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*le Droit : ensemble de règles de conduites qui dans une société donné est plus ou moins organisé, régis les droits
entre les Hommes.
** le droit : ou droits, renvoie à une prérogative, reconnait un indiv ou plusr dans leurs intérêts propres.
***le droit renvoie à la règle ou au résultat de cette règle. Ex : vin (droit) et bouteille (loi) cad que la bouteille peut être
remplit de diff vins.
Branches du droit :
- Droit public, dans lequel l’état est partie, se décompose en :
*Droit constitutionnel: organisation politique de l’état et fonctionnement des autorités (président, ministre,...).
*Droit administratif: organisation et fonctionnement des administrations (état, régions, départements...).
* Droit des finances publiques : règles relatives au budgets, impôts, T.V.A., douanes... * Droit international public :
rapports interétatiques.
- Droit privé, se décompose en :
*Droit civil: règles applicables à la vie privée et à leurs rapport (famille, biens, responsabilité...).
Ces règles s’appliquent à de nombreux droits dérivés (assurance, construction, rural, international privé...).
* Droit commercial : s’applique aux commerçants et aux actes de commerce. Droits dérivés : transport, bancaire,
concurrence et concentration...
* Droit pénal : a un caractère mixte très marqué. Son but est la défense de l’intérêt général de la société (sanctionne les
infractions).
B. Le droit et la morale
Le droit sanctionne par les autorités et la morale a un devoir de cs. Ex : la. GPA, euthanasie passive
Def > Une règle est une prescription une norme un commandement qui émane d’une autorité supérieur et qui doit
s’appliquer a toute personne répondant au condition d’application de cette règle. (règle sociale)
Les fondements raison d'être de la règle de droit : idéaliste (idéale de justice, au-dessus des règles) et positiviste (le
fondement du droit dans la réalité positive ).
De plus en plus de règles donnent l’impression de viser seulement l’individus car plus précises, ex : autorisation de
séjour
- Abstrait, vise situation générale et non la situation précise d’une personne mais peu visé des catégories ex: salariés.
- Permanente, le droit doit être stable mais évolue aussi. La loi s’applique sans interruption du jour de sa naissance à
celui de sa mort, de sa promulgation à son abrogation.
La nature de la sanction : étatique cad il faut que l’origine de la sanction vienne de l’état. => autorité qui impose et
sanctionne le comportement.
La finalité de la sanction : la sanction a un rôle expiative idée d’expier sa faute = punir l’acte commis. Et aussi caractère
rétributif cad on punis selon la gravité de l’acte = un rôle d’intimidation car on sait que c’est sanctionné donc on
respecte ce qui est inscrit dans le texte.
Ce caractère coercitif connait une certaine souplesse : sanctions de nature diff avec des degrés diff dans les sanctions
cad que certaines lois sont dites de supplétives de volonté cad ces des textes qui peuvent être écartés par la volonté
contraire des parties ex: pers se marient faut qu’elles soient soumis au régime légale mais peuvent passer un contrat de
mariage = contrat vient en remplacement du régime légale. Certaines lois sont impératives des lois qui concernent
l’ordre public (= fondement de la société) et les bonnes moeurs (= la morales sociales à une époque donnée cad
qu’elles évoluent) ex: droit de la famille. Certaines lois sont dépourvus de sanctions cad des lois juste visées
déclaratives ( inflation législative : de + en + de lois donc du mal a s’y retrouver).
> le droit ne se réduit pas tjrs à ce qui est obligatoire (soft law = droit souple)
Les sanctions ne sont pas les même en matière pénale : peine d’emprisonnement ou d’amende en matière civile on
parle de dopage et intérêts = réparations financières.
=la règle de droit s’inspire par d’autre règles de conduites.
Ainsi on peut classer les démocraties occidentales dans deux grandes familles de droit :
Les pays dits de common-law (Angleterre, Irlande et Etats-Unis) ont principalement élaboré leurs systèmes juridiques à
partir de règles de droit non-écrites : sans accorder de place primordiale à la loi, le droit s’y est formé peu à peu, à
l’occasion de décisions de justice rendues par des juges qui n’avaient pas forcément de formation universitaire. On se
trouve ici devant un droit de type casuistique : ce sont les solutions adoptées par les tribunaux au cas par cas qui vont
finalement créer la règle (précédent). Aucun effort de codification particulier n’a été fait jusqu’au début du XXème siècle.
Depuis lors, les choses ont évolué : la jurisprudence est de plus en plus souvent complétée, mise à jour ou modifiée par
la législation, et les juges sont de plus en plus fréquemment formés dans les universités.
Les pays appartenant à la famille romano-germanique (= la France et les pays du continent européen, à l’exception des
anciens pays socialistes + l'Amérique Latine) ont grosso modo vécu une évolution en sens inverse : élaborés sur la
base du droit écrit romain, très influencés par les solutions germaniques, ces systèmes sont profondément marqués par
une tradition de codification des textes. Pourtant, après des siècles de méfiance à l'égard des tribunaux, le droit
français est aujourd'hui nettement plus ouvert à l'œuvre créatrice de la jurisprudence.
= Ainsi, les deux familles de droit évoluent l'une vers l'autre, sans pour autant rejoindre une position commune.
Le droit représenté par le symbole d’une balance cad intérêts qui doivent être équilibrés.
Def : Le droit c’est l’art du juste. Mais qu’est-ce que le juste? Idée de traité dans une situation identique des personnes.
1ère théorie Aristote av JC reprise par saint Thomas d’Aquin aprs JC = ils distinguent deux types de justice :
- distributive , au sein d’une communauté on regard comment se repartissent les richesses ex: famille lors d’un
héritage. Pour eux la distribution doit se faire selon le mérite. Pb pour héritage.
