1er Semestre - Droit Civil

Malick Sall, Master 2 Droit public / Administration Publique VENTE NON AUTORISEE
milksall827@gmail.com / 78 185 34 3
Cours de renforcement en droit
Introduction au droit
Licence 1 Sciences juridiques / Semestre 1
Année Universitaire : 2020 - 2021

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Sur le droit objectif
Identification caractères, branches et fondements de la règle de droit
1) Définissez droit et règle de droit.
- Le droit peut être défini comme l’ensemble des règles à caractère juridique qui régit la vie
en société.
- La règle de droit peut être défini comme une norme écrite ou non écrite, de caractère
général et impersonnel dont l’inobservation est sanctionnée par l’autorité publique.
2) Identifiez les différents caractères de la règle de droit ?
La règle de droit présente plusieurs caractères : le caractère prescriptif ; général ou impersonnel

(ou abstrait) ; permanent ; obligatoire et coercitif.
3) Sur la base de quel critère principal distingue-t-on la règle de droit des autres règles de
conduite sociale ?
Il s’agit du caractère coercitif.
4) Citez les différentes règles de conduite sociale autre que le droit et définissez-les.
Il s’agit de la morale et de la religion.
La morale est règle de conduite sociale qui assure l'harmonie de l’homme avec sa conscience
selon l’idée qu’il se fait du bien et du mal.
La religion est un ensemble de dogmes qui assurent les relations entre l’homme et Dieu.
5) Qu'est-ce qu'une règle impérative et une règle supplétive ?
- La règle impérative (appelée aussi règle d’ordre public) est celle qui s’impose de façon
absolue aux individus qui ne peuvent en écarter l’application.
- La règle supplétive est une règle qui ne s’applique aux individus que si ces derniers ne
l’ont pas écartée.
6) Quelles sont les différents types de sanctions de la règle de droit ?
Les différentes sanctions de la règle de droit sont : la sanction pénale, administrative et civile.
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7) Quels sont les rapports qui existent entre droit et morale ?
Droit et morale peuvent avoir des différences mais aussi des convergences.
 Parmi les différences,
- On note que le droit est d’origine étatique alors que la morale est un produit de la
conscience ;
- le droit a pour finalité de régir la vie en société alors que la morale a pour finalité le
perfectionnement de l’homme ;
- le droit utilise la contrainte étatique comme sanction alors que la morale a une sanction
intérieure à savoir le remord, la mauvaise conscience …
 Parmi les convergences,
Droit et morale se rapprochent parfois. On dit qu’il y a de la sève morale dans le droit. Il arrive
que le droit emprunte plusieurs formules à la morale (interdiction de nuire à autrui, équité, bonne
foi, bonnes mœurs…
8) Quels sont les rapports qui existent entre droit et religion ?
Droit et religion peuvent avoir des différences mais aussi des convergences.
 Parmi les différences,

- On note que le droit est d’origine étatique alors que la religion trouve sa source dans une
volonté transcendante, celle de Dieu ;
- le droit a pour finalité de régir la vie en société alors que la religion vise le salut de
l’individu;
- le droit utilise la contrainte étatique comme sanction alors que l’inobservation d’un précepte
religieux (le pêché), appelle une sanction divine appliquée ici-bas ou dans l’au-delà.
 Parmi les convergences,

Droit et religion se rapprochent parfois. Il arrive que le droit emprunte plusieurs formules à la
religion. Par exemple, l’article 152 du code de la famille reprend la règle religieuse selon
laquelle le mari est le chef de famille.
Il en est de même des règles relatives aux successions musulmanes.
9) Quelle est la finalité de la règle de droit, de la règle morale et de la règle religieuse ?
- Le droit a pour finalité de régir la vie en société.

- la morale a pour finalité le perfectionnement de l’homme.
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- la religion a pour finalité de régir les rapports de l’homme avec Dieu.
10) Quelle est la sanction de la règle de droit, de la règle morale et de la règle religieuse ?
- Droit : sanction étatique (pénale, administrative ou civile)

- Morale : Remords, mauvaise conscience
- Religion : Pêché
11) Donnez des exemples dans lesquels le droit s'inspire de la morale et de la religion ?
- Article 103 et 76 du COCC : bonne mœurs, équité, bonne foi.
12) Quel est le critère qui permet de distinguer la règle de droit des autres règles de conduite
sociale ?
Il s’agit du critère de la coercition. (Caractère coercitif).
13) Une règle de droit peut-elle être injuste ?
Il arrive que la règle de droit soit injuste car conduisant, parfois, à un résultat immoral. Par
exemple, la prescription acquisitive peut rendre propriétaire le voleur d’un bien qui l’a possédé
pendant longtemps, malgré sa mauvaise foi. Ce qui est injuste.
De même, la prescription extinctive qui, avec l’écoulement du temps, fait disparaître un droit
(perte de salaire non réclamé au-delà d’un long délai). Ce qui est aussi injuste.
14) Définissez la morale et la religion.
La morale peut être définie comme une règle de conduite sociale qui régit les relations de
l’homme avec sa conscience.
Quant à la religion, elle est définie comme un ensemble de croyances et de dogmes qui
définissent les rapports de l’homme avec Dieu.
15) Qu'est-ce que l'équité ?

