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PLAN
INTRODUCTION
1) Les fondements théoriques du droit pénal
2) La réalité du phénomène criminel
3) Les sources du droit pénale
P e i e pa tie : L’INFRACTION
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I. Les i f a tio s d i p ude e
II. Les infractions contraventionnelles
Se tio II : Les auses d e o atio totale ou pa tielle de espo sa ilit
§ : Les auses su je tives d e o atio
I. Le trouble psychique ou neuropsychique
II. La contrainte
III. L e eu
§ : Les auses o je tives d e o atio
I. L auto isatio de la loi et le o a de e t de l auto it l giti e
II. La légitime défense
A. La défense des personnes
B. La défense des biens
III. L tat de essit
IV. Le consentement de la victime
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INTRODUCTION
Le droit pénal ou droit criminel (les deux expressions sont synonymes) au sens
t oit, peut t e d fi i o e « l e se le des gles ju idi ues pou vues
d u e pei e ». Mais au se s plus la ge, il s agit de
« l e se le des lois ui gisse t l e e i e de la p essio pa l Etat ». Le
d oit p al, est le d oit de l i f a tio et elui de la a tio so iale u elle
suscite.
Notre étude ne portera que sur cette dernière branche : le droit pénal général.
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Les parquets des procureurs de la République ont reçu, pour la seule année
1998, 18 millions de plaintes et de procès-ve au . Plus d u tie s o t do
lieu à une classement sans suite. Certaines donneront également lieu à une
relaxe, un acquittement ou un non-lieu.
P e i e pa tie : L’INFRACTION
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Chapitre premier : LA CLASSIFICATION DES INFRACTIONS
On peut distinguer les infractions selon leur gravité (section I) et selon leur
nature (section II).
§ 1 : Les contraventions
Les o t ave tio s so t les i f a tio s pu ies d u e pei e o t ave tio elle,
est-à-di e u e pei e d a e de e da t pas . F.
Il existe 5 classes de contraventions. La peine pour la contravention de la 1re
classe est de 250 Frs et pour la contravention de la 5e classe, la peine est de
10.000 F. portée à 20.000 F. en cas de récidive. Depuis le nouveau Code pénal,
les o t ave tio s e so t ja ais pu ies de pei e d e p iso e e t, e
en cas de récidive.
Le principe de non-cumul des peines ne joue que pour les crimes et délits. Il ne
joue pas pour les contraventions : les peines contraventionnelles se cumulent.
§ 2 : Les délits
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3° Le jour-amende ; 4° Le travail d’i t tg al ; 5° Les pei es p ivatives ou
est i tives de d oits p vues à l’a t. -6 ; 6° Les peines complémentaires
p vues à l’a t. -10. »
§ 3 : Les crimes
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La ju isp ude e se le d fi i l i f a tio politi ue e fo tio de so o jet.
So t politi ues, les i f a tio s ui o t pou o jet de po te attei te à l o d e
politi ue de l Etat. Cet o jet politi ue doit s e te d e o e toute attei te à
l o ga isatio et au fo tio e e t gulie des pouvoi s pu li s.
La loi du 21 juillet 1982 a supprimé les tribunaux permanents des forces armées
qui obéissaient à des règles de procédures spécifiques. Désormais, dans le
esso t de ha ue ou d appel, u e fo atio sp ialis e d u t i u al de
g a de i sta e est ha g e d i st ui e et de juge les d lits o is e te ps
de paix. Le procureur est saisi par la dénonciation des faits réalisée par
l auto it ilitai e. U e ou d assises sa s ju est o p te te pou juger ces
infractions militaires.
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infractions relevant du terrorisme ne sont pas traités comme des infractions
politi ues. La F a e a d ailleu s atifi la Co ve tio eu op e e pou la
répression du terrorisme, le 16 juillet 1987, aux termes de laquelle certaines
infractions graves ne peuvent être assimilées à des infractions politiques du
poi t de vue de l e t aditio .
2) Nul ne peut être poursuivi pour des faits ui ’o t pas t exp ess e t
prévu par un texte
L a t. -3 du Code pénal : « Nul ne peut être puni pour un crime ou pour un
délit dont les éléments ne sont pas définis par la loi, ou pour une contravention
dont les éléments ne sont pas définis par le règlement. Nul ne peut être puni
d’u e pei e ui ’est pas p vue pa la loi, si l’i f a tio est u i e ou u
d lit, ou pa u gle e t, si l’i f a tio est u e o t ave tio . »
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L a t. -1 du Code pénal reprend le principe : « Sont seuls punissables les
faits o stitutifs d u e i f a tio à la date à la uelle ils o t t o is ».