- corrective , les échanges entres indiv qu’ils soient volontaires ou involontaires doivent servir à repartir la justice. Ex: un
bien vaut 100E l’acheteur doit payer pour avoir le bien = contrat de vente juste de façon arithmétique correspond a la
valeur du bien. Pb certaines choses on du mal à être évalué. Ex : accident de la route > dommage > indemnisation
1971, J. Rawls théorie de la justice = part du principe du voile d’ignorance cad les indivis sont égoïstes ils vont choisir
ce qui est avantageux pour eux. Mais on ne sait pas comment on se situe par rapport aux autres. Donc pour lui deux
principes de justice :
- égalité dans libertés de base : liberté de cs ou d’expression faut que tout le monde soit sur un pied d’égalité.
- on ne peut restreindre une liberté de base que pour faire prévaloir une meilleure répartition socio-économique cad
essaye de dire que le juste doit permettre une égalité des chances = on doit faire primer la personne qui en a le plus
besoin.
Ex : art 1194 Code Civ « Les contrats obligent non seulement à ce qui y est exprimé, mais encore à toutes les suites
que leur donnent l'équité, l'usage ou la loi. » on parle ici d’équité
Le juge peut faire preuve d’équité, lorsqu’il donne un délais de paiement lorsqu’un débiteur doit de l’argent a un
créancier. Car tient compte de la situation perso de la pers qui doit de l’argent = caractère correctif.
Analyses de faits pour les faire rentrer dans des catégories juridique puis application de règle de droit.
La qualification juridique est une opération intellectuel qui consiste a faire entrer une situation de fait dans une catégorie
juridique lorsque sont repérés les critères de cette catégorie et cela de manière a appliquer les règles de manière
correspondante.
Ex : on va à une boulangerie acheter du pain = fait cela correspond à la vente = contrat de vente donc on applique tout
ce qui concerne le domaine de la vente.
On applique le syllogisme juridique cad on confronte deux propositions : règle majeure et mineure puis on en tire une
conclusion. Ex : tous les hommes sont mortels (majeur) Socrate est un homme (fait= mineur) donc Socrate est mortel. >
cas pratique. >>>Les faits : vont être soumis au juge….
Ex de jurisprudence : sur
tondeuse accident avec enfant
qui a été victime et il ya un
texte qui vient indemniser
l’enfant (de la circulation ) =
véhicule terrestre a moteur
donc rôle du juge pour savoir
si considérer comme tel en
regardant si correspond a
certains critères.
TD > en droit fr il y a une hiérarchie verticale avec un ordre administratif (droit public) et un ordre judiciaire (droit privé)
tableau dans td.
A l’intérieur de ces deux ordres il y a encore des subdivisions en 3 niveaux :
Si le défenseur n'est pas d'accord on n'est pas satisfait de la décision rendue il peut contester cette décision devant la
cour d'appel on passe alors au deuxième niveau de l'ordre juridictionnel judiciaire.
2) l’appel : la cour d'appel va entièrement rejuger l’affaire : en fait et en droit. Il va suivre les trois étapes = l'examen
d’effet, la qualification des faits et la recherche de la règle de droit applicable. C'est donc une seconde chance qui est
offerte aux justiciables= Cour d'appel est un second degré de juridiction.
Lorsque le défenseur n'est pas satisfait de la décision de la première instance il fait appel ou on dit aussi qu'il interjette
appel. Il est appelant et le demandeur de la première instance devient l’intimité.
Deux possibilités se présent alors soit la cour d'appel confirme le jugement de la première instance soit Elle infirme le
jugement.
Une dernière possibilité s'ouvre à eux, porter leur litige devant la Cour de cassation en formant ce qu'on appelle un
pourvoi en cassation.
3) la cassation : si la cour d'appel a infirmé le jugement rendu en première instance alors Elle forme un pourvoi devant la
Cour de cassation. Le pourvoi en cassation est le recourt extraordinaire formé devant la Cour de cassation contre une
décision statuant en dernier ressort. La Cour de cassation juge seulement en droit car les faits ont déjà été les examinée
par la cour d’appel. La Cour de cassation va vérifier que l'effet retenu ont reçu la bonne qualification et que c'est la
bonne règle de droit qui a été appliqué et quelle a été correctement appliqué.
Deux possibilités se présente soit la cour t'es cassation estime que la cour d'appel a bien qualifier les faits et bien
appliquer la bonne règle de droit = Elle rejette le pourvoi et l'affaire est terminée. Soit elle estime que la cour d'appel a
commis une erreur dans son raisonnement = Elle casse et annule l'arrêt de la cour d'appel et renvoie l'affaire devant une
autre cour d'appel ou devant la même cour d'appel composée de magistrats différents pour que l'affaire soit rejugé en
fait et en droit.
*Les Cours d'appel sont composées de différentes chambres (civile, sociale, commerciale, pénale)
• La constitution : se trouve au sommet de la pyramide des normes. C’est le texte fondamental, la norme suprême, dont
le principal objet est de réglementer l’organisation et le fonctionnement des institutions françaises. En France, la
première Constitution date de 1791. Le 4oct 1958 (5ème Repu) modifier a plusieurs reprise 24x, cette révision
appartient au président de la rep ;sur proposition du 1M; aux membres du parlement
Toutes ces normes forment avec la Constitution ce que l'on appelle le Bloc
de constitutionnalité. C'est par rapport à ce bloc que s'opèrera le contrôle de
constitutionnalité des lois et des traités
= La Constitution du 4 octobre 1958 décrit le rôle des divers organes de l’état Lui sont assimilés :
- Son préambule
- Le préambule de la Constitution de la IVème République (1946)
- La déclaration des Droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789) - Les principes fondamentaux reconnus par les
lois de la République.
