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Droit pénal

INTRODUCTION
§1 : premier regard sur le droit pénal

Le droit pénal ; Recours a un champ difficile à délimiter et qui recouvre plusieurs discipline dont
il convient de livrer une présentation rapide.

A) La notion de droit pénal


Le droit pénal est une matière qui recouvre plusieurs sous discipline. S’il existe une matière de
droit pénal général c’est qu’il existe un droit pénal spécial. La compréhension du droit pénal
comme ensemble ne saurait dès lors se faire sans évoquer les diff parties qui les composent. Une
tel entreprise présuppose néanmoins de pouvoir déterminer les matières qui relève du droit
pénal.

1) la définition du droit pénal


C’est un droit qui trouve sa spécificité dans sa sanction et présenté comme l’ensemble des lois
qui régiment dans un pays l’exercice par la répression de l’État. Les fonctions du droit pénal se
sont complexifié (a), et pck le droit pénal est concurrencé dans sa fonction 1re (b)

a) la complexification du droit pénal

Le droit pénal présente 2 fonctions : - fonction répressive (le DP punit), ce droit a pour
ambition à travers l’action publique, d’appliquer une peine à l’auteur d’une infraction.
- fonction expressive : un droit qui interdit certains
comportement et dont on peut penser qu’il protège entre eux certaines valeurs. Elle a pour
vocation la défense de la société. Il est un droit protecteur des valeurs sociales. Le législateur va
élire certaines valeurs qui va protéger en punissant certains comportement, il montre les valeurs
auxquels il accorde de l’importance.
(Exemple : l’escroquerie, le vol, l’abus de confiance marque un attachement au droit de propriété.
La punition du meurtre ou de l’homicide témoigne d’un respect a l’égard de la vie humaine.)

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Certaines valeurs sont protégés de façon intemporelle et universel de tel sort que les infraction
traverse les âges et les frontières. Mais le DP a une discipline très politique et à coté de ces
valeurs, d’autre valeurs évoluent à mesure que les mentalités et les préoccupations se modifient.
D’une part, on constate l’émergence de nouvelle valeurs sociale.
(Exemple : l’environnement devenu une préoccupation centrale : on voit émerger un nb
d’infraction sur l’environnement depuis plusieurs années)
Certains comportement qui tombait hier sous la loi pénal sont autorisés voir même défendu par
le droit répressif.
(Exemple : l’homosexualité était condamné, peu à peu, elle a été dépénalisé. La 1re
dépénalisation date de 1791 et total, ne date que 1982. Le DP a une position inverse, ont puni
ceux qui s’en prenne a qqun en raison de son homosexualité)
(Exemple :
• l’IVG : La personne enceinte met toute personne qui lui prêtait assistance. L’infraction a
disparu petit a petit et dans les conditions du CSP l’avortement est autorisé
• Deux nouveau délits sont apparus : une personne qui s’oppose à une IVG a une
personne qui veut avorter est un délit = répression qui a été étendu en 2017 pour sanctionné
certain site qui diffusait des informations trompeuses sur le recours à l’avortement. Délit allant
de 2 ans d’emprisonnement et 30 000€ d’amandes.
L’incertitude du droit pénal se renforce encore car si la peine demeure la sanction emblématique
du DP on trouve d’autre mesure notamment : les mesures de sûretés : à la diff de la peine, ne
vise pas a réprimer mais à prévenir.
(Exemple : retrait du permis de conduire, ou encore la rétention de sureté.)

b) un droit concurrencé

Suppose de délimité, formuler de ce que l’objet d’étude est et de ce qu’il n’est pas. On peut
comprendre que la def devient plus compliqué quand ce qui était initialement extérieur à l’objet
d’étude s’en rapproche. La def du DP est rendu plus difficile car il semble parfois perdre ce qui
fait sa spécificité (le monopole de la mesure répressif)
Dans la 2nd moitié du XXe s, a été développé une législation répressive administrative qui
épouse de nb aspect du DP
(Exemple : l’autorité des marchés financiers peut en cas de manquement a certaines règles
prononcé une sanction allant jusqu’a 100M € ou 15% du chiffre annuel. Il ne s’agit pas de DP car
il n’y a pas de sens strict).

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Les juridictions supra-législatives, notamment le Conseil constit et la CEDH, ont développé des
notions autonomes pour appliquer à ses mesures non pénal certaines règles qui étaient
traditionnellement propre au DP. Le Conseil constit a développé la notion de sanction ayant le
caractère « d’une punition » et la CEDH a développé la notion de « matière pénal » —> plusieurs
textes de la CSDH ont pour objet d’encadrer les mesures ou le processus est répressif. Il y a 2
articles qui sont concerné : l’article 6 relatif au procès équitable et l’article 7 qui prévoit qu’il ne
peut y avoir de peine sans loi = notion autonome et a dégagé un champ commun pour
l’ensemble des règles visant a encadrer l’action répressif des états membres. Elles sont regroupés
(dans son article 6) au sein de la matière pénal.
La CEDH n’interdit pas qu’en droit interne une mesure punitive reçoit une qualification autre
que pénal. Dans un arrêt CEDH Engel/ Pays-bas 1976 que la Cour a définit les éléments pris
en compte pour déterminer le champ de la matière pénal. « si une mesure de droit pénal relève
des DP interne, elle relève de matière strict pénal. La nature de l’infraction et la gravité de la
sanction pour voir si d’autre mécanisme ne doit pas relever de la matière pénal.
La def du DP au sens strict, doit intègre l’idée selon lequel toute répression n’est pas forcément
pénal. La réponse pénal est spécifique à certaines violation particulière de règle de droit. Repose
sur une classification tripartite : contravention, délits et crime.

Conclusion : la def du DP a été complexifier d’une part 1) les


mécanismes du DP se sont diversifier et le DP n’a plus le monopole de la répression. On
présente le DP comme la branche du droit qui définit une catégorie particulière de
comportement prohibé les infractions et y attache des csq juridique spécifique qu’il s’agisse de
peine ou de mesure de sureté.

2) Les différents branches du droit pénal

a) les diff branches traditionnelles

• Le DP général => tronc commun du DP : ce sont les grands principes applicable quelque soit
l’infraction. Le DPG permet une théorie général du DP. Les conditions de la R pénal ? Un
mineur est-il R? Qu’est-ce que la légitime défense ?
Le DP est le droit de la peine : qu’est-ce que le sursit ? La récidive? Notion qui traverse le DP
peut importe l’infraction commise : une matière stable.

• On retrouve le DP spécial —> étudier les diff infractions de façon spécifiques. (Le vol)
Livre II consacré au livre des personnes (violence, empoisonnement, violence de nature
sexuelle,..)

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Livre III : atteinte au bien
Livre IV : consacrer au crimes et délits contre la nation, l’état et la République.
Livre V : autre infractions.
Le DPS est très changeant. Il a été utilisé comme un moyen d’action politique. Certaines
incriminations ont pu être créer dans la précipitation pour répondre à des faits d’hiver. (Article
221-6-2 : l’homicide involontaire commis par morsure de chien)
• Il y a la procédure pénal qui concerne toute les règles relative à l’enquête, a la prescription,…
(quels sont les pouvoirs attribuer a la police judiciaire ?..)
La procédure pénal évolue bcp. Elle est marquer par 2 tendances incompatible : il y a des
reformes qui renforcent la protection des intérêts des personnes suspectés (Exemple : reforme
de la GAV 2011)

b) Le DP connaît un mouvement d’internationalisation

Le DP en général s’inscrit dans une dimension international capital. La France ne peut détenir
ses politiques en faisant abstraction du contexte international dans lequel elle s’inscrit. Pour le
DP, la mobilité des auteurs d’infractions et des outils de commission des infractions nécessite un
renforcement de la cooperation international.
Dans un arrêt 24 novembre 2021 : la Chambre crim. a du se pencher sur le cas de crime contre
l’humanité au sens du droit français sachant que le crime a été fait en Syrie par un ressortissant
syrien. La Cour a estimé qu’il n’est pas possible de saisir les juridictions françaises. En DP
l’internationalisation de manifeste par la naissance de diff branche du droit.
- Le DP comparé vise a confronté diff système de droit. On trouve le DP internationale vise a
organisé la coopération international pur apporter les juridictions saisit les éléments
d’appréciation nécessaire notamment par le biais de la procédure d’extradition ou de
commission rogatoire international. (= mandat d’arrêt international)
- Le droit international pénal vise a confié à des juridictions internationales le soin de
poursuivre et juger des comportement incriminé à l’échelle internationale. (Crime contre
l’humanité ou des crimes de guerres)La convention de Rome. Créer une Cour international
permanente et qui siège à l’Haye

c) les branches périphériques du droit pénal


Des branches se sont développé et marqués par la sociologie ou la criminologie. On la présente
comme une science sociale appliqué au phénomène criminel. Elle recouvre l’étude des causes du
crimes et du traitement du criminelle. Le criminologue viens saisir des faits. Il étudie les facteurs
et le processus de l’action criminelle avec l’espoir que cette connaissance lui permet de

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déterminer les moyens les plus efficace de lutter contre le crime. Une branche qui a exercer une
influence sur le droit de la peine notamment car les criminologues défendent l’idée que la peine
doit être ressenti comme juste à la fois par le groupe sociale et par le délinquant.
- La pénologie (sous branche de la criminologie).
Elle peut se définir comme la science qui étudie les facteurs et les processus de l’action criminelle
puis déterminé à cette connaissance les moyens de lutter contre ce fléau social.
La théorie de la fenêtre brisé : né sous l’auteur américain datant de 1982. : ses auteurs se sont
basés sur des expériences criminologiques et considérer que le 1er factor de délinquance est le
désordre urbain. Ils considèrent que l’absence de sanction des incivilité du quotidien qui
échappent à la peine.
- La victimologie : branche du DP qui s’est développé à partir de la 2nd moitié du XXe s. Et qui
est centré sur l’étude des relations entre les criminelles et les victimes.

B) Les caractères du droit pénal


Matière juridique est plus spécifique en Franc, est rattaché au branche de droit privé.
1) Une matière juridique
Branche du droit positif. Il n’incarne pas le droit naturel ou idéal. Le Doyen carbonier a
développé l’idée d’un pluralisme normatif = le fait de diff norme viennent régir les
comportements humains de façon complémentaire sans être confondus.

Le DP ne doit pas être confondus avec la moral. De nb infractions sont une faute pénal et une
faute moral en même temps. Certains comportement qui atteigne la moral sans être sanctionné
(l’adultère, relation incestueuse entre frère et soeur) ou encore le mensonge. Certains
comportement constitue une faute pénal tout en étant étrangers à la moral (matière d’urbanisme)
Les mala in se = renvoie a un DP naturel qui sont les interdits fondamentaux qui sont
condamné. (Le meurtre)
Les mala prohibita = DP artificielle : des règles propres à une matière répressive techniques
totalement étrangères a la moral. On rencontre ce type de DP dans des branches spécialisés. L
cas du DP de la concurrence ou de la consommation. On parle d’un DP sanctionnateur.
(Exemple : il pose une série d’obligations sur le professionnelle pour protéger le consommateur
L341-37 Code consommation : reprise défaut d’information de la part du professionnelle.)

2) Le DP considéré comme une matière de droit privé


On considère que le DP privé régit des relations avec des personnes pv et à l’inverse, le droit
public régit les rapports des pouvoirs publiques entre eux ou à l’égard de leurs administrés.

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Le DP semble se rattaché au DPv ou il permet de protégé des intérêts privés (ceux des victimes)
qui souhaite obtenir réparation d’un préjudice individuel au procès pénal. Le juge pénal est
rattaché à l’ordre judiciaire. Le DP pv a une proximité avec le DP public = protéger l’intérêt
général. Longtemps on a attaché un DP a un droit public
Le DP n’est pas totalement du DPv car il couvre pas vrm des relations entre simple et
particuliers. Le DP n’est pas du Droit publique car il ne contribue pas à fixer les règles
constituants l’état ou son administration et ni les rapports entre états et citoyens. La principal
raison est qu’il relève d’une juge judiciaire. Le juge judiciaire = garant des libertés individuelles :
rôle qui lui est reconnu par l’article 66 de la C°

C) Les moyens de DP

L’essentiel des règles de droit conduisent à limiter ou encadrer les libertés des justiciables. En cas
d’inobservation de la règle constitue une atteinte
1) Un recours subsidiaire au DP
Le DP est garant de valeurs considéré comme fondamental rôle fondamental qui justifie les
moyens mis a sa disposition il peut porter atteinte au droit fondamentaux des personnes.
L’importances des valeurs défendu par le DP justifie des atteintes importantes au droit des
justiciables alors même que la procédure est en cours et sont présumé innocent. (Exemple :
atteinte au droit et respect de la vie privé)
La liberté est la règle par principe, chacun est libre d’adopter le comportement qu’il souhaite.
C’est un droit qui ne doit intervenir qu’en cas de dernier ressort. La sanction pénal doit
intervenir que pour les comportements les plus grave qui porte atteinte à l’ordre public.
Article 5 DDHC qui affirme que la loi n’a le droit de défendre que les actions nuisible à la
société, tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché et nul ne peut etre contraint
a faire ce qu’elle n’ordonne pas. = cela se retrouve à l’article 8 DDHC. La loi ne doit établir que
les peines strictement et évidemment nécessaire. Le DP est guidé par un principe de faveur pour
le délinquant. Le doute en DP profite à celui qui est suspecté.

2) Des moyens aboutissant au prononcé d’une peine

Procès pénal peuvent coexister 2 actions : l’action publique et l’action civil. Elle est définit par
l’article 2 du Code de procédure pénal comme l’action en réparation du dommage causé par
l’infraction. Elle appartient à tout ceux qui ont personnellement souffert du dommage
directement causé par l’infraction. Elle permet à la victime d’une infraction d’être indemnisé par
le juge pénal. L’action publique se greffe sur l’action publique qui est définit à l’article 1 CPC.

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Pourquoi punir ? Le législateur, a partir de 2005 a répondu à l’article 1324 et l’a déplacé à l’article
130-1 du CP. = imprécis et lacunaire. Certaines fonctions d cela peine font l’objet d’un consensus
relatif.

a) Les finalités individuelles de la peine

Tourner vers l’auteur de l’infraction. La peine a des finalités ritributif, dissuasive et de persuasion.
Le châtiment du délinquant apparait comme la finalité 1re de la peine, elle est le but exclusif de la
peine. —> ce châtiment s’apparant par l’inusable vengeance retentit par les membres du corps
social. Aujourd’hui, la peine vise de + en + la réadaptation du délinquant. Si la punition du
délinquant est tourner vers le passé, sa réadaptation, son traitement, sa réinsertion sont tourner
vers l’avenir. (Stage de citoyenneté, sensibilisation a la sécurité routière, trafic de stup,…) la
juridiction du jugement ou le juge d l’application des peines peuvent imposer une injonction de
soin. Préoccupation majeur du législateur : prévention de la récidive. = réadaptation due
clinquant et la finalité dissuasive spéciale de la peine. Le fait pour le délinquant de ne pas revivre
la peine qu’il a vécu. La répression concerne l’atteinte a une valeur social la ou ce qui concerne la
victime, c’est la réparation.
La victime n’est pas étrangère a la finalité de la peine. Depuis un arrêt de 1906 Laurent
Atthalin : l’exercice par la victime de l’action civil au pénal a pour effet de provoquer la mise en
mouvement de l’action publique. La victime peut provoquer le déclenchement de l’action ui doit
aboutir à l’application de la peine = aspect psychologique qui opus elles victime a agir devant la
juridiction pénal. On peut douter que cette effet soit une fonction. Elle doit être rechercher.
L’article 130-1 admet que la peine a certaine fonctions a l’égard de la victime : il faut prendre en
considération l’intérêt de la victime : mécanisme de la sanction-réparation. (131-8-1 du CP)
consiste pour l’obligation du condamné de procéder dans le délai, a l’indemnisation du préjudice
de la victime.
b) Les finalités sociale de la peine

Elle est pas tourner que vers le délinquant mais aussi vers la société. Elle peut se protéger en
mettant à l’écart le délinquant. Ajd, un des objet de la peine de privation de liberté = pour le
legislateur elle n’est pas le principe : une peine d’emprisonnement ne peut pas etre une
contravention et est devenu l’exception. Fonction d’intimidation des justiciable et, la peine
poursuit une vertu des exemplarité.
Au Moyen-âge la peine était infliger publiquement. On invitait les citoyens a assister au supplice
du condamné.

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§2 : L’évolutions du droit pénal

Double évolution : - l’évolution historique et


- l’évolution doctrinal du DP.
Ces 2 évolutions sont entremêlés.

A) L’évolution historique

On retient 3 grandes évolutions dans le DP français : l’ordonnance de 1670 (1) , le Code pénal de
1810 (2) et l’aboutissement de l’évolution : le code pénal d’ajd 1992 (3) entrée en vigueur en
1994.