L’équité est un principe selon lequel chacun peut prétendre à un traitement juste et égalitaire.
C’est selon Aristote, une force qui corrige les éléments d’injustice.
17) Définissez le droit privé et citez quelques-unes de ses branches.
Il peut être défini comme l’ensemble des règles régissant les rapports entre particuliers ou entre
eux et les collectivités privées telles que les sociétés.
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Il en est ainsi du droit civil, du droit commercial, du droit des affaires, du droit social, etc.
18) Définissez le droit public et citez quelques-unes de ses branches.
Il peut être défini comme l’ensemble des règles applicables aux personnes publiques (Etat,
collectivités territoriales, Etablissements publiques…). Il en est ainsi du droit constitutionnel, du
droit administratif, etc.
19) Quelles sont les différences qui existent entre droit public et droit privé ?
Trois (3) différences fondamentales peuvent être notées :
- Différences de finalités : le droit privé a pour finalité la satisfaction des intérêts

individuels ; alors que le droit public vise la satisfaction de l’intérêt général.
- Différences de caractères : le droit privé est libéral car les particuliers disposent d’une
certaine liberté, tandis que le droit public est impératif car s’appliquant sans dérogation aux
individus.
- Différences de sanctions : le procès de droit privé oppose des parties placées à égalité. Le
procès de droit public assure à l’Etat certains privilèges (privilège de l’immunité
d’exécution par exemple).
20) La division droit public / droit privé est-elle absolue ?
Cette division n’est pas absolue car il existe des branches mixtes ou intermédiaires où on
retrouve aussi du droit public que du droit privé.
Il en est ainsi du droit pénal ou de la procédure civile.
21) Le droit positif
Il est constitué par l’ensemble des règles en vigueur dans une société donnée, à un moment
donné.
21) Le droit naturel.
C’est un droit inhérent à la nature de l’homme ou des choses. C’est un droit idéal d’essence
supérieure qui a vocation à inspirer le droit positif pour lui donner sa légitimité.
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Les sources de la règle de droit
22) Qu'est-ce qu'une source de la règle de droit ?
Par sources de la règle de droit, on entend leurs modes de formation au sein d’une société
donnée. Autrement dit, leurs origines.
23) Définissez : Constitution, traité, loi, règlement, jurisprudence, coutume et doctrine.
- La constitution est la norme suprême dans l’ordre juridique interne.

- Le traité est un accord de volonté entre Etats souverains et déterminant le règles
applicables dans leurs rapports.
- La loi est la norme émanant de l’organe du pouvoir législatif, le Parlement.
- Le règlement est un acte émanant d’autorités du pouvoir exécutif.
- La jurisprudence renvoie à l’ensemble des décisions concordantes rendues sur une
question de droit ou encore l’ensemble des décisions rendues par les juridictions
supérieures (cour suprême, conseil constitutionnel…) et qui ont suffisamment d’autorité
pour être respectées par les juridictions inférieures.
- La coutume correspond à une pratique prolongée, constante, qui finit par provoquer dans
une société donnée, ou un lieu donné, un sentiment partagé de son caractère obligatoire.
- La doctrine est l’ensemble des opinions émises par les auteurs sur les lois ou sur les
solutions jurisprudentielles.
24) Pourquoi dit-on que la constitution est la norme suprême dans l'ordre juridique ?
Parce que c’est dans la constitution que toutes les autres sources tirent leur validité. C’est la
source qui se situe au sommet de la hiérarchie des normes.
25) Quelle est l'autorité des traités et conventions internationales sur le droit interne ?
Les traités et conventions internationales ont une valeur infra constitutionnelle et supra
législative.
26) La jurisprudence est-elle une source de la règle de droit ?
Au regard de l’article 5 du code civil français, le juge ne saurait faire œuvre créatrice. En
principe, la fonction juridictionnelle est une fonction d’application et non de création de la loi.
Toutefois, dans la pratique, la jurisprudence est une véritable source du droit. En effet,
l’interdiction du déni de justice par le législateur (article 165 du code pénal sénégalais) oblige le
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juge à rendre sa décision nonobstant le silence, l’obscurité ou l’insuffisance de la loi. C’est ainsi
que le juge est appelé à créer la règle de droit applicable.
27) Une loi peut-elle contraire à un traité ou à la constitution ?
Non. Parce que la loi a une autorité inférieure au traité et à la constitution.
28) Quels sont les différents types de lois ?
Ce sont : les lois organiques, les lois référendaires, les décrets-lois ou ordonnances et les lois
ordinaires.
29) Quels sont les différents types de règlements ?
Ce sont les règlements d’exécution et les règlements autonomes.
30) Quels sont les éléments qui permettent d'identifier une coutume ? Définissez-les.
Ce sont :
- L’élément matériel : il s’agit d’une pratique prolongée, constante.

