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DROIT CIVIL
BTS1 / L1
ENSEIGNANT
M. SIN-SIN Canussus
Consultant – Formateur
Expert en Stratégies RH et Performance Organisationnelle
Psychologue du Travail et des Organisations
Juriste Privatiste
07 69 22 03 40 / sinsincanussus@gmail.com
La vie juridique est un concept qui fait référence à l’ensemble des règles et des normes
qui régissent les relations entre les individus au sein d’une société.
Elle englobe toutes les activités juridiques, qu’elles soient liées au droit civil, au droit
pénal, au droit administratif, au droit des affaires, ou à tout autre domaine du droit.
Le cadre de la vie juridique est donc vaste et complexe, car il implique la compréhension
et l’application de nombreuses règles et principes juridiques. Il est essentiel pour garantir
le bon fonctionnement d’une société et pour assurer la protection des droits et des libertés
des individus.
La vie juridique ne concerne pas seulement les individus, elle concerne également les
entreprises, les organisations, les institutions étatiques. Chacun doit se conformer aux lois
et aux règlements en vigueur, et assumer la responsabilité de ses actes.
Notre étude consistera à explorer plus en détail, les différents domaines du droit et les
aspects spécifiques de la vie juridique en Côte d’Ivoire.
1- Le droit public
C’est la branche du droit qui s’intéresse à l’Etat et à l’administration ainsi qu’à leurs
rapports avec les citoyens. Il se subdivise en droit nation public et en droit international
public.
1-1- Le droit national public
Le droit national ou interne est ainsi appelé parce que c’est le droit en vigueur dans
un Etat déterminé, réglementant les rapports sociaux (États et ses démembrements avec
les citoyens) qui se produisent à l’intérieur de cet Etat, sans qu’un élément relevant d’un
autre Etat intervienne dans ces relations. Les disciplines du droit public sont :
2- Le droit privé
Le droit privé est l’ensemble des règles qui gouvernent les rapports des particuliers
entre eux ou avec les collectivités privées, telles que les sociétés, les associations. On
distingue le droit national privé et le droit international privé. 2-1- Le droit national privé
Le droit national privé s’applique dans les rapports entre particuliers à l’intérieur de
l’Etat. Il se compose de plusieurs disciplines mais il comprend principalement le droit
civil et le droit commercial :
• Le droit civil : C’est l’ensemble des règles relatives aux rapports de droit privé
c’est-à-dire des droits que les particuliers peuvent exercer dans leurs rapports
entre eux et des obligations réciproques pesant sur eux.
Le droit civil est le droit commun, c’est-à-dire que c’est le droit qui s’appliquer à tous les
rapports de droit privé sauf si un droit spécial a été prévu pour un type de rapport
déterminée. C’est du droit civil que partent toutes les autres branches du droit.
• Le droit commercial : C’est l’ensemble des règles juridiques applicables aux
actes de commerce, aux commerçants ainsi que les opérations qu’ils effectuent
dans l’exercice de leur activité professionnelle.
• Le droit social : il regroupe le droit du travail et le droit de la sécurité sociale.
Le droit du travail est l'ensemble des règles qui régissent les relations privées
de travail entre employeurs et employés. Le droit de la sécurité sociale protège
les travailleurs contre les risques du travail tels les accidents du travail,
maladies professionnelles et non professionnelles, la maternité, la vieillesse
2-2- Le droit international privé
Ce sont les règles définissant les relations des personnes privées impliquées dans
des relations juridiques internationales. Par exemple, le mariage entre deux personnes de
nationalité différentes est régi par le droit international public.
• Les circulaires
Ce sont des instructions de service écrites adressées par une autorité supérieure à des
agents subordonnés en vertu de son pouvoir hiérarchique.
1- La coutume
L’expression coutume désigne l’ensemble des règles qui se dégagent des faits et
des pratiques dans un milieu social en dehors de toute intervention du législateur. La
coutume est donc une règle de droit non écrite qui comprend deux éléments :
Un élément matériel : C’est une pratique, un usage prolongé et répété. D’où l’adage
« une fois n’est pas coutume
Un élément psychologique : C’est la croyance au caractère obligatoire de ce
comportement C’est la conviction que la pratique doit être suivie.
La coutume une source du droit lorsque la loi renvoie à elle. Il en est ainsi en
matière du foncier rural où nous assistons à des renvois à la coutume pour la
2- La jurisprudence
On appelle jurisprudence l’ensemble des décisions concordantes rendues par les
tribunaux et les cours sur un point de droit déterminé.
