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Partie 1.

Intro au droit et droit privé


Titre 1. Le droit et ses sources

Chapitre 1. Définition du droit et caractéristiques de la règle de droit

Confrontés au Droit, on en a tous une perception plus ou moins complète. Dans le quotidien les actes
les plus courants sont en réalités les actes juridiques (ex les déplacements en transport en commun,
signature d1 bail, transport, logement) par l’intermédiaire de la conclusion d’un contrat qui sont
créateurs d’obligation juridique, des obligations diverses. Le droit c’est un aspect très protocolaire,
c’est la procédure, c’est le costume (robe avocat, robe magistrat), un aspect cérémonial, aspect aussi
très administratif particulièrement pour la France (bcq de doc, délais de procédure) ceci est lié au
caractère écrit du droit français, les codes, la loi. Il existe aussi des règles de droits qui ne sont pas
écrite que l’on applique y compris en France = les principes généraux du droit.

Le droit c’est un vocabulaire, y a un lexique des termes juridique. Le droit c’est en général une
discipline assez riche qui requiers un long et patient apprentissage, tout les états du monde on des
règles juridiques mais la place qu’occupe le droit dans les sociétés peut différée d1 culture à l’autre.
Dans les sociétés occidentales, le droit occupe une place centrale dans l’institution de l’Homme et de
la société, une place qui a d’autres époque pouvait être occupait par d’autre système de normes.
Juridisation excessive de la société = la société est devenue trop juridique.

Section 1. La notion de « Droit »

Le droit ce n’est pas une science exacte, et une règle de droit elle n’est pas vrai ou fausse, la règle de
droit elle peut en revanche être bonne ou mauvaise ou encore juste ou injuste. Les premiers texte
écrites en droit définissent le droit étant l’art du bon et de l’équitable qui fait référence a cette
notion de justice mais en réalité l’étymologie du mot droit désigne a l’origine l’ordre de la maison, de
la famille (notion de dharma, de tennis ). La notion de justice, c’est les rapports entre les familles.

C’est plus tard que les notions de Droit et justice ce sont progressivement rapprochés et parfois
même en fonction de la langue y a un terme différent pour designer le Droit de manière général à
travers cette idée de justice et les droit au quotidien (ex human rights/ laws)

Le droit se distingue d’autres systèmes normatifs avec lesquelles il ne doit pas être
confronté/confondu. Et en droit on a une importante distinction entre ce qui relève du fait et ce qui
relève du droit.

A. Le droit et les autres systèmes, normatifs


Le droit ce n’est pas le seul système de norme qui existe cad que ce n’est pas le seul système
qui prescrit aux individus une certaine façons d’agir sous peine d’une sanction = une norme.
Dans les sociétés pluralistes moderne, on a observer un rejet hors de l’asphère public de tout
les autres systèmes de normes et de valeurs au profit du droit. Le droit est perçu comme
toute réponse a un disfonctionnement social.
Les autres systèmes normatifs du droit :
 La morale son objet est de dire ce qui est bien ou ce qui est mal et donc édicter des
normes de comportements ex : morale individuelle, commune ou collective a un
nom social.
Le droit ce n’est pas la morale. Certaines règles juridiques n’ont rien avoir avec le bien ou le
mal ex : conduire a droite ou a gauche selon certains état. La plupart des règle juridique
toutefois exprime les valeurs présentent dans a une société donne a un moment donné,
certaines notions juridiques renvoient même explicitement a un consensus qui existe a un
moment donne sur ce qui convient de faire ou ce qui convient pas de faire ex : se comporter
de bonne foi, société de bonne foi, comportement loyale entre cocontractant.
Les règles de politesse de courtoisie de bienséance cad sont des normes mais la sanction
n’est pas la même qu’une règle juridique.
 La religion : c’est un système normatif propre, avec ces propres règles et ces propres
sanctions ex les coms chez les catholiques. En France le principe c’est la séparation
de l’Eglise et de l’état par la loi 1905 mais également la notion selon laquelle la
France et une république Laïque dans article 1 er de la constitution française par
ailleurs démocratique et sociale. L’Etat n’apportera pas le concours de la force
public cad juge force armée pour faire appliquer une règle religieuse, cela ne signifie
pas que l’Etat ignore la religion et que le droit ne prend pas en considération de la
religion ex sanction discrimination sur des motif religieux.
Le droit peut aussi déléguer une fonction normative a d’autre règles notamment le droit
accorde une valeur juridique aux règles de certaines professions ex des règles déontologique
( avocat, santé, médecin ) En matière sportive les règles du jeux ont une certaines valeurs et
existe tout un contentieux du sport qui ont été intégrer dans les règles juridiques.
 Ethique : est mis sous le devant de la scène, même étymologie que la morale
renvoie a la notion de mœurs ex : entreprises, lieu médicales mais aussi le terme
bio éthique c’est ce qui est lié au vivant donc ce qui est bon pour L’homme,
aujourd’hui des questionnements en matière de la médecine et la recherche qui
utilise des parties du corps humain visent a définir les limites d’intervention de la
médecine sur le corps humain tout en veillant a conserver une notion de dignité
humaine.
Loi relative à la bioéthique du 2 aout de 2021  : élargit la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples
de femmes et aux femmes seules et donne de nouveaux droits pour les enfants nés d’un PMA. Elle contient
d'autres dispositions, notamment sur l’autoconservation des gamètes hors motif médical, la recherche sur
les embryons et les cellules souches.