1) L’ordonnance pénal de 1670


Ordonnance voulu par Louis XIV et par un ministre Jean-Baptiste Colbert. Marquer par une
grande sévérité de sorte qu’elle fait l’objet de critique pendant la période révolutionnaire. Cette
ordonnance marque une période d’absolutisme du pouvoir royale. Elle présente certain progrès
elle est marquée par le sot de la sévérité voir de la cruauté tant sur le plan procédural que du droit
de la peine. Le progrès, on les trouve surtout dans des actions publiques et civils. À partir de
cette date la distinction des 2 actions ne sera plus remise en cause.
Sur le plan procédural : l’ordonnance développe un système inquisitoire. (Distincte du système
accusatoire). Le système accusatoire est oral, contradictoire, et public à l’inverse, la procédure
inquisitoire tel consacré par l’ordonnance est écrite non contradictoire et secrète.

L’ordonnance se caractérise par une sévérité extreme tant sur le plan procédural que sur le fond
(le plan substantielle).
Sur le plan procédural, afin de favoriser l’obtention de l’aveu, l’ordonnance va jusqu’a
institutionnaliser le recours à la torture.
Sur le plan substantielle, une fois la responsabilité pénal établit, la peine prononcé peut être d’une
sévérité extreme. l’idée que le condamné doit subir la peine dans sa chair (la peine s’exerce sur le
corps même du condamné). Afin que la peine remplisse sa mission d’intimidation, ces supplices
atroces sont souvent infligés en public.
Exemple : le bannissent, le fouet, la castration.
= Elle a connu quelques critique et notamment à l’époque des Lumières. Parmi ces philosophes :
Montesquieu, Rousseau, Voltaire, Beccaria « des délits et des peines » —> Ils s’accordent sur des
principes fondamentaux qui devraient irriguer le DP :

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- Le principe de légalité, seul une loi peut créer une infraction.
- Le principe de nécessité, toute peine inutile ou cruel et impose de proportionné la sanction au
comportement prohibé
- Ils défendent la présomption d’innocence et la séparation es pouvoirs
= vont être inscrits dans la DDHC de 1789 aux articles 7,8,9 et 16.
Nouvelle conception du DP qui est retenu par ces auteurs. Le moyen le plus sur mais le
plus difficile de prévenir des délits est de perfectionnés l’éducation.
Perspective ephemere. Un code pénal promulgué en 1791 qui a supprimer plusieurs infractions
dépassés de l’AR notamment de nature religieuse ou moral c’est ainsi que le Code pénal de 1791
dépénalise le suicide ou de l’homosexualité. Le principe de légalité est rentré dans le DP et le
code de 1791 «évolue dans le sens de la modération des peines. Celle qui sont le plus retenue, ce
sont le code napoléonien et le code pénal de 1810

2) Le code pénal de 1810

La sévérité demeure avec ce code, déjà, sur le plan de la répression, l’auteur d’une tentative est
punit comme l’auteur d’une infraction pleinement consommé. Le complice est punit des même
peine que l’auteur principal. Des incriminations préventives sont prévus tel la mendicité et le
vagabondage.
Exemple : la classification tripartite des infractions (contravention, délit crime) ou affirmation du
principe de légalité.
Les peines sont aussi emprunt d’une sévérité : peine de mort, et le marquage au fer rouge ou
l’amputation du poing. —> la plupart de ces châtiment est supprimé par une loi de 1832 plus
clémente que ce code.

3) Le code pénal de 1992

L’actuel code pénal est issu de 4 lois (22 juillet 1992, et d’une loi du 16 décembre 1992) L’entrée
en vigueur du code fut fixé au 1er mars 1994. On reprochait au code pénal de 1810 de contenir
des infractions obsolètes (mendicité). De façon plus général, il était temps de le moderniser en
introduisant la responsabilité pénal des personnes morales. Le plan du Code est refondu. —>
évolution importante car la place occupée par les différents livres qui composent le Code pénal
peut être révélateur d’un hiérarchie dans les valeurs qu’il protège. Ainsi, le code de 1810 avait
placé en tête les crime et délits contre la chose public.

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À l’inverse, le code pénal actuel donne la priorité aux atteintes à la personne. Robert Badinter l’a
clairement exprimé en disant qu’il souhaitait placé le nouveau Code pénal sous le seau de la
personne humaine.

B) L’évolution doctrinal

Une des richesse du droit pénal n’est pas qu’une discipline technique. Outre la technique
juridique, il repose sur des pré-supposé philosophique (dans quel mesure le délinquant est-il libre de ses
choix? Quel sort à celui qui trouble la paix social?,…)
Une doctrine se revendique scientifiques (le positivisme) (2) mérite d’être étudier.

1) Les doctrines philosophique

Une des doctrines les plus importantes : la doctrine retributive, l’évolution de la société a imposé
une peine juste à la place d’une vengeance illimité, elle a une connotation moral, la peine
retributive apparait comme la contrepartie du mal causé par le fautif. On retrouve l’idée d’une
pensée plus juste notamment Saint Thomas d’Aquin : la doctrine retributive se laïcise au XVI s
avec un auteur majeur, Emmanuel Kant. Pour Kant la peine est un impératif moral même si le
châtiment est dépourvu de toute utilité.
La doctrine utilitariste : Montesquieu avec l’Esprit des lois, Beccaria « traité des délits et des
peines, » Jeremy Bentham = rompre avec la doctrine chrétienne : la pénitence, le salut
individuelle deviennent étranger aux droit. Selon ces auteurs, seul compte l’utilité social de la
peine : une peine doit être prononcé que dans le cas ou elle est utile en simplifiant.
La doctrine utilitariste est tourné vers l’avenir et utile au fonctionnement de la société.
Montesquieu écrit « plus la peine sera prompte et suivra le délit plus elle sera juste et utile, les châtiments n’ont
pour but que d’empêcher le coupable de nuire a la société et retourner ses concitoyen de la loi du crime »
Dans le prolongement de cette doctrine, et afin de faire correspondre au mieux le délinquant,
Bentham développé l’idée de l’individualisation de la sanction = la peine doit être la même pour
les délinquant et doit s’adapter à la personnalité et aux circonstances afin d’être la plus efficace
possible. « ne punir pas plus qu’il n’est juste, pas plus qu’il n’est utile ».

2 nouvelle doctrines ont vu le jour : « la défense social nouvelle » doctrine qui a marquer le DP
au lendemain de la 2GM elle est associé à un nom Marc Ancel qui était un haut magistrat, il écrit
un ouvrage en 1984 « La défense social nouvelle » = refuse l’idée de déterministe. La culpabilité
renvoie à une idée de faute. Le délinquant a choisit en conscience de transgressé la loi, en
conséquence, la réponse pénal doit être personnalisé à chacun. Pour lui le DP doit privilégié la
réinsertion et la resocialisation du délinquant.

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2 phases doivent être distinct du procès pénal : il faut 1° juger l’acte et 2° juger la personne. Il
fonde beaucoup d’espoir sur les sanctions autres que répressives (civil, administratives ou
alternativement au poursuite). On le voit dans les stage de citoyenneté, de conduite, et surtout
dans le sursit avec mise à l’épreuve. Le délinquant n’exécute pas une peine privatif de liberté si il
se soumet à certaines obligations ( injonction de soin ) C’est en cas de violation de ces
obligations qu’il devra effectuer une fine d’emprisonnement.
L’ordonnance du 2 février 1945 jusqu’à l’enfance délinquante = se soucis d’individualisation
dans la mesure ou la sanction prononcée a l’encontre du mineur se veut avant tout éducative et
adapté à son âge et a sa personnalité. Nouvelle vague de mesure dans les années 1970 qui montre
l’influence de ce courant doctrinal. Ainsi, le législateur a introduit la semi-liberté a élargir le
pouvoir des juges des délits et des peines afin que la peine réellement exécute par le délinquant
s’adapte au progrès qu’il a fait.
C’est une doctrine qui montre des progrès du DP dans le sens de l’individualisation et de
l’humanisation de la réponse pénal elle ne doit pas être poussé trop loin. Le DP ne doit pas être
que tourner vers l’avenir il doit porter un jugement rétrospective sur la faute qui a été commis.

Autre théorie : le droit pénal de l’ennemi.


Cette doctrine ressemble à des théories développé par certains auteurs ayant adhéré à des
système de pensées totalitaires, le DP de l’ennemi est un courant doctrinal initié par un
professeur allemand Gunther Jakobs. = tendance quia. Reçu un écho en Allemagne, Italie,
Espagne, Amérique latine.
Cette doctrine a vu le jour lors des années 2000, elle était développé lors des crimes odieux et a la
criminalité organisés ou terrorisme et certain crime sexuel et c’est une doctrine qui vise
exclusivement la protection de la société. Les droits et libertés des délinquants sont totalement
évincés. Il ne sont plus considéré comme des citoyens mais uniquement comme des ennemis de
la société.
Les normes juridiques en vigueur pour les citoyens ne peuvent s’appliquer à ceux qui rejette
totalement les règles à la base de la société, selon cette doctrine le citoyen est lié par la société il
l’a reconnait et est reconnu par elle cela vaut même si un citoyen n‘est pas exemplaire et tombe
dans une certaine délinquance mais ce citoyen même délinquant se démarquerai nettement des
auteurs de crime les plus grave. Ces « ennemis » porterai brutalement et totalement atteinte au
règles fondamental de la société et se place en marge de cette société qu’il perturbe et sans
aucune règle. Pour se défendre, al société pourrait elle même agir sans aucune règle.
Cette doctrine se manifeste en DP de fond et en procédure pénal. Selon la théorie présenté,
l’ennemi de la société pourrait être punit en amont de la commission de l’infraction dès la
réalisation des actes préparatoires. Il y a un recours systématique à l’internement de sureté —>
éviter la commission d’une infraction, le DP prend les devant en interpellant la personne.
Exemple : La stratégie de lutte contre le terrorisme international adopté par certains pays après le
11 sept 2001.
Les uns qui manifeste de l’empathie pour le délinquant et les autres qui font preuve d’une total

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intransigeance, le XIXe s a vu émerger une doctrine pseudo-scientifique : le positivisme
juridique.

2) Le positivisme juridique

Elle a disparu. La freunologie = théorie qui a été issu de Lombroso qui était médecin et qui était
le chef de fil, ils. Développé la théorie du positivisme et encensé a son époque et très critiqué.
Elles sont rayonnés en dehors des frontières de l’Italie et il essai d démontré qu’on né pas
criminelle mais qu’on devient criminel. Les bosse du crâne permet de référé l’individu
Le criminelle n’a pas choisit de violé la loi, il était programmé pour le faire : c’est le branche du
déterminisme = doctrine qui tend à l’homme le libre arbitre. Elles ont des csq sur la peine.
La csq de ces théorie est en général qu’il faut éliminer les criminelles pour protéger la société.
Un autre auteur Enrico développe une théorie : le déterminisme sociale. A coté de facteur
endogène de l’individu, il aurai un facteur exogène lié a son environnement. Dès lors, certaine
personne ont un caractère dangereux et qui pourrait prendre des mesures préventives.

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1re Partie : L’infraction
Comportement interdit par la loi sous peine de sanction pénal. Au termes de l’article
111-1 du CP : les infractions pénales sont classés suivants leurs gravité en crimes délits et
contraventions.

L’infraction vient du latin « fragere » qui signifie brisé : l’auteur de l’infraction a donc brisé le pacte
social. Chaque infraction est spécifique et leur études relève du DP spécial. (Atteintes à la
personne humaine, meurtre, empoisonnement,…)
Il y a des éléments constitutifs : toute infraction présente des éléments constitutifs qui
permettent de les définir chacune.

Titre 1 : La définition des infractions :

Chapitre 1 : La légalité pénal


La légalité doit appartenir à tout ce qui concourent à assurer l’action répressive de la collectivité :
la légalité concerne les incriminations et les règles de procédures. Approche insuffisante pour
cerner la porter du principe de légalité.

Section 1 : Le principe de légalité pénal

Portalis dit « en matière criminelle, il faut des lois et point de jurisprudence » aucune
infraction ni aucune peine ne peuvent être retenu sans être reconnu par un texte et doit
pouvoir émaner d’un pouvoir public, il doit prévenir les citoyens de ce qu’ils doivent faire
ou ne pas faire sous peine d’encourir une sanction pénal = principe cardinal qui donne au
droit pénal sa spécificité et sa physionomie actuelle. Ce principe est cristallisé sou la
forme d’un maxime latine « nullum crimel nulla poena sine lege » = pas d’infraction,
ni de peine sans loi.
Il s’agit ni d’un principe temporelle ni immuable, durant la majorité de l’histoire juridique
ce principe a été ignoré. S’il est consacré, il connaît des menaces certaines. Il semble
nécessaire d’envisager les fondements du principe de légalité avant de voir le contenu de
ce principe.

§1 : Les fondements du principe de légalité

Ce principe dont seul une loi doit désigne un comportement comme étant pénalement
répréhensible, trouve son fondement dans la nécessité de protéger l’individu et la société.
L’individu qui doit être averti de ce à quoi il s’expose si il adopte tel ou tel comportement en
fixant par avance les limites à pas franchir, ou lutte contre l’arbitraire du juge. La loi issu de la loi
parlementaire est seul légitime a prévoir une incrimination et une sanction a dicté aux individus le
comportement a adopter.

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Exemple : théorie du Contrat social au XVIIIe s.

Le principe entends protégés la société elle-même en dictant les comportements, la loi permet de
traduire des valeurs auxquels la société est attachée pour former une conscience collective, ces
valeurs se traduisent par des peines a l’encontre de ceux qui les transgressent. La peine prévu par
la loi assure la cohésion social autour de valeur qu’elle défende.

A) Fondement philosophique du principe

Bien que les racines puisse etre relié a l’oeuvre de diff philosophe, s’il ne fallait en retenir qu’un
se serait : Beccaria : jusiste et philosophe et italien qui a écrit le traité « des délits et des peines ».
L’ancrage du principe marque une rupture radical avec l’ancien système présenté comme
arbitraire. Il se manifeste à travers les lettre de cachet. Une condamnation pouvait intervenir sans
incrimination préalable. La répression était incertaine pour les justiciable. Inspiré par les
philosophes, la révolution avait promis une remise en cause radical du système antérieur.
Désormais, le justiciable est averti. Le philosophe Francis Becon au XVIe s « la loi doit avertir
avant de frappé »

La rupture avec l’AR est ancienne et la rupture avec l’arbitraire est largement consommé : ce sont
également d’autre fondement qui préside à ce principe de légalité.
La légalité permet de définir les interdits et de protéger des valeurs sociales. Elle assure
la cohésion de la société autour de ces valeurs. = fonction expressive.
Elle joue le rôle de filtre entre les valeurs protégés par la loi pénal et celle qui lui demeure
étrangère mais le principe d l’égalité ne peut pas être réduit à sa seul valeur symbolique et
technique. —> il pèse sur chaque justiciable une présomption de la connaissance de la loi. = elle
est légitime que dans la mesure ou chacun est mis en mesure de connaitre l’interdit. Pour que
cette connaissance soit effective, il faut que le principe de légalité soit exigeant. Il ne suffit pas
d’avoir un texte de loi mais le texte d’incrimination doit être rédigé dans des termes claires et
précis. Le Conseil constat rappelle a cette égard que « seul la clarté et la précision de l’écriture sont a
même d’exclure l’arbitraire dans le prononcé des peines » décision du 5 mai 1998

S’ajoute un autre fondement : l’égalité. La loi doit être la même pour tous. Soit qu’elle
protège soit qu’elle punit (article 6 DDHC) La définition légal et préexistante de l’interdit est
le garant de cette liberté. Tous les justiciable auront les memes connaissance de la règles et
s’exposeront a la même sanction dans le cas de transgression.

B) Fondement textuelle du principe

Le principe de légalité a été consacré dès la Révolution. Il a été consacré au sein de la DDHC du
26 aout 1789. Dans les articles 5 et 7 de la DDHC et Article 8 DDHC v la portée des lois
promulgué était mitigé. Le législateur était venu comme le gardien naturelle des grands principes
de la déclaration de sorte qu’il s’agissait de ligne directrice. Depuis la décision de liberté
d’association de 1991 qui a créer le bloc de constitutionnalité par renvoie du Préambule de 1958
la DDHC a valeur constitutionnelle = donc principe de légalité.

Principe consacré par la Convention internationale : avec la déclaration universelle des DH signé
en 1848 au sein de l’ONU pour sortir de la 2GM : texte influencé par la DDHC texte qui
comporte un article 11 deuxièmement.

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La CSDH et des liberté fondamental : il a été signé en 1950 et entrée en vigueur en 1953 mais
ratifié par la France donc supérieur au loi qu’en 1974. La CSDH contient un article 7 « pas de
peine sans loi » qui prévoit en son premièrement « »
Article 15 du Pacte international relatif au droit civil et politique de 1966
En 2000 a été enregistré la Charte environnemental de lUE dont l’article 49 reprends mot pour
mot l’article 7 de la CSDH

Article 111-3 du CP al2 « ».