- >>>L’ensemble de ces lois constitutionnelles, appelé bloc de constitutionnalité, occupe le sommet de la hiérarchie,
et toutes les autres règles doivent s’y conformer. Les autres règles doivent aussi se conformer aux lois organiques
qui complètent la constitution sur certains points et ont valeur constitutionnelle.
• La loi :
Le terme « loi » peut avoir deux sens :
- D’abord, dans un sens formel, la loi est définie non par son contenu, mais par son origine : la loi est le texte qui
émane des autorités disposant du pouvoir législatif, par opposition aux règles et actes émanant du pouvoir exécutif.
En France, la loi est donc le texte qui est adopté par le Parlement.
=> Art. 34 Constitution : « la loi est votée par le Parlement ».
Le sens formel est un sens strict, et cela a été pendant longtemps l’unique sens du mot loi. La raison pour laquelle
les révolutionnaires vouaient un culte à la loi, c’est parce que la loi était adoptée par les représentants du peuple, et
qu’elle était donc l’expression de la volonté populaire..
=>Article 6 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 : « La loi est l'expression de la volonté
générale…».
- Dans un sens matériel, la loi est définie par son contenu, c’est-à-dire que c’est une règle de droit écrit, générale et
abstraite, permanente et obligatoire, de portée normative.
Dans ce sens, les lois sont non seulement les textes adoptés par le Pouvoir législatif, mais également les textes
Comment une loi est-elle adoptée ? Cela commence par un projet de loi déposé par le gouvernement ou une
proposition de loi émanant d'un parlementaire. Le projet ou la proposition devient loi s'il/elle est adopté(e) dans
les mêmes termes par l'Assemblée nationale et le Sénat. En cas de désaccord, on tentera de résoudre les
difficultés au sein d'une Commission mixte paritaire. Si le désaccord persiste, le gouvernement peut demander
à la seule Assemblée nationale de statuer définitivement (voir l'article 45 Const.). Une fois que la proposition ou
le projet est adopté, le texte est promulgué puis publié. C'est ce texte définitif qui sera obligatoire (pour plus
d'information v. le cours de droit constitutionnel).
• Les ordonnances : sont des actes de l’exécutif portant sur des matières qui sont normalement de la compétence du
législatif. 1) L’article 38 permet au Gouvernement, sur autorisation du Parlement (par une loi d'habilitation), de
prendre des ordonnances dans des domaines qui sont normalement réservés à la loi par l’article 34. Si elles sont
ratifiées par le Parlement (par une loi de ratification), ces ordonnances prennent valeur de loi. 2) A titre exceptionnel :
l’article 16 de la Constitution permet au Président de la République de prendre par ordonnances toutes les mesures
urgentes lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire ou l’exécution
des engagements internationaux sont menacés.
• Les règlements : des actes prient par le pv exécutif étatique (ministre) ou déconcentré (préfet) ou par autorité
administratives.
On distingue : 1) les règlements autonomes = définis par l’art 37 de la constitution, Ils ne sont donc pas directement
soumis à la loi, mais ils restent des normes de valeur inférieure à la Constitution, aux textes internationaux, et aux
principes généraux du droit, et ne peuvent contredire ces normes supérieures.
2) les règlements d’applications = comme leur nom l’indique, ces règlements ont pour objet de préciser certains détails
permettant l’exécution d’une loi.
- Décrets : actes, textes administratif qui émanent du 1M ou président = premier types de règlement. C’est une
décisions qui émane du pv exécutif.
- Un arrêté : texte prit par autorité peut emmené d’un ministre ou d’un préfet ou maire (arrêté municipale)
- Les circulaires : texte ou ministre ou haut fonctionnaire donnent des instructions pour guider le comportement
• Les conditions d’application des règlements : moment de la naissances et la la fin de ces textes. La naissance rentre
en vigueur durant sa vie ; force obligatoire qui va cesser a la suppression de la règle = abrogation
La loi est en principe perpétuelle, mais elle peut cesser d'être applicable en raison d'une abrogation. En droit français,
on estime que l’autorité qui est chargée de créer le droit peut anéantir ce qu’elle a fait, pour éventuellement le
remplacer par une règle nouvelle :
1) Il peut il y avoir une abrogation expresse, c’est-à-dire une loi nouvelle est adoptée, qui prévoit dans l'un de ses
articles l'abrogation de la loi ancienne.
2) abrogation tacite : lorsqu’une loi nouvelle vient contredire la loi ancienne, on considère que la loi ancienne est
automatiquement abrogée, sans qu’il soit besoin d’un texte exprès. L'incompatibilité doit nécessairement se régler en
faveur de la loi nouvelle, puisqu'elle exprime la volonté la plus récente du législateur. Dans ce cas c'est le juge qui
constatera l'abrogation => La loi nouvelle chasse l’ancienne (au moins à l'égard des dispositions contradictoires).
3) la loi peut également subir une abrogation par désuétude, lorsque la loi est devenue tellement éloignée de la réalité
qu’elle cesse d’être appliquée. C’est le cas notamment des lois dont l’objet a disparu.
La Constitution de 1958 prévoit dans son article 55 les conditions d'intégration et la place des traités dans le droit positif
français : « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à
celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie».
Il y a donc deux conditions pour qu'un Traité déjà signé puisse être appliqué en France :
2) Le Traité doit être appliqué par l'autre partie signataire : c'est la condition de réciprocité. Ainsi, un Etat signataire d'un
traité international peut refuser de l'appliquer si l'autre partie ne le respecte pas lui-même.