- L’élément psychologique : il s’agit du sentiment de respecter une pratique obligatoire
31) Quelles les sources nationales du droit ?
Il s’agit de la constitution, de la loi, du règlement, de la jurisprudence, de la coutume et de la

doctrine.
Les conflits lois
32) Qu'est-ce qu'un conflit de lois dans le temps ?
Il y a conflit de lois dans le temps, lorsque deux ou plusieurs lois se succèdent dans le temps,
portent sur le même objet, et contiennent des dispositions différentes en l’absence de lois
transitoires.
33) Qu'est-ce qu'un conflit de lois dans l'espace ?

Il y a conflit de lois dans l’espace, chaque fois que l’on peut douter de l’application de la loi
sénégalaise à une situation juridique du fait de la présence de circonstances particulières appelées
« éléments d’extranéité ».
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34) Quels sont les principes qui gouvernent l'application de la loi dans le temps et dans
l’espace ?
- Pour l’application de la loi dans le temps, ce sont le principe de la non rétroactivité de la loi
nouvelle et le principe de l’effet immédiat.
- Pour l’application de la loi dans l’espace, ce sont le principe de territorialité des lois et le
principe de la personnalité des lois.
35) Qu’est-ce que le principe de la non rétroactivité de la loi nouvelle ? Est-il absolu ?
Argumentez.
- Le principe de la non-rétroactivité signifie que les situations juridiques entièrement

consommées sous l'empire de la loi ancienne ne sont pas concernées par la loi nouvelle.
Elles demeurent soumises aux dispositions de la loi ancienne. Autrement dit, la loi
nouvelle ne peut ni remettre en cause la validité de la situation juridique ni en modifier ou
en effacer les effets passés.
- Ce principe n’est pas absolu car il existe des situations où la loi peut rétroagir. Il en est
ainsi lorsqu’il s’agit d’une loi expressément rétroactive, d’une loi interprétative et d’une loi
pénale plus douce.
36) Qu'est-ce qu'une loi déclarée expressément rétroactive ?
C’est celle à laquelle le législateur attache un caractère rétroactif ou à certaines seulement de ses
dispositions.
37) Qu'est-ce qu'une loi interprétative ?

La loi interprétative est celle qui vient préciser le sens et la portée d’une loi antérieure. Elle a
donc en principe vocation à rétroagir pour permettre de trancher les litiges nés du fait de cette
obscurité.
38) Qu'est-ce qu'une loi pénale plus douce ?
Il' s'agit des lois qui disqualifient (suppriment) une infraction où réduisent la peine attachée à
celle-ci.
39) A quel moment une personne peut-elle bénéficier d’une loi pénale plus douce ?
Elle pourra en bénéficier en l'absence d'une condamnation déjà passée en force de chose jugée.
C’est-à-dire d’une condamnation définitive.
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40) Le principe de l'effet immédiat de la loi nouvelle est-il absolu ? Argumentez.
Ce principe de l’effet immédiat n’est pas absolu. On estime, en effet, que les parties sont liées
par un contrat. Il y a survie de la loi ancienne.
41) Qu'est-ce qu'une loi d'ordre public ?
C’est une norme qui s’impose dans les rapports sociaux pour des raisons de moralité ou de
sécurité impérative et qui ne peut être dérogée par les parties
Sur les droits subjectifs
Les sources des droits subjectifs
42) Définissez droits subjectifs et sujet de droit.
- Les droits subjectifs sont des prérogatives reconnues aux sujets de droit par la règle de
droit objectif, et sanctionnée par elle.
- Par sujet de droit, on entend les personnes physiques (êtres humains) et les personnes
morales (Groupements, sociétés…) titulaires de droit subjectif.
43) Quelles sont les différentes sources des droits subjectifs ? Argumentez brièvement.
Les sources des droits subjectifs sont les actes et les faits juridiques.
L’acte juridique est une manifestation de volonté destinée à produire des conséquences
juridiques.
Le fait juridique est tout agissement ou évènement auquel la règle de droit attache des
conséquences juridiques qui n’ont pas été spécialement recherchées.
44) Donnez deux exemples d'actes juridiques et de faits juridiques.
- Exemples d’acte juridique : Contrat et testament.