E l a se e de te te pu issa t le o po te e t o ale e t o da a le et
so iale e t uisi le, la seule solutio est la ela e ou l a uitte e t. Souve t,
le législateur intervient ensuite en créant une nouvelle infraction qui ne pourra
entraîner la condamnation que des comportements postérieurs à son entrée en
vigueu . Tel fut le as pou le d lit de g iv le ie ou filoute ie d ali e ts
punissant le fait de se faire se vi des ali e ts tout e sa ha t u o e
dispose pas de moyens pour les payer ou encore de la contravention de défaut
de paie e t d auto oute. Plus e e t, o a e le d lit d i itatio au
sui ide à la suite de la pu li atio de l ouv age « Sui ide, ode d e ploi » ui,
da s u p e ie te ps, a pas pu e t aî e la o da atio de so auteu
faute de te te i i i a t l i itatio au sui ide.
Le juge ne saurait prononcer une autre peine que celle prévue par le texte, ni
dépasser le maximum de la peine encourue. Le nouveau Code pénal ne prévoit
plus de i i u . Sous ette se ve, le juge dispose do d u e latitude assez
grande, il a notamment très souvent le choix entre plusieurs types de peines, le
prononcé ou non de peines complémentaires. Cette liberté est encore plus
e fo e au stade de l e utio de la pei e.
Il existe une hiérarchie des normes. Les normes internationales (§1) ont une
valeur supérieure aux normes nationales (§2).
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§ 1 : Les normes internationales
En principe, les lois étrangères ne constituent pas des sources de droit pénal.
Cependant, il en est autrement des traités passés avec les Etats étrangers qui
doive t t e appli u s e ve tu de l a ti le de la Co stitutio .
I. La Constitution
II. La loi
La loi votée par le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) est la principale
sour e du d oit p al. E ve tu de l a t. de la Co stitutio , seul le l gislateu
est compétent en matière de crimes et de délits.
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Le Code pénal de 1992 est entré en vigueur depuis le 1 mars 1994. La partie
législative du Code comprend 5 livres : le premier est relatif aux dispositions
générales, le deuxième aux crimes et délits contre les personnes, le troisième
aux crimes et délits contre les biens, le quatrième aux crimes et délits contre la
Natio , l Etat et la pai pu li ue et le i ui e au aut es crimes et délits.
III. Le règlement
Le gle e t a e du pouvoi e utif. L a t. de la Co stitutio do e
o p te e au pouvoi e utif e ati e de o t ave tio . Il peut s agi du
gouve e e t ais aussi d auto it s lo ales, telles ue le p fet ou le maire
ui dispose t d u e tai pouvoi gle e tai e, e pa ti ulie e
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ati e de poli e. L i o se vatio du « gle e t de poli e » du ai e ou du
préfet) fait encourir la peine prévue pour les contraventions de 1re classe.
Le juge judiciaire, notamment le tribunal de police, peut être amené à
app ie la l galit d u gle e t ad i ist atif, tel u a t u i ipal. Le
juge p essif a le pouvoi de statue su la validit d u te te gle e tai e
dont la validité est contestée (art. 111- du Code p al Si l a t est jug
illégal, son application au litige sera écartée. Seul le juge administratif peut
annuler un texte réglementaire.
L appli atio de la loi p ale sus ite des diffi ult s dans le temps (§1) et dans
l espa e § .
I. Le principe
Le principe est celui de la non-rétroactivité des lois pénales. Si une loi crée une
ouvelle i f a tio ou agg ave les pei es d u e i f a tio e istante, elle ne
s appli ue a u au faits o is post ieu e e t à so e t e vigueu .
Cependant, il faut signaler que cette règle ne concerne que les règles de fond.
Les gles de fo e elatives à la o statatio , à la pou suite de l i f a tio , à
la compéte e et à la p o du e s appli ue t
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immédiatement, même au jugement de faits commis avant leur entrée en
vigueur. Le nouveau Code pénal a consacré cette règle jurisprudentielle : « Sont
applicables immédiatement à la répression des infractions commises avant leur
e t e e vigueu : °Les lois de o p te e et d’o ga isatio judi iai e, ta t
u’u juge e t au fo d ’a pas t e du e p e i e i sta e ; ° Les lois
fixant les modalités de poursuite et les formes de la procédure » (art. 112-2 du
Code pénal).