Pour rappel, le rôle du juge consiste essentiellement en l’application de la loi. Mais dans
l’hypothèse où la loi est obscure, incomplète ou muette que va-t-il faire ? Puisque la loi
fait obligation au juge de se prononcer dans chaque litige qui lui est soumis sous peine
d’être poursuivi pour déni de justice (c’est un délit pénal qui consiste à manquer à son
devoir de dire le droit par le juge), ce dernier va se référer aux décisions rendues
antérieurement dans des cas identiques. En le faisant, on dit que le juge fait œuvre de
jurisprudence.
3- La doctrine
Traditionnellement, on entend par doctrine les opinions émises sur le droit par des
personnes qui ont pour fonction de l’étudier (Professeurs, magistrats, avocats...). Elle se
retrouve dans les livres ou les commentaires d’arrêt. La doctrine est juste une source
d’inspiration pour le législateur dans la création des normes juridiques.
1) Après avoir défini la notion de Droit, quelle différence faites-vous entre le droit
objectif et les droits subjectifs ?
2) Quels sont les différents caractères de la règle de droit ?
3) De quel caractère découle « l’adage nul n’est au-dessus de la loi ?
4) Quelles sont les différentes étapes de la procédure législative ou de la procédure
d’élaboration de la loi ?
5) Établissez la classification des règlements administratifs dans l’ordre croissant en
précisant de quelles autorités ils émanent ou proviennent
6) Qu’est-ce qu’un traité international et à quelle(s) condition(s) un tel traité peut-il
avoir une autorité supérieure à la loi ?
7) À quel genre d’intégration concourent les droits communautaires OHADA et
UEMOA ?
8) Que signifie les sigles suivants :
- ERSUMA
- OHADA
- CCJA
2- Le principe de la collégialité
Selon ce principe, les jugements des tribunaux de première instance sont rendus
par des magistrats délibérant en nombre impair d’au moins trois (03) juges. De même, les
sections détachées siègeront de façon collégiale en matière délictuelle lorsque l’intérêt du
litige excède 50.000.000 FCFA et aussi, en cas d’infraction contre la sûreté de l’Etat.
4- Le principe de l’indépendance
La Constitution ivoirienne érige l’Institution judiciaire en pouvoir indépendant
des autres pouvoirs que sont l’exécutif et le législatif. Le Président de la République est
le garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Les magistrats du siège ne sont
soumis, dans l’exercice de leurs fonctions, qu’à l’autorité de la loi. Ils sont inamovibles.
Ils ne peuvent pas être mutés sans leur accord, sauf nécessités de service.
5- Le principe de l’égalité des citoyens devant la justice
Ce principe signifie que devant la justice, tous les hommes sont égaux. Il en découle
que la justice doit traiter de la même façon, des individus qui sont dans la même situation.
Les tribunaux de première instance et leurs sections détachées ont des formations
spéciales. Ce sont :
1- La Cour de cassation
La Cour de Cassation est la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire. Elle statue
souverainement sur les recours en cassation contre les décisions rendues en dernier
ressort par les Cours et Tribunaux de l’ordre judiciaire.
2- Le Conseil d’Etat
Il exerce en outre une fonction consultative. À ce titre, il peut être sollicité par le Président
de la République, pour avis, sur toute question de nature administrative.
La Cour des Comptes est l’Institution suprême de contrôle des finances publiques. Elle a
des attributions juridictionnelles, de contrôle et de consultation.
La Cour des comptes contrôle la gestion des comptes des services de l’Etat, des
Établissements publics nationaux, des collectivités territoriales, des Autorités
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4- Le Conseil Constitutionnel
- Pour les litiges qui naissent d’un contrat ou d’un accident, le tribunal
compétent est celui du lieu du contrat, de l’accident ;
2- Le déroulement du procès
Il déroule en quatre phases : l’exercice de l’action en justice, les modes de saisine
du tribunal, l’audience et le jugement.
NB : En principe, une action en justice suppose un demandeur qui est celui qui prend
l’initiative du procès et un défendeur qui est la personne contre laquelle le procès est
engagé. Quand l’action est portée devant la Cour d’appel, il s’agit de l’appelant et de
l’intimé. Si c’est devant la Cour suprême, ce sont le demandeur au pourvoi et le
défendeur au pourvoi.
2-2- Les modes de saisine de la juridiction
Pour qu’il y ait procès, il faut une demande introductive d’instance qui est l’acte
par lequel une personne exerçant une action en justice prend l’initiative de saisir une
juridiction.
Il y a trois modes d’introduction de la demande en justice. Ce sont :
- L’assignation : C’est l’acte d’huissier de justice adressé par le demandeur au
défendeur pour l’inviter à comparaître devant une juridiction de l’ordre
judiciaire.
- La requête : C’est une demande orale ou écrite présentée au greffe de la
juridiction compétente pour connaître de l’affaire par le demandeur en
personne ou par son représentant ou mandataire.
- La comparution volontaire : C’est lorsque les parties se présentent
volontairement devant la juridiction compétente pour être jugées.
