux règles de droit.
ATTENTION ; règle de droit et décision 2 types de normes sont obligatoires, donc la décision comme
la règle doit être respecté. La décision est aussi une norme ainsi elle exige un devoir, elle est donc
aussi contraignante. L’existences des décisions est une nécessité pour que les règles fonctionnent
bien.

Les caractères des décisions :

1) Caractère concret = la décision vise nommément des individus


2) Caractère catégorique
3) Caractère non-permanent.

I- Le caractère concret de la décision :

Le caractère concret de la décision s’oppose au caractère général de la règle de droit. L’ordre qui est
donné dans une décision peut viser 1ou plusieurs individus mais il s’agit toujours d’individu qu’on
peut nommément désigner, contrairement à la règle qui s’applique de manière non nominative. La
décision doit toujours nous permettre de nommer les individus qu’elle vise (ex : la décision de justice
est toujours concrète car elle vise toujours une personne en particulier).

II- Le caractère catégorique de la décision :

Le caractère catégorique de la décision est le caractère le plus important, le marqueur distinctif avec
la règle. La décision prévoit, porte en elle-même un ordre qui va modifier instantanément la situation
juridique des particuliers. Dans la décision il n’y a pas de caractère hypothétique : pas de si, alors. La
décision s’applique immédiatement. La structure d’une décision est toujours la suivante : la décision
A ordonne catégoriquement que tel effet juridique B se produise. La décision n’est pas rattachée à un
présupposé. La décision représente plutôt le : Alors.
III- La décision un caractère non-permanente.

Le caractère non permanent de la décision découle du caractère concret, et du caractère catégorique


de la décision car la décision vise toujours des individus qu’on peut concrètement nommer, identifié.
Comme elle possède un caractère catégorique elle va forcément posséder un caractère non-
permanent car puisque le commandement est donné à des personnes déterminés immédiatement, il
ne peut pas se répéter dans le futur. ELLE n’a pas de caractère répétitif.

SECTION 2 : Les types de normes

Il existe une diversité des normes parmi eux il y en a certains qui sont incontesté (dans leurs
fonctions et dans leurs qualifications) mais également des normes qui sont consté.

Paragraphe 1 : Les normes incontestés

La règle légale se situe au milieu, il existe des normes incontestées qui sont au-dessus des lois (=
supra légales), et il existe aussi des normes infralégales c’est-à-dire en dessous des lois. Dans l’échelle
verticale on aura tout en haut : les normes suppralégales, au milieu les normes légales, et les normes
infralégales.

I- Les normes suppralégales

L’étude des normes suppralégales se divisent en 2 blocs :

A) La constitution normes suppralégales internes.

La constitution normes suppralégales internes car la constitution est supérieure à la loi et la


constitution est une norme d’origine interne car elle provient du droit français ; lorsqu’on étudiera
les traités internationaux ce sont des normes suppralégales ayant leurs origines dans les relations
internationales qui ne sont pas produite seulement par la France elles sont donc internes.

La Constitution= le texte fondamental d’un système juridique, elle organise le fonctionnement des
pouvoirs publiques, des institutions.

La Constitution (par son objet, Classique) = le texte fondamental d’un système juridique, elle
organise le fonctionnement des pouvoirs publiques, des institutions dans son périmètre.

La constitution (dans l’aspect formelle) = la constitution c’est aussi l’ensembles des règles
juridiques élaborés et révisé selon une procédure supérieure à celle utilisé pour la loi ordinaire.
C’est-à-dire pour changer une Constitution, il y a un processus particulier, complexe. La
Constitution est unique c’est-à-dire qu’il n’y a qu’une seule Constitution par système juridique
contrairement aux Lois, aux traités internationaux.

La constitution est la norme suprême d’un système juridique. L’un des traits de la Constitution
c’est quel est difficile à changer.