L appli atio de ette gle est pas sa s sus ite pa fois des diffi ult s, e
pa ti ulie pa e u il est pas toujou s fa ile de d te i e si u e loi p ale
est ou non plus douce. Ainsi, lorsque la loi nouvelle contient à la fois des
dispositions plus sévères et des dispositions plus douces, on prendra en compte
ce qui prédomine, en donnant la plus grande importance à la peine principale.
I. Le principe
L a t. -2 du Code pénal dispose que la loi pénale française est applicable aux
infractions commises sur le territoire de la République française (métropole,
d pa te e ts d Out e- e et te itoi es d Out e-mer, les eaux territoriales et
l espa e a ie au dessus de es te itoi es .
L a t. -3 du Code pénal dispose que «La loi pénale française est applicable
aux infractions commises à bord des navires battant pavillon français ou à
l’e o t e de tels avi es, e uel ue lieu u’ils se t ouve t. Elle est seule
applicable aux infractions commises à bord des navires de la marine nationale,
ou à l’e o t e de tels avi es, e uel ue lieu u’ils se t ouve t ».
L a t. -4 du Code pénal dispose que la loi pénale est applicable « aux
infractions commises à bord des aéronefs immatriculés en France ou à
l’e o t e de tels a o efs e uel ue lieu u’ils se t ouve t. Elle est seule
applicable aux infractions commises à bord des aéronefs militaires français, ou
à l’e o t e de tels a o efs, e uel ue lieu u’ils se t ouve t. »
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Le juge français est également compétent dans certains cas où la victime de
l i f a tio est f a çaise :
« La loi f a çaise est appli a le à tout i e, ai si u’à tout d lit pu i
d’e p iso e e t, o is pa u f a çais ou pa u t a ge ho s du
territoire de la République, lorsque la victime est de nationalité française au
o e t de l’i f a tio » (art. 113-7 du Code pénal). Néanmoins, deux
conditions sont requises : 1° que les poursuites soient exercée à la requête du
i ist e pu li au vu d u e plai te ou d u e d o iatio offi ielle pa
l autorité du pays où le fait a été commis (art. 113- ; ° ue le pe so e ait
pas d jà fait l o jet d u juge e t d fi itif à l t a ge pou les faits o sid s
(art. 113- . Ces deu o ditio s e so t pas e uises à l e o t e de l auteu
d u e attei te se uelle su la pe so e d u i eu de a s a t. -26
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modifié par une loi du 1 fév. 1994) afin de mieux réprimer le « tourisme
sexuel ».
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Ce tai es i f a tio s so t d o issio , la o duite o da a le o sista t e
une abstention. On repro he à l age t de e pas avoi fait e ue la loi lui
commandait de faire : non-assistance à personne en péril (art. 223-6 du Code
p al, d laisse e t d u e pe so e ui est pas e esu e de se p ot ge
(art. 223- du Code p al , et …
L i f a tio o ti ue est celle qui se consomme par une action ou une omission
exigeant une certaine continuité, une réitération constante de la volonté
coupable : par exemple le port illégal de décoration (art. 433-14 du Code pénal)
, le recel (art. 321-1 du Code pénal).
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de nature à entraîner la mort) indépendamment du résultat produit.
L i f a tio est parfaitement constituée dès lors que les actes incriminés ont
t a o plis, e si le sultat vis a pas t o te u. Il suffit ue l age t
ait a o pli tous les a tes essai es à la o stitutio de l i f a tio :
l i f a tio se a o so e uel que soit le résultat produit.
§ 2 : La tentative
Même si, pour les infractions matérielles, le résultat est un élément constitutif
de l i f a tio , ela e sig ifie pas ue le o po te e t est pu issa le e
l a se e de sultat do agea le. Il pou a l t e su le te ai de la
tentative.
L i f a tio i possi le, est-à-dire celle dont la réalisation est impossible, est
punie, en principe, comme une tentative (ex. pénétrer dans un véhicule dans
le uel il a ie à vole ; vouloi tue uel u u ui est d jà d d . Il a ive
aussi pa fois ue l i f a tio i possi le e soit pas pu issa le. C est le as de
l e poiso e e t ui se d fi it o e l e ploi ou l ad i ist atio de
substances de nature à entraîner la mort. Si les substances ne sont pas
o tif es, l i f a tio est pas pu issa le e d pit de l i te tio eu t i e
de l age t.