- Exemples de fait juridique : Inondation et Décès
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La classification des droits subjectifs
45) Qu'est-ce que le patrimoine ?
C’est l’ensemble des biens et obligations d’une personne, envisagé comme une universalité de
droit ; c’est-à-dire composé d’un actif et d’un passif qui ne peuvent être dissociés.
46) Quelles sont les différentes conceptions du patrimoine ? Argumentez.
Il s’agit de :
- La conception française (développée par Aubry et Rau) selon laquelle le patrimoine est une
subséquence de la personnalité juridique, c’est-à-dire liée à la personnalité juridique.
- La conception allemande (on parle aussi de la théorie du patrimoine d’affectation) selon
laquelle le patrimoine correspond à un ensemble de droits et d’obligations ayant une valeur
marchande et affecté à une finalité déterminée. Selon cette conception, le patrimoine n’est
pas lié à la personnalité juridique. Par conséquent, une personne peut avoir plusieurs
patrimoines.
47) Définissez droits patrimoniaux et droits extrapatrimoniaux.
- Les droits patrimoniaux sont les droits subjectifs qui ont une valeur pécuniaire, c'est-à-dire
évaluables en argent et sont donc être inclus dans le patrimoine de la personne.
- Les droits extrapatrimoniaux renvoient à l'ensemble des droits inhérents à la personne même
et qui sont en principe insusceptibles d’une évaluation pécuniaire.
48) Quels sont les caractères des droits patrimoniaux ?
Les droits patrimoniaux sont cessibles, prescriptibles, saisissables et transmissibles.
49) Quels sont les caractères des droits extrapatrimoniaux ?
Les droits extrapatrimoniaux sont incessibles, imprescriptibles, insaisissables et intransmissibles.
50) Quels sont les différents droits patrimoniaux ?
Ce sont les droits réels, les droits personnels et les droits intellectuels.
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51) Quels sont les différents droits extrapatrimoniaux ?
Ce sont les droits familiaux, les droits de la personnalité et les droits civiques.
52) Qu'est-ce qu'un droit réel et leurs catégories ? Argumentez.
Ce sont ceux qui confèrent à leur titulaire un pouvoir direct et immédiat sur une chose.
53) Qu'est-ce que le droit propriété ?
Le droit de propriété peut être défini comme le droit de jouir et disposer des choses de la manière
la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas usage prohibé par les lois et règlements. En d’autres
termes, c’est celui qui assure à la personne une maîtrise complète de la chose.
54) Quels sont les attributs du droit de propriété ? Argumentez.
Ce sont :
- l’usus, c’est-à-dire le droit de se servir de la chose ;
- le fructus, c’est-à-dire le droit des fruits et produits de la chose
- l’abusus, c’est-à-dire le droit de disposer en la détruisant, en la vendant, etc.
55) Quels sont les caractères du droit de propriété ?
Le droit de propriété a un caractère :
- Absolu : le propriétaire dispose de la totalité des pouvoirs sur la chose ;
- Exclusif : le propriétaire a le monopole sur la chose ; ce qui lui permet d’exclure les tiers ;
- Perpétuel : le droit de propriété ne s’éteint pas à la mort du propriétaire. Il peut être
transmis aux héritiers.
56) Quels sont les démembrements du droit de propriété ?
Il s’agit du droit d’usage, de l’usufruit, de la servitude et du droit de superficie.
57) L'Etat peut-il contraindre un particulier à céder sa propriété ?
Oui. L’Etat peut le contraindre en usant de la procédure d’expropriation pour cause d’utilité
publique régie par la loi du 2 juillet 1976. Toutefois, il ne peut le faire que sous la condition
d’une juste et préalable indemnité qu’il devra verser au particulier.
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58) Définissez : Hypothèque, gage et nantissement.
- L’hypothèque consiste pour le débiteur à donner en garantie un immeuble pour le

paiement de sa créance.
- Le gage consiste pour le débiteur à donner en garantie un meuble pour le paiement de sa
créance.
- Le nantissement consiste pour le débiteur à donner en garantie un bien incorporel (fonds
de commerce, compte bancaire, etc.)
59) Quel est le critère de distinction entre meubles et immeubles ?
Il ‘agit du critère physique, fondé sur la nature de la chose : le meuble peut être déplacé ou se
déplacer par un mécanisme propre, tandis que l’immeuble est fixe.
60) Quelles sont les conditions de l'immobilisation par destination ?
Deux conditions sont nécessaires:
- D'une part, le meuble par nature et l'immeuble par nature auquel le meuble est destiné
doivent appartenir à la même personne ;
- Et d'autre part, il doit exister un rapport de destination entre le meuble er l'immeuble.
Ce rapport peut consister en une attache à perpétuelle demeure du meuble à un immeuble
(donc impossible de retirer le meuble sans endommager l'immeuble). Il en est ainsi, par exemple,
des meubles scellés à l'immeuble (poterie, vitrine incrustées à un mur, statue placée dans une
niche.
Ce rapport de destination peut également résulter d'une affectation du meuble au service et à