2-3- L’audience et la décision de la juridiction
Lorsque l’instance est introduite, l’affaire est inscrite au répertoire général c’est-à
dire sur un registre où sont inscrites chronologiquement toutes les affaires portées devant
cette juridiction. On dit que l’affaire est enrôlée. Le demandeur devra en même temps
consigner une somme d’argent au greffe de la juridiction pour garantir le paiement des
frais. Un dossier est alors ouvert. Le jour de l’audience, les parties en conflit sont admises
à plaider soit par elles-mêmes ou par l’intermédiaire de leurs avocats.
Si la juridiction s’estime suffisamment éclairée, le président clos les débats et
l’affaire est mise en délibéré. Il lui appartient désormais de rendre sa décision en
indiquant les raisons qui l’ont déterminé. La décision rendue peut prendre plusieurs
dénominations en fonction du degré de juridiction. Ainsi, si la décision vient des TPI et
leurs sections détachées, on parle de jugement, si elle émane des Cours d’appel et de la
Cour de cassation et du conseil d’Etat, elle est dite arrêt.
1-1- L’opposition
C’est la voie de recours par laquelle une partie condamnée par défaut sollicite de
la juridiction qui a statué, la rétractation, après débats contradictoire, de la décision
rendue. Le délai est de 15 jours à compter de la signification de la décision.
NB : Signifier une décision c’est la porter à la connaissance de l’autre partie ou des
parties en conflit.
1-2- L’appel
C’est la voie de recours par laquelle une partie sollicite de la cour d’appel la
reformation de la décision rendue par la juridiction de première instance. L’appel
s’applique à toutes les décisions rendues en premier ressort, contradictoirement ou par
défaut.
Le délai pour interjeter appel est d’un (1) mois à partir de la signification de la
décision de première instance. L’appel a un effet suspensif, c’est-à-dire qu’il suspend
l’exécution de la décision pour laquelle on interjette appel, sauf dans le cas d’une
exécution provisoire.
1- Les magistrats
Ce sont les représentants de l’autorité publique auxquels la loi confère le pouvoir
de rendre la justice ou de requérir l’application de la loi. On distingue deux catégories de
magistrats.
1-1- Les magistrats du « siège » ou les juges
Ils rendent la justice en tranchant les litiges portés devant eux par les citoyens ou
en punissant de peines d’amende ou d’emprisonnement les individus traduits devant eux
pour avoir enfreint à la loi. Ils rendent la justice « assis » d’où le nom de magistrature «
assise ».
1-2- Les magistrats du « ministère public » ou le parquet
Ceux-ci forment ce qu’on appelle la magistrature « débout » parce qu’ils requièrent
la justice débout, c’est-à-dire qu’ils se lèvent pour s’adresser au tribunal. Ce sont des
agents du pouvoir exécutif et, en tant que tels, subordonnés à leurs supérieurs
hiérarchiques dont le premier est le garde des sceaux.
La vie juridique est animée par des personnes qu’on appelle des sujets de droit. Ils
sont aptes à avoir des droits et à supporter des obligations. On dit qu’ils ont la
personnalité juridique. On distingue les personnes physiques (leur existence,
identification et capacité) et les personnes morales.
Elle va durer 10 ans si l’absent a laissé un mandataire et 4 ans s’il est parti sans
laisser un mandataire. Quoiqu’il en soit au cours de cette période, la loi organise
uniquement des mesures d’administration provisoire. La seule chose que peuvent faire
les héritiers présomptifs, c’est de demander au tribunal de désigner un administrateur
provisoire.
3-2- La disparition
C’est la situation d’une personne qui a disparu dans des circonstances de nature à
mettre sa vie en danger sans que son corps n’ait été retrouvé. Elle se distingue de l’absence
par ses éléments caractéristiques et par son régime juridique proche de celui d’une
personne décédée.
Exemple : ZOKOU part suivre la coupe du monde en Allemagne. L’avion qu’il a pris
explose en plein vol sans qu’on ne retrouve son corps.
Ici aussi, le droit s’intéresse à la procédure de déclaration de décès et au retour
éventuel du disparu.
1- Le nom
Le nom est l’appellation ou le vocable qui sert à désigner une personne physique
dans la vie sociale. Cette appellation se décompose en plusieurs éléments que sont le nom
patronymique et les accessoires du nom. 1-1- Le nom patronymique
Le nom patronymique d’un individu est celui de la famille à laquelle il est rattaché.
C’est pourquoi, on parle invariablement de nom de famille. Le nom présente trois intérêts
qui sont :
- Un intérêt Étatique : c’est une institution de police civile, c’est-à-dire une
institution purement administrative ;
- Un intérêt familial : c’est la propriété d’une famille, c’est-à-dire qu’il unit les
membres de la famille ;
- Un intérêt individuel : c’est une partie essentielle de la personne, de l’individu. En
effet, celui-ci peut changer de personnalité ou d’état s’il change de nom.