La Constitution (def plus moderne) : elle part d’une constatation : il y’a beaucoup de Constitution
actuellement en vigueur qui ne se contente pas d’organiser les relations entre les pouvoirs publiques
et les institutions, car il y’a des Constitutions qui en plus de faire cela garantisse des Droits
fondamentaux (= des droits jugés très importants, qui sont accordés aux individus, aux citoyens).
Ex : La Constitution Allemande.

La Constitution actuellement en vigueur en France date du 4 octobre 1958 : la constitution de la 5ème


République Française. On ne confond pas la Constitution et la République.

La constitution en France actuellement en vigueur est une Constitution classique c’est-à-dire le


contenu de la Constitution du 4 octobre 1958 s’attache principalement à l’organisation des rapports
entre les institutions, et les pouvoirs publiques. Elle possède très peu et voir pas du tout de droits
fondamentaux.

Ex : Article 1 de la Constitution

La Constitution du 4 octobre 1958 actuellement en vigueur en France est Subdivisé en 16 sous


parties :

Titre 1 : La souveraineté de la France

Titre 2 : …………

Les manières de réviser la Constitution du 4octobre 1958 notre Constitution actuelle :

 Il faut d’abord obtenir l’Accord par le vote des 2 chambres (le vote positive d’assemblée
nationale, et le vote du Sénat).
 L’in initiative peut revenir au président de la République
 La proposition de révision peut se faire par Référendum ou réviser la Constitution par
l’approbation du Congrès (= la réunion de l’Assemblée nationale et du Sénat) pour cela on
n’a besoin d’obtenir la majorité qualifié (= on ne doit pas seulement obtenir 50 plus 1 voie, il
faut obtenir 3/5 des voies du Congrès (des sénateurs, des députés ).

24 révisions de la Constitution Française. Dont les plus connues sont celle de 1974 : possibilité pour
60 députés et sénateurs de déférer une loi devant le Conseil Constitutionnelle. Autre révision de la
Constitution du 25 juin 1992 : révision permettant de ratifier le traité de Maastricht relatif à l’union
européenne ; également une autre révision importante en 1999 avec : le traité d’Amsterdam. En 2
octobre 2000 : passage d’un mandat de 7ans pour le président de la République à 5ans. En 2005
révision de la Constitution permettant d’intégrer la Charte de l’environnement à la Constitution.

Le Conseil Constitutionnel : vérifier que les lois sont bien conformes à la Constitution.

Le Conseil Constitutionnel est composé de 9 membres nommés : dont 3 sont nommés par le
Président de la République, 3 membres par le Président de l’Assemblée National, et 3 autres
membres par le Président du Sénat. La durée de leur mandat est de 9 ans et il n’est pas renouvelable.
Par ailleurs en plus de ces 9 membres nommés, tous les 3ans par renouvellement par tiers (soit le
Président de la République, le président de l’assemblée national) les anciens présidents de la
République sont membres de droit sauf s’il ne souhaite pas siéger au Conseil Constitutionnelle. Il est
impossible d’occuper des fonctions parlementaires ou ministérielles et d’être aussi membres du
Conseil Constitutionnelle ; En effet si vous êtes membre du Conseil Constitutionnel vous ne pouvez
pas être ministre ou député ou Sénateur.

Le Bloc de Constitutionnalité : l’idée que ce qui est dans le bloc de constitutionnalité est tout
simplement une norme Constitutionnelle.

Ce Bloc est composé : De tous les articles de la Constitution du 4octobre 1958 (normes
constitutionnelles). Dans la constitution du 4 octobre 1958 après 24 révisions on compte aujourd’hui
89 articles qui sont des normes constitutionnelle (on dit que ces 89 articles sont le corps du Bloc de
constitutionnalité.

Le Bloc de Constitutionnalité est plus large que la Constitution du 4 octobre 1958 et ses89 articles.