l'exploitation d'un fonds.
61) Quels sont les intérêts de la distinction meubles/immeubles ?
Plusieurs intérêts peuvent être relevés :
- Le droit prend en compte la valeur des immeubles et meubles. Ainsi, les immeubles sont
considérés comme ayant une valeur en principe supérieure à celle des meubles.
- En matière de preuve, la règle veut que le possesseur d’un meuble c’est-à-dire celui qui le
détient, soit présumé être propriétaire sauf preuve contraire apportée par une autre
personne. Par contre, en matière immobilière, le détenteur ne bénéficie d’aucune
présomption de propriétaire. Il lui faudra prouver ses droits sur l’immeuble.
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- Un troisième intérêt concerne la procédure civile. Lorsqu’un litige porte sur un immeuble,
le juge compétent est celui du lieu de situation de l’immeuble. Par contre, pour les
contestations portant sur des meubles, le juge compétent peut varier, être celui du domicile
du défendeur, celui de la signature du contrat…
- En matière de voie d’exécution, la saisie de l’immeuble, considérée comme ayant une

valeur économique plus importante, est soumise à des règles plus sévères que la celle des
meubles.
62) Définissez : Chose fongible et non fongible, chose consomptibles et non consomptibles.
- Les choses fongibles (ou choses de genre) sont interchangeables les unes avec les autres
(blé, lait, beurre, monnaie) alors que les choses non fongibles (corps certains) ont une
individualité qui les empêche d'être remplacées par d'autres choses (une maison, une
voiture).
- Les choses consomptibles se consomment par l'usage que l'on en fait (laie, charbon,
argent), alors que les choses non consomptibles sont celles dont l'usage n'entraîne pas la
destruction (maison, livre).
63) Qu'est-ce qu'un droit personnel ?
Le droit personnel (ou encore droit de créance) confère à une personne, le créancier, le droit
d'exiger d'une autre personne, le débiteur, l'accomplissement d'une prestation.
64) Qu'est-ce qu'un droit intellectuel ?
Le droit intellectuel est celui qui porte sur des objets incorporels et confère à son titulaire le
monopole d'exploitation d'une œuvre ou d'une clientèle.
65) Quels sont les différents types de droits intellectuels ?
Il s'agit de la propriété littéraire ou artistique et de la propriété industrielle, de même que la

clientèle civile ou commerciale.
66) Un droit extrapatrimonial peut-il avoir des conséquences pécuniaires ?
Oui ! La violation d'un droit extrapatrimonial peut entraîner des conséquences pécuniaires. Par
exemple, la personne dont l'image a été reproduite sans son autorisation pourra obtenir des
dommages et intérêts.
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La preuve des droits subjectifs
67) Qu'est-ce que la preuve ?
La preuve est l’établissement de la réalité d’un fait ou de l’existence d’un acte juridique.
68) A qui incombe la charge de prouver l'existence d'une loi étrangère, d'un usage ou d'une
règle de droit objectif ?
- Il appartient à la partie qui a invoqué une loi étrangère ou un usage d'apporter la preuve de
son existence.
- Quant à la règle de droit objectif, les parties n'ont pas à apporter sa preuve car le juge est
censé connaître la loi.
69) Sur quoi porte l'objet de la preuve d'un droit subjectif ?
L'objet de la preuve d’un droit subjectif porte soit sur un acte juridique, soit sur un fait juridique.
70) Qu'est-ce qu'un fait juridique et un acte juridique ?
- Un acte juridique est une manifestation de volontés destinée à produire des conséquences
juridiques. Par exemple le contrat ou le testament.
- Un fait juridique est tout agissement ou événement auquel la règle de droit attache des
conséquences juridiques (création, transmission ou extinction d’un droit subjectif) qui n’ont pas
été spécialement recherchées. Par exemple, une inondation, mariage, décès, etc.
71) Qu'est-ce qu'un procès de type inquisitoire ?
C'est le système dans lequel le juge a la direction du procès; il lui incombe de réunir les preuves.
Il est appliqué en matière pénale et administrative.
72) Qu'est-ce qu'un procès de type accusatoire ?
C'est le système dans lequel les parties, parce qu'elles conduisent l'instance, doivent apporter la
preuve de leurs droits. Le juge reste, en principe, neutre.
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73) Le juge peut-il s'immiscer dans le procès entre les parties ?
Oui ! Pour accélérer la marche du procès, il est attribué au juge davantage de pouvoirs dans la
recherche des preuves. Il lui est permis en effet de poser des questions aux parties, de leur faire
des injonctions, d’ordonner des enquêtes, perquisitions, expertises, pour tenter de déceler la
vérité. Cette participation du juge ne doit pas cependant faire oublier que la preuve est avant tout
l’affaire des plaideurs.
74) Que signifie les formules suivantes : "Actori incombit probatio" et "Reus in excipiendo
fit actor".
- "Actori incombit probatio" : La charge de la preuve incombe au demandeur.

