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Ce document ne constitue pas un support du cours mais tout simplement les notes recueillies par certains étudiants D3 Médecine/UPC.
« L’Exercice de la pratique médicale c’est comme avoir l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête ».
JANVIER 2020
INTRODUCTION
1. Le droit dans un premier temps peut signifier ce qui est juste (correcte), par conséquent,
La notion ne s’apprend pas elle est plutôt innée.
2. Le deuxième sens du mot droit : c’est un ensemble de règles qui s’appliquent dans un
corps social (règles de convenance sociale).
3. Le droit peut signifier aussi là où on apprend la discipline scientifique.
4. Le droit peut encore être qualifié comme un avantage ou prérogative
juridiquement protégé
Il convient de noter que le droit est une discipline sociale, il procède ou découle de la
nécessité de la vie en société (au moins deux personnes constituent déjà une société).
Ubi societas ibi jus : là où il y a société nécessairement il faut qu’il ait les règles de droit.
Il n’y a pas de société sans droit ni même de droit sans société. La société vient avant et
pour de raison organisationnelle, les règles de droit viennent pour règlementer.
Da mihi factum, tibi dabo jus : Donne-moi les faits, je te donne le droit en d’autres
termes d’abord le fait et moi je vous présente la loi. Le fait ensuite le droit.
Nota :
Le droit n’est pas la seule discipline qui met sur pied les règles de conduite. Il
existe tant d’autres disciplines, c’est le cas de la morale, religion, politique, microsociété,
économie.
Ubiquité= notion de généralité
Il n’existe pas de secteur où il n’y a pas de droit.
Dans chaque société ou dans chaque système, il existe des sous–systèmes contenant des
règles qui sont mises en place par l’autorité établie pour atteindre les objectifs pour
lesquels ce sous-système existe.
Nota
Si la règle de droit émane de l’autorité publique tandis que les règles de microsociétés
émanent des autorités établies --- L’autorité établie ici, c’est l’assemblée générale.
Les règles sociétaires s’appliquent seulement aux membres (Erga omnes ou Inter
partes càd à l’égard des parties concernées) tandis que la règle de droit s’applique à tout
le monde.
En cas de violation des règles sociétaires, il y a des sanctions :
- Blâme
- Interdiction momentanée
- Radiation.
Généralement, les sanctions qui s’appliquent en matière disciplinaire , déontologique
sont sous l’aspect subjectif.
Le droit médical c’est un ensemble de règles qui s’appliquent dans l’art de guérir (ne
concerne pas seulement l’individu malade mais aussi dans le contexte de prévenir, de
recherches scientifiques …), en d’autres termes c’est le droit qui viendra réglementer
l’art de guérir.
Et donc la médecine légale tente à répondre aux besoins d’expertise dont la justice a
besoin pour éclairer sa religion.
CHAP I : DEFINITION DU DROIT
Le droit est :
a. Est un ensemble de règles générales et abstraites de conduite ;
b. Edictées ou consacrées par l’autorité publique ;
c. Sous la contrainte de la sanction publique ;
d. En vue de réaliser dans les rapports humains l’ordre le plus favorable au
bien commun.
PALIER I
b. La règle de droit est dite édictée lorsqu’elle est mise en œuvre pour la première fois ;
Elle est consacrée lorsqu’on officialise ce qui est officieux et l’on rend formel ce qui est
informel, en d’autres termes c’est mettre en public ce qui est en cachette.
Par l’autorité publique c’est-à-dire que cette dernière est une personne investie de
L’impérium (parcelle d’autorité).
→Comment on est investie de l’autorité publique ?
Par des procédés démocratiques (ex : Elections par voie de scrutin)
Par nomination (ex : Ministre/Magistrat)
Par des procédés non démocratique (ex : le coup d’Etat)
Par voie Héréditaire
Le président de la république,
Le parlement
Le gouvernement
Les cours et tribunaux
Ce pouvoir n’a pour mission de produire des lois mais d’appliquer la loi au cas d’espèce
(au cas qu’il lui est soumis, Specié Casu= cas d’espèce).
Ex : Le vol : C’est une soustraction d’un bien mobilier appartenant à autrui (d’après la
loi).
Dans l’application du droit, les cours et tribunaux forment le pouvoir judiciaire (art.149
constitution).
Article 149
Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif.
Il est dévolu aux Cours et Tribunaux qui sont: la Cour constitutionnelle, la Cour de cassation,
Le Conseil d'Etat, la Haute Cour militaire, les cours et tribunaux civils et militaires ainsi que
Les parquets rattachés à ces juridictions.
La justice est rendue sur l'ensemble du territoire national au nom du peuple.
Les arrêts et les jugements ainsi que les ordonnances des Cours et tribunaux sont exécutés au
Nom du Président de la République.
Il ne peut être créé des Tribunaux extraordinaires ou d'exception sous quelque dénomination
Que ce soit.
La loi peut créer des juridictions spécialisées.
Le pouvoir judiciaire dispose d'un budget élaboré par le Conseil supérieur de la magistrature
Et transmis au Gouvernement pour être inscrit dans le budget général de l'Etat. Le Premier
Président de la Cour de cassation en est l’ordonnateur. Il est assisté par le Secrétariat
Permanent du Conseil supérieur de la magistrature. Tandis que l’acte administratif
individuel doit faire l’objet d’une notification.
Juridictions ordinaires (communs)
→TRIPAIX : 3 critères pour le comprendre :
- Compétences matérielles (i);
- Compétence Personnelle (ii);
- Compétence territoriale (ressort) (iii).
(i) Pénale/ civile/ administrative.
Pénale : Pour toutes les infractions punissable de l’amande allant ˂ 5 ans (pas
plus de 5 ans). EX : vol simple
Civil : Relève du droit de la famille.