Les crimes et délits compétence du législateur
Contravention = pouvoir réglementaire.

Le principe a valeur et portée législative, international, et constitutionnelle. Cette valeur


multiple traduit son importance et devrait assurer une grande effectivité. Sa portée
constitutionnelle lui permet de s’imposer au législateur. S’il viens a ce que le législateur s’en écarte
il peut être sanctionné par le Consil constit.

La CEDH a déjà eu l’occasion d’affirmer que le principe de légalité est « un élément


essentiel de la prééminence du droit » W/Royaume-Uni : Le juge européen est le juge interne,
les juridictions pénales peuvent être également au titre de la conventionalité, s’assurer du respect
de légalité.

§2 : Le contenu du principe

A) Les conséquences traditionnelles des principes

On distingue 2 conceptions du principe de légalité : légalité formelle (1) et légalité matérielle (2)

1) La légalité formelle

L’interdit figure dans la loi. La loi vise les textes adopté par le Parlement, promulgué par le chef
de l’état et publié au journal officiel. = l’article 34 de la C° offre compétence à la loi pour
déterminé les crimes et délits ainsi que les peines qui leurs sont applicable. On a
longtemps considéré que la loi au sens strict pourrait être source de DP. = garanti contre le
totalitarisme que de réserver au seul pouvoir législatif, au représentant du peuple, le pouvoir
d’édicté une incrimination et de prévoir la sanction qui lui est attaché.

La loi est l’expression de la volonté général. Elle manifeste un accord majoritaire de l’assemblée,
les violations du CS punit par les juridictions répressives devrait au préalable avoir été identifié
par une loi dans le sens formelle. C’est ainsi que la conception formelle du principe de légalité
renvoie a la loi au sens stricte.
La CEDH n’adhère pas à cute conception de légalité. Les diff textes internationaux ne visent pas
la loi mais le droit national ou international. Pour la CEDH l’important est que la norme soit
accessible. Pour cette cour, les exigences conventionnelle sont remplies dès lors que
l’incrimination est prévisible et que la sanction qu’elle prévoit est proportionnée. Ainsi, rien ne
s’oppose à ce qu’une norme extra-légal prévoit des crimination.
Le droit interne est plus exigent que le droit européen. Il pose en principe que la loi au sens
formelle du texte a le monopole de l’incrimination. Le principe de légalité formelle impose que le
texte existe au moment de l’infraction —> csq = le principe de non-rétroactivité : article
112-1 du CP. On refuse par principe qu’une loi rétroagisse si une loi intervient que
postérieurement elle ne peut saisir le comportement postérieurement.
Le principe de légalité formelle n’a pas été modele pour tout le système juridique.

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(23 min)

2) la légalité matérielle

La légalité formelle concerne l’existence d’un texte, la légalité matérielle pose pour sa part, des
exigences quant au contenu du texte. Dans le droit civil, L’article 1240 du Cc l’expression est la
plus large possible le droit pénal ne peut se satisfaire d’une tel généralité. Comment le justiciable peut
adapter son comportement s’il n’est pas précisément mis en garde ?
Le justiciable doit être averti de ce qui est prohibé et de ce a quoi il s’expose en cas de
transgression. = jeu de la légalité matérielle.
Elle s’exprime sous 2 volets :
1° l’incrimination doit être rédigé dans des termes claire et précis. L’a clarté permet
l’intelligibilité. Le Conseil constit vient rappeler cette exigence selon sa JP le législateur a
l’obligation de définir les crimes et délits en des termes suffisamment claire et précis pour
exclure l’arbitraire. (QPC 22 sept 2015) —> cette effort de def impose de déterminer les
caractéristiques essentiel du comportement fautif qui sont de nature a engagé le cas échéant, la
RP des intéressés.
2° le texte doit avoir une sanction adéquate et précise afin de cadrer l’action du juge, ainsi la
légalité matérielle impose au législateur d’adopter une def exempte d’ambiguïté. L’arbitraire de la
répression diminue a mesure que la def gagne en clarté. Assurer une meilleure prévision de la
loi permet de restreindre la liberté laisser au juge dans l’interprétation qu’il en fait. La
légalité des délits et des peines voudrait qu’elle se traduise par l’impossibilité pour le juge de
moduler la peine.

Exemple : a l’encontre d’un vol, 3 ans d’emprisonnement systématiquement.

C’est un choix conforme a l’interprétation stricte de la légalité qui aurait certains avantage. IL
assurait une égalité la plus parfaite possible entre tous les citoyens de la justice et en accord avec
la dimension de prévention du justiciable, il saurait exactement a quoi il s’expose en cas
d’incrimination.
—>Tel n’est pas le choix qui a été fait par le législateur : ce principe de fixité de la peine
correspondait aux idée révolutionnaire et avait été consacré dans le CP de 1791 il a été supp car
inconvénient trop lourd. Il imposait une rigidité trop excessive.
Il y avait des jury d’assise étaient parfois hostile pour prononcé une peine qu’il trouvait
démesurément sévère au regard des circonstances en l’espèce. Comme pas possible de prononcé
des peines moins sévère, les jury préférait acquitter les accusés alors même qu’il était certain que
l’infraction était commis.

Le Code prévoyait des fourchette de peine, entre un minimum et un maximum. Avec le CP


actuelle il ne subsiste plus qu’un maximum. L’application qui en ai faite témoigne d’une liberté
laissé au juge voir d’une certaine arbitraire. Le juge peut dispensé la personne de peine. Le peines
de référence sont toujours l’amande et peine privatif de liberté. Elles s’accompagnent d’une
multitude de peine (confiscation, travail IG,…) qui peuvent être prononcé en complément ou a
la place des peines de référence. On permet donc une grande individualisation de la peine mais
marque un recul du principe des légalité des peines. C’est une liberté qui concerne le prononcé
de la peine par les juridictions de jugement mais qui s’étend a l’exécution de la peine. Ajd, on est
dans un système ou il y a un écart entre la peine encourue par le texte, la peine prononcé par le
juge et la peine qui sera finalement exécuté.

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B) La remise en cause du principe

Aux regards des enjeux particulier du DP le législateur devrait porter une attention particulière a
sa qualité et donc les lois pénales devrait être rare et leur rédactions intelligibles.
Si les lois sont trop nombreuses, le DP perd cette notion dissuasive de même si le text
d’incrimination a des formules vague, c’est dur de reprocher au justiciable de ne pas les respecter.

La légalité décline. Ce déclin n’est pas indolore en DP, les textes sur succèdent et les lois
deviennent imprévisible et intelligible. Le principe de légalité des délits et des peines est consacré
par les normes les plus élevés dans la pyramide des normes = principe inébranlable. Pourtant, ce
principe est remis en cause dans cette mention formelle et matérielle. Cette remise en cause se
manifeste de 3 façon ;
- la loi en DP est concurrencé,
- contrôlé
- fragilisé

1) La loi pénal concurrencé ;

La notion de DP s’est élargi en même temps que se sont développé les sources du DP tant au
niveau national qu’international. En droit interne, la loi reste la source principal du DP. Au sein
de la pyramide des normes elle est concurrencé par le haut de la C°, par le bas des règlements. La
loi est a la fois concurrencé par des sources internes(a) et par des sources internationales (b)

a) la concurrence des sources internes

Les règlements admin forment un niveau le moins élevés dans la pyramide des normes. Pas
étranger au DP. Ces règlements doivent être conformes a la loi puisqu’elle reste supérieur.
Le juge pénal dispose d’un pouvoir de contrôle de la légalité des règlements en matière
pénal.
Les règlements admin sont des textes de portée général qui émanent du pouvoir exécutif et dont
la dénomination évolue selon l’autorité qui les adoptent.
Il y a les traités et les arrêtés pris par le ministre, préfet, ou un maire.

Il faut distingué la finalité de chaque règlement. Il faut distingué entre règlement autonome et
règlements d’application

Les règlements d’application : se limite a préciser la modalité d’application d’une loi, ils sont
structurellement subordonner à la loi.
Un article du code de la route : conduire sous l’emprise de stup. Le texte prévoit à la fois le
comportement prohibé et la sanction applicable. Il y a plusieurs chose que le texte prévoit pas : il
ne prévoit pas le taux de la substance visés ou encore la durée écoulé entre la consommation e la
substance et la conduite du véhicule. Ces modalités qui permettent l’application concrète de la loi
relève du pouvoir réglementaire. Le conseil constit qui était interrogé par voix de QPC, a
décidé dans une décision du 9 décembre 2011 « c’est au pouvoir réglementaire de fixé ls seuils
minimal de détection témoignant de l’usage de stup ».

Les règlements autonome de l’article 37 C° : cette article prévoit que toute les matières en
dehors de celle qui sont confiés par l’article 34 de la loi présente un caractère réglementaire. Elle
relève de règlement autonome. Il s’exerce de façon autonome indépendamment de toute loi.

17
En matière de contravention de police, elle relève du pouvoir réglementaire (article 34 : elle ne
confie a la loi que la prévision de crime et des délits) c’est réaffirmer par l’article 111-2 al 2 du CP
Un règlement peut prévoir une incrimination, plus spécifiquement une contravention : la loi n’est
pas la source exclusive du DP spécial. La combinaison des articles 34 et 37 de la C° marque une
entorse au principe de légalité compris dans son volet formelle. Le support de l’incrimination n’a
pas a toujours être une loi.
(C’est ce qu’on conclut certain auteurs, ajd il faudrait parler de principe de textualité : l’infraction
et la sanction qui lui sont associés doivent être prévus par un texte. Ce texte n’aurait pas
systématiquement a être une loi au sens formelle.)

Le Conseil constit a considéré qu’il était exclu qu’une contravention puisse etre assorti d’une
peine d’emprisonnement

b) la concurrence international

Le droit international se compose de toute les conventions internationales. Certaines infractions


s’y réfère international, (exemple : code du sport incrimine le dommage)
Il renvoie à une convention international ratifié par la France pour connaitre les détails de
produits qui sont interdits.

C’est spécifiquement le droit européen qui alimente le DP fr. Il y a 2 grandes institutions


distinctes qui existent : 1) l’UE : on distingue les règlements (= effet direct) et les directives (=
transposition d’une loi national qui va s’appliquer)
Depuis l’adoption du traité de Lisbonne, les 2 instruments sont utilisés en DP.

Les directives :
article 83 du TFUE —> il réglemente la compétence pénal de l’Union en faisant la directive
l’instrument privilégié en DP.
L’article 83 prévoit 2 possibilité d’intervention pour le droit de l’union soit pour sanctionner des
infractions graves qui ont un caractère transfrontalier, soit pour sanctionner les droits
fondamentaux prévu par l’UE.
Par exemple : directives sur l’abus sexuelle de l’enfant : cette directive impose aux états de punir
d’une peine maximal d’au moins 1 an d’emprisonnement pour le fait de faire assister a des fins
sexuelles un enfant qui n’a pas atteint la majorité sexuelle même sans qu’il y participe a des
activités sexuelle.

Les règlements sont moins adoptés en DP car elle remette en cause la souveraineté des états.
Ce principe : d’incriminée ou non ou de fixer des règles de procédure. Pour réduire au max. la
possibilité de pénalisation supra-national et afin de se préserver une part de compétence, les états
membre n’ont pas choisit le recours au règlements en DP Il est régulièrement utilisé en
procédure pénal : règlement européen qui ont précisé les règles applicables à Interpole ou
Europole. Plus récemment, la voix du règlement a été choisit pour le parquets européen
On a le conseil de l’Europe qui n’a aucune compétence pénal mais la CEDH est susceptible
d’intéresser directement le DP.
La CESDH ne contient pas d’incrimination mais elle a une influence considérable sur le DP fr.

Elle comprends des garantit importante : l’article 7 proclame au niveau conventionnelle le


principes des délits et des peines ainsi que le principe de non rétroactivité de la loi pénal et
l’article 4 du 7e protocole additionnelle qui pose un principe ne bis in idem —> on ne peut
pas être punit 2 fois pour un même comportement mais surtout l’article 6 relatif au procès
équitable : On a des règlements autonome et règlements d’application source de DP et des actes

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dérivé du droit de l’UE : plus de suprématie de la loi en DP, c’est pourquoi certains auteurs qu’il
n’y a plus de principe de légalité mais de textualité et que la sanction soit prévu par le texte.

La loi pénal est largement concurrencé que se soit par le haut ou le bas, par des sources internes
ou à l’international. Elle est de + en + controlé.

2) La loi pénal contrôlé

Contrôle va prendre 2 formes distinctes :


- le contrôle de constitutionnalité
- le contrôle de conventionalité
- le contrôle de légalité des règlements

a) le contrôle de constitutionnalité

La Constitution de 58 se trouve d’un pdv interne, au sommet de la pyramide des normes. Les
autres textes lui sont inférieurs, et ne peuvent y déroger. La C° contient des dispositions
spécifique qui concerne le DP
(exemple : article 17 de la C° qui donne le Président d’un droit de grâce surtout c’est elle qui
délimite le partage des compétences y compris en DP entre la loi et le règlements au titre des
articles 34 et 37 : ls matière autre du domaine de la loi, ont un caractère réglementaire)

Depuis 1971, il faut prendre en compte le bloc de constitutionnalité. (Il contient la C°, son
Préambule, le Préambule de 1946, la DDHC, la Charte de l’Environnement, les PFRLR, et les
principe constitutionnelles ou encore les principes nécessaire à notre temps)

L’extension du bloc de constit a permis de multiplier les textes … : le conseil constit s’appuie sur
des principes constitutionnelles fondamentaux qui irrigue le DP : Le principe de légalité a valeur
constitutionnelle, il est consacré par la DDHC et impose au législateur de définir les infractions
en termes claire et précis pour exclure l’arbitraire. De même, le Conseil constit, se fonde sur le
principe de nécessité pour en déduire que les peines prévus ne doivent pas être manifestement
disproportionné avec la gravité de l’infraction (= décision du 30 décembre 1987)
Le Conseil constit va au-delà : officiellement il ne créer pas de loi mais il dégage des principes a
valeur constit des diff normes dans le bloc de constit
(exemple : il a pu déduire des PFRLR, le principe du respect du droit de la défense qui découle
d’une décision du 20 janvier 1981 pour autant, un tel principe ne résulte ni de la DDHC ni de la
C° de 58)

Pour être un PFRLR : - doit être une loi d’application continue,


- pose un principe non contingent
- le principe est une importance suffisante.
- Loi républicaine, antérieur à 46.

Les normes a valeurs constit se sont multiplié. : les droits et libertés fondamentaux ont une place
prépondérante au sein du bloc de constit. Les lois pénales, par essence, vient limiter les libertés
individuelles. Il est naturel qu’elles entrent en conflit.

Pour apprécier le respecte par le DP des normes a valeur constit diff contrôles sont possibles :
Ce contrôle de constit est double : le mode de saisine du Conseil constit : s’il déclare une loi
inconstitutionnelle, le résultat est le même : cela nanti la loi constit. = va s’opposer a son entrée

19
en vigueur ou l’abroger si elle est déjà en vigueur. Le contrôle doit être a priori : une loi est voté
mais certaines personnes doute de la constitutionnalité : il saisissent le conseil constit et lui
demande de vérifier la conformité de la loi à la constitution et au bloc de constit = contrôle
avant la promulgation de la loi mais pas un contrôle systématique. Il y a des lois entrée en
vigueur avant 58 avant la création du conseil constit et donc on peut se retrouver avec des lois en
vigueur mais inconstitutionnelle.

Pendant 50 ans, aucune remise en cause de ces lois étaient possible. Possibilité d’un contrôle a
posteriori par le QPC. Le contrôle a posteriori a été admis par la loi constitutionnelle du
23 juin 2008 entrée en vigueur le 1er mars 2010 : insère un article 61-1 du C° : une loi est déjà
en vigueur mais un justiciable s’interroge sur la constitutionnalité d’une loi : le justiciable peut
poser une QPC au conseil constit : entrée en vigueur après de la loi = contrôle a posteriori.
Une QPC ne peut être posé que lorsqu’un litige est pandant devant une juridiction, on peut pas
poser une question abstraite : il faut la conformité au bloc de constit. Comme il y a qu’un Conseil
constit il peut pas recevoir les QPC de tous les justiciable c’est pk il y a un système de filtre : la
1re juridiction va commencé par ce filtre et si elle estime que ces conditions sont remplies, elle
sursoit à statuer et transmet la qst pénal a la Chambre criminelle. Cette dernière va faire un
contrôle et si les condition sont remplies, elle va le transmettre au conseil constit.

3 éléments controlés lors d’une QPC : 1° l’applicabilité de la loi au litige ou a la procédure pour
reconstitué le fondement des poursuites. 2° il ne faut pas que la disposition est été déclaré
constitutionnelle. Si elle l’a été, la QPC peut la transmettre si elle a eu un changement de
circonstances. 3° La qst doit être sérieuse ou nouvelle.