Les traités internationaux qui remplissent ces deux conditions de ratification et de réciprocité sont en principe
applicables en France, ce qui implique qu'ils peuvent être invoqués par les justiciables devant les tribunaux français,
qui devront en faire application, au besoin en écartant une disposition de droit interne. (ex: convention européenne de
ddh = CESDH) Exception : Il arrive toutefois qu'une convention internationale se borne à donner naissance à des
obligations entre Etats, ou à faire des déclarations générales, sans créer de droits précis au bénéfice des individus : on
dit alors que la convention n'est pas d'application directe (ou qu'elle n'est pas self-executing) c'est-à-dire qu'elle ne
pourra pas être invoquée par les justiciables devant les tribunaux français.
• Droit de l’union européenne : c’est un droit international qui est sources d’obligation entre les états mais aussi
considéré comme un droit interne qui vont s’appliquer spécifiquement dans les états membres. C’est un ordre
juridique à part.
De quoi se compose ce droit ? Le contenu est protégé par une juridiction spécifique au Luxembourg qui est la CJCE =
cour de justice de l’union européenne.
Le droit européen est très complexe. En effet, il comprend non seulement les règles provenant des traités mais aussi
celles édictées par les différents organes de l’Union Européenne : Conseil européen, Conseil de L’Union européenne,
Commission européenne, Parlement européen et Cour de Justice de l'Union européenne (C.J.U.E., anciennement
C.J.C.E.). C'est pourquoi on a pris l'habitude de distinguer deux types de règles en droit de l'Union européenne :
- le droit primaire/originaire, constitué par les divers traités et accords qui ont jalonné la mise sur pied de la
communauté européenne. (= créer UE à la base) Il s'agit des trois traités originaires (Traité de Paris instituant la
C.E.C.A et Traités de Rome de 1957), des traités relatifs à l'adhésion des différents Etats (27 membres en 2010), et
des traités modificatifs comme le traité de Maastricht (1992), le Traité d'Amsterdam (1993), et plus récemment le
Traité de Lisbonne (2007).
Depuis 2009, l’ensemble de ces textes va se décomposer en deux traités qui vont regrouper tous ces traités fondateurs :
traité de l’union européenne et du traité sur le fonctionnement de l’UE. Double dimension : concerne institutions de l’UE
et tout ce qui est matériel (le marché..)
- le droit dérivé des traités, c'est-à-dire l'ensemble des textes émanant des organes de la communauté ayant le pouvoir
normatif, autrement dit : le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne, sur proposition de la Commission. Il
faut distinguer les formes normatives qui appliquent les traités de l’UE suivantes : 1) le règlement communautaire a une
portée générale et abstraite et il est obligatoire dans tous ses éléments, c'est-à-dire non seulement quant aux objectifs
visés mais aussi quant aux moyens indiqués pour atteindre ces objectifs. Il est directement applicable dans tous les
Etats membres. 2) La directive communautaire, est moins contraignante : elle se contente de fixer des objectifs, en
laissant aux Etats-membres le choix des moyens à utiliser pour atteindre ces objectifs. Pour être intégrées dans l’ordre
juridique interne, les directives ont donc besoin d’être transposées : dans le délai imparti par la directive, les Etats
membres doivent adopter une norme interne permettant d'atteindre les objectifs fixés par la directive. Si l'Etat ne procède
pas à la transposition dans les délais, les juridictions nationales doivent tenir compte de la directive non transposée dans
leur interprétation du droit national. L'Etat peut éventuellement être condamné pour ne pas avoir respecté l'obligation de
transposition.
Pour que l’on soit en présence d’une coutume, il est nécessaire que l’usage soit considéré comme ayant force
obligatoire par la population qui l’applique. Pour qu'il y ait coutume, il faut que chacun pense se conformer à une règle
de droit.
C’est l’élément psychologique, qu’on appelait au Moyen Age l’opinio juris.
- Élément psychologique = subjectif, il faut que les gens qui suivent cette règle soient persuadé que c’est une règle
obligatoire alors qu’elle n’a pas ce caractère obligatoire.
Ex : (coutume) la femme mariée prend le nom de famille de son mari
A l’inverse (psychologique) laisser un pourboire ceci n'est pas une règle coutumière elle varie sur les pays = se sentir
redevable. (pas une coutume)
La coutume est une source de droit, elle est lente et évolue avec son temps, le milieu et en même temps évolué avec la
société. Une règle coutumière ne peut ne plus l’être par la suite, futur par ex.
B- la porté de la pratique
Mais il ya des critiques concernants la coutumes, certaines craintes c’est pour cela que la jurisprudence a plusieurs fois
juger que la coutume ne peut pas déroger à la loi. La coutume ne dois pas servir à ne pas appliquer la loi.
• La Jurisprudence : désigne l’ensemble des décisions de justice rendues pendant une certaine période soit dans une
branche du droit (ex : jurisprudence civile) soit dans une certaine matière (ex : jurisprudence fiscale). On appellera
jurisprudence la solution dominante apportée par les juridictions (généralement les juridictions suprêmes, Cour de
cassation ou Conseil d'Etat) à un problème particulier. On se réfèrera par exemple à la jurisprudence applicable à la
faute inexcusable de la victime d'un accident de circulation, ou on évoquera la jurisprudence sur la prestation
compensatoire en matière de divorce.La jurisprudence a pour but de d’interpréter ou de compléter la loi.