Il se prononce par un jugement
→T.G.I: Il se prononce par un jugement
- Compétence territoriale= Sous-région, district, on parle de tribunal de discret (i);
- Compétences Personnelles : tout le monde (ii);
- Compétences matérielles (iii).
(iii) Pénale : 1ièr degré : Pour toutes les infractions punissables de l’amande allant ˃5 ans
(pas plus de 5 ans).
2 ième degré : Appel du tribunal de paix
Près le tribunal de grande instance, il y a le parquet de grande instance dirigé par le
procureur de la République.
→C.S.J:
Eclatée en 3 : Cours constitutionnelle, cour de cassation et le conseil d’Etat.
Cours constitutionnelle : Coiffe toutes les décisions en matière de constitution. Les infractions
commises par le chef d’état, premier ministre…
Conseil d’Etat : Compétence en matière administrative au premier degré et au second degré.
Premier degré= Président/ Ministre
Second degré= Appel pour les décisions prises à la C.A (Interjeter Un Recours)
Cour de cassation : En matière Pénale et civile. Aucune compétence 2ième degré sinon la
cassation.
Juridictions spécialisées
→ Militaire
→Commerçant
→Matière de travail
→Juridiction pour enfant
→ Juridiction Spéciale pour les Médecins « Conseil de l’ordre »
MILITAIRE
Jurisprudence : Décision de principe émanant soit d’un tribunal, soit d’une cour. Ça peut
devenir un précédent et sera utilisé autrefois.
Ex : Il a été dit que la photocopie libre d’un document n’est pas son équivalent, pour qu’il
soit original, il faut certifier conforme.
Le droit pénal étudie le comportement que la loi appelle infraction ainsi que les
sanctions applicables à ces infractions. Pour éviter l’arbitraire et le subjectivisme, le
droit pénal est régi par un certain nombre de principes sacrés et saints.
L’expression latine Nullum crimen, nulla poena sine lege prend tout son sens en ce que
sa traduction est la suivante : il ne peut y avoir aucun crime, aucune peine sans qu'une
loi préalable définie le prévoie expressément.
Ainsi, il existe plusieurs sanctions tendant à mettre en œuvre la responsabilité pénale
laquelle responsabilité est personnelle (alors que la responsabilité civile est pour autrui)
cela veut dire seule la personne qui commet l’infraction, est sanctionnée.
On aura :
- Des mesures préventives qui interviennent en amont cad avant la survenance
d’un fait. Ex : Panneau de signalisation
- Des sanctions pénales proprement dites :
Peine Privatrice de liberté de quelques mois a 20 ans ou à perpétuité ;
Travaux forcés ;
Peine de mort ;
L’amande : une peine financière.
NB : Les personnes morales telles que l’hôpital, l’Eglise, l’Etat, la société ne
commettent des infractions.
Juris praecepta sunt haec : honeste vivere, alterum non laedere, suum cuique
tribuere = Les principes fondamentaux du droit sont les suivants : vivre honnêtement,
ne pas porter préjudice à son prochain, donner à chacun ce qui lui revient.
PALIER III
« En vue de réaliser dans les rapports humains l’ordre le plus favorable au bien
commun »
Il convient de noter que le droit tel que nous venons de le définir s’appelle Droit positif
cad des règles qui s’appliquent dans une société donnée et a un moment donné et donc
ladite société donnée pour nous c’est la R.D.C et le moment donné c’est maintenant .
(i) Le droit objectif est un ensemble de règles par rapport à une matière donnée.
Ex : Droit Médical : la matière c’est l’art de guérir ;
Droit du travail
Droit Fiscal : la matière c’est le fisc, l’impôt.
Droit Pénal : Infraction et sanction.
Droit commercial.
(ii) Les droits subjectifs
Supposent un rapport/un lien entre un sujet de droit et un objet de droit.
Le sujet va exercer un rapport de maitrise sur l’objet et ce dernier exercera un rapport
d’appartenance.
Les droits subjectifs signifient avantages/prérogatives/un intérêt juridiquement
protégé. Ex : Les honoraires pour le médecin, le droit aux soins pour les patients.
Autrement dit, le droit objectif va reconnaitre au sujet du droit les avantages de l’objet,
on parle d’un intérêt juridiquement protégé.
Ce sujet qui a des avantages peut être une personne physique, code de famille art.211.
Note :
- Toute personne jouit des droits civils dès sa conception. Qui dit qu’il y a eu
conception ? → Le Médecin
- Un parent peut faire donation à sa progéniture déjà conçue pourvu qu’il soit
viable à la naissance. Qui constate la naissance ? → Le Médecin (certificat
médical).
- La personne est sujet de droit à la naissance et cesse de l’être au décès. Qui fait ce
constat ? → Le Médecin.
Ce sujet qui a des avantages peut être aussi une personne morale.
Et une personne morale est une fiction de droit tendant à reconnaitre à un groupement
de personnes ou d’intérêt la capacité ou l’aptitude à être un sujet de droit.
Toutefois, à ces groupements de personnes, le droit peut reconnaitre une personnalité
juridique. Ex : AFMED UNIKIN
Ou bien Il peut s’agir aussi d’un regroupement d’intérêt, le droit peut reconnaitre
l’aptitude physique d’une personne.
Le droit va reconnaitre à cette personne morale les droits et les devoirs comme il se
fait avec la personne physique. Ex : CASH-FCC
Contrairement à la personne physique, la personne morale n’agit que par ses organes.
CHAP II : LA MISE EN ŒUVRE DU DROIT MEDICAL
- Séquestration des malades
- Certificats
- Santé de reproduction
- Dons d’organe anté- post-mortem
- Droit du médecin et des patients
- violation de secrets médicaux
- La corruption active et passive
- euthanasie
- infanticide