Le Conseil constit a vu se prononcer sur la conformité de la loi pénal au principe de liberté


individuelle, de présomption d’innocence, de droit de la défense, de liberté d’expression, de non
rétroactivité de la loi pénal, etc : le Conseil constit a notamment pu abrogé des délits qui était mal
définit(Agression sexuelle)
L’un des grands mouvements du droit pénal est celui de la constitutionalisation de la discipline
Les contrôle de constit se sont multiplié depuis le 1er mars 2010. Cela concerne toute les
branches du droit mais le DP a été touché car il touche les libertés individuelles. = mutation du
rôle du conseil constit qui, en 58, était juste un garant de la séparation des pouvoirs pour éviter
l’émiettement du législatif sur le réglementaire. Ajd, il est tenu un véritable juge de la constit des
lois.
En 59, 4 décisions du conseil constit, en 2018 : il y en avait 83.

b) Rappel sur la conventionalité des lois

Les garantit octroyé par les convention internationales, exige des recours : 2 types :

- recours internes = vers les juridictions nationales : lorsqu’un justiciable est poursuivit
devant les juridictions internes, il peut soulever que les dispositions viole une CI, la juridictions
va faire un contrôle de conventionalité et si elle estime qu’il y a une violation, elle met a l’écart la
disposition national pour l’instance.
Exemple : Arrêt du 1er mars 2020 : était remis en cause l’article 2 cinquièmement modifié par
un arrêté : des juridictions ont condamné des docteurs ou esthéticienne qui utilisait le laser : le
CE dans un arrêt du 8 Nov 2019 a estimé que l’interdiction de l’épilation a la lumière pulsé par
des esthéticienne méconnaît la liberté d’établissement et la libre prestation de service prévu par
les article 49 et 56 du TFUE. = pour le CE ce n’était pas un intérêt général = il y a eu un
contrôle de conventionalité qui a conduit la Chambre criminelle a aligné sa décision sur celle du
CE et donc, a écarté le droit français qui aurait du conduire à une condamnation. L’esthéticienne
poursuivit a été relaxé.

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-recours individuelle : devant la CEDH, la France a accepté le recours individuelle le 2
octobre 1981 —> les victimes de la violation ‘un droit fondamentaux de la convention peuvent
de plein droit, saisir l’organe de contrôle qui est la CEDH. Il est certains que le rayonnement de
la CEDH passe par le biais de cette juridiction. Elle a rendu plus de 10 000 arrêts en 50 ans.
M^me si la convention affecte en DP l’incrimination et la sanction, c’est au procédure pénal
qu’elle a le + d’influence. Tel était le cas de l’influence d’exercé certaine convention sur le DP fr.
Dans le cadre de la CESDH, on assiste depuis 10 ans a une évolution importante et complexe

Le contrôle proportionnalité in concreto : viens de la CEDH et est venu en France depuis 2013.
On a un contrôle constit ordinaire. Les textes notamment l’article 8 et 12 sur le droit au mariage.
Toute les loi sont porter atteinte à ces droits. On assiste a un contrôle de proportionnalité est
suffisamment fort pour contrôle le degré d’atteinte qu’elle porte. Proportionnalité entre l’atteinte
et la raison que porte l’atteinte. On regarde le texte de loi, la disposition de la conv
L’arrêt de 2013 : on fait le contrôle : pas d’atteinte au droit du mariage. Il faut regarder si le
résultat concret de l'application d’une loi ne porte pas une atteinte excessif au droit et
liberté fondamental.

Arrêt Chambre crim. 25 contre 2016 : la journaliste a infiltré l’AN elle a voulu récupérer des
informations et écrire un livre = la Chambre crim a dit que si l’infraction de l’escroquerie a été
consommé, la liberté d’expression prévaut particulièrement en présence d’un journaliste donc
elle écarte l’incrimination de l’article 313-1 de l’escroquerie.

C’est un mouvement qui gagne le droit de la peine. Un justiciable condamné pour trafic de stup
outre la peine d’emprisonnement, le juge décide a titre de sanction, de confisqué certains biens.
(Un immeuble par ex) Si le prévenu en fait la demande, le juge peut être amené a s’assurer que
cette confiscation ne porte pas une atteinte disproportionné au respect du droit des biens.

c) le contrôle de légalité

C’est la loi qui sert a contrôler, un contrôle de légalité est possible et permet a un justiciable lors
d’un procès d’exiger du juge pénal qu’il s’assure de la conformité de la loi, du règlement qui sert
de socle au poursuite. Spécificité du DP : cette exception d’illégalité est largement ouverte :
l’article 111-5 du CP dispose que les juridictions pénales sont compétentes pour juger les actes admin,
réglementaires ou individuelle, et pour en apprécier la légalité lorsque de cette examen dépend la solution du procès
pénal qui lui est soumis. —> quand la validité d’un règlement a l’issue d’un procès, le juge a
le pouvoir de contrôler et interpréter le règlement.
Le juge pénal a reçu plénitude de juridiction. Admettre un tel contrôle n’est pas neutre. Au
travers du contrôle de l’acte litigieux, le juge pénal vient a contrôlé l’action de l’administration et
donc, admettre le contrôle c’est admettre une entorse au principe de séparation des pouvoirs.

Comment se manifeste ce contrôle de légalité ? = l’hypothèse est celle ou l’innocence ou la culpabilité de


la personne poursuivit dépend de la validité d’un acte administratif. : le juge pénal pourra statuer
il n’aura pas besoin de sursoir a statuer et de renvoyer la qst au juge admin. Ce contrôle de
légalité concerne tant le fond que la forme.
Exemple : en DP de fonds, un maire qui par arrêté municipal limite les possibilités de
stationnement dans sa commune : si l’infraction consiste a s’être garer en violation de l’arrêté le
juge pénal peut , si la validité de l’acte est contesté, la vérifié.

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3) la loi pénal fragilisé

Le droit pénal est frappé de plein fouet par un phénomène de plénitude : le déclin de la loi. Il
emporte 2 csq —> augmentation quantitatif et un déclin qualitatif

a) une augmentation quantitatif

Le DP a vocation subsidiaire a intervenir. Si le DP a un rôle subsidiaire, on devrait avoir une


rareté de la loi pénal. Ls auteurs ont parlé « d’overdose législatif » en matière pénal.
Le DP se voit conféré une nouvelle mission rassurer l’opinion publique, la loi pénal devient une
loi symbole. Desfois des lois multiple sont voté qui vont doublons avec d’autre incrimination

Ils aboutissent a un défaut de la loi pénal a donné naissance a des lois éphémère et conduise a
une loi pénal inappliqué. La cohérence : l’adoption précipité de nouvelles incriminations ne se
fait pas tjs au regard d’une cohérence d’ensemble du DP spécial.
Exemple : en 1992 : nouvelle infraction : les appels téléphonique malveillants. = réprime les
appels réitéré et depuis 2014, les envoie réitérés de message malveillants émis par voie
électronique en vu de troubler la tranquillité d’autrui = la réitération est retenue a partir du 2e
comportement. La peine encourue = 1 an d’emprisonnement et 15k € d’amande. = la peine est-elle
cohérente ?
Des violences légères, volontaire qui n’ont pas entraîné d’ITT ne fait encourir que 750€
d’amande.

Il y a aussi des lois éphémères : principe de légalité, on devrait avoir des lois claires, bien
écrites et bien pensées et peu de nouveautés.
le législateur se déjuge et défi la loi qu’il a adopter et desfois, d’autre acteurs viennent écarter ou
abroger la loi que le législateur a adopté. Une précarité applicable au législateur. La loi du 10 aout
2007 qui vient écrire un système de peine abrogé par une loi du 15 aout 2014 —> évolution du
DP,
L’inconstance de la loi pénal va être imposé au législateur, le déclin de la loi s’explique par son
manque de force définitive. La loi peut être contesté a posteriori. Par ce biais, le conseil constit
ne se prive pas d’abroger les lois notamment par la QPC.

Exemple : A la suite des terrorismes a Toulouse, une nouvelle infraction = On créer un délit
par la loi du 3 juin 2007 = apologie du terrorisme ou qui incitait au terrorisme = fait l’objet
d’une QPC. Le 10 février 2017 le Conseil constit a censuré le texte : la libre pensée de
communication garanti par la DDHC implique l’accès a internet librement et le Conseil a
souligné que les atteintes portées n’étaient pas nécessaire pas adapté et pas proportionnée. Le
législateur a réagit : il a saisit l’occasion par une loi du 28 février 2017 et a introduit
l’incrimination. Nouvelle saisine du conseil constit et le 15 décembre 2017 : nouvelle censure du
Conseil constit.

Infraction de bizutage Prévu à l’article 225-16-1 du CP introduite en 2002 : la clarté du texte est
douteuse : le caractère répréhensible du bizutage s’explique par les dérapage auxquels il peut
donner lieux notamment lorsque ce sont des agression sexuelles mais ces comportement font
déjà l’objet d’incrimination = peine + sévère. Difficile de savoir ce qui est autorisé ou non donc
inappliqué ou de façon occasionnelle. La loi pénal perd son caractère dissuasive elle est banalisé
de tel sorte qu’elle n’impressionne plus le justiciable.

La loi propose des promesses mais pas tjs en mesure de les honorer.
Si le principes des délits et des peines est la pierre angulaire des droit Sté libertés fondamentaux,
il n’apparait qu’il n’est pas tjs respecté a s ajoute valeur.

22
On peut s’inquiéter d’un déclin qualitatif

b) un déclin qualitatif

i) def ouverte

La rédaction est parfois insatisfaisante. Les def données quand elles existent, sont des def
ouvertes, et a cela s’ajoute des lacunes dans la méthode législatifs a elle même. L recours au
renvoie est de + en + fréquent

Les def ouvertes : le législateur ne pèse pas les contrainte qu’il pèse sur lui ; le comportement
réprimé n’est pas définit en des termes claires et précis.
Exemple : le délit de agression sexuelles : article 222-33 du CP = caractère tautologique saisit par
une QPC, le conseil constat a censuré le texte par une décision en 2012. Le nouveau texte a été
redéfinit.

Autre Exemple : indécision de la loi pénal qui réside dans l’infraction d’inceste : qualification
introduite par la loi du 8 février 2010. Avant l’inceste n’existait pas dans le CP, mais on réprimais
le viol ou les atteintes sexuelles avec notamment les circonstances aggravantes quand ils sont
commis par un ascendant sur un mineur de 15 ans. Mais a la demande des victimes, une loi de
2010 a introduit le terme d’inceste dans le CP. L’article 222-31-1 a été introduit qui disposait que
les viols et agressions sexuelles sont qualifié d’incestueux lorsque ils sont commis au sein de la
famille sur la personne d’un mineur, par un ascendant, un frère, une soeur, ou par tout autre
personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait.
Une personne poursuivit pour inceste devant les tribunaux et soulève une QPC en
soulevant que le terme « famille » n’était pas défini. De ce fait, le principe de légalité au sens
matérielle n’aurait pas été respecté. Jusqu’ou s’étant la famille? L’argumentation a convaincu le
conseil constat qui a considéré le texte pas claire et la abrogé par une décision du 16 sept 2011.

Outre ses hypothèse, il est parfois justifié d’avoir une def ouverte. Le principe de légalité n’a pas
pour vocation d’imposer au législateur de rentrer dans un détail, si l’incrimination pénal doit être
précise elle doit pas être pointilliste.
Le législateur est dans l’impossibilité matérielle de tout prévoir —> les délinquant sont trop
inventif pour que tout comportement dans les moindre détail puisse être devancé par un texte
d’incrimination. L’incapacité scientifique du législateur de devancé les nouvelles formes de
criminalité ne doit pas être un obstacle insurmontable.

En ce qui concerne le déclin substantielle de la loi, de la qualité de la loi, passe notamment par
une pratique qui est critiquable surtout en DP qui a donné lieu a une codification a droit constant
(= regroupé l'ensemble de texte préexistant) lors de ces codification, ce qui est très utilisé : le
recours par renvoi

ii) le recours par renvoie

La pratique du renvoie nuit à l’intelligibilité. Le texte d’incrimination ne définit plus lui même soit
le comportement qui est interdit, doit la peine associé et le fait par renvoie à d’autre dispositions.

En droit du travail : l’article L4741-1 du CT —> le démarchage bancaire ou financier irrégulier


est sanctionné par l’article L353-2 du Code monétaire financier. —> quand c’est des textes par
renvoie,
par exemple : l’article 19 du décret de 2016 : on a un texte codifié qui renvoie a un texte codifié,
mais si on fume dans un train hors endroit prévu a cette effet on a une amande. Cette article 19
est entrée vigueur et a été modifié mais si ajd on consulte le texte qui prévoit la peine, il a été

23
modifié le 15 aout 2016 à peine 3 mois après l’adoption de l’autre texte qui définit l’arôme de la
cigarette et ne définit pas la peine. = problème de légalité.

Ces renvoie successives permettent au justiciable d’appréhender la norme. Il peut se trouver


injuste dans ces conditions de faire peser sur chacun des Présomption de connaissance de la loi
pénales quand les textes sont inintelligible. La légalité rigoureuse voudrait que le comportement
prohibé et la peine qui lui est attaché soit regroupé dans un texte unique ou au moins dans des
articles qui se suivent. L’éclatement de l’incrimination dans plusieurs textes, parfois dans
plusieurs codes, dans des lois non codifiés, augmentent un sentiments d’opacité de la loi pénal et
de ce fait, on va reconnaitre que la loi pénal ne rempli plus ses missions.
Le principe de légalité a des faiblesses.

Section 2 : Les corollaires du principe de légalité :

Un corollaire est une suite logique inévitable d’un premier élément ou première
proposition. En quoi le principe de légalité tel que nous l’avons envisagé, doit-il être complété ?
CAR LES raisons qui justifient l’application du principe de légalité au mécanisme
répressif, conduisent a ne pas limité ce principe a la prévisions formelle d’une
incrimination et d’une sanction. La légalité criminelle ne serait qu’une coquille vide si un
individu pouvait être condamné en vertu d’un texte adopté postérieurement à son
comportement ou interprété de façon particulièrement souple.

Cette idée justifie que le principe de légalité implique de façon nécessaire, 2 autres
principes :
Celui 1° d’interprétation encadré de la loi pénal (stricte) 2° et celui de non rétroactivité de
la loi pénal.

§1 : L’interprétation encadrée de la loi pénal

= interprétation stricte de la loi pénal.


Cette référence expresse a l’interprétation fait écho au rôle du juge dans la mesure ou
c’est au juge judiciaire qu’il appartient de faire cette interprétation.
Si ce principe de légalité fait peser des devoirs sur le législateur, il s’adresse tout autant
d’avantage au juge. L’expression interprétation stricte doit être bien comprise.

A) Les diff méthodes d’interprétation

Bentham écrivait « les paroles de la loi doivent se peser comme des diamants » elle est vrai en DP,
l’interprétation étant plus sensible que dans les autres matières au regard des enjeu de la
discipline.
Le principe est posé à l’article 111-4 du CP : la loi pénal est d’interprétation stricte. Le
juge pénal doit tirer de la loi pénal, toute les conséquence que le législateur a entendu y
attacher rien de + rien de -
En aucun cas ce principe veut dire que le juge doit interpréter ce qui est imposé. en
revanche, l’interprétation par analogie d’un texte instituant une incrimination, est par
principe, formellement banni?
Le principe d’interprétation stricte est le corollaire du principe de légalité.

24
Si le juge s’octroyait la possibilité d’interpréter largement les textes pénaux il en viendrai a
punir sans texte. En donnant au texte un sens qu’il n’avait pas le juge viendrai a
interpréter de nouvelles incrimination. Faute de précision légal sur le sens de
l’interprétation stricte, la doctrine a développé diverse méthode d’interprétation certaine
sont admises et d’autre ne le sont pas.

1) Les méthodes admises

Le juge a recours à la méthode téléologique aussi appelé, « déclarative »


Elle consiste a recherché la volonté du législateur a travers le texte.
Le terme téléos = finalité en grecque.
Le juge se demande ce qu’aurait voulu le législateur si lui-même avait été soumis à une
difficulté d’interprétation.
Face a l’insuffisance de la lettre, on fait prévaloir son esprit. Cette méthode se subdivise
en 2 :
- soit on interprète en recherchant l’esprit du texte et le sens actuelle du texte = la
thèse objectif
- soit on recherche l’intention du législateur lors de l’adoption du texte ce qui va
passer par l’étude des travaux parlementaire. = la thèse subjectif.