B. Fait et droit
Faits évènements qui se produisent, faits qui sont brut.
Le droit a une valeur prescriptive, n’a pas de valeur descriptive, il ne dit pas ce qu’il est, il dit
ce qu’il doit être = Notion de devoir être plutôt que d’être. C’est dans un sens qu’on dit que
le droit est normatif et prescriptif.
Le droit correspond a un système de valeur, certaines actions sont autorisées d’autres sont
interdites le droit n’est pas neutre, certains comportements sont favorisés d’autres sont
découragés ex : incitations fiscales.
Le droit à forcément un jugement de valeur qui porté sur ces faits donc le droit ne décrit pas
les faits mais à forcément un jugement de valeur ex c’est pas pour autant que la criminalité
augmente qu’on va autoriser ca. Le droit ne peut pas être totalement hermétique aux
évolutions de la société, ne peut pas se désintéresser aux évolutions des mœurs ex droit de
la famille qui a été constamment modifier au grès de l’évolution des mentalités comme par
ex le divorce ou orientation sexuelle adultère
Le droit a un rôle instituant cad que il va mettre en place un certain état de fait. Ce caractère
instituant du droit entraine d’autre questionnement.

Section 2. Caractères supposés de la règle de droit

Le droit continentale fait parti du droit français se forme sous forme de règle et le plus souvent les
règles juridiques attachent une conséquence juridique a certaines situation ex principe de la
responsabilité civil (personne qui cause a un autrui un dommage doit le réparer) Chaque règle va
énoncer les conditions de son application et une conséquence juridique.

Il existe des règles de définition par ailleurs toute les règles de droit ne sont pas inscrites dans la loi
on appelle les principes généraux du droit cad des principes qu’on va appliquer même s’ils ne sont
pas mentionnés dans un texte en particulier ex principe d’egalité. La règle écrite et les règles non
écrits font qu’en principe qu’il n’existe pas de vide juridique. Cette règle de droit va présenter des
caractères :

- Elle est abstraite, générale, impersonnelle et permanente


- Elle est obligatoire et coercitive donc une forme de sanction (si on respect
pas règle de droit ) – coercition par une décision de justice

La généralité : La règle de droit s’adresse a tous les citoyens, la loi est la même pour tous ou plus ou
moins a des caractéristiques générales. Le droit est fait pour régler les cas les plus nombreux, même
si de plus en plus on a des dispositions qui s’intéressent à des groupes particuliers. Le droit doit
rester général cad la même pour tous sinon elle est injuste = notion d’équité, la crise sanitaire a mis à
l’épreuve cette généralité de droit (discrimination)

Le caractère permanant : elle s’applique jusqu’à son abrogation, objectif pour assurer la sécurité
juridique. Ce caractère a pu être remis en cause dans certaines situations. On a de plus en plus une
rapidité de la succession des reformes qui parfois ne vont pas dans le même sens. On a de plus en
plus des dispositifs qui vise a expérimenter la règle de droit, c’est l’idée qu’on va tester une mesure
sur certains territoires et si jamais ca fonctionne on généralise ex : le pass culture

La règle de droit est l’Object d’une contrainte sociale, elle est obligatoire et sanctionner par l’état
mais selon les règles la sanction varie et la règle de droit elle se caractérise par le fait de son respect
est sanctionner par l’Etat , cela implique le recours a l’autorité judiciaire et à la force public. La
coercition qui va résulté d'une décision de justice cad que les tribunaux vont contraindre la
destinataire de la règle de droit a la respecter et cette sanction qui va différencier la règle juridique
par règle morale ou religieuse.