- "Reus in excipiendo fit actor": Le défendeur, en soulevant une exception, devient
demandeur.
75) Quelles sont les dispositions du COCC qu'elles traduisent ?
- "Actori incombit probatio" : Article 9 alinéa 1er.

- "Reus in excipiendo fit actor" : Article 9 alinéa 2.
76) Qu'est-ce qu'une présomption légale ?
La présomption légale est un fait inconnu que la loi tire d’un fait connu qui rend vraisemblable
le fait inconnu.
77) Quelles sont les différents modes de preuve prévus par le COCC ?
Les différents modes de preuve prévus par le COCC sont énumérés en son article 12. Il s'agit de
l'écrit, du témoignage, de l'aveu, du serment et des présomptions du fait de l'homme.
78) Qu'est-ce que la preuve littérale ?
La preuve littérale renvoie à la preuve écrite. Selon l’article 27 de la loi du 25 janvier 2008 sur
les transactions électroniques, « L’écrit est une suite de lettres, de caractères, de chiffres ou de
tous autres signes ou symboles dotés d’une signification intelligible, quels que soient leur
support et leurs modalités de transmission ».
79) Quelles sont les formes de l'écrit ?
L'écrit peut prendre les formes suivantes :

- Un acte authentique, c'est-à-dire celui qui est reçu par un officier public compétent.
- Un acte sous signatures privées, fait et signé par les parties elles-mêmes.
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- Un écrit électronique qui est sur support électronique.
80) Quand est-ce que la preuve écrite est exigée ?
L'exigence d'une preuve écrite est prévue par l'article 14 du COCC qui dispose qu' "Il doit être
passé acte devant notaire ou sous signatures privées de toute convention dont l'objet excède
20000 FCFA". Autrement dit, l'écrit est, en principe, exigé chaque est supérieure ou égale à
20000 FCFA.
81) Quelles sont les exceptions à l'exigence d'une preuve écrite ?
La preuve n'est pas exigée dans quatre (4) cas :
- lorsque la somme n'atteint pas 20000 FCFA;