La Constitution du 4 octobre 1958 contient un préambule et le premier alinéa du préambule nous dit
la chose suivante : « Le peuple Français proclame solennellement son attachement aux Droits de
l’homme et aux principes de Souveraineté national tels qu’ils sont définis par la Déclaration des
droits de l’homme et du citoyen de 1789 confirmé et compléter par le préambule de la Constitution
de 1946 ainsi qu’aux droits et devoirs définit dans la Charte de l’environnement de 2004 ». La fin «
qu’aux droits et devoirs définit dans la Charte de l’environnement de 2004 » a été ajouté le 1er mars
2005. Jusqu’en 1971, le préambule de la Constitution du 4octobre 1958 n’avait pas une réelle portée
juridique. Le 16 juillet 1971, Le Conseil Constitutionnel décide « D’étendre bien au- delà de ce
qu’avez voulu les auteurs de la Constitutions compétence » en général le Conseil Constitutionnel
décide le16 juillet 1971 d’étendre sa compétence, et surtout d’étendre le Bloc de Constitutionnalité.
Le 16 juillet 1971 le Conseil Constitutionnel rend une décision et affirme qu’une loi n’est pas
conforme à la Constitution. Par cette décision Le Conseil Constitutionnel va considérablement
augmenter le nombre de normes constitutionnel.

Mais comment par cette décision du 16 juillet 1971 le Conseil Constitutionnel va augmenter le
nombre de normes Constitutionnel et donc agrandir le Bloc de Constitutionnalité ?

Etape 1 : La constitution de 1958 a un préambule. Le Conseil Constitutionnelle décide que le


préambule de la Constitution n’est pas une de 1958 est bien une norme Constitutionnelle.

Etape 2 : Puisque le préambule de la Constitution de 1958 fait référence à la Déclaration des Droits
de l’Homme et du citoyen de 1789 et au Préambule de la Constitution de 1946 alors la Déclaration
des Droits de L’Homme et du citoyen du 1789 et le préambule de la constitution de 1946 sont
également des normes Constitutionnel

Etape 3 : Puisque le Préambule de 1958 est une norme Constitutionnelle, ce préambule fait
référence au préambule de 1946 qui est également une norme Constitutionnelle.

Etape 4 : Le préambule de la Constitution de 1946 a une valeur Constitutionnelle parce que celui de
1958 y fait référence mais aussi parce que le préambule de 1946 lui-même fait référence aux
principes fondamentaux reconnues par la République (ex : principe de défense, principe de
l’indépendances des professeurs, de juridiction administrative, principe de liberté de l’enseignement
) qui eux même sont des normes constitutionnelles.
Toutes les normes citées ci-dessus rejoigne le Bloc de Constitutionnalité. Désormais le Bloc de
Constitutionnalité est beaucoup plus large.

Cette décision de 1971 marque donc un véritable tournant dans le Droit Constitutionnalité et
l’analyse des normes Constitutionnelles.

La déclaration des Droits de L’Homme et du citoyen est une déclaration comprenant des valeurs
plutôt libérales, la Déclaration de 1946 protège plutôt ce que l’on appelle « Les droits sociaux ».

Comment reconnaitre les principes fondamentaux reconnues par les lois de la République ?

1er Condition exigé : Le principe doit énoncer une règle importante et en plus elle doit être formulé
de façon générale et porté sure quelque chose de majeur.

2ème condition : Le principe doit pouvoir être rattaché à une loi intervenue sous un régime Républicain
antérieur à 1946. / Le principe doit être rattaché à une loi promulguée sous la 3 ème République.

3ème condition : Le principe doit énoncer une règle importante et en plus elle doit être formulé de
façon générale et porté sur quelque chose de majeur et quoi doit être rattaché à une loi promulguée
sous la 3ème République doit avoir fait l’objet d’une application continu depuis qu’il existe.

En 1971 : Première extension du Bloc de Constitutionnalité

En 2004 : seconde extension du Bloc de Constitutionnalité

En 2004 une charte de l’environnement est rédigée et adopté par le Congrès

Depuis 2005 la charte de l’environnement rejoint le Bloc de Constitutionnalité.

B) Les traités internationaux normes suppralégales externes.