Le juge a recours a la méthode téléologique : lorsqu'il s’agit d’adapter les contours du


texte en présence d’une incrimination imprécise , c’est aussi le cas lorsque surgisse de
nouveau besoin que le législateur a prévoir.
= méthode qui permet au DP de ne pas être devancé par l’évolution des méthodes de
criminalité. En 1810 il a incriminé le vol. Il n’avais pas prévoir l’hypothèse du vol
d’électricité, la cour de cass a admis pour réprimé les branchements sauvage qualifié de
vol = arrêt 3 aout 1912
La cour de cass a eu l’occasion d’affirmé que sa pouvait recourir a l’envoi intempestif par
SMS
Un arrêt de la Chambre crim 26 Nov 2014 : gare SNCF a porte maillot. Il est interdit
de fumer dans les gares. Une personne est verbalisé pour infraction mais interdit les
cigarette électronique la personne pouvait fumer les cig électronique ? Relaxé par les juges
du fonds et approuvé par la cour de cass on pouvait pas condamné qqun qui fume une
cigarette électronique sur le fondement d’un texte qui punit qqun qui fume tout court.
Interprétation stricte = le législateur n’avais pas penser a la cigarette électronique pour
justifier la relaxe ils devait dire autre chose : la cigarette électronique ne saurait être
assimilé a une cigarette traditionnelle soulignant que le liquide mélangé à l’air est diffusé
sous forme de vapeur et donc les textes visés par la poursuite ne sont pas applicable.

Il y a des méthode d’interprétation rejetées.

2) Méthode d’interprétation rejetées

Pour qu’il y est qst d’interprétation, il faut que le texte ai besoin d’être interprété.
Beccaria dit que l’interprétation comporte trop de risque.
Par exemple, si il y a une contradiction entre ce que voulait faire le législateur et ce qu’il a
textuellement écrit : une interprétation libéral conduit a appliquer la lettre ce qui ne serait
pas souhaitable car sa serait aller contre l’esprit de la loi.

25
La JP s’autorise a rectifié la portée d’un texte dont la lettre ne traduit pas la volonté du
législateur.
Exemple : décret de 1917 sur la police des chemins de fer car le texte interdisait de
descendre ailleurs que dans les gares et lorsque le train est complètement arrêté.
3) Il y a la méthode par analogie

Elle consiste face a une loi silencieuse a étendre la solution retenue pour un cas à une
situation similaire.
Il est contraire a l’interprétation stricte. Plus largement, l’argument par analogie irait à
l’encontre de la légalité pénal. À trop étendre le texte, on condamne sans texte. Si
hypothèse pas prévu par le législateur, il appartient pas au juge de combler ses lacunes.
Le seul texte qu’un comportement transgresse une valeur juridique essentielle ne suffit
pas a permettre la répression. Encore faut-il qu’il soit préalablement interdit par le
législateur.

Exemple : dans le CP de 1810, il suppose un comportement matérielle précis pour le vol


on réprimait aussi l’escroquerie
Mais la Jp a été soumis devant des gens malhonnête : les individus allait au resto se faisait
servir et partait sans payer. Il n’ont pas soustrait la nourriture (pas de vol) ils n’ont pas
non plus escroquer. Le problème : capacité de payer. Ni la qualification de vol ni
escroquerie ne correspondait a cet agissement donc la Jp a relaxé les personnes qui ont
mangé mais pas payé (Arrêt 5 Nov 1847) la chambre crim a refusé l’interprétation par
analogie.
L législateur est intervenu et a crée une série d’infraction de filoutri par ex en 1873 :
filoutri d’aliment (article 313-5 du CP)

Il y a une exception a l’interdiction d’interprétation par analogie : la raison d’être de cette


prohibition c’est la protection de la personne poursuivit mais possible que l’interprétation
par analogie lui soit favorable : la JP sous 1810 a pu admettre des interprétation « in
favorem » : exemple : article 64 du CP qui prévoyait que l’auteur d’un crime ou délit qui
était atteinte de démence, n’était pas responsable. = raisonnement par analogie in
favorem.
Le CP de 1810 prévoyait une immunité familial en cas de vol. Afin d’assurer la paix des
famille, on ne peut pas condamné pénalement celui qui a soustrait un bien dans un cadre
familial. Donc par un raisonnement in favorem, c’était étendu aux autres infractions :
escroquerie, abus de confiance,…

La réforme du CP en 1992 a consacré toute ces hypothèses d’interprétation par analogie


favorable.
L’interprétation stricte n’ app prévalu dans tout les système législatif. Par exemple, dans le
CP, prévoyait que si un acte socialement dangereux n’est pas nettement prévu par le code
le fondement et les limites de la responsabilité encouru a son sujet, sont déterminé
conformément aux articles du code qui prévoit les délits dont la nature s’en rapproche le
+. Le Code admettait expressément l’interprétation par analogie, comportement pas
anticiper par le législateur donc le juge pouvait interpréter la loi et regarder le texte le plus
proche. = système dangereux pour les libertés individuelle. —> risque complet
d’arbitraire dans l’interprétation.

26
B) La mise en oeuvre de l’interprétation stricte.

La JP de la chambre crim essaie d’assurer au mieux une interprétation stricte de la loi pénal,
pourtant ses directives d’interprétation se heurte a des considérations extra-juridique. Un soucis
de répression ou de clémence, va éloigner le juge de l’interprétation stricte. Les juridictions pénal
risque de tomber dans une rigueur excessive se détachant du principe de légalité pour punir des
comportements gravement attentatoire au valeur fondamental. À l’inverse, l’interprétation stricte
se transforme en interprétation respectée néanmoins, dans la majorité des cas la JP est
d’application rigoureuse.

1) L’interprétation restrictive de la loi pénal

Exemple : le refus de la cour de cass d’admettre la qualification d’homicide sur certains enfants à
naitre.
L’article 221-6 du CP incrimine l’homicide involontaire il dispose que le fait de causer dans
certaines conditions qu’il définit, la mort d’autrui constitue un homicide involontaire. Le texte
définit la victime comme devant être autrui. La difficulté tient au fait que le terme « autrui » n’est
pas définit. La difficulté était sur l’enfant à naitre.
Il y a eu une JP controversé : la Cour de cass a du prendre parti sur le terme d’autrui.

a) l’exposé de la JP

La Jp pénal repose sur une chose établi selon que l’enfant est mort in utéro ou né vivant
Pour le décès in utéro s’est formé dans 2 types de contentieux ; les accidents de la circulation et
les erreurs médicales.

Un médecin avait entrainé la mort d’un fétus de 24 semaines car il a confondu de patiente qui
avait le même nom et a cherché à retirer le stérilet qui enflait était enceinte. = Chambre crim 30
juin 1999 devant les juges du fonds, le médecin était condamné et sa condamnation est cassé par
la chambre crim pour refuser que le fétus entre dans le Champ de l’article 221-6, la chambre a
invoqué l’interprétation de loi stricte: les juges ont fait d cela résistance et ont considéré qu’il y
avais homicide involontaire sur le fétus.
L’AP de la Cour de cass est intervenu. L’AP a statué sur l’arrêt du 29 juin 2001 : femme
enceinte qui est percuté par un automobiliste par état d’ivresse : le choc va causé la mort du fétus
et donc la femme a accouché d’un enfant mort-né.
L’AP se contente d’affirmer « le principe de la légalité des délits et des peines qui impose l’interprétation strict
de la loi pénal s’oppose a ceux que l’incrimination prévu par l’article 221-6 du CP réprimant l’homicide
involontaire d’autrui, soit détendu au cas de l’enfant à naitre dont le régime juridique relève de texte particulier sur
l’embryon ou le fétus. »
—> très contesté. Des plaideurs ont voulu remettre en cause la décision des juges devant la
CEDH. Violation de l’article 2 de la Convention du droit de toute personne à la vie : le fait de nier
la possibilité d’un HI sur un enfant à naitre par la faute d’un tiers reconnaissait l’article 2 ? La CEDH dans
un arrêt Vo/France 8 juillet 2004 : la CEDH a renvoyé les états a leur responsabilité.

La Chambre crim a donc développé sa JP : la Chambre crim a eu l’occasion d’intervenir dans une
situation voisine celle ou l’enfant né vivant puis décède. = Arrêt du 2 décembre 2003 : cas de la
circulation une femme enceinte de 8 mois qui est grièvement blessé : le médecins font une
césarienne, elle donne naissance a un garçon l’intervention a eu lieu à 16h39 l’enfant est vivant

27
mais subi un choc qu’il meurt à 17h39. La Cour de cass considère que a la suite des juges
du fonds, que l’auteur de l’infraction est coupable d’HI sur la personne de l’enfant. Ce
n’est pas un revirement de la Cour de cass mais il considère qu’a partir du moment ou l’enfant
est né vivant même si sa vie était éphémère, alors l’enfant devient autrui. Les qualification
d’homicide peuvent s’appliquer. Selon la Cour de cass, grâce a l’interprétation stricte de la loi
pénal, si l’enfant est mort in utéro pas d’homicide si il a vécu puis est décéder c’est de l’homicide.
= critiqué avec de gros soucis.

Cette Jp a fait débat : cette Jp est contestable a certain égard :

- 1re remarque tient à l’argument tiré d’un principe de l’interprétation stricte. Dans tous
les arrêts qui concerne un enfant mort-né la Chambre crim y fait référence donc le raisonnement
: l’homicide involontaire ne s’applique pas au fétus en raison de l’interprétation stricte de la loi
pénal mais ne dispense pas d’expliquer pk un fétus n’est pas « autrui » —> soit le fétus est autrui
et donc l’IS veut que le texte s’applique au fétus soit le fétus n’est pas autrui et donc que le texte
ne s’applique pas au fétus.
Un des soucis logique, la cour de cass par con présupposé qu’un fétus n’est pas autrui elle se sert
de ce présupposé comme argument. Le fait qu’on fétus soit autrui sa se débat. La Cour de cass
part d’un assimilation juridique qui est contestable. Elle assimile la qualification de « autrui » à la
qst de la personnalité juridique. Il est certain qu’un fétus n’a pas la personnalité juridique mais le
fait qu’il soit autrui est + discutable surtout avec un fétus de + de 8 mois.

- La chambre crim subordonne l’application de l’incrimination à l’HI à la naissance en vie


de l’enfant. Elle fait une césure. Le fétus n’est pas autrui mais dès qu’il est né vivant, il
devient autrui et est protégé par l’article 221-6 du CP. = critère qui parait arbitraire car
l’article 221-6 du CP en visant autrui, vise au fond, un être humain et il ne pose pas de condition
quant à la naissance en vie. La Cour de cass se réfère à l’acquisition de la personnalité juridique.
Si la cour d encas applique se critère elle l’applique mal. La condition pour acquérir la
personnalité juridique (né vivant et viable). Or, aucune condition de viabilité qu’importe si
l’enfant n’est pas né viable. C’est un critère qui n’est pas adapté. Le DP ne doit pas être tjs
influencé par le droit civil, la qst de savoir est qui est autrui ?

Défaut logique majeur de la Cour de cass : par hypothèse dans toute ses affaires, l’acte qui a
causé la mort a été commis a un moment ou l’enfant était a naitre et donc selon la cour de cass
elle-même il n’était pas autrui. Donc le second mouvement de la JP n’a aucun sens car au
moment l’acte était réalisé sur qqun qui n’était pas autrui et par la suite cette être va naitre vivant,
on considère qu’il y a HI = pas logique. La solution conduit a subordonnée la répression a
des éléments qui sont aléatoire et qui ne dépendent pas de son auteur.

Il y a certains auteurs de doctrine qui ont dit a propos de l’accident de circulation, que
échappe a la répression l’auteur du comportement fautif a intérêt a ce que l’enfant subisse un
choc fort car si il a le temps de naitre vivant, sa responsabilité pénal peut être retenu.
Un argument plus général et moins juridique pris en compte et qui tient a la perception par
l’opinion publique des décisions qui aurait été rendu dans le sens contraire : la cour de cass a
craint c’est que la solution inverse est pu être mal interprété par l’opinion publique qui aurait vu
une remise en cause de l’interprétation de l’IVG. La volonté de ne pas affaiblir la législation sur
l’IVG c’est légitime mais correspond pas au rôle de la cour de cass.

Il y a un principe issue de la loi Veil et qui est encore formulé en droit positif, dans le CSP et à
l’article 16 du Code civil : la loi garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa
vie pas dès sa naissance, néanmoins, par exception a ce principe, le droit autorise dans des
conditions définit le recours à l’IVG. (Article L2222-1 CSP)

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Cette exemple témoigne de cas sous couvert d’interprétation stricte de la loi pénal, la JP aboutit a
une interprétation restrictive. La Haut juridiction s’est égarée a interprété des textes large

2) l’interprétation extensible de certains texte

Certaines infractions sont clairement rédigés ce qui n’a pas empêché la Jp de les interprété de
manière extensible au même prix que le principe de légalité.

Exemple : le viol : pendant longtemps, l’article 222-23 du CP définissait le viol « tout acte de
pénétration sexuelles de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence,
contrainte, menace, ou surprise, est un viol »
la qst à l’inverse : lorsque l’auteur du comportement répréhensible qui est pénétré : si on
force qqun a nous pénétrer au regard du texte la qualification de viol devait s’appliquer ? La
Chambre crim a admis d’abord, que la qualification de viol soit retenue alors même que l’auteur
de l’infraction a été pénétré. (Arrêt 16 décembre 1997) = ouvertement contra légal. Les juges
ont pris des distances avec le texte d’incrimination.

Le comportement heurte gravement des valeurs social protégés, si on a pas considéré que c’était
un viol, la qualification envisageable : l’agression sexuelle sans pénétration. Le viol est un crime,
l’agression sexuelle est un délit. JP expliquer par une volonté d’assurer une égalité des sexes. Le
viol comme dans la def. historique supposait une pénétration par un sexe ou dans un sexe si on
retenait pas les termes de la cour de cass, jamais un viol d’un homme par une femme.
La Chambre crim 21 octobre 1998 a considéré que il y a un viol; que si la victime a été pénétré.
Cas contraire, pas de viol.
La loi qui s’est saisit de la qst : par une loi du 3 aout 2010 l’incrimination de viol a été
réduite : l’article disposait que tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit
commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace
ou surprise est un viol. Il a été modifié a nouveau en 2021 pour ajoutée la précision : ou tout acte
bocaux-génital.

Dans la majorité des cas, la JP est une application satisfaisante d’une interprétation stricte.

3) L’application rigoureuse d’une interprétation stricte

- 226-1 du CP il sanctionne notamment le fait de filmer l’image d’une personne dans un lieu
privé sans son consentement
- Article 226-2 : infraction de csq se situe dans le prolongement de la 1re infraction. :
sanctionne le fait de diffusé dans les conditions de l’article 226-1.

Arrêt 16 mars 2016 dans cette arrêt, un couple avait décidé de prendre des photos pendant leurs
ébats sexuelle et la personne concerné avait accepté d’être pris en photo nu et par la suite, les
tensions dans le couple et l’autre personne a diffusé les photos sur internet. La victime porte
plainte pour atteinte à sa vie pv. La Cour d’appel a décidé de condamné et souligne que le fait
pour la partie civil, d’avoir accepté d’être photographié ne signifie pas contenu du caractère
intime de la photographie qu’elle est donnée son accord pour que celle-ci soit diffusé : pour la
Cour d’appel le comportement tombe bien sur la qualification d’atteinte à la vie pv.
La Cour de cass a censuré l’arrêt au visa de l’interprétation stricte : elle affirme que n’est
pas pénalement réprimé le fait de diffusé sans son accord l’image d’une personne réalisé dans un
lieux privé avec son consentement. Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé donc le législateur
n’avais pas incriminé ce comportement.

29
Le juge a suivit le principe de loi pénal donc principe interprétation stricte. Le législateur s’est
saisit de la st et réagit avec la loi du 7 octobre 2016 qui a créer un nouveau délit : l’article
226-2-1 du CP punit de 2 ans d’emprisonnement et 60 000€ d’amande le fait en l’absence de
l’accord d cela prose pour la diffusion, de porter avec l’accord du publique ou d’un tiers tout
enregistrement ou tout doc portant sur des paroles ou image a caractère sexuel obtenu avec le
consentement express ou présumé de la personne ou par elle même à l’aide d’un des actes prévu
à l’article 226-1

§2 : la non rétroactivité de la loi pénal

2 principes fondamentaux régisse la loi pénal dans le temps ;

- d’une part, l’interdiction de la rétroactivité des lois répressive plus sévère.


- d’autre part, la rétroactivité des lois pénal plus douce. = rattaché au principe de
nécessité des peines.

La non rétroactivité des lois plus sévères : la loi prévoyant une infraction est normalement celle
du jour ou les faits constitutifs de l’infraction ont été commis. = Article 112-1 du CP
L’article 2 du Code civil a simplement valeur législatif. Une loi spécial peut déroger à la loi de
l’article 2 à l’inverse, le principe de non rétroactivité de la loi pénal à valeur supra-législative. Il
s’impose donc au législateur.
Le principe de non rétroactivité de la loi pénal est un corollaire du principe de légalité
qui a lui-même valeur supra-législative.
C’est un corollaire car il y aurai aucuns sens à prétendre assurer la prévisibilité de la
sanction en exigeant que le comportement réprime soit détaillé dans un texte et que la peine soit
prévu tout en admettant que l’infraction soit caractérisé pour un comportement adopté
antérieurement à l’entrée en vigueur du texte.

