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Introduction
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La règle de droit s’intéresse à tous les individus et est la même pour tous. Il n’est pas
envisageable de créer des lois à caractère individuel. Elle s’applique de manière uniforme
sur tout le territoire.
Art. 6 de la DDHC “la loi doit être la même pour tous soit qu’elle protège soit qu’elle punisse”
Il n’y a pas de distinctions selon des critères subjectifs. La loi est égalitaire, tout le monde
bénéficie des mêmes droits et obligations
3- caractère permanents
Renvoie à 2 aspects : la règle de droit n’a pas vocation à s'appliquer ponctuellement, son
application se fait dans la durée et elle s’applique de manière uniforme dans tout le territoire.
La règle de droit est obligatoire donc tout le monde doit la respecter sans exception, elle
s’impose. On va donc sanctionner ce qui va faire qu’on va garantir le respect de la règle de
droit et que l’on va prévoir des sanctions en cas de violation. La sanction est infligée par une
autorité étatique qui va infliger une sanction. Les sanctions sont prononcées par les autorités
compétentes (le plus souvent c’est un juge). Le juge n’applique pas quelles sanctions, elles
sont prévues par les lois donc il choisit la sanction prévue par la loi.
Le principe de légalité des délits et des peines est un principe constitutionnel (Art. 8 de la
DDHC), le texte pénal doit prévoir expressément les conditions d’infractions et les peines
prévues.
La justice est étatique, la sanction est extérieure, on ne se fait pas justice par soit-même
On est dans l’analyse des liens entre le droit et la morale. La morale est une règle de
conduite tout comme l’éthique et la religion. Finalement, la morale renvoie aux réflexions
philosophiques sur ce qui est bien et ce qui est mal. Plus précisément, la morale est un
ensemble de principes qui participe à un idéal de conduite. Le droit a comme objectif l’ordre
dans la société alors que la morale vise un idéal de conduite. Les deux ne sont pas
forcément rattachés. Il existe la prescription extinctive (fait qu’après l’écoulement d’un
certain temps il est plus possible d’agir en justice)