1) La diversité des traités internationaux

Les traités internationaux tout dépend de la volonté se consentement de s’engager avec un Etat ou
non. Les traités internationaux sont en réalité appelés de différentes manières : parfois appelé
convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et de libertés fondamentales,
convention de Ney work du 20 novembre 1989 relatif aux droits des enfants ; parfois on parle
d’accord ou de pacte (ex ; pacte 16 décembre 1966 relatif aux droits civils et politiques. On parle
aussi parfois de charte (ex : charte des nations unies) ….

Au sein de cette diversité d’appellation des traités internationaux, on distingue 2 grandes types de
traités internationaux :

1) Les traités internationaux bilatéraux : ce sont des traités qui sont conclu entre 2 États de
diverses natures.
2) Les traités internationaux multilatéraux : traité qui engage plus de 2 États.

Un traité international s’élabore en 3 étapes :


1) Les négociations
2) La signature du texte entraine le fait que l’on ne peut plus le modifier
3) La ratification : l’acte par lequel un État confirme sa volonté de conclure l’engagement et
accepte le contenu des traités internationaux. La ratification est effectuée par le Président de
la République, soit à la fois du Président de la République et du parlement (article 53 de la
Constitution)

Lorsqu’un traité est ratifié qui peut se prévaloir d’un de son application ?

Les parties signataires

Est-ce que les citoyens peuvent se prévaloir de ce traité qui a été signé et ratifié ?

C’est ce que l’on appelle : La question de l’effet direct des traités internationaux.

Le simple fait qu’un traité international soit signé et ratifié ne signifie pas nécessairement que nous
les citoyens français, pouvons-nous prévaloir de ce traité conclu par la France à l’occasion d’un litige,
procès.

Méthode pour savoir si un traité international peut avoir un effet direct ou est dépourvu d’un effet
direct ?

Critères subjective = est ce que les États ont eu eux même la volonté de créer des droits et des
obligations aux profits des particuliers.

Critère objective= savoir si les termes du traité sont suffisamment précis, complet et ne nécessite
aucun acte complémentaire d’application, pour que les particuliers puissent bénéficier de droits.

II- L’Europe juridique


Conseil de l’Europe regroupe 47 états membres

Parmi tous les traités internationaux qui ont été conclut dans le cadre du Conseil de l’Europe le plus
important est Le Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales. Par ailleurs en plus du traité de Londres conclu, en 1951 6 états concluent :
communauté européenne du charbon et de l’acier et en 1957 ; la communauté économique
européenne, ce groupement deviendra l’union européenne.

A) La convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés


fondamentales

Cette convention a été conclu dans le cadre du Conseil de l’Europe en 1949. Elle a été signée
précisément 1 ans après le 4 novembre 1950. Mais elle n’a commencé à produire des effets
juridiques en France que en 1974. La Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme
se structure en 1 texte principal et 16 protocoles additionnels. Ce texte principal est composé de de
59 articles. Il y’a 3 subdivision, titres :
1) Droits et libertés garantit par la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et
des libertés. Ex : article 2 droit à la vie, article 3 : interdiction du droit à la torture, article 4 :
interdiction de l’esclavage, article 5 : le droit à la liberté et à la sureté……….
2) La Cour européenne des droits de l’homme= juridiction qui vérifie la bonne application de la
convention européenne de sauvegarde….
3) Dispositions diverses.

Tous les articles énoncés dans la Convention européenne de sauvegarde…. Protège tous les individus,
être considéré dignement. L’individu doit être traité justement, liberté de conscience ….

16 protocoles additionnels 40min 46


La Cour européenne des droits de l’homme à développer sa propre méthode de résolution des
conflits. Deux motifs pour saisir la cour européenne des droits de l’homme : Entre état ou un
particulier au motif ou l’état aurait violé la convention. La cour européenne doit se prononcer sur la
conformité d’une loi à la convention européenne des sauvegardes de l’homme.