De tout ce qui précède, il ressort que le nom est un droit lié à la personne et qui est
en tant que tel protégé. Aussi peut-on s’opposer à son usurpation, à son emploi à titre
littéraire, artistique ou commercial.
2- La protection du nom
Les situations dans lesquelles la protection du nom est demandée en justice
apparaissent dans deux hypothèses :
2-1- L’usurpation de nom
C’est le fait pour quelqu’un de porter le nom d’autrui. L’action en usurpation du
nom revient à tous les membres de la famille quand bien même ceux-ci ne porteraient pas
ce patronyme.
2-2- L’utilisation abusive du nom
Dans ce cadre, quelqu’un va user du nom d’autrui sans vouloir se l’attribuer. Par
exemple, on va utiliser le nom d’autrui dans un contexte commercial ou dans la création
littéraire, pour désigner un personnage imaginaire.
3- La nationalité
La nationalité est le lien politique et juridique existant entre un individu et un Etat.
Ce lien est imposé par l’Etat à l’individu et l’Etat est souverain pour déterminer les
éléments de la nationalité qui permettront de distinguer, parmi les individus, les
nationaux et les étrangers.
3- Incapacité du majeur
Pour les majeurs, la règle est la capacité juridique. Dès lors, quelles pourraient être
les causes de l’incapacité du majeur ? De façon globale, c’est l’altération de la volonté qui
justifie son incapacité d’exercice. Certains parmi ces incapables sont protégés d’autres
non.
LEÇON 1 : LE PATRIMOINE
1- Définition
Les biens désignent toutes choses susceptibles d’appropriation privée et les droits
portant sur ces choses.
En dehors des sources légales, il existe deux sources fondamentales des obligations
: les actes juridiques et les faits juridiques. À côté de ces deux sources, nous avons aussi
les délits et les quasi-délits.
L’art. 1108 du Code civil énumère les conditions générales de validité du contrat
que sont le consentement, la capacité de contracter, l’objet et la cause.
Cependant, en cas de non-respect de ces conditions, le contrat peut être frappé
d’une sanction.
1-1-1 L’offre
L’offre est encore appelée pollicitation. C’est une déclaration unilatérale de volonté
adressée par une personne à une autre, et par laquelle l’offrant ou le pollicitant propose
à autrui la conclusion d’un contrat. Celle-ci doit être ferme, non équivoque, précise et
complète.
En outre, l’offre doit être faite dans une certaine forme pour produire des effets.
1-1-2- L’acceptation
C’est la manifestation de volonté par laquelle une personne donne son accord à
une offre de contracter qui lui est faite. En outre, pour que le contrat se forme, il faut que
l’acceptant et l’offrant aient le même champ contractuel.
Les conditions de l’acceptation : L’acceptation expresse est celle donnée par écrit
ou verbalement. L’acceptation tacite est celle qui résulte le plus souvent de l’exécution
spontanée du contrat proposé.
Les effets de l’acceptation : Lorsque l’acceptation est claire et sans réserve et non
équivoque, elle entraîne l’irrévocabilité de l’offre et la conclusion du contrat.
1-4- La cause
Toute obligation doit avoir une cause. Il faut cependant distinguer la cause de
l’obligation ou cause objective de la cause du contrat ou cause subjective.
La cause de l’obligation ou cause objective est la raison pour laquelle le
cocontractant assume son obligation.
La cause du contrat ou cause subjective sont les mobiles concrets qui ont animé
chacune des parties. Ces mobiles doivent être licites et conformes aux bonnes mœurs.
2- Les effets des contrats à l’égard des personnes autres que les parties
Les tiers n’ont pas signé le contrat. Celui-ci n’a pas d’effet sur eux. Il peut
seulement leur être opposable et servir de preuve à leur encontre. On dit alors que le
contrat a un effet relatif vis-à-vis des tiers.
Les contrats passés n’ont donc aucun effet direct ou indirect à l’égard des
personnes totalement étrangères aux parties qui forment le groupe des tiers. Cependant,
le contrat peut avoir des effets sur certains tiers particuliers.
Ce sont :
Les héritiers : ils continuent la personne du défunt et deviennent titulaires de ses
droits et débiteurs de ses obligations.
Les créanciers chirographaires : Ils subissent indirectement les effets des contrats
passés par leur débiteur. Ces contrats leur profitent ou leur nuisent dans la mesure où ils
ont pour conséquence un accroissement ou une diminution de son patrimoine.
Les ayants-cause à titre particulier : Ils reçoivent de leur auteur le droit tel qu’il
existait dans son patrimoine ; ce droit est par suite affecté par les contrats passés par lui
antérieurement à la transmission et qui l’intéresseraient directement.