Section 3 : La classification des infractions pénales

Le droit pénal général différentie les catégories d’infraction : 3 types de classifications diff ;
la principale : - selon la gravité de l’infraction : la classification tripartites des infraction +
selon la structure et selon la nature de l’infraction.

§1 : La classification tripartite des infractions.

Classification fondamentale en DP. Elle correspond a une distinction selon la gravité elle
représente un intérêt particulier.

A) La classification selon la gravité

1) l’exposé du critère :

Le principe du CP de 1810 ; l’article 1er dispose alors l’infraction que les lois punisse des peines
de police est une contravention.
Pour les infractions que les lois punisse des peines correctionnelles est un délit
L’infraction que les lois punissent d’une peine affective ou infamante est un crime

30
La classification tripartite constitue tjs l’ouverture du CP. : article 111-1 du CP qui dispose
que les infractions pénales sont classés suivant leur gravité en crime, délit, et contravention
En apparence, le critère a évolué alors que le code de 1810 définissait chaque catégorie
d’infraction en fonction de sa sanction le CP actuelle, lui, vise la gravité. Cette évolution n’est
qu’apparente car la seul façon de percevoir la gravité attaché a un comportement en DP tient à la
sanction prévu par ce comportement.

Exemple : excès d évitasse de + de 10km/h punit de 75k €, et le meurtre sans préméditation est
réprimé de 30 ans de réclusion criminelle.

La sévérité de la peine est le rejet de la gravité de l’infraction : plus l’infraction est vu comme
grave + la peine est élevé. Le CP donne une nomenclature des peines applicable pour chacune
des 3 catégories d’infraction : peine privatif de liberté et les peines d’amande qui permets e
déterminer la nature d’une infraction. C’est pk pour le désigner, on parle de « paire de
référence. »

- Ainsi, sont des crimes, les infractions punit de la réclusion ou de la détention


criminelle à perpétuité ou à temps (30 ans, 20 ans, 15 ans) : Article 131-1 du CP.
- Ainsi, sont des délits, les infractions punit d’une peine d’emprisonnement ou d’une
amande égale ou supérieur à 3750€. L’emprisonnement comme la réclusion est une peine privatif
de liberté. La diff entre l’emprisonnement et la réclusion : c’est la durée.
- Sont des contraventions, les infractions punit d’une peine d’amande inférieur à 3000 €.

Pour qualifier une infraction, c’est la peine encourue en vertu du texte qui compte pas celle qui
est prononcé par le juge.
Une infraction reste un crime même si le juge a prononcé une peine d’emprisonnement.

2) La modification de la classification

Il arrive fréquemment que le législateur en modifiant la peine légalement applicable, change la


catégorie d’une infraction, soit pour l’aggraver soit pour l’alléger alors que seul une tel
modification peut être admissible : on observe parfois une modification surprenante notamment
a travers « la correctionnalisation judiciaire » —> procédé par lequel le juge va appliquer une
qualification correctionnelle a un comportement qui devrait relevé de la qualification criminelle.
Les juges peut parvenir a un tel résultat en omettant certains éléments du comportement. En
méconnaissant les règles lorsqu’un comportement tombe sous le coup de plusieurs qualifications
ou faire abstractions de certaines circonstances aggravantes qui devraient conduire à retenir une
qualification criminelle.

Une tel pratique est normalement illégal car le règles de compétences en matière pénal sont
d’ordre public donc normalement, un arrêt d’appel qui reteint une qualification correctionnelle
alors que les faits sont de nature criminelle est censuré par la Cour de cassation.

Exemple : C’était le cas d’une Cour d’appel qui avait qualifié d’HI des faits qui relevait
manifestement des violences volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donnée (24
mars 2009) ou encore un arrêt relevé de pénétration sexuelle tout en retenant une qualification
d’agression sexuelle autre que le viol (Chambre crim. 12 janvier 2000)

=> les hypothèses de correctionnalisations judiciaire ne pourrait se rencontrer que lorsque les
partis impliqués était d’accord pour procéder a la correctionnalisation : a la fois les partis publics
(autorité poursuite d’instruction) et les partis privés (les personnes poursuivis) et les partis civils
Il faut aussi l’accord des juridictions de jugement.

31
En effet le juge pénal est normalement tenu de vérifier sa compétence donc moyen relevé
d’office en 1re instance comme en Appel (Chambre crim 16 mars 1964)
Le moyen peut être soulevé pour la 1re fois devant la Cour de cassation et peut être relevé
d’office (Chambre crim 1er décembre 1993) : Il faut que la déqualification se déduise des faits
constatés de l’arrêt attaqué.

Une évolution a été opérer par une loi du 9 mars 2004 qui a protégé la pratique d cela
correctionnalisation. Cette loi a notamment introduit un alinéa 4 au sein de l’article 469 du Code
de précéder pénal : cette al prévoit que « le tribunal correctionnelle ne peut se déclarer incompétent lorsque le
renvoie devant le tribunal correctionnelle a été opéré par le juge d’instruction ou la Chambre de l’instruction alors
que la victime était constitué partie civil et assisté d’un avocat. » —> l’interdiction ne joue pas lorsque les
faits s’il apparait qu’ils sont de nature a entrainé une peine de nature criminelle pck ils ont été
commis de façon intentionnelle alors qu’ils avaient initialement analysé comme non
intentionnelle.

Pk on a cette limitation et ce champ d’application ? => pour comprendre le sens de l’article, il faut
remarquer que la même loi du 9 mars 2004 a ouvert a travers l’article 186-3 du CPP a la personne
mis en examen et a la partie civil d’interjeter l’appel de l’ordonnance de renvoie il y a une sorte de
présomption que si ces partis assistait avec leur avocat se sont abstenus de contester leur
ordonnance de renvoie elles ont accepté la correctionnalisation. Cette fois, dans ce cadre, on fige
le consentement à la correctionnalisation. L’idée est, d’éviter d’encombrer les Cour d’assises, et d
émettre en ouvert la procédure lourde qui est lié lorsqu’elle apparait peu probable que les faits
entraine le prononcé d’une peine plus lourde que celle que pourrait prononcé le tribunal
correctionnelle.

B) Les intérêts de la distinction

Le interêts de la classification se ressent tends sur la forme que sur le fonds

1) les intérêts quant à la forme

Il s’agit de conséquence d’ordre procédural. La classification tripartite influe sur la compétence


des juridictions de jugement.
- Les crimes sont jugés par la Cour d’assise ou désormais, pour le moins grave d’entre eux, par
la Cour criminelle départementale.
- Les délits par le tribunal correctionnelle et
- les contravention par le tribunal de police.
La classification a des répercussion sur l’ensemble du procès pénal. Qu’il s‘agisse des poursuite,
de l’enquête, de l’instruction, ou du jugement des règles diff s’applique selon la gravité en cause.
Il y a l’enquête de flagrance qu’en matière de crime et délit ou encore l’instruction est
obligatoire en matière criminelle. On peut noté que les diff procédure n’ont pas les même
forme : ainsi, lorsqu’un juge d’instruction retient que les faits et les saisit relève d’une
qualification délictuelle il rend une ordonnance de renvoie devant le Tribunal correctionnelle.
L’équivalent : ordonnance de mise en accusation devant la Cour d’assise.

On peut souligner que les qualifications entraînent des effets direct en matière de prescription :
- l’article 7 du CPP prévoit actuellement un délai de prescription de 20 ans pour l’action
publique à l’égard des crimes.
- En matière délictuelle, l’article 8 prévoit un délai de 6 ans
- pour les contravention, l’article 9 prévoit un délai de 1 ans.

32
2) les intérêts quant au fonds

Il existe un intérêt en matière de compétence. L’autorité compétente pour édicté une


incrimination est différente selon la catégorie d’infraction. : le législateur pour les crimes et
délits et pouvoir réglementaire pour les contraventions.
Dans l’hypothèse ou le pouvoir réglementaire prévoit une infraction assorti d’une peine
délictuelle/criminelle le texte peut être critiqué dans le cadre d’un contrôle de légalité. Contrôle
qui peut être opéré par le juge pénal dans le cadre de l’article 111-5 du CP

Le fait qu’une contravention soit prévu par la loi n’est pas problématique.Le fait que les
infractions le plus graves ne soient édictés que par le pouvoir législatif lui-même est vu comme
une garanti des libertés pour les justiciables. En revanche, il ne relève pas de la protection des
libertés individuelle qu’un texte soit adopté par le pouvoir réglementaire et non par la loi. = met
en cause la compétence réservé au pouvoir exécutif qui seul saura en mesure de défendre
son domaine de compétence par des procédures qui lui sont réservés.

2 procédure existe : d’opposition et le déplacement. (Loi antérieur de la Ve Rep)


Décision du conseil constit 15 juillet 1982 : la C° en répartissant entre pouvoir législatif et
exécutif, la répartition dus compétence du pouvoir exécutif si c’est pas lui qui conteste la loi en
qst, personne peut le fr.

= enjeu en matière de responsabilité.


Les règles régissant de la loi pénal dans l’espace varie selon le type d’infraction concerné.
Si on commet une contravention a l’étranger, la loi pénal fr ne s’applique pas.
Pour un crime, à l’inverse la qualification pénal fr pourrait tjs être appliqué.
Entre les 2, sous la compétence « personnelle active », les délits qu’un ressortissant fr
commettrait a l’étranger, ne sont susceptible de tomber sous le coude de la loi pénal fr qu’a la
condition que les faits soit incriminés par le pays sur le territoire duquel l’infraction a été
commise.

Pour la tentative : la tentative est tjs punissable pour les crimes. Elle ne l’est que quand la loi le
prévoit pour les délits, et elle ne l’est jamais pour les contraventions.
Pour la complicité : elle est tjs punissable pour les crimes et délits et elle ne l’est que par
instigation pour les contraventions.

Il y a aussi des différences, sur l’élément moral : il n’existe pas de crime non intentionnelle.

La qualification a aussi des enjeu direct en ce qui concerne la sanction. Les règles quant
au prononcé au régime et à l’extinction des peines, sont particulièrement lié à la gravité de
l’infraction. + mode de personnalisation des peines varie en fonction du type d’infraction. Alors
qu’une dispense de peine peut être accordé en matière correctionnelle ou la plus part du temps
en matière contraventionnelles de tel mesure de faveur ne sont pas concevable à l’égard des
crimes.
De même, en matière de récidive, les règles varie en fonction de la qualification de l’infraction
avec un certain rapprochement entre les crimes et les délits les plus graves.
Les contraventions deviennent de + en + spécifique et se distingue fortement des crimes et délits
qui constitue un flux plus homogène. Le Conseil constitutionnelle interdit désormais que les
contraventions puisse entraîné une peine privative de liberté même si le législateur modifie la loi,
pas de contravention qui créer une peine privatif de liberté.

33
Sur le plan de la culpabilité, l’élément moral doit être démontrer pour les crimes et délits. Il
s’agit de l’intention sauf pour les délits quand la loi le prévoit. Les contraventions relève d’’une
conception matérielle qui les dispense de toute investigation en ce sens.

Sur le plan de la peine, les peines contraventionnelles se cumulent le principe


d’individualisation des peines est souvent absent mais surtout sur le plan procédurale la
répression en matière contraventionnelles n’est pas tjs le fruit d’un jugement. Il peut s’agir d’une
ordonnance pénal qui est une décision rendue dan sale cadre d’une valeur simplifié ou amande
forfaitaire acquitté dans le mains de l’agent ou dans un délia proche de l’infraction.
= rupture entre crime et délits qui relève d’une hostilité au valeur sociales et d’autre part, les
contraventions des 4 première classe qu’on voit comme une forme d’indiscipline au quotidien.

RQ : exception cause général d’aggravation : la récidive. Si on a un délit punit de 10 ans


d’emprisonnement que on commet en récidive la peine encourue de 20 ans, cela doit être une
peine criminelle. Mais pour les peines généraux les peines ne change pas.

§2 : la classification selon la structure de l’infraction :

On distingue les infraction en fonction de leur inscriptions dans la durée ou suivant la


complexité.

A) le critère de la durée.

La classification de la durée conduit a distingué les infractions instantanées et les infractions


continues.

1) la distinction

Que l’infraction soit un acte positif ou négatif l’élément matérielle de l’infraction dure plus ou
moins longtemps. Le critère de distinction = le critère de l’acte.
L’infraction instantanée est une action ou une omission qui se réalise instantanément (exemple
: vol, homicide, évasion) peut importe que la durée entre les diff éléments constitutif se prolonge
dans le temps ou les effets se prolonge, la durée des éléments constitutifs ne participe pas à la
def de l’infraction.
L’infraction continue se prolonge dans le temps par une réalisation constante de volonté
coupable (exemple : séquestration, port illégal de décoration, recel,) = prolongation dans le
temps de l’élément matérielle.

2) les effets de la distinction

Plusieurs effets :

- pour la localisation dans l’espace.

• L’infraction instantanée relève de la compétence du tribunal dans le ressort duquel l’acte


délictueux a été accomplis dans un bref instant.
• pour les infraction continue : chaque tribunal est compétent

- pour les prescriptions :

34
• S’agissant des infraction instantanée : le point de départ de la prescription est fixé à partir du
moment ou l’infraction a été commise.
• Pour l’infraction continue : la prescription commence a courir qu’au moment ou le
comportement délictueux prend fin.

Quand la loi pénal est codifié si c’est une infraction instantanée, si elle est commise avant l’entrée
en vigueur de la loi pénal plus sévère, la loi nouvelle ne peut pas s’y appliquer = principe de
non rétroactivité.
Mais particularité en matière d’infraction continue : si elle commence antérieurement à l’entrée
en vigueur d’une loi plu sévère mais se prolonge au-delà alors l’infraction sera soumise à la
loi pénal plus sévère.

B) le critère de la complexité :

On va distinguer les infractions simples des infractions composites

1) les infractions simples

C’est une infractions dont la matérialité comporte 1 seul acte. Qu’il soit positif ou négatif. C’est
la soustraction frauduleuse dans un vol par ex, le coup mortel dans le meurtre,…
La prescription commence a encourue dès la commission de cet acte.

2) les infractions composites

Infraction quant à leur complexité au niveau matérielle. On distingue les infractions d’habitudes
(a) et les infractions complexes (b)

a) les infractions d’habitudes

Quand à la notion, c’est une infraction qui suppose la répétition d’acte identique dont chacun
pris isolement, n’est pas punissable mais dont la réitération constitue l’infraction.
Exemple : l’exercice illégal de la médecine, ou l’agression sexuelle ou moral. Sauf disposition
contraire, il y a habitude dès le 2e actes.
Infraction d’habitude créer par la loi du 3 juin 2016 abrogé par QPC en 2017 réécrite par une loi
du 28 février 2017 et a nouveau abordé par le Conseil constit : était un délits le fait de consulter
habituellement et sans motif légitime, des sites mettant a dispositions du public des messages
images soit provoquant à la commission d’acte terroriste soit en faisant l’apologie. On a une
tentative du législateur pour utiliser une forme de complexité pour contrebalancer le degré de
liberté individuelle, on punit la réitération, la consultation habituelle.

Exemple : l’infraction habitude : l’exercice illégal de la médecine : qst en JP : quand est-il de l’exercice
illégal de la profession d’avocat ? Pendant longtemps, la chambre cire a exigé que la profession illégal
d‘avocat soit habituelle au moins à 2 reprise pour entrer en condamnation.
On a eu un revirement de JP par un arrêt de la chambre crim. 5 février 2013 : Une
avocate radié du barrot avait représenté une personne devant les prud’homme. Elle se défend en
soulevant le fait qu’elle avait représenté a 1 seul instance donc pas d’habitude mais la Chambre
rejette son argumentaire en considérant que l’infraction ne nécessite pas une répétition pour être
constitué. La chambre crim. a retenu aussi cette décision dans un arrêt du 14 janvier 2015

On a un régime qui confonds cette qualification qui représente un caractère pratique : la


prescription est encourue lorsque le 2nd acte a commencé. En outre, c’est la loi en vigueur a ce

35
moment qui s’applique quand bien même elle serait plus sévère que celle qui existe au moment
du 1re acte. Chacun des tribunaux dans lesquels un acte constitutifs a été commis, sont
compétent pour juger l’infraction quelque soit le délai écoulé entre les actes.

b) l’infraction complexe

Se compose d’acte distinct, coordonnée et concourant à une fin unique


L’exemple : Article 313-1 du CP : délit d’escroquerie suppose des manoeuvre frauduleuse
d’une tromperie puis la remise de certains biens. Tout ces éléments doivent être caractérisé pour
avoir l’infraction.

Pour la localisation de l’infraction = même effet que l’infraction d’habitude sauf si les diff actes
ont lieu dans des ressorts different, chacun des tribunaux est compétent
La prescriptions : encourt lorsque le dernier actes a été commis. (Escroquerie lorsque l’acte a été
remise) si remise successive la prescriptions encourt jusqu’a la dernière remise.

§3 : La classification en fonction de la nature de l’infraction

3 types : les infractions politiques


Les infractions militaires
les infractions de presse

Des infractions aussi caractérisé par leur caractère exceptionnelles.