L' article 4 du code civile : « le juge qu'il refusera de juger son prétexte du silence de l'obscurité ou de l'insuffisance de
la loi pourra être poursuivie comme coupable de déni de justice » cad que tous litiges puisse recevoir une solution
devant les jours de diction étatique. Il doit donc en rechercher le sens, en déterminer les conditions d’application, voire
créer du droit (obligation d’interprétation et suppléance).
1. Le phénomène de la jurisprudence
Il y a donc deux phénomènes : un phénomène
d’imitation et un phénomène de hiérarchie
-phéno de hiérarchie : une question de l'organisation judiciaire car il y a plusieurs degrés tout d'abord le juge doit juger
en droit et en fait c'est l'exemple de la cour de commerce par exemple deuxièmement il doit y avoir appelle c'est à dire
que la cour d'appel rejuge endroit et on fait puis la Cour de cassation ou le conseil d'État je en droit. Mais en quoi cette
hiérarchie influencent la jurisprudence puisque que le rôle de la Cour de cassation et unifier l'interprétation en effet Elle
a tendance à sanctionner voir casser en arrêt de la cour d'appel si le droit et mal appliqué. Les juges du fond pour
éviter de voir casser leur décision tenter de se rallier a la première décision précédente mais pas obligatoire mais
s’exposait a voir leur décision casser par la cour de cassation (Voir TD séance 1.).
L’idée est que le juge doit trancher le litige qui lui est soumis sans aller au-delà de l'objet qui lui est spécifiquement
déféré. En ce sens l'activité du juge est tournée vers le passé : il doit apaiser des conflits déjà nés, et non se projeter
dans l'avenir, en rendant une décision qui, par ses termes généraux, aurait vocation à gouverner une situation à venir.
• La doctrine : désigne l'ensemble des opinions émises par ceux qui enseignent le droit ou, plus généralement, le
pratiquent et l’étudient.
La doctrine se manifeste de multiples manières : traités, manuels, précis, chroniques, commentaires d'arrêt publiés
dans les revues juridiques... Dans ces divers types de texte, les auteurs expriment, à propos de telle ou telle question
juridique, leurs approbations, critiques et propositions.
Mais quelle est l' influence de la doctrine sur le droit ? C'est une source d'application de la loi par exemple quand ton
avocat dans le cadre d’un litige veut conseiller un client il va se référer à des manuels au-delà du code. Mais c'est aussi
une source d'évolution de la loi car elle met en avant les erreurs du
législateur Elle va guider et sert d’ interprétation et d'évolution de
la jurisprudence c'est-à-dire que la décision va dépendre de la
doctrine. La doctrine est elle une source de droit ? Elle est plus
qualifié de simple autorité, autorité qui influencent.
- Les principes constitutionnels (PFRLR principes fondamentaux reconnus par les lois de la République / PPNT : ppes
particulièrement nécessaires à notre tps/ autres principes)
- Ce sont des principes dégagés par le juge constitutionnel. Ex : principe des droits de la défense / liberté d’association
/ liberté syndicale / droit de grève etc.
>art 54 de la constitution : « Si le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier ministre,
par le président de l'une ou l'autre assemblée ou par soixante députés ou soixante sénateurs, a déclaré qu'un
engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l'autorisation de ratifier ou d'approuver
l'engagement international en cause ne peut intervenir qu'après la révision de la Constitution. » signifie qu’il est
impossible pour l’état fr de reprendre des négociations avec d’autres états dans le but de signer un accord si cet
accord intern et la constitution ne sont pas compatible. C’est constitution qui accepte de se mettre a jour pour validé le
traité ; soit on refuse la ratification du traité ou soit modifier la constitution. Ce qui conduit à placer la constit au dessus
des traités.
L'Europe est tout d'abord plus large que l'union européenne. Il y a trois sources de droit de l’Européenne : le droit de
primaire (les trois traité originaire) le droit dérivé ( conventionnelle c'est-à-dire des textes élaborés par la constitution
donc les règlements, directives ) et le droit subsidiaire ( contenu du droit de l’UE).
Les organes juridictionnels chargés d'en assurer le respect sont : la Cour de Justice, le Tribunal (TPI )
> La Cour de Justice de l'Union européennes (C.J.U.E., anciennement C.J.C.E.)
La Cour de Justice, créée en 1957, siège à Luxembourg. Elle est composée d'un juge par Etat membre, assistés
d'avocats généraux. Elle est chargée entre autres de veiller au respect du droit primaire et du droit dérivé de l'Union
européenne.
> opposition entre les jurisprudences de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) et les juridictions
françaises
La CJCE établit le principe de la suprématie du droit communautaire par rapport aux droits internes des Etats
Membres.
-CJCE, Van Gend en Loos, 5 février 1963 : « la Communauté européenne constituait un nouvel ordre juridique en droit
international, au bénéfice duquel les Etats Membres avaient restreint leurs droits souverains, bien que dans des
domaines limités ».
-CJCE, Costa c./ ENEL du 15 juillet 1964 : nécessité d’assurer son effectivité
-CJCE, Internationale Handelsgesellschaft,17 décembre 1970 : extension de ce principe pour faire prévaloir le droit
communautaire sur les constitutions mêmes des Etats Membres
-CJCE, Simmenthal du 9 mars 1978 : dans l’hypothèse d’un conflit entre les droits communautaire et national, les juges
internes devaient immédiatement appliquer le premier sans attendre que la loi nationale en cause ait été déclarée
inapplicable par la cour interne compétente ou modifiée par le législateur national.
B - Loi / ordonnances
- art. 38 C. : délégation de compétence (et non de pouvoir) du Parlement au Gouvernement. Pour avoir véritablement
force de lois, elles doivent être ratifiées par le Parlement.