Méthode du contrôle de proportionnalité

La cour européenne vérifie que la règle nationale provoque une atteinte ou non, ensuite on regarde
si l’atteinte porté aux droits ou à la liberté a un caractère excessif ; c’est dans la vérification du
caractère excessif que se réalise le contrôle de proportionnalité

Mise en balance entre d’un coter la règle nationale et ce qui justifie la règle nationale et de l’autre le
droit ou la liberté auquel la règle nationale porterait atteinte.

Pour telle personne vérifier si l’atteinte est excessive. Il est possible que le droit au respect de la vie
privé soit atteint. C’est à la cour de déterminer si la raison qui justifie l’atteinte est excessif ou non.

La CEDH a d’autres spécificité :

Elle exerce une interprétation de manière très dynamique dans la cour européenne de sauvegarde
des droits de l’homme. Les états membres doivent s’abstenir de certains comportements = obligation
négative. Mais désormais il y a également des obligations positive.

LA CEDH : « La convention s’interprète à la lumière des conceptions prévalant de nos jours …… » =


qui dit L’évolution de la société doit entrainer une évolution des obligations qui incombe les états
membres.

Article 8 qui proclame : « toute personne a le droit au respect de sa vie privée et familiale » c’est-à-
dire Les états n’ont pas le droit de s’immiscer dans la vie privée des individus.

La CEDH a également reconnu un principe d’autodétermination de la personne sur son corps.

Quel est la portée des droits de la CEDH pour les états membres ?

La convention européenne sauvegarde des droits de l’homme elle-même dit dans l’article 46 : « les
arrêts de la CEDH est contraignant pour l’état. Si la cour condamne un état alors l’état condamné doit
offrir au plaignant une satisfaction équitable notamment s’il n’est pas possible de revenir sur sa
situation ». C’est-à-dire que le mal est déjà fait, et donc il s’agirait de réparer la violation de manière
individuelle. La CEDH nous dit : lorsqu’un état est condamné il doit réparer individuellement, et faite
disparaitre la règle de droit qui a conduit à votre condamnation. Autrement dit elle nous dit que la
portée des arrêts qu’elle rend est collectif.

La cour de cassation nous dit : « La France est tenue de modifier sa législation en cas de
condamnation par la CEDH » (cour européenne des droits de l’homme). La portée des arrêts de la
CEDH est très importante. Le droit Français respecte plutôt bien les arrêts de la CEDH lorsqu’ils
étaient condamnés.

Ex : Le 11 décembre 192 la Cour de cassation change de position et s’aligne sur celle de la CEDH
Le 1er février 2000 la CEDH condamne la France car son système de succession est discriminatoire.

Le 3 décembre 2001 le législateur met fin à toute discrimination dans les règles de succession.

Le respect des arrêts de la CEDH dépend avant toute chose de l’attitude de l’état elle-même.

B) Le Droit de l’Union européenne.

De tous les traités internationaux le droit de l’union européenne est le plus avancé et le plus
complexe. L’idée de l’union européenne est née suite à la seconde guerre mondiale. 1947 :
communauté européenne économique, on compte 27 états membres de l’union européenne.

Le plus avancé et le plus complexe car fondamentalement l’union européenne est une communauté
juridique intégré, c’est à -dire que le droit de l’union européenne est à la fois un droit supranational
mais à la fois intégré à l’intérieur de l’états. 1 décembre 2009 traité de Lisbonne = on ne parle plus de
droit communautaire= (une communauté d’intérêt juridique qui unie les états entre eux) mais de
droit de l’union européenne.

i) Les institutions de l’union européenne.

L’union européenne est système juridique international composé de 27 états.

 La commission, Le conseil européen, le Conseil, le parlement européen, la cour de justice


européen, la cour des comptes de l’union européenne, et la banque centrale européenne.

- La commission européenne : composé de ressortissants de chacun des états membres


de l’union européenne. Un président, et un haut représentant de l’union pour les affaires
étrangères. La fonction de la commission est de défendre l’intérêt général de l’UE. La
commission à en partie un rôle exécutif car par exemple elle veille à l’application des
traités. Elle a également un rôle législatif car un acte législatif de l’UE ne peut être adopté
que sur proposition de la commission.