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volo t . Si, e eva he, le d siste e t est voulu pa l auteu , le
o e e e t d e utio est pas pu issa le.
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E t e t da s ette at go ie, les i f a tio s d i p ude e I et les i f a tio s
contraventionnelles (II).
Une loi du 10 juillet 2000 tendant à préciser la définition des délits non-
intentionnels a eu pour objectif de réduire le domaine de la responsabilité
p ale des pe so es ph si ues e ati e d i f a tio d i p ude e ou de
négligence que le législateur a estimé être trop étendu et par là même
i uita le e pa ti ulie à l ga d des lus .
Cela sig ifie u il est i diff e t de savoi si l age t a agi i te tio elle e t,
volo tai e e t ou da s l ig o a e du gle e t. N a oi s, o e pou
toutes les infractions, elles supposent une volont li e de l auteu . D s lo s, le
fait est plus pu issa le e as de d e e, de fo e ajeu e ou d tat de
nécessité.
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Entrent dans cette catégorie, la plupart des contraventions et certains délits,
comme les délits de pêche, de chasse ou les infractions en matière de douanes.
La loi prévoit que « ’est pas p ale e t espo sa le la personne qui était
atteinte, au moment des faits, d’u t ou le ps hi ue ou eu ops hi ue a a t
aboli son discernement ou le contrôle de ses actes » (art. 122-1 al. 1er du Code
p al. Le ouveau Code p al a pas ep is l e p essio
« démence », jugée t op i p ise. La loi i pose l e iste e du t ou le au
o e t de la o issio de l i f a tio . Ce t ou le doit avoi fait pe d e à
l age t tout dis e e e t, tout o t ôle de ses a tes. La ju isp ude e d ide
ue l iv esse, alg l alt atio de volo t u elle e t aî e, laisse su siste la
responsabilité pénale pour les infractions commises sous son emprise, y
o p is i te tio elles. Pou e pli ue ette solutio , o a e ou s à l id e de
dol ve tuel : e s e iv a t, la pe so e a dû p voi ue so ivresse pourrait
avoir des conséquences graves sur son comportement et donc doit répondre
des o s ue es ju idi ues u elle a e t aî .
II. La contrainte
III. L’e eu
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Bie ue « Nul est e s ig o e la loi », le ouveau Code p al pe et à
l age t d i vo ue so ig o a e de la loi, ota e t da s l h poth se d u
renseignement e o do pa l auto it ad i ist ative.
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La loi a fait une distinction entre la défense des personnes et celle des biens.
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- l i f a tio doit t e p opo tio e au da ge e ou u ;
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essai e e t duite de oiti a le i eu fi ie d u e excuse
atténuante de minorité. Si la peine encourue est perpétuelle, elle est
remplacée par un emprisonnement de 20 ans.
Se tio I :: L’auteu
L a ti le -4 Code pénal dispose : « Est auteu de l’infraction la personne qui
commet les faits incriminés ». L auteu est do elui ui a at ielle e t
accompli les faits incriminés.
Section II : Le coauteur
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Pour être complice, il faut la réunion de trois éléments :
Lo s u u e pe so e ph si ue o et u e i f a tio da s l e e i e de ses
fo tio s de ep se tatio d u e pe so e o ale, elle peut t e pou suivie
pe so elle e t. Le p o l e s est pos de la espo sa ilit p ale des
personnes morales à côté de celle des personnes physiques.
Seules certaines infractions peuvent donc être commises par une personne
morale (section I) dont la loi détermine le régime de responsabilité (section II).
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La loi a posé un principe de spécialité. Cela signifie que les personnes morales
e peuve t t e pou suivies p ale e t ue si u te te l a e p ess e t
p vu. N a oi s, il esso t de l tude du Code p al ue de nombreux textes
prévoient la responsabilité des personnes morales.
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Troisième partie : LA SANCTION PENALE
Nous envisagerons les diff e tes pei es e ista tes Se tio ava t d tudie
les règles concernant la détermination du quantum de la peine (Section 2).
Les peines criminelles sont la réclusion criminelle pour les infractions de droit
commun, la détention criminelle pour les infractions politiques. (art. 131-1 C.
pén.)