D – Loi / Coutume
■ Rappel :
– Deux traits caractéristiques de la coutume : l’élément
matériel (ou objectif) : pour pouvoir être qualifié de
coutume, un usage doit être ancien, constant, notoire et
répandu dans l’espace (milieu social, profession, localité).
■ l’élément psychologique (ou subjectif) : c’est l’élément déterminant pour distinguer une règle coutumière d’un simple
usage. Il faut que ceux qui suivent cette règle soient persuadés qu’elle constitue une règle obligatoire (opinio
necessitatis ou opinio juris).
C- Comment ?
=Avant 2008 seul le contrôle dit apriori était possible cad contrôle avant la promulgation de la loi > contrôle facultatif.
Art 61 de la constit. =>
Contrôle a posteriori adopté loi 23 juill 2008 nouveauté une loi entrée en vigueur = ex de loi qui repousse son entrée en
vigueur au 1er mars 2010 : QPC quest
2- Le contrôle a posteriori (qu'il permet écarté une norme déjà entré en vigueur)
Art. 61-1 C. : « Lorsque, à l'occasion d'une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu'une disposition
législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de
cette question sur renvoi du Conseil d'État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai déterminé.
Une loi organique détermine les conditions d'application du présent article ».
Ainsi, il est désormais possible pour tout justiciable de contester la constitutionnalité d'une loi, même plusieurs années
après sa promulgation.
On parle de la Question prioritaire de constitutionnalité QPC
er
Introduite par une loi du 23 juillet 2008, la réforme entrée en vigueur le 1 mars 2010
Procédure
- À l’occasion d’un procès devant le juge judiciaire ou le juge administratif
- Sous forme de question posée par un plaideur qui va soutenir devant le juge du fond qu’une loi porte atteinte aux
droits et libertés que la Constitution garantit.
- Le juge du fond soumet la question à la juridiction suprême de son ordre (judiciaire ou administratif)
- Le Conseil d’Etat ou de la Cour de cassation, après filtrage des demandes, renverra éventuellement la questions au
Conseil constitutionnel qu'à la triple condition : que la loi critiquée soit applicable au litige ; que le Conseil
constitutionnel ne se soit pas déjà prononcé sur la question ; que la question soit "sérieuse" c'est-à-dire qu'elle ne
soit pas complètement fantaisiste ou animée par la seule volonté de gagner du temps (ou dit alors que la demande
est dilatoire). Si le conseil constitutionnel estime que la loi n'est pas conforme alors elle sera abrogée.
- Le juge du fond va sursoir (marque une pause) pour savoir la suite de cette q savoir si en droit de l’appliqué.
§2.règlement/ constit : le contrôle de constitutionnalité des actes réglementaires par le juge administratif ?
En principe, seul le Conseil constitutionnel réalise un contrôle de constitutionnalité des lois en application de l'article 61
C et 61-1C. « Lorsque, à l'occasion d'une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu'une disposition
législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de
cette question sur renvoi du Conseil d'État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai déterminé. Une loi
organique détermine les conditions d'application du présent article. »
Le Conseil d’Etat refuse donc d’effectuer un contrôle de constitutionnalité des lois au regard de la théorie de la « loi
écran ».
= si l’acte réglementaire est pris sur la base d’une loi et que cette loi est conforme la constitution, quand bien même cet
acte administratif serait contraire à la
constitution, le juge ne pourra pas l'annuler
= CE 6 nov. 1936, Arrighi, et CE 19 juin 2006 Association des eaux et rivières de Bretagne n°282456.
■ Exception en cas d'« écran législatif transparent »
= si l’acte réglementaire n’est pas pris sur la base d’une loi, ou qu'il est pris sur la base d'une loi mais que celle-ci ne
contient aucune règle de fond concernant l'acte.
= CE, 17 mars 1991, Quintin n°100436
■ Contrôle par voie d’exception : si expiration du délai, on peut quand même contester le règlement par le biais de
l’exception d’illégalité.
A partir du moment ou la juge se prononce sur la conformité ou non conformité ces le refus d’application au litige cad
que le texte continue a exister inverse de l’annulation du texte
- Une double question se pose donc : celle de l’interprétation et celle de la validité de la norme de contrôle - pour le
droit international classique :
- Validité = question de la vérification du critère de réciprocité dans l’application des traités internationaux => rôle
revenant au juge ou au ministre des Affaires étrangères ?
= CE Ass., 9 juillet 2010, Cheriet-Benseghir : « Il appartient au juge administratif (...) de vérifier si la condition de
réciprocité est ou non remplie ; (...)
= Position différente pour la Cour de cassation (Cass. Crim., 29/06/1972, Males) pour le droit communautaire
- Interprétation : rôle du juge reconnu par la Cour de cassation, arrêt du 24 juin 1839 (“Napier”).
- pour le droit de l’UE : possibilité pour le juge interne de saisir le CJUE d’une question préjudicielle
**(rapl)
> plusieurs contrôles :
Contrôle de constit = méthode : procédé a priori ou a protesriori (cas d’un litige). Les pratique du conseil constit qui
étend son contrôle a l’interprétation et réserve d’interprétation. Idée que soit la loi est conforme. A la. Constit ou ne l’est
pas.
Contrôle effectuer. Par le conseil = acte. Réglementaire conforme a la. Loi ou. Constit >> écran..
Contrôle de. L’égalité = contrôler. La. Conformité. D’un acte réglementaire. = par voie. D’action. (2mois) ou exception
(au de la du. Délais de 2mois)
Contrôle de conventionnalité = contrôle de proteriori : pr. Juge ordinaire de contrôler la conformité d’une loi par rapport
texte international = > tout. Juges. Peut. Inclut les traités et contrôles. Dérivés. Plusieurs condition : effet direct du texte.