A) Les infractions politiques.

Longtemps punit sévèrement.

1) la définition

Le législateur ne donne pas de def. Dans certains cas, il identifie les infractions considérés
comme politique donc leur appliquer des règles particulières
Par exemple : règle pénitentiaire particulière lié aux atteintes intérêts fondamentaux de la nation.
(Article D490 CPP)

On peut se référé à la peine encourue. Le cas en matière criminelle —> le législateur prévoit une
échelle de thème propre aux infractions politiques : il s’agit de la détention criminelle : vise les
interêts de condamnation (la trahison, l’espionnage, le complot,…)
et d’autre visé par la doctrine : 2 conceptions opposés ont été proposés :

- conception subjectives : elle veut qu’elle soit inspirée par un mobile politique quelque soit le
résultat de l’infraction : n’importe qu’elle infraction peut être une infraction politique dès lors
que son auteur à agit au nom d’une idéologie. Mais cette conception porte atteinte a un
principe à l’indépendance mobile
- Conception objective : elle pèse sur le résultat de l’infraction. Sont politique dans cette
conception, le infractions dirigées contre l’existence, l’organisation, et le fonctionnement de
l’état et des pouvoirs publiques quelque soit le mobile de l’auteur.
= conception vu dans une affaire ou un home était poursuivit par une tentative d’assasinat de
Chirac : il devait être jugé par une cour d‘assise de droit commun.

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2) le régime

L’impression politique permet de bénéficier d’un régime de faveur en matière de sanction.


Par exemple : personne condamné par une infraction politique : peine privatif de liberté
bénéficie d’un régime d’incarcération plus léger que celle de droit commun.
Quant à la forme également, le régime est plus clément par ex : la comparution immédiate ou la
comparution de reconnaisse préalable de la culpabilité sont exclu et ces 2 procédure sont
dangereuse.

Les délinquant politique sont exclus des politiques d’extradition à la condition que les actes en
cause ne soit pas des actes de terroristes.

B) Les infractions militaires

1) présentation

Catégorie d’infraction la plus ancienne. Elle était la seule. Connaitre des règles particulière.
L’article 5 du CP de 1810 disposait que les dispositions du présent code, ne s’applique pas au
contravention délits et crimes militaire. Il s’agissait d’assurer la discipline et les intérêts
fondamentaux de la nation dans certains cas.
Les infractions sont exprimés par un code de justice militaire (entrée en vigueur le 12 mai 2007) :
applicable à la poursuite l’instruction et le jugement de ces infractions ainsi qu’a l’exécution des
peines.
Elles sont facile a identifié ces infractions militaires énuméré aux article 2 du titre 3 du CJM en 4
catégories : 1° le cas de la mutilation volontaire de la désertion, 2° infraction contre l’honneur et
le devoir (capitulation des pillage et destruction ou encore l’outrage de drapeau) 3° infraction
contre la discipline 4° les infractions aux consignes

2) les conséquences

Csq de fonds : par le principe, les peines encourues sont les même en droit commun, il existe des
sanctions spécifique (destitution ou perte de grade) surtout les règle de sursit et de la récidive
sont aménagés pour éviter que les condamnations de droit commun et la condamnations
militaire ne rejaisse les unes sur les autres.
Csq de forme : toute infractions relève des mêmes juridictions mais al compétence varie selon les
infractions commis en temps de paix ou en temps de guerre.

En tant que paix : la compétence appartient à une formation de droit commun (TJ pour
contravention et délits et cour criminelle départemental ou cour d’assise comportant que de
magistrat professionnelle).
En tant de guerre : tribunaux militaire : sont composé de juge judiciaire et en majorité de
militaire.

C) les infractions de presse

1) présentation

En matière d‘infraction de presse : loi du 29 juillet 1981

37
Elle rejoint la liberté d’expression. Les 2 sont des libertés fondamentale et des garantit d’un état
de droit. Si la loi de 81 a garder son interpellation elle a un champ d’application plus large que al
seul presse écrite mais l’usage de la liberté d’expression peut être abusive. = les infraction cadre
ses libertés (diffamation, l’injure, la provocation à la haine,…)
La loi de 81 réserve un régime particulier à ces diff infractions.

2) le régime

Par faveur de la liberté d’expression, des règles viennent entraver les poursuites :
Par ex : les poursuites peuvent être intenté que sur plainte de la victime. (Délit privé) délai de
prescription est de 3 mois.
1 responsabilité en cascade : la plus sévère.
Le développement d’internet développe les infractions et on se retrouve avec certains usage de la
liberté d’expression a d’autre valeur sociale protégé.
L’article 226-1 ou la provocation direct de terrorisme = provient du DP

D) Les infractions exceptionnelles.

Ces infractions présentent toute des régimes dérogatoire de droit commun. On les regroupe sous
une infraction exceptionnelle. Il s’agit d’insister sur des infractions qui connaissent une ampleur
ou gravité que la délinquance classique ne connait pas. Il s’agit d’envisager les crimes contre
l’humanité (1), la criminalité organisé (2) et enfin, les actes de terrorisme (3)

1) crime contre l’humanité

Déjà discuté dans la moitié du XXe s notamment avec le génocide arménien. C’est après la 2GM
que le concept a été consacré lorsqu’il s’est agit de juger les crimes nazi. Les diff qualifications
existantes notamment celle de crimes militaire ne prenait pas ne compte suffisamment les
spécificité et la gravité des comportement perpétrée. = il s’agissait d’infraction grave qui sont
regroupé au sein du CP, d’un sous titre 1er d’un titre 1er du livre 2.
Le code distingue le génocide cad, certain comportement lorsqu’il procède d’un plan concerté
tendant a la destruction total ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux ou
d'un groupe déterminé de tout autre critère arbitraire.
(Def du génocide article 211-1 du Cp)

À la réaction de la gravité exceptionnelle de ces crimes, ils sont tous réprimés de la peine la plus
sévère du CP —> La réclusion criminelle a perpétuité. + certaine peine complémentaire sont
encourues pour l’ensemble des crimes contre l’humanité : interdiction des droits civique, civil, et
de famille pendant max 15 ans, perte de tout bien,…

Un des aspects les plus célèbre du régime des crimes contre l’humanité tient au refus
exceptionnelle, de leur appliquer une prescription.

Les crimes contre l’humanité connaissent des spécificité en ce qui concerne leur application : la
nécessité de consacrer cette catégorie a été rendu visible par des atrocité commise durant la 2GM
a un moment ou les crimes contre l’humanité ne faisait pas parti d’un régime spécifique. Or, la loi
pénal ne peut pas être rétroactive. L’idée trouver est de considérer que la règle qui interdit de
commettre de tel acte, est fondamental que nul ne pouvait prétendre l’ignorer. La trace de cette
conception se trouve à l’article 7§2 de la Conv SDH
Il faut reconnaitre que le raisonnement juridique pèche tant il existe de nb infractions dont
l’interdit devrait échapper a personne. C’est pourquoi la CEDH a limiter la dérogation de l’article

38
7§2 au crime perpétrer pendant la 2GM. La Cour de cass retient une solution similaire en
refusant l’application rétroactive des article 211-1 à 211-3 du CP. (Chambre crim 17 juin 2003)

2) la criminalité organisé

La réponse de la criminalité organisé en droit fr se fait selon une méthode assez récente et
spécifique. Récente car sont régime date de la loi du 9 mars 2004. Spécifique car dans certains
états la réponse à la CO passe par des incriminations autonome tel n’est pas le choix fait en
France.

Exemple : en Italie il existe une infraction de participation à une association mafieuse au titre de
cette infraction, le seul fait d’appartenir à l’organisation st réprimé de la peine de 10 à 15 ans.

En droit français, il faut prendre en considération des comportement tombant déjà sous
le coup de qualification de droit commun. On estime que ces comportements présente une
dangerosité supplémentaire du fait de leur planification au sein d’une organisation structurée et
de leur mise en oeuvre avec un certain professionnalisme.

Les diff infractions susceptible de relever la criminalité organisé ne sont d’un pdv législatif, palier
par une def commune mais sont pour l’essentiel traité à travers une circonstance aggravante =
« la bande organisée. » L’article 132-71 du CP la définit comme « tout groupement formée ou toute
entente établi en vue e la préparation caractérisée par un ou plusieurs faits matérielle d’une ou plusieurs
infractions »

On peut mentionné que lorsque cette organisation spécifique est resté au simple stade de la
préparation elle fait l’objet d’une répression aparentiere à travers le délit d’association de
malfaiteur = article 450-1 du CP.
Csq —> conduire à une aggravation de la répression.
La circonstance de bande organisée est susceptible de produire des effets procédurale marquée
pour des infractions visées aux article 706-73 à 706-75 du CPP : moyen d’investigation renforcée
pour la police judiciaire avec une compétente territoriale élargi, un allongement du délai possible
de GAV (délai initiale 48h en criminalité organisée qui peut être rallongé 2 fois de 24h donc 96h
maximum).

Un régime spécifique dans le code pénal sur les perquisition domiciliaires.

3) Acte de terrorisme

Les infractions terrorismes sont énumérés aux article 421-1 à 421-6 du CP et susceptible de
relevé de la catégorie de la criminalité organisée donc appliquer le régime de la CO mais aussi le
régime spécifique aux infractions terrorismes. Les comportements envisagés aux sein de ces
articles renvoie tantôt à des infractions de droit commun aggravées tantôt à des infractions
autonome
Pour les infractions de droit commun : on trouve les atteintes volontaire à la vie et à l’intégrité
physique, les enlèvements et séquestration, les détournement de moyen de transport,
l’association de malfaiteur, la destruction ou dégradation et diverse infractions en matière
informatique de détention d’arme de substance explosive voir de matière nucléaire.

39
Le législateur ajoute quelques infractions autonomes, par ex, le terrorisme écologique (article
421-2 du CP) ou le terrorisme financier qui punit les flux d’argent venant d’une activité licite
mais finançant des activités illicites. (Article 421-2-2 du CP)

Pour les infractions autonomes, les infractions terrorismes doivent être fait dans des
circonstances particulières : l’infraction doit être en relation avec une entreprise individuelle ou
collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur. C’est ce lien
avec l’’entreprise terroriste qui permet à ces infractions de droit communs de tomber sous le
coup d’infraction de terrorisme, c’est ce qu’on appelle « un dol spécial » —> ce but particulier
explique que ces infractions soit soumise à un régime dérogatoire : possibilité accrue des
déplacements, des échanges téléphoniques,..

Le régime des poursuites est renforcé avec des délai pour agir qui sont allongé (30 ans pour agir
en matière criminelle et 20 ans délictuelle alors qu’en droit commun , 20 ans et 6 ans) mais
compétence national qui est conféré au procureur de la Rep anti-terroriste ainsi qu’un contrôle
au niveau de l’instruction par le Tribunal correctionnelle et la Cour d’Assise de paris.

Les Cour d’assise pour les crimes, statut selon une compositions particulières : 100 jury avec des
magistrats professionnelle. =avec aggravation des peines encourues.

40
Chapitre 2 : L’application de la loi pénal

Section 1 : La loi pénal dans le temps

Conflit de loi dans le temps. Une loi entrée en vigueur a la date qu’elle fixe ou défaut au
lendemain de sa publication au JO. Il y a conflit de loi ans le temps lorsqu’un fait est commis
avant la loi nouvelle mais que l’affaire est définitivement jugé après son entrée en vigueur. (Un
jugement est définitif seulement si toute les lois de recours ont été utilisé ou les déliais e recours
ont été épuisé)
Si les faits ou le jugement intervient avant l’entrée de la loi en vigueur, la loi ancienne
s’applique et on ne remet pas en cause ce qui relève du passé lorsque la personne a été
définitivement condamné. Inversement, si les faits et le jugement interviennent tout 2 après la loi
nouvelle, la loi s’applique. Les situation de conflits se trouve quand les faits ont été entrée avant
l’entrée de la loi en vigueur et pas jugé a cette date.
Pourtant, loi pénal a une inflation législative ce qui se manifeste par des réformes. Ce sont les
branches spécialisés du DP. Quand on multiplie les lois, on augmente les risque de conflits et de
loi. Ces conflits sème le doute : quelle loi appliquée ? Ancienne ou nouvelle ? Le législateur s’est
emparé de la qst en élaborant des conflits de loi.
l’Ancien CP était succent, dans l’article 4 : nul contravention , nul délit et crime ne peut être
punit de peine ne pouvant être prononcé par la loi avant qu’il fut commis, cette disposition
regroupe 2 principe : la légalité des délits et des peines et son corollaire le principe de non
rétroactivité de la loi pénal. Ainsi, la généralité des textes ne permettaient pas d’embrasser toutes
les hypothèses de conflit.

Le législateur de 1992 est plus précis en élaborant un système de loi et conflit, se trouve aux
article 112-1 à 112-4 du CP : le régime différé selon la nature de la loi (loi pénal de fonds ou de
forme).

41
§1 : l’application de la loi pénal de fonds

Ce sont celle qui s’attache aux incriminations, à la Responsabilité pénal et aux peines.

A) La non rétroactivité pénal de la loi de fonds

1) Le contenu du principe

Il s’agit d’un corollaire du principe des délits et des peines dans la mesures ou nul ne peut être
punit sans texte, la loi pénal ne peut s’appliquer qu’aux infractions incriminées après son entrée
en vigueur. Appliquer une loi pénal plus sévère a des faits commis antérieurement à son entrée
en vigueur conduirait à neutraliser le principe de légalité criminelle. Cette règle est prévu par
l’article 112-1 du CP. Le principe est la non rétroactivité de la loi pénal de fonds.
Ce principe de non rétroactivité garanti le respect des libertés individuelles et de se prémunir
contre l’arbitraire. Comme l’écrit portalis « l’office de la loi st de réglé l’avenir, le passé n’est plus
dans son pouvoir, partout ou al rétroactivité serait admise, non seulement la sureté n’existerait
plus mais son ombre même. »= met en jeu des droits et liberté fondamentaux.
Le principe de non rétroactivité soit aussi prévu à l’article 8 DDHC, article 7 Conv ESDH, art 15
du pacte de New York et 49 Charte de l’environnement de l’UE. = principe à valeur
constitutionnelle et conventionnelle donc un principe supra-législatif. Le principe de non
rétroactivité de la loi pénal est une garanti importante pour la liberté des citoyens. Dans un
procès qui oppose le citoyen au pouvoir publique, il serait choquant que la norme pénal puisse
être fixé après coup par l’une des parti—> immixtion du pouvoir législatif dans l’instance
judiciaire, le législateur peut changer les règle en cours de parti.
Si une loi nouvelle modifie postérieurement à la commission des faits, les conditions de
la répression, cette loi nouvelle ne pourra pas s’appliquer et la loi ancienne continuera à
jouer.

2) les entorses

2 tempéraments est admises doivent être soulignés :


1° la nature des faits. —> le cas des crimes contre l’humanité. Avant la 2GM la doctrine s’est
interroger sur la qst de génocide mais réflexion rester inachevé, elle n’avait pas aboutit à

42
l’adoption d’un texte. Les débats ont repris après la guerre et certain criminelle était juger pour
des crimes contre l’humanité
Raisonnement intellectuelle : les crimes heurtait la conscience collective universelle que leurs
auteurs ne pouvait ignorer au moment ou ils les ont accomplis, devait répondre devant
l’humanité tout entière. = conception relayé par les textes supra-législatif (7§2 des Conv ESDH)
On comprends l’entorse au principe de non rétroactivité. Pourtant, on voit qu’elle est fragile,
pour reprendre le texte de l’article 7§2 bcp d’infraction ne viole-t-elle pas les PGD reconnu par
les états. Elle est limité aux crimes les plus odieuses, or ce sont des infractions qui font encourir
les peines les plus graves et + la sanction est grave + on doit appliquer avec force les principes
directeurs de droit pénal de la non rétroactivité de la loi pénal. Il fallait admettre soit de ne pas
réprimer les comportement non discutable soit écarter le principe de non rétroactivité.

2° la nature de la loi. —> les lois interprétatives. Elles dérogent au principe de non rétroactivité.
Une loi interprétatives se contente d’éclairer le sens d’un texte, elle fait « corps » avec la loi
interprétée. Dès lors, rien ne fait obstacle à ce qu’elle entre en vigueur en même temps que la loi
qu’elle interprète qu’importe si les infractions considéré sont antérieure a la loi interprétative.
Loi du 17 juin 1998 : l’article 434-3 du CP dans sa rédactions antérieurs, un criminelle fait pour
quiconque ayant une connaissance de mauvais traitement infligé à un mineur de 15 ans ne pas
informé les autorité judiciaire ou admin.
Le texte ne mentionnais pas l’obligation de dénoncer les atteintes sexuelles. Qst apporter par
cette loi de 1998.
La cour de cass a été saisit de cette qst (arrêt 12 janvier 2000): en l’espace : un revenu condamné
pour non dénonciation d’atteinte sexuelle par application des dispositions d l’article 434-3 dans
leur version initiale, avait formé un pourvoi en cass contre l’arrêt de condamnation. Son pourvoi
contestait la solution adopté en invoquant le principe de légalité et son corollaire l’interprétation
stricte et la non rétroactivité de la loi pénal, la cour de cass rejette ce pourvoi, elle estime que les
atteintes sexuelles sont une forme de mauvais traitement au sens de l’ancien article 434-3 et donc
que la précision dite par la suite était déjà adopté pour les faits.