- Le conseil européen : comprend tous les chefs d’états et gouvernants de l’UE et


président de la commission. Le conseil européen donne les grandes orientations
politiques générale de l’UE. Il n’a pas de fonction législative.

- Le Conseil / Le Conseil des ministres/ Le conseil de l’UE : Conseil des ministres composés
des représentants de chaque gouvernement des états membres. Sa composition varie en
fonction du thème de la Réunion. Si le conseil des ministres veut discuter des thèmes de
sécurité sa composition sera tous les ministres de la sécurité ; Ce conseil à la capacité
d’engager les états membres et d’exercer leur vote. Elle a une fonction en partie
législatif. Il a aussi une fonction budgétaire donc règlementaire.

- Le Parlement Européen : Le parlement est la plus connu des institutions car on vote au
suffrage universel direct dans toute l’Europe depuis 1979. Le droit de vote est une
prérogative reconnue aux ‘’nationaux’’. Le nombre de députés par pays varie en fonction
de la démographie du pays. En effet plus il y’a une grande population et plus on aura plus
de députés, et plus on n’a une petite population et plus on aura moins de députés. Avant
le parlement n’avaient pas de fonction législative mais désormais elle est définie comme
un « colégislateur ». Elle vote pour le budget, mais elle a également des fonctions de
contrôles : il peut contrôler les autres institutions de l’UE. Par ailleurs il peut formuler des
résolutions sur tous les enjeux qui intéressent L’UE.

- La Cour de justice de l’UE : la CJUE

La CJUE est composé de 27 juges (un juge par Etat membre) et de 11 avocats généraux.
Doit assurer le respect du droit dans l’interprétation dans l’application des traités. Elle
est composée de diverses groupes de juges, ensembles chargés d’appliquer les traités de
l’UE : tribunal européen, tribunaux spéciaux, cour de justice de l’UE. La cour de justice de
l’UE est composée d’un juge par état membre et elle est assisté par les procureurs
généraux. Tous les juges français sont des juges de l’UE. Ce sont eux en premier qui
appliquent le Droit européen. N’importe quel juge français doit vérifier qu’une norme
française ne viole pas les traités européens. Comment saisir la Cour de justice : Recours
formé par les états membres, les 4 institutions vu précédemment peuvent également
saisir la cour de justice de l’UE. Les personnes privées peuvent la saisir mais sous
certaines conditions. Son champ d’application est d’assurer le respect de l’application
des traités de l’UE. Les juridictions nationales (ex : Cour de cassation peut saisir pour avis
la Cour de justice de l’UE.

ii : les normes de l’UE

Distinguer 2 grands types de normes Européenne : Le Droit primaires de l’UE et le Droit dérivé de
l’UE ( = ensembles des normes adoptés par les institutions de l’UE) . Le Droit primaire de L’UE=
ensemble des traités fondateur de l’UE en vigueur. Aujourd’hui depuis l’entrée en vigueur du traité
de Lisbonne, le droit primaire se compose de 2 traités : 1) traité sur l’UE qui porte sur les principes
démocratiques, dispositions relatives aux institutions, action de coopération, 2) traité sur le
fonctionnement de l’UE : détermine les domaines de compétences de l’UE, il organise les modalités
d’exercice de compétences de l’UE, les limites. Est-ce une Constitution ? Non car
…………………………………….