( permet a un particulier. d’invoquer directement le. Texte pour. Son litige) >> 4types de. Finalités : pour lesquelles effets
directs
« la suprématie ainsi conférée aux engagements internationaux [par l’article 55] ne s’applique pas, dans l’ordre interne,
aux dispositions de nature constitutionnelle ».
= C.Cass et CE ont maintenu la suprématie de la Constitution sur les traités internationaux
■ Mais pour le juge international : suprématie du droit international
= CIJ, Avis 1932 : « Un Etat ne saurait invoquer sa propre Constitution pour se soustraire aux obligations que lui
imposent le droit international »
= CEDH Parti communiste unifié de Turquie 1998, § 27 et s.
= Qd QPC dans le cadre d’un litige => partis peuvent estimer qu’en plus. Contrôle de conventionnalité de cette loi. (a
posteriori). La qpc bloque se pv de renvoie ? Un même texte attaqué sur les deux front : soit d’abord contrôle de
constitutionnalité ou soit de conventionnalité. Question soulever par cour de cass 16avr2010 dans le cadre d’une QPC
pb de compatibilité de la loi => le conseil constit rep le 12 mai : d’abord rappel une distinction entre les deux ensuite
dans le considèrent suivant que dans chaque contrôle ont deux autorités diff et tire ccl que lui même ne pourrait s’en
attacher cad pas sont rôle. Soit si un particulier pense loi pas compatible. Soit dépose une QPC soit déposé QPC. +.
contrôle de convention(=q prioritaire) s’adresse a la cour de justice de l’union via q préjudicielle =>29 juin 2010 constit
se pose la q : rep Critère. D’urgence qui est d’abord de s’adresser au juge européen psk q de protection des droits
fondamentaux de l’incompatibilité de la loi
=> ex fiche d’arrêt : M X. > loi invoqué pas conforme à nos Droits =. Conteste loi sur les deux fronts car plus. De
chances mais est ce qu’il. A le. Droit ? Oui mr x peut a posteriori dans le. Cadre du litige => devant juridiction en charge
de son litige puis juridiction suprême. ? Le critère c’est d’urgence sachant que l’un ne bloque pas l’autre
NAISSANCE DE LA LOI
Pour qu’une loi soit applicable, il faut :
– qu’elle soit votée par le Parlement,
– puis qu’elle soit promulguée par le Président de la République, c’est-à-dire que par décret, le Président de la
République doit donner l’ordre d’exécuter la loi (art. 10 de la Constitution),
– et enfin qu’elle soit publiée au Journal officiel afin d’être connue de tous.= Nemo legem ignorare censetur : nul n'est
censé ignorer la loi, et l'on ne peut prétendre échapper à l'application d'une règle en prétendant qu'on ignorait son
existence.Cette publication se fait généralement dans le Journal Officiel de la République française (J.O.).
La loi entre donc en vigueur à la date qu’elle fixe ou à défaut (quand elle ne dit rien), le lendemain de sa publication (art.
1 du Code civil, tel que modifié en 2004).
Avant la réforme de 2004, on s'assurait que toute la population était bien en mesure de s'informer des nouvelles lois, en
décidant que celles-ci entraient en vigueur un jour franc après sa publication à Paris, et un jour franc après l’arrivée du
J.O. au chef-lieu d’arrondissement dans les autres départements.
Df.
Un jour franc = un jour entier de zéro heure à minuit (sans compter le jour de départ)
DISPARITION DE LA LOI
Le législateur peut faire disparaître une loi en votant son abrogation :
– Expresse, c’est-à-dire une loi nouvelle est adoptée, qui prévoit dans l'un de ses articles l'abrogation de la loi
ancienne.
– Tacite : question de l’abrogation par désuétude
ex: contrat de travail conclut en juillet 2015 qui prévoit que les salariés auront salaire min 1er juillet 2016 loi modifie le
montant du salaire (loi nouvelle) => norme immédiatement applicable ?
Apres pb identifié. Il arrive que la loi règle la q au moyen de disposition transitoires = > loi dans un art écrit qd elle rentre
en vigueur
Pour les autres exception : partage d’intervention législateur / juge pour apporter des solutions.
*rétroactif : Qui exerce une action sur ce qui est antérieur, sur le passé.
- En Droit Pénal
■ non-rétroactivité des lois pénales in pejus.
■ Fondements :
– article 112-1 du Code pénal : « sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont
été commis. Seules peuvent être prononcées les peines également applicables à la même date ».
– article 8 de la DDHC prévoit que « nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi promulguée et établie antérieurement au
délit ».
= la loi ne peut pas déroger à l’article 8 de cette Déclaration
Donc en matière pénale, la loi (plus sévère) ne peut JAMAIS être rétroactive.
Le choix de la rétroactivité ou non va dépendre principalement du caractère plus doux ou plus sévère.
■ Exceptions :
– Pour les lois pénales in mitius (plus douces)
■ = c’est-à-dire une loi nouvelle moins sévère que la loi ancienne ; dans ce cas, la loi pénale plus douce s’applique de
manière rétroactive car elle est favorable aux individus
Ex. loi prévoyant une suppression de peines ou un allègement de peine
= valeur constitutionnelle de ce principe (décision Cons. const. 20 janv. 1981)
– en matière économique ou fiscale
– Théorie des situations juridiques (Paul Roubier, 1939) = parle pas en terme de droit juridique mais en situations se
base sur des situations juridiques = par de deux grandes idées : Il faut distinguer les lois la constitution ou l’extinction
de situation juridique > rupture d’une loi aux lois portant sur les effets ex: une lois portant sur un régime patrimonial. =
envisage trois solutions possibles :
-soit on considère qu’il y a un effet immédiat sur la loi nvlle
-envisager rétroactivité de la loi nvlle même pour des faits passés
-la survit de la loi ancienne = on continue d’appliqué loi ancienne pour la constit mais aussi pour les effets.