Arrêt du 17 mars 2021 : relation sexuelle entre un majeur et mineur de 15 ans. La loi du 3 aout
2018 Chiappa précise que pour le mineurs de - de 15 ans la contrainte est caractérisée par l’abus
de vulnérabilité. Faits qui date de 2009 et la difficulté : savoir si une mineur qui avait une relation
sexuelle avec des hommes majeurs rentrait sous le coup de l’incrimination du viol ou pas. La
Chambre crim dans cette arrêt a considéré que la loi de 2018 était interprétative et donc
l’abus de vulnérabilité aurait pu caractérisée la contrainte. Cette hypothèse doit être
nuancée ce principe de non rétroactivité, elle reste marginal par des fictions juridique, la doctrine
est la JP les justifie, le principe demeure que la loi pénal de fonds ne peut se saisir de faits avant
son entrée en vigueur. L’idée qui doit guider la loi pénal est la faveur au citoyen il faut pas qu’une
loi nouvelle viennent remettre en cause ces légitimes prévisions. Si son comportement était licite

43
au moment oui il a accomplit, ils serait injuste et contraire à la libellé individuelle, être
sanctionnée.

B) L’exception : la rétroactivité in mitius des lois pénales plus douces

Il ne s’agit plus d’une entorse, mais d’une mise à l’écart dans certaine hypothèse.
1) le principe de rétroactivité in mitius

Comme la loi nouvelle constitue en principe un progrès par rapport à la loi ancienne , c’est la loi
nouvelle qui l’emportera si on peut l’appliquer sans portée atteinte aux droits et attentes légitimes
des citoyens. Si la loi nouvelle est plus douce pour la personne poursuivit. La loi plus
douce dite « in favorem » doit s’appliquer de manière rétroactive et bénéficie à la
personne poursuivit.
—> Est une loi plus douce une loi qui abroge une incrimination qui restreint son champ
d’application , qui atténue la peine, qui ouvre une nouvelle cause d’irresponsabilité,….
Exemple : une femme qui commet un adultère en juin 1975, la loi du 11 janvier 1975 entrée en
vigueur au 1er janvier 1976 dépénalise l’infraction. Le tribunal correctionnelle est saisit de
l’affaire en février 1976. Il devra donc relaxé. La loi nouvelle est intervenu postérieurement aux
faits mais avant le jugement définitif. Le principe est la non rétroactivité sauf pour les lois plus
favorable, ici, comme c’est une loi de dépénalisation, elle est plus favorable au délinquant.
C’est une règle critiqué par des positivistes, pour eux il faut se concentrer sur la valeur anti-social
véhiculé par le délinquant et correspondant à la peine prévu par la loi ancienne estimant que
l’individu est dangereux, loi nouvelle ou pas. L’idée est qu’au jour ou la personne a agit, elle a en
connaissance de cause transgressé une valeur social protégée qu’imports si une loi postérieur
estime qu’il est plus légitime de protéger la valeur en cause par l’infraction pénal, c’est pour ces
auteur la transgression d’un délit au jour des faits et pour cause, le principe de rétroactivité in
mitius s’éloigne du principe de légalité mais par un sentiment de justice, d’équité il ne parait plus
justifié de faire application d’une sanction dont le législateur estime qu’elle n’est plus nécessaire.

a) les fondements textuelle du principe

Le principe de rétroactivité in mitius a valeur international prévu à l’article 15§1 du pacte de New
York, 49 de la Charte de l’environnement de l’UE et reconnu par la CJUE. Ce texte énonce si
postérieurement à cette infraction, la loi prévoit une peine plus légère, celle-ci doit être appliqué.
Le principe ne figure pas dans la Conv EDH mais la CEDH a considéré que c’est un principe
fondamental de la légalité pénal. La rétroactivité in mitius : valeur constitutionnelle par une
décision du 20 janvier 1981 : le Conseil constit a valorisé le principe de nécessité des peines.

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L’article 8 de la DDHC prévoit que la loi ne doit établir que des peines strictement et
évidemment nécessaire, le Conseil constit en déduit que le fait de ne pas appliqué aux infractions
commise sous l’empire de la loi ancienne, la loi pénal nouvelle plus douce revient à permettre aux
juge de prononcé les peines prévus par la loi ancienne et qui selon l’appréciation même du
législateur ne sont plus nécessaire. Au niveau législatif, la règle résulte de l’article 112-1 dernier
alinéa du CP.
La faveur pour le délinquant permet d’appliquer la loi nouvelle plus douce dans des hypothèses
qui sont pas des hypothèses de conflit de loi.
L’article 112-4 al 2 envisage l’hypothèse ou al loi nouvelle intervient postérieurement à un
jugement définitif. Elle ne s’interpose pas entre la commission des faits et le jugement. C’est
même en présence de loi plus douce, la loi ancienne qui régit cette situation. Mais l’article 112-4
al 2 vient nuancer cette situation lorsque la peine est en cours d’exécution. Il prévoit que la
peine cesse de recevoir exécution quant elle est prononcé pour un fait qui, en vertu d’une lois
postérieur au jugement, n’a plus le caractère d’une sanction pénal.
Le principe de faveur porter par la rétroactivité in mitius fait l’objet d’une portée extensive loi
rétroactive même si elle intervient après le jugement définitif. C’est l’équité qui justifie la loi
nouvelle favorable et s’ajoute qu’il serait excessif d’appliquer la loi ancienne a des faits commis
qque temps avant l’entrée en vigueur de la loi nouvelle.
La protection de la société ne justifie plus de sanctionner l’auteur du comportement car l’aveu
même du législateur, les faits commis sont plus incompatible avec les faits protéger par la loi
pénal.

b) la portée du principe de rétroactivité in mitius

S’il s’agit d’une incrimination, la loi nouvelle est plus douce lorsqu’elle restreint le champ
d‘incrimination en ajoutant des conditions venant restreindre le champ d’incrimination cela
conduit à accroitre la liberté individuelle. Il en ai de même lorsque la loi nouvelle admet de
nouvelle cause d’irresponsabilité d’atténuation de la responsabilité ou lorsque l’infraction est
supprimée.

Si c’est une loi portant sur les peines, la loi pénale est plus douce si elle supprime une peine ou
qu’elle en abaisse le niveau. Si elle remplace une peine par une autre, il faut se référer à l’échelle
des peines. Les peines correctionnelles sont plus douce que les peines criminelles, les peines de
police sont plus douces que les peines correctionnelles. De façon général on considère que
l’amande est plus douce que l’emprisonnement.
Une difficulté se pose quand la loi est partiellement plus douce : la loi nouvelle comporte dans
cette situation à la fois des dispositions plus sévères et des dispositions plus douces

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Exemple : une loi étent le champ d’application (plus sévère) mais diminue la peine (plus douce),
la JP distingue selon que les dispositions sont dissociables ou non. Si elles sont dissociable,
seul les aspects plus doux pourront rétroagir, le juge va procéder a une application
distributive de la loi.
Le cas de la loi du 23 décembre 1980 : elle a étendu la notion de viol plus sévère mais a
correctionnalisé les attentes à la pudeur les dispositions plus favorables sont appliquer
rétroactivement tandis que celle qui aggravait la situation n’ont pu que jouer pour l’avenir. Le
juge devra alors portée une appréciation d’ensemble pour déterminer si la modification est
globalement plus douce ou plus sévère en fonction de la réponse a cette qst, elle retroagira ou
non. Ce principe est d’application fréquente en JP.

Exemple : Arrêt chambre crim 26 janvier 2016 : une loi du 6 aout 2015 a dépénalisé le délit
d’entrave aux fonctionnements régulier d’un comité d’entreprise ce délit n’est punit qu’une peine
d’amande alors qu’avant il y avais une peine d’emprisonnement. En l’espèce, des employeurs
avait commis ce délit en 2011, ils avait omis d’aller voir le comité d’entreprise, la Cour d’appel les
condamne à une amande et a 4 mois d’emprisonnement avec sursit. Intervient la loi du 6 aout
2015 elle est plus favorable au délinquant et par l’arrêt évoqué, la chambre crim en tire des csq et
annule la peine d’emprisonnement pas passé en force de chose jugée et donc application du
principe de rétroactivité in mitius.

Exemple : Arrêt Chambre crim 12 décembre 2018 : le code de l’entrée et du séjour des
étrangers et du droit d’asile incrimine ce qu’on appelle « le délit de solidarité » . Il s’agit du fait
d’aider des étrangers en situation irrégulière soit a venir sur le territoire français, soit les aider une
fois qu’ils sont arrivés. C’est un texte qui visait a sanctionner les passeurs mais appliquer a de
simple particulier. Ce texte prévoyait une exception ; une immunité était prévu pour des
personnes ayant aider au séjour irrégulier d’un étranger dans certaines conditions (fournir une
aide humanitaire ou juridique du moment que cette aide était faite sans contre-partie) cette
immunité était limitée au délit d’aide au séjour irrégulier et non au délit d’aide à la circulation. Or,
une personne était poursuivit sur le délit de l’aide à la circulation. Elle est condamner,
l’interprétation stricte de la loi pénal a conduit à ne pas l’étendre.
La personne condamne a soulevé une QPC. Le Conseil constit a rendu une décision de
2018 : il a déclaré inconstit de la loi fr auj fonds, en sanctionnant une personne qui pour des
raisons humanitaires a aidé sans contre-partie qqun a circulé ou entrée sur le territoire fr la loi
était contraire au principe de fraternité. Le législateur a donc modifié la loi par une loi du 10 sept
2018 désormais l’immunité est étendu a l’aide à la circulation.
ici en l’espèce, un agriculteur était poursuivit d’aide a la circulation commis avant l’entrée
en vigueur de la loi nouvelle mais jugée après. La Cour de cass a rappelé au visa de l’article
112-1 que lorsque la loi pénal nouvelle est plus douce, elle s’applique même aux
infractions constitués avant son entrée en vigueur.

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2) les exceptions à la rétroactivité in mitius
En matière réglementaire : la chambre crim considère depuis plusieurs années, que la règle de la
rétroactivité in mitius devrait être écartée en matière de règlement.Elle vise le cas ou un acte
réglementaire constitue un support de la répression :

Exemple : Chambre crim 15 avril 2008 : un individu est condamné pour avoir ouvert un débit
de boisson dans une zone protégée par les articles L3335-1 par le CSP le texte légal qui incrimine
le comportement doit être accompagné d’un règlement d’application de la loi qui précise la zone
protéger. L’arrêté préfectoral qui définissait la zone dans lequel il était interdit d’ouvrir cette
établissement a été abrogé pourtant le propriétaire de l’établissement est qd même condamné.
Arrêt Chambre crim. 7 juin 2017 : qui limite le champ d’application de la rétroactivité
in mitius : concernait le travail irrégulier d’étranger : il existe des restriction au marché du travail
pour les étrangers en revanche, de tel restrictions n’existe pas au sein des pays membres de l’UE.
En l’espèce, un employeur avait employé des salariés venant de Roumanie sans autorisation. Par
la suite, en 2007, la Roumanie entre dans l’UE puis les restrictions au marché de l’emploie se sont
levé en 2014. Des poursuites sont engagée contre cette employeur. Lui, invoque la rétroactivité
de la loi pénal plus douce. L’entrée de la Roumanie dans l’UE aurait joué le rôle d’une
dépénalisation en supprimant le caractère infractionnelle de l’embauche du travail roumain sans
autorisation.
La chambre crim refuse se raisonnement et confirme la condamnation. Cette décision donne
l’impression que la cour de cass écarte le principe de rétroactivité in mitius. = arrêt de
revirement. Mais justifié de 2 façons : 1° l’entrée de la roumaine dans l’UE est une circonstance
extérieur elle ne traduit pas une volonté du législateur de changer d’avis sur le délit de travail
irrégulier. Elle ne touche pas aux éléments constitutifs de l’infraction On est pas en présence
d’une succession de loi qui traduirait un changement de conception de l’interdit par le législateur.
Admettre la rétroactivité in mitius revenait a favoriser le travail illégal des salariés étrangers dès
lors que leur pays d’origine a engagée un processus d’adhésion à l’UE et se serait aller contre la
volonté du législateur. Le principe est susceptible de tempérament dans le droit pénal technique.

§2 : L’application de la loi pénal de forme

Elle se définisse surtout par opposition au loi pénal de fonds. Ce sont les règles pénales
qui ne concerne ni l’incrimination, ni la responsabilité pénal. Elles ont leur siège dans le
CPP. Mais, c’est le CP qui régit leur application dans le temps.

A) Le principe

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1) Exposé du principe
Les lois de formes s’applique immédiatement même a des infractions commises
antérieurement. De fait, au terme de l’article 112-2 du CP, une loi pénal de forme
s’applique immédiatement au procédure en cours.
On peut remarquer que le texte ne recouvre pas expressément toute les règles de formes :
rien est dit sur la preuve. Le texte peut être lacunaire et les csq sont limité car la JP
l’interprète largement.
L’application immédiate des lois pénales de formes signifie d’abord qu’elle ne peuvent
remettre en cause un acte valablement fait en vertu d’une loi ancienne. Autrement dit, il
n’est pas possible de remettre en cause les actes régulièrement accomplis avant son entrée
en vigueur.
La rétroactivité immédiate n’est pas de la rétroactivité. Cela signifie que les lois pénales de
forme peuvent s’appliquer immédiatement a des infractions passées. Les lois pénal de
formes ont vocation a régir toute les acte de procédures a venir à compter de l’entrée en
vigueur de la loi ce, tant qu’une décision définitive n’est pas intervenu et même si
l’infraction leur est antérieur.

Exemple : pour autoriser une association a se considérer comme parti civil, il faut une
habilitation donné par le législateur. Si une loi nouvelle prévoit une habilitation nouvelle
alors par principe, l’association pourra se constituer parti civil même si l’infraction a été
commise avant l’entrée en vigueur de la loi nouvelle. De même, les lois qui modifient les
regels de compétences du tribunaux s’applique même pour juger les actes commis
antérieurement.

Lorsque la loi nouvelle transforme un crime en délit : le fait relevée de la


compétence du tribunal correctionnelle et non de la cour d’assise les infractions
envisagées, qui était des crimes au moments ou elles était commise, seront jugée par des
tribunaux correctionnelles. De même si un délit a été transformée en contravention.
Les lois pénales stricte o sensu s’applique immédiatement au procès en cours.
Par exemple : si une loi nouvelle modifie les modes d’auditions, elle est applicable dès son
entrée en vigueur a toute les affaires en cours. Cela étant, la règle a valeur légal, le
législateur peut y déroger, il doit prévoir une règle inverse. Hors de cette hypothèse
l’application immédiate concerne même les lois de recours peuvent être utilisé aussitôt
Exemple : une infraction commise en 2019 et l’enquête est ouverte : en 2020 une loi
prévoit que les auditions de témoins devront être enregistré. (Lois e procédure de loi de
forme) elle n’est pas rétroactive, sic es auditions ont lieu avant son entrée en vigueur elle

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ne permet pas d’annuler ces auditions mais d’application immédiate et donc, même si
l’infraction a été commise avant son entrée en vigueur, toute les auditions a compté de
son adoption, doivent être enregistré.

2) les fondements du principe

Pk la solution retenue est-elle différente de celle existante de loi pénal de fonds ?


La justification d’une telle rigueur tient dans le fait que ces lois vise l’amélioration de la
justice. Il y a des nécessité de cohérence procédural, d’uniformité et de simplicité il y aussi
une idée de supériorité de la loi nouvelle. A cela s’ajoute, que le paradigme est different
par rapport au loi pénale de fonds les lois pénale de fonds touche au liberté individuelle
ce qui est pas le cas des lois pénale de forme. Cette argument doit être relativisé certaine
loi pénales de forme exerce une influence direct sur le respect des garanti de liberté
individuelle. Ainsi d’une loi nouvelle qui viendrait restreindre ou supprimer des voie de
recours.
D’autre auteurs ont pu soutenir que les lois pénal de fonds averti l’agent qui peut mettre
son comportement en conformité avec la règle À l’inverse, il y’aurai pas cette forme
d’avertissement dans la loi pénal de forme. Au fonds, autant les lois pénal de fonds serait
susceptible d’influer son comportement de délinquant autant les pénales de formes aurait
aucune influence sur son comportement.
Les fondements de l’application immédiate des lois pénales de formes sont plus fragile
que ce qui réside a l’application dans le temps des lois pénale de fonds. Certains auteurs
serait favorable a revenir sur ce principe. = il y a des limites nombreuses à la règle
exposée.

B) Les limites

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