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Droit de famille
Le mariage mixte
Encadré par :
2018-2019
Plan
Introduction.....................................................................................................................................3
Conclusion ................................................................................................... 1 0
Références......................................................................................................................................11
Introduction
L’homme est de nature un être social, vivant en communauté. De ce fait, il doit se
marier en vue de fonder un foyer.
Le mariage, selon les juristes, est un acte juridique qui consacre l’union légale d’un
homme et d’une femme. Aux termes de l’article 4 du code de famille marocain, le
mariage est « un pacte fonde sur le consentement mutuel en vue d’établir une
union légale et durable entre un homme et une femme. Il a pour but la vie dans la
fidélité réciproque, la pureté et la fondation d’une famille stable sous la direction
des deux époux, conformément aux dispositions du présent code ».
Le mariage est donc l’union régulière qui devrait unir à vie deux personnes de
sexes opposés dans l’objectif de fonder une vie stable de procréer et d’assurer la
pureté de la progéniture dans une parfaite cohabitation. Il peut être conclu entre
de nationaux ou entre de personnes de différentes nationalités dit ‘’mariage
mixte’’ qui est d’ailleurs l’objet de cette étude.
A préciser que cette étude ne pourrait aborder tous les aspects du mariage mixte.
Ceci étant dit, il sera nécessaire mettre en évidence cette pratique qui, parfois met
en conflit différentes lois d’Etats différends.
Au Maroc, ces conditions sont régies par le Dahir du 4 mars 1960, ainsi que par le
code de la famille. Aux termes de l’article 39 alinéa 4 du code de la famille
marocain, il est interdit « le mariage d’une musulmane avec un non musulman et
d’un musulman avec une non musulmane, sauf si elle appartient aux gens du livre.
C’est ainsi une femme marocaine de statut musulman ne peut se marier avec un
non musulman.
Par contre, pour la femme comme pour l’homme, un israélite marocain ne peut se
marier qu’avec une israélite. Ce qui rend nul, le mariage d’un israélite marocain
avec une étrangère de confession différente.
Hormis cette hypothèse, et dans un esprit de la loi musulmane, le législateur
marocain exige la non suppression de la dot qui représente un caractère
symbolique et propriété pour la future épouse ; ainsi que le consentement des
deux (2) époux, expressément exprimé et constaté par les deux Adouls et sans
empêchements légaux au mariage sont parmi les conditions nécessaires. En sus, la
future épouse doit se faire représenter à la conclusion du mariage par un tuteur
matrimonial appelé wali. La capacité matrimoniale des époux constitue également
une condition nécessaire pour la conclusion du mariage. Elle est fixée à 18 ans
pour l’homme comme pour la femme.
En droit malien comme en droit ivoirien, de par leur laïcité, les conditions
nécessaires pour la formation du mariage, sont relativement convergentes, mais
aussi divergentes sur certains points par rapport au droit marocain. C’est ainsi que
le consentement des deux futurs époux, l’exigence de la dot au profit de la
femme, l’absence d’empêchements légaux, sont des conditions nécessaires
identiques pour une union légale entre un homme et une femme.
Les futurs époux doivent, tout d’abord, accomplir préalablement des procédures
administratives permettant la vérification de leur identité, leur état de santé et
s’assurer de la conformité des pièces fournies.
Une demande de mariage accompagnée des pièces justificatives doit être déposée
par les futurs époux auprès du tribunal de première instance territorialement
compétent, en remplissant le formulaire mis à leur disposition. Une fois, la
demande approuvée, les parties s’adressent aux adouls pour la conclusion du
mariage.
Quant à la célébration du mariage mixte, le dahir du 4 mars 1960 exige une double
célébration, en premier lieu devant les adouls, si l’un des conjoints est marocain
musulman ou devant les rabbins, si le conjoint est de confession juive et ensuite
devant l’officiel de l’état civil. Une telle double célébration, dans le respect de la
loi nationale du conjoint étranger, permet la validité du mariage mixte tant au
regard du droit marocain qu’au regard du droit étranger.
Prenons le cas par exemple de la Côte D’Ivoire, qui est un pays laïque où l’union
de deux personnes se fait sous la forme civile c’est à dire devant des autorités
administratives. Cependant, ce pays comptant plus 70 ethnies et plusieurs
groupes religieux, faut dire que le facteur religieux et culturel existe malgré tout,
car faut dire que la société ivoirienne reste traditionnaliste. Dans le cas du Mali
par exemple, étant tout de même un pays laïc, la religion musulmane est très
dominante, et en ce qui concerne les mariages mixtes, la religion et la culture
interviennent toujours.
Les difficultés étant religieuse, mais aussi sur les différences entre les statuts
personnels.
Concernant le cas de la Cote D’Ivoire pays laïc, le mariage est célébré suivant le
code civil et c’est le seul mariage reconnu juridiquement dans lequel il existe deux
régimes comme la séparation des biens et la communauté de bien. En effet, le
choix est laissé à l’appréciation des époux dans ce cas par exemple, du mariage
d’un marocain avec une ivoirienne sera très compliqué car le droit du Maroc est
basé sur le droit musulmane et le Maroc opte pour la séparation des bien c'est-à-
dire qu’ils sont libres de jouir de leurs biens comme ils le souhaitent. Ainsi, même
les biens acquis pendant le mariage. Cependant, les biens achetés ensemble ne
seront pas commun mais soumis aux règles de l’indivision.
Conclusion
Le mariage mixte tend à devenir de plus en plus une pratique fréquente et
abondante. Une telle pratique, de pleines difficultés, mérite d’un encadrement
commun afin d’assouplir les règles et faciliter cette pratique entre les citoyens de
chers pays respectifs. Il reste à se demander si un quelconque effort législatif
pourrait contribuer à la réconciliation de nos multiples différentes cultures.
Références
Codes
Webographie