Principe de Roubier : l’application immédiate de la loi nouvelle (sauf exceptions)
= Effet immédiat de la loi nouvelle en raison de sa qualité supérieure et de l’unité nécessaire de la législation
* application notamment pour la constitution et l’extinction des situations juridiques + pour les effets futurs des
situations juridiques non contractuelles
* mais exception pour les effets des situations juridiques contractuelles où survie de la loi ancienne.
- les solutions dégagées : La loi nouvelle et effets d’une situation juridique légale : la césure dans le temps opérée par
la loi nouvelle = principe d’application immédiate de la loi nouvellement adoptée.
DIP : droit intern public > indication données : que certaines compétences exclusivement à la discrétion de l’état. Un
état est compétent pr légiférer ce qui concerne son territoire, pop sa souveraineté ( éléments constitutif de l’état )
Ex : l’état fr décide à qui accorder la nationalité = législateur fr seul pour le décider
Le territoire ; état fr décide qui sont les indiv qui accèdent au territoire > carte séjour…
Pour tout ce qui se rapporte pas aux éléments constitutifs : le couple > juge fr peut hésité à appliqué loi fr car les autres
peuvent se sentir aussi compétents
DIP privé => faut coordination minimal entre des ordre juridiques nationaux : art 3 code civ. = pot longtemps seul texte
appliqué pour conflits de normes dans l’espace : il opère un clivage entre l’application de la loi fr au pt de vu territorial
(police et sûreté sur toute la nationalité ) et lois d’applications personnelles (le fr peut aussi être a l’étranger loi fr justifié
au nom de la personne ) > droit pénal s’applique en fr à toutes personnes présentes sur territoire et aussi immeuble.
*Le droit international privé = réglemente les rapports entre particuliers, dès lors que ces rapports comportent un
élément étranger (on parle d'élément d’extranéité). Ex: Lorsque les deux personnes sont de nationalités différentes (ex :
mariage d'un Français avec une Japonaise) ou que le fait générateur du rapport se produit dans un pays étranger (ex :
accident de la circulation causé en Suisse par un Français).
= Ces situations posent la question de savoir quel est le droit applicable (français, japonais, suisse ?). Le droit
international privé a pour objet de résoudre ces conflits de loi.
*Le droit international public = réglemente les rapports des Etats entre eux, ainsi que l'organisation et le fonctionnement
des organisations internationales. Il comporte des sources internationales : les conventions et traités internationaux, les
coutumes internationales, les principes généraux du droit reconnus par les Etats en question. Ex : Convention contre la
torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants adoptée dans le cadre de l'Organisation des
Nations Unies le 10 décembre 1984
Le droit international public dispose d'organes internationaux, chargés de son élaboration ou de son application. Ex. :
L’Assemblée générale des Nations Unies, le Conseil de Sécurité de l'O.N.U., la Cour internationale de Justice de La
Haye...
= Une des difficultés posées par le droit international public est celui des sanctions : il est souvent difficile de faire ratifier
une convention internationale par un Etat qui viole régulièrement les règles qui sont énoncées dans cette convention. Et
même si l'Etat a ratifié ladite convention, il est parfois délicat de sanctionner les violations qu'il commet par la suite.
- les actes juridiques : un contrat > principe volonté des parties qui permet de savoir la loi applicable a leur contrat.
Au niv de l’union euro : coordination maximal> certains critères soit vers unification des rep
Coordination max > désigne même loi applicable on va donner tous les critères pr savoir qu’elles lois choisir. Ex: contrat
de vente >domaine contrat > quels états on va choisir des contrats ? Contrat entre fr et all si vendeur vit en all le juge
on le renvoie au pays du vendeur (all)
On va harmoniser les règles conduit a unifier > applique règles identiques. Ex: droit du L état membre doit prévoir
normes sur temps de L + TVA limite fixer par UE => chaque état souvent le choix il y a juste des limites
Q sur le fond en matière douanière = règles harmonisées ou même convention intern qui porte sur le contrat de
transport marchandises par la route = qui s’applique a tous les signataires : si accidents on regarde le lieu de la livraison
il y a critères posés. Si un juge est saisit il sait qu’elle loi appliquer.
En conclusion, la résolution d’un problème de conflit de lois dans le temps suppose de se poser plusieurs questions
distinctes :
S’il s’agit d’une situation juridique révolue au jour de l’entrée en vigueur de la loi nouvelle, celle-ci n’a aucune vocation à
s’appliquer (principe de non-rétroactivité).
S’il s’agit au contraire d’une situation juridique qui nait après l’entrée en vigueur de la loi nouvelle, alors celle-ci
s’applique pleinement (sauf dispositions transitoires).
S’il s’agit d’une situation juridique en cours, il faut distinguer :
les conditions de validité et les effets passés ne sont en principe pas concernés par la loi nouvelle (principe de non
rétroactivité), sauf exceptions (loi expressément rétroactives, rétroactivité in mitius, lois interprétatives) ;
les effets futurs sont au contraire soumis à la loi nouvelle (principe d’application immédiate) sauf s’il est question d’une
situation contractuelle, auquel cas le contrat bénéficie de la survie de la loi ancienne... sauf si la loi nouvelle est
impérative...