En plus de ces 2 traités depuis 2009 un autre texte c’est ajouté aux droits primaires appelé : la charte
des droits fondamentaux de l’UE ; il existait depuis 2000 mais ce n’est qu’en 2009 qu’il rejoint la
catégorie du droit primaires et donc qu’il devient contraignant. La charte des droits fondamentaux de
l’UE droit à la vie, le droit à l’intégrité de la personne, liberté propriété, liberté de la vie, égalité
hommes femmes. Il a un contenu très proche de la convention européenne de sauvegarde des droits
de l’homme. Le droit primaire en plus de ressembler à une Constitution classique ressemble
également aux droit modernes. Elle ressemble fortement à une constitution même si elle ne prend
pas le nom. Traditionnellement, l’UE garantit des droits économiques, et des droits sociaux et
humains. Les droits fondamentaux sont parfaitement garantis dans toutes les dimensions par les
droits primaires. La CEDH et la Cour de justice de l’UE s’inspire toute les deux.
Les droits dérivés est appelé comme Ça car c’est le droit primaire qui prévoit qu’une institution peut
produire tel norme. Droit dérivé car il dérive de ce que prévoit une institution ; Le droit tient son
caractère contraignant. Le droit dérivé n’a pas autant d’unité que le droit primaire.

- 2ème type de normes dérivés : Les règlements. Le règlement est une norme générale et
obligatoire directement applicable. De toutes les normes dérivés le règlement est la
norme la plus puissante.
- Les décisions prise par une institution de l’UE constituent des normes obligatoires,
concrète, catégorique, et non-permanente. Ce sont des normes individuelles qui
s’adressent à des personnes déterminées et qui produisent immédiatement des effets.
- Les recommandations et les avis sont dépourvus de forces contraignantes.
Economiquement et politiques les recommandations et les avis sont importantes. Avis et
recommandations sont des instruments politiques et économique de pression.

II- La norme légale.

La loi peut prendre différents sens, la loi est frappée de polysémie.

1er sens de la loi » sens formelle » : La loi est l’acte accomplit par le parlement dans les formes
législatifs. Est une loi ce qui est édicté par le parlement

2ème sens de la loi : « sens matérielle » : est une loi toute règle générale

3ème sens : est une loi ce qui est le résultat de l’expression de la volonté générale provient de l’article
6 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

Ces trois sens de la loi ne s’opposent pas nécessairement et peuvent se combiner.

Principalement nous allons retenir le 1er sens formelle de la loi.

A) L’appréhension de la loi.

L’auteur de la loi est le parlement. Le parlement c’est l’Assemblée nationale + le Sénat dans lequel
siège les représentants du peuple Français. Notre conception de la loi est influencée parce qu’on
appelle : la théorie de la représentation nationale formulé par Sieyès. Pour faire une bonne loi il faut
une bonne législature. La composition de l’Assemblée condition de conformité des lois. Le député est
le représentant de toute la nation. In ne représente pas des intérêts particuliers. Pour être certain
que la loi poursuit l’intérêt général : soumettre la loi à une discussion et une délibération. Si
normalement la discussion et la délibération

Lorsque c’est le premier ministre qui est à l’initiative d’une loi on va appeler cela le projet de loi

Lorsque c’est le membre du parlement : proposition de loi.

Article 39 de la Constitution de 1958.

Lorsque on est face à un projet de loi ils sont d’abord délibérés en conseil des ministres après un avis
obligatoire du Conseil d’Etat. Ensuite cela va au Sénat ou Assemblée nationale. C’était l’initiative
d’un projet de loi.

L’initiative d’une proposition de loi : membres du parlement, ils ne sont pas obligés de demander
l’avis du Conseil d’Etat.
Commun au projet de loi et proposition de loi : ils vont être présentés débattu devant l’Assemblée
nationale et Sénat. On discute, on débat et on présente les amendements = modification du projet
ou de la proposition de loi. Projet de loi ou proposition de loi vont être envoyées devant une
commission permanente. L’idée des commissions permanente c’est d’avoir des députés et des
sénateurs spécialisés sur un sujet. Chaque assemblée va se prononcer sur chaque projet de loi :
navette parlementaire.

Que se passe-t-il s’il y’a un désaccord entre l’Assemblée national et le Sénat ?

Après 2 lectures par chaque Assemblée ou si le gouvernement déclare l’urgence, 1 lecture par
chaque Assemblée, réunion d’une commission mixte paritaire.

La commission mixte paritaire a pour fonction de proposer un texte au vote des Assemblés. Le texte
élaboré par la commission mixte paritaire forme un tout indissociable, c’est-à-dire que devant les
Assemblées, on ne peut plus modifier le texte.