- lorsqu'il existe entre les parties un cas d'impossibilité;
- lorsque le demandeur dispose d'un commencement de preuve par écrit;
- lorsqu'on est en matière commerciale.
82) Qu'est-ce qu'un commencement de preuve par écrit ?
Le commencement de preuve par écrit correspond à tout écrit qui rend vraisemblable le fait
allégué et qui émane de celui contre qui on l’oppose. Il peut s’agir d’une lettre, des pages d’un
journal intime…
83) Qu'est-ce qu'une impossibilité en matière de preuve ? Et quels sont les types
d'impossibilité en matière de preuve ?
Une impossibilité c'est un empêchement qui fait que les parties étaient dans l’impossibilité de se
procurer un écrit.
Cette impossibilité peut être morale lorsqu’il existe notamment entre les parties des relations
familiales proches ou amicales. L’impossibilité morale est laissée à l’appréciation souveraine du
juge saisi de l’affaire.
Elle peut être aussi matérielle. C’est le cas lorsque des circonstances exceptionnelles empêchent
aux parties de rédiger un écrit (inondation, naufrage, incendie…).
84) L'écrit électronique vaut-il preuve ?
L'écrit électronique vaut preuve au même titre que l'écrit sur support papier depuis la loi 2008-08
du 25 janvier 2008 sur les transactions électroniques.
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85) Quelle est la valeur probante d'un acte authentique, d'un acte sous signatures privées et
d'un écrit sur support électronique ?
- L’acte authentique, reçu par un officier public, fait foi erga omnès c’est-à-dire à l’égard de tous
(parties au procès, juge, administration…).
- L’acte sous signatures privées, selon l’article 23 du COCC, fait foi à l’égard de tous jusqu’à
preuve du contraire.
- L'écrit sur support électronique a la même force probante que l'écrit sur support papier.
86) Qu'est-ce que le serment ? Comment appelle- t-on le faux serment ? Quels sont les types
de serment ? Est-ce qu'il lie le juge ?
- Le serment consiste dans l'affirmation solennelle par un plaideur de la véracité d'un fait qui
lui est favorable : le plaideur lève la main droite devant le tribunal et dit « je le jure».
- Le faux serment est appelé le parjure.
- Il y a deux (2) types de serment : le serment décisoire (C'est celui qu'une partie défère à l'autre
pour en faire dépendre le jugement de la cause.) et le serment supplétoire (C'est celui qui est
déféré d'office par le juge à l'une ou l'autre des parties, afin de suppléer l'insuffisance des preuves
qui lui ont été fournies).
- Seul le serment décisoire lie le juge.
87) Qu'est-ce que l'aveu ? Quels sont les types d'aveu ? Est-ce qu'il lie le juge ?
- L’aveu est la reconnaissance, par une partie, des faits allégués contre elle.
- On distingue deux catégories d’aveu : l'aveu judiciaire (celui qui est fait devant le juge) et
l'aveu extrajudiciaire (celui qui n'a pas été fait devant le juge).
- Seul l'aveu judiciaire lie le juge.
88) Qu'est-ce que le témoignage (ou preuve testimoniale) ? Est-ce qu'il lie le juge ?
Le témoignage est une déclaration faite au juge par un tiers au litige sur des faits dont il a eu
connaissance.
Le témoignage ne lie pas le juge.
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89) Qu'est-ce qu'une présomption du fait de l'homme ?
Ce sont des présomptions posées par le juge qui déduit un fait inconnu d'un fait avéré en se
fondant sur un ou plusieurs indices, fournis par les plaideurs, une expertise, des certificats, des
constats, des documents médicaux, etc.
90) La présomption du fait de l'homme est-elle soumise à l'appréciation du juge ?
Oui ! Le juge est libre de l’admettre ou non.
91) Qu'est-ce qu'un mode de preuve parfait ?
Un mode de preuve parfait est celui qui lie le juge. Ainsi, ce dernier dispose de peu de pouvoirs
dans l'appréciation de ces modes de preuve.
92) Quels sont les modes de preuve parfait ?
Il s'agit de l'écrit, de l'aveu judiciaire et du serment décisoire.
93) Qu'est-ce qu'un mode preuve imparfait ?
Il est dit imparfait parce que le juge dispose d'un véritable pouvoir d'appréciation sur ces preuves
qui lui permettent de considérer les faits et droits comme établis ou non au vu des éléments
présentés.
94) Quels sont les modes de preuve imparfaits ?
Il s'agit ainsi du témoignage, du serment supplétoire, de l'aveu extrajudiciaire et des

présomptions du fait de l'homme. Leur force probante est « laissée à la discrétion du juge ».
QCM sur le droit de la preuve

Consignes :
Vous pouvez ne cocher aucune ou plusieurs réponses par question.
Les réponses exactes sont désignées par le signe [+].
95) L'objet de la preuve porte sur :
- A) la règle de droit et les faits, toujours

- B) les faits uniquement
- C) la règle de droit et les faits, parfois
- D) obligatoirement sur les faits et parfois sur la règle de droit [+]
18
96) Le droit de la preuve est d'ordre public :
- A) vrai, on ne peut jamais y déroger +

- B) faux, il est possible d'y déroger
97) Suite à un conflit de voisinage, Monsieur Ndiaye et Madame Diop viennent vous
consulter – tout l'immeuble sait que vous êtes étudiant en droit. Monsieur Ndiaye,
garagiste de son état, réclame le paiement de travaux effectués sur la voiture de sa
voisine en arguant qu'elle doit justifier qu'elle avait bien commandé les réparations.
Celle-ci affirme qu'il méconnait les règles relatives à la charge de la preuve. Votre
réaction :
- A) outré(e) : chaque mois, c'est la même histoire (la voiture de Madame Diop est très
ancienne). Et chaque mois vous leur rappelez que c'est bien votre voisine qui a raison. C'est à
Monsieur Ndiaye de prouver l'obligation dont il réclame l'exécution. [+]
- B) révolté(e) : en vertu de l'adage Actori incombit probatio, traduisant l'alinéa 1er de l'article
9 du COCC, c'est à Madame Diop de démontrer qu'elle a payé et qu'elle s'est libérée de son
obligation.
- C) agacé(e) : en application des dispositions du Code de procédure civile, chacun doit

prouver, conformément à la loi, les faits nécessaires au succès de sa prétention.
98) Votre oncle est très consciencieux et tient un livre de ses dépenses. Suite au nettoyage de
son manteau de jeunesse, il doit verser une somme importante au teinturier. Il prétend
avoir déjà effectué le paiement, et en veut pour preuve qu'il a noté dans son livre de
dépenses : « jeudi 23 octobre, 150 000francs payés à la teinturerie Tache tache » :
- A) la présentation de son livre de dépenses vaut preuve, d'autant qu'il s'agit d'un écrit. [+]
- B) la présentation de son livre de dépenses ne vaut pas preuve.
99) En matière de faits juridiques, la règle est :
- A) la recevabilité de la preuve par témoins [+]