La règle de droit peut être sanctionner par une obligation ou par la réparation d'un dommage. De
plus en plus en droit on parle de la soft law (le droit moue le droit souple) c’est l’idée selon laquelle
on va passer par des recommandations, par suggestion, par incitation sans aller jusqu‘à la sanction.

Section 3. Les fondements de la règle de droit

C’est la question de savoir est ce que on peut faire du droit selon son beau plaisir mais en réalité tout
dépend de la conception qu’on a du droit. Soit on estime que le droit c’est un ensemble de règle
idéal de conduite humaine qui s’impose a tous et qui transcende même la volonté du législateur =
conception idéaliste du droit ( règles qui s’imposent malgré nous)

Ou alors
Le droit c’est tout simplement les règles de droit qui s’appliquant dans un Etat à un moment donné =
conception positiviste du droit

A. Le courant idéaliste
C’est un courant qui est née dès l’antiquité, on retrouve cette conception du droit chez
Sophocle l’idée d’une justice qui s’impose a tous, idée d’un principe supérieur. On la
retrouve aussi chez Platon pour qui «  une loi injuste, une loi mauvaise, n’est pas une loi, n’est
pas du droit  », d’autres philosophes grecs aussi Cicéron pour qui le droit c’est la loi véritable
la droite raison « il faut faire ce que le droit de raison nous dicte  ».
Ce courant idéaliste s’exprime aussi a travers des conception religieuse du droit notamment
la conception chrétienne pour qui le droit il émane de l’écriture sainte. Et en ce sens toute
loi humaine doit contribuer au bien commun.
L’école du droit naturel au XVIe au XVIIe siècle, qui est l’oeuvre d’un juriste diplomate
hollandais (Hugo Groot dit Grotius) qui développe cette école dans une œuvre célèbre (le
droit de la guerre et de la paix en 1625) et dans son ouvrage qui est l’un des premiers
ouvrages de droit international, il développe cette idée dans lequel il y a un droit qui est
imposer par la nature des choses, le droit naturel, et ce droit l’homme peut le découvrir en
utilisant la raison. Cette idée de droit naturel associé a l’homme plus tard au 18eme siècle
notamment chez ceux qui ont terrorisés le droit de l’homme, des droits qui existes a l’état de
nature. Si on s’organise politiquement c’est pour éviter le désordre mais cette construction
sociale elle se fait sur le fondement de droit que l’homme concerne, n’a pas pu abdiquer.

B. Le courant positiviste
C’est la question de ne pas se poser si le droit est juste ou pas, le droit c’est l’ensemble des
règles qui s’appliquent a un moment donné. Le droit c’est ce qu’il est, l’ensemble des règles
en vigueur. Ce positivisme prend différentes formes :
o Positivisme juridique
o Positivisme Scientifique
o Positivisme Marxiste

Positivisme juridique = était portait par des juristes allemands mais aussi autrichiens pour qui l’Etat
c’est la seule source du droit ex chez Kelsen juriste autrichien a développer cette conception dite
positivisme du droit selon laquelle les normes juridiques elles s’établissent a l’intérieur d’un système
et chaque normes juridique tirent sa force obligatoire de la conformité a la norme qui lui est
supérieure. Tout ceci est un système hiérarchiser.

Positivisme scientifique = le droit est plutôt le produit d’un fait social, c’est le produit de l’évolution
du peuple, c’est l’âme de la nation, une conception assez sociologique du droit : le droit émane de la
conscience collective du groupe.

Positivisme marxiste = porté par Karl Max selon lequel le droit est un produit de l’économie. Le droit
vient exprimer les intérêts de la classe dominante, celle qui est propriétaire des moyens de
productions (libération du prolétariat).

Les critiques :

 Sur les courants idéalistes strictes ces doctrines sont parfois inexactes car dans l’idée
dans laquelle il y a une volonté qui vient s’imposer a tous, transcender celle du
législateur encore faut il se mettre d’accord sur les principes communs qui vient
s’imposer a tous et parfois inutiles
 Les doctrines positivistes sont insuffisantes renvoies à un système de valeur et a un
idéal de justice. Les doctrines positivistes poussent a l’extrême peuvent être
dangereuses. Décrire des règles de droit sans porter de jugement de valeur cela
conduit a valider des systèmes les plus despotique sans valider/rechercher si les
systèmes sont juste ou pas ( régime totalitaire)

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