Les maximums prévus pour les crimes varient en fonction de leur gravité. La
peine de mort a été abolie par une loi du 9 oct. 1981. Le Code pénal prévoit 4
échelles différentes de la réclusion ou détention :
- à perpétuité
- 30 ans au plus
- 20 ans au plus
- 15 ans au plus
En tout état de cause, la durée de la réclusion est de 10 ans au moins (en cas de
pei e i f ieu e, il s agit d u e pei e d e p iso e e t .
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Les peines correctionnelles sont communes aux délits de droit commun et aux
délits politiques.
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desti e à o ett e l i f a tio ou de la hose ui e est le p oduit
(sauf en matière de presse).
- dans les cas prévus par la loi, les peines restrictives ou privatives de
d oit p vues pa l a t. -39 Code pénal. Parmi celles-ci, figurent :
- la dissolution de la personne morale ;
- l i te di tio d e e e u e ou plusieu s a tivit s
professionnelles ou sociales ;
- le placement sous surveillance judiciaire ;
- la fe etu e d u ou plusieu s ta lisse e ts ;
- l e lusio de a h s pu li s ;
- l i te di tio de fai e appel pu li à l pa gne.
- l affi hage de la d isio ou sa diffusio da s la p esse ite
ou par tout autre moyen de communication audiovisuelle.
- dans les cas prévus par la loi, les peines restrictives ou privatives de
d oit e tio es pa l a t. - Code p al. Il s agit d u e
alte ative à l a e de pou les o t ave tio s de
5e classe :
- l i te di tio , pou u e du e d u a au plus, d ett e des
chèques autres que ceux qui permettent le retrait des fonds par
le ti eu ou le ti ou eu ui so t e tifi s ou d utilise des
cartes de paiement ;
- la confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à
o ett e l i f a tio ou de la hose ui e est le p oduit.
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Le quantum de la peine est susceptible de varier si le délinquant a commis
plusieu s i f a tio s § ou s il a u pass p al § .
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Le juge peut d ide u il se a su sis à l exécution de la peine. Il le fera en
fo tio de l i f a tio o ise et selo le pass p al du d li ua t. Le juge
doit ave ti l i t ess des effets de la esu e do t il fi ie. Le su sis, sauf
révocation avant terme, rendra la condamnation non avenue (art. 132-29 C.
pén.). Trois sortes de sursis existent : le sursis simple (§1) et le sursis avec mise
à l p euve § et le su sis asso ti de l o ligatio d a o pli u t avail
di t tg al § .
§ 1 : Le sursis simple
Le condam à u su sis ave ise à l p euve doit se sou ett e à dive ses
obligations comme celle de travailler, de suivre une formation professionnelle,
de rembourser la victime. (art. 132-45 C. pén.) Les obligations peuvent faire
l o jet d u e odifi atio pe dant la période de probation.
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§ : Le su sis asso ti de l’o ligatio d’a o pli u t avail d’i t tg al
La juridiction peut, dans les conditions et selon les modalités prévues pour le
su sis ave ise à l p euve, p voi ue le o da a o pli a, pou u e
du e de à heu es, u t avail d i t t g al au p ofit d u e pe so e
o ale de d oit pu li ou d u e asso iatio ha ilit e à ett e e œuv e des
t avau d i t t g al a t. -54 C. pén.). Un examen médicalement devra
t e su i pou v ifie ue le o da est pas attei t d u e affe tio
da ge euse pou les aut es t availleu s et s assu e u il est di ale e t apte
au t avail au uel il est e visag de l affe te a t. -5 2° C. pén.)
Le p o o de e t pe de su sis suppose, si o l a o d du o da , du
moins sa non-oppositio . Ce su sis asso ti de l o ligatio d a o pli u t avail
di t tg al e peut être prononcé que si le condamné est présent.
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S agissa t de la age e t de la peine, les
changements les plus importants tiennent à la
« ju idi tio alisatio » de l appli atio des pei es do t la plupa t so t
applicables depuis le 1er janvier 2001.
Ne sont pas juridictionnalisées, les esu es d ad i ist atio judi iai e qui
concernent les réductions de peines, les autorisations de sortie sous escorte et
les permissions de sortir.
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- une juridiction nationale de la libération conditionnelle,
compétente en appel composée de conseillers à la Cour de
cassation ;
- Le Ministre de la Justice a perdu toute prérogative en matière
de liberté conditionnelle.
La li atio o ditio elle est asso tie d u d lai d p euve et
d o ligatio s pa ti uli es. Elle peut t e vo u e e as de
ouvelle i f a tio , d i o se vatio des o ligatio s ou i o duite.
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