- B) l'irrecevabilité de la preuve par témoins
100) Aissatou commerçante vend des vases. Elle s'est notamment engagée à vendre à un de
ses clients, Modou, particulier, une centaine de vases motifs baroques. Quelles règles de
preuve sont applicables, dans le cas où Aissatou ne s'exécute pas et dans celui où Modou, ne
s'exécute pas ?
19
- A) Modou peut prouver par tous moyens son engagement [+]

- B) Modou doit prouver l'engagement par un écrit
- C) Aissatou peut prouver par tous moyens son engagement
- D) Aissatou doit prouver l'engagement par écrit [+]
20

1er Semestre - Droit Civil

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Malick Sall, Master 2 Droit public / Administration Publique VENTE NON AUTORISEE

Année Universitaire : 2020 - 2021

Sur le droit objectif

Identification caractères, branches et fondements de la règle de droit

1) Définissez droit et règle de droit.

2) Identifiez les différents caractères de la règle de droit ?

La règle de droit présente plusieurs caractères : le caractère prescriptif ; général ou impersonnel

Il s’agit du caractère coercitif.

Il s’agit de la morale et de la religion.

5) Qu'est-ce qu'une règle impérative et une règle supplétive ?

6) Quelles sont les différents types de sanctions de la règle de droit ?

7) Quels sont les rapports qui existent entre droit et morale ?

 Parmi les différences,

 Parmi les convergences,

8) Quels sont les rapports qui existent entre droit et religion ?

 Parmi les différences,

 Parmi les convergences,

9) Quelle est la finalité de la règle de droit, de la règle morale et de la règle religieuse ?

- Le droit a pour finalité de régir la vie en société.

- la religion a pour finalité de régir les rapports de l’homme avec Dieu.

- Droit : sanction étatique (pénale, administrative ou civile)

- Article 103 et 76 du COCC : bonne mœurs, équité, bonne foi.

Il s’agit du critère de la coercition. (Caractère coercitif).

13) Une règle de droit peut-elle être injuste ?

14) Définissez la morale et la religion.

15) Qu'est-ce que l'équité ?

17) Définissez le droit privé et citez quelques-unes de ses branches.

18) Définissez le droit public et citez quelques-unes de ses branches.

Trois (3) différences fondamentales peuvent être notées :

- Différences de finalités : le droit privé a pour finalité la satisfaction des intérêts

20) La division droit public / droit privé est-elle absolue ?

21) Le droit positif

21) Le droit naturel.

22) Qu'est-ce qu'une source de la règle de droit ?

23) Définissez : Constitution, traité, loi, règlement, jurisprudence, coutume et doctrine.

- La constitution est la norme suprême dans l’ordre juridique interne.

26) La jurisprudence est-elle une source de la règle de droit ?

27) Une loi peut-elle contraire à un traité ou à la constitution ?

Non. Parce que la loi a une autorité inférieure au traité et à la constitution.

28) Quels sont les différents types de lois ?

29) Quels sont les différents types de règlements ?

Ce sont les règlements d’exécution et les règlements autonomes.

- L’élément matériel : il s’agit d’une pratique prolongée, constante.

31) Quelles les sources nationales du droit ?

Il s’agit de la constitution, de la loi, du règlement, de la jurisprudence, de la coutume et de la

Les conflits lois

32) Qu'est-ce qu'un conflit de lois dans le temps ?

33) Qu'est-ce qu'un conflit de lois dans l'espace ?

- Le principe de la non-rétroactivité signifie que les situations juridiques entièrement

36) Qu'est-ce qu'une loi déclarée expressément rétroactive ?

37) Qu'est-ce qu'une loi interprétative ?

38) Qu'est-ce qu'une loi pénale plus douce ?

40) Le principe de l'effet immédiat de la loi nouvelle est-il absolu ? Argumentez.

41) Qu'est-ce qu'une loi d'ordre public ?

Sur les droits subjectifs

Les sources des droits subjectifs

42) Définissez droits subjectifs et sujet de droit.

44) Donnez deux exemples d'actes juridiques et de faits juridiques.

- Exemples d’acte juridique : Contrat et testament.

La classification des droits subjectifs

45) Qu'est-ce que le patrimoine ?

46) Quelles sont les différentes conceptions du patrimoine ? Argumentez.

47) Définissez droits patrimoniaux et droits extrapatrimoniaux.