Que se passe-t-il si la commission mixte paritaire ne s’entend pas ou si le texte proposé aux
Assemblées n’est pas adopté ? : on va demander à l’Assemblée nationale de statuer en dernier
ressort. L’Assemblée nationale est élue directement par le peuple, c’est une représentation directe.

Que se passe-t-il une fois que le texte a été voté à l’Assemblée nationale ?

Il faut que la loi entre en vigueur, pour cela il faut 2 étapes :

1) Promulgation d’une loi qui est l’œuvre du Président de la République. La promulgation sert à
attester que la loi existe et elle permet également de dire qu’elle va bientôt être exécuter. Le
président à 15 jours pour la promulguer après qu’on lui est transmise. Et il peut également
refuser la promulgation.

2) La publication de la loi au journal officiel de la république française. Elle entre en vigueur le


même jour. Une fois que la loi est publiée elle est censée être connu de tous
3) L’abrogation de la loi /La Disparition de la loi :

Il est possible pour le législateur d’abrogées une loi. Il y a certaines lois qui disparaisse d’elle-même =
les lois de circonstances. On a aussi les lois expérimentales = une loi qui a un objet, et une durée
limitée. L’abrogation émane d’un texte de même nature ou d’une force supérieure selon la
hiérarchie des normes.

Le domaine de la loi : La loi a toujours été en France depuis 200 ans toute puissante. Domaine
d’action très large, très étendu. La constitution de la 5ème République énonce de manière limitative le
domaine de la loi. Les domaines sur lequel peuvent porter les lois sont limités : Article 34 de la
Constitution qui fixe le domaine de loi à l’intérieur de cet article il y’a une division :

- Les matières qui relèvent entièrement de la loi


- Les matières qui relèvent entièrement des principes fondamentaux
- Les domaines relevant uniquement du domaine législatif : droits civiques et garanties
accordés aux citoyens.

- Les domaines où elles fixent les principes fondamentaux : le régime de la propriété, droit
du travail, de la sécurité sociale et syndicat.

La codification des lois = recueil ordonné et structuré des lois.

En 1804 : promulgation du code civil

En 1806 : le code de procédure civil

1807 : code du commerce

En 1808 : code de l’instruction criminelle

En 1810 : code pénal

Le code civil de 1804 est important car il marque une rupture avec l’ancien régime, et parce qu’elle
garantit les mêmes droits pour tous les hommes dans un code. Il marque une rupture politique et
juridique.

Codification à droit constant = rassembler des normes, des lois mais sans rien modifié au contenu
même de ces règles

Aujourd’hui on compte à peu près 70 codes en vigueur.

B) La crise de la loi

Aujourd’hui tous les auteurs disent qu’il y a une crise de la loi.

Portalis énonce : « L’office de la loi est de fixer par de grandes vues les maximes générales du droit,
établir des principes féconds et non de descendre dans le détail des questions ….. » « Les lois sont
faites pour les hommes et non les hommes pour les lois ».

Crise de la qualité des lois : trop de textes détaillés, longueur des textes, et la clarté diminue.

La technique du renvoie nui parfois à la qualité de la norme.

A la différence des lois de 1804 on prend moins de temps à concevoir les lois.

La critique de la quantité des lois : on critique l’inflation législatif (l’augmentation des lois) et ce
phénomène ne cesse de s’accentuer.

Loi d’émotions :

En 2013, une usine ferme dans l’Est, il appartenait


Critique sur l’auteur des lois : Le parlement va déléguer une partie de sa compétence aux
gouvernements c’est ce que l’on appelle : les ordonnances. Pour que cette ordonnance devienne
pleinement une loi le parlement va ratifier. Cette délégation par ordonnance a une vertu : le
gouvernement peut aller plus vite.

L’instabilité des lois : la loi est le domaine privilégié de l’action politique Mais à légiférer trop vite,
sans prendre le temps

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