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FICHE : INTRO AU DROIT

PARTIE 1/ L’ESSENCE DU DROIT : LE DROIT OBJECTIF

TITRE 1 - Délimiter le droit

*le Droit : ensemble de règles de conduites qui dans une société donné est plus ou moins organisé, régis les droits
entre les Hommes.
** le droit : ou droits, renvoie à une prérogative, reconnait un indiv ou plusr dans leurs intérêts propres.
***le droit renvoie à la règle ou au résultat de cette règle. Ex : vin (droit) et bouteille (loi) cad que la bouteille peut être
remplit de diff vins.

Branches du droit :
- Droit public, dans lequel l’état est partie, se décompose en :
*Droit constitutionnel: organisation politique de l’état et fonctionnement des autorités (président, ministre,...).
*Droit administratif: organisation et fonctionnement des administrations (état, régions, départements...).
* Droit des finances publiques : règles relatives au budgets, impôts, T.V.A., douanes... * Droit international public :
rapports interétatiques.
- Droit privé, se décompose en :
*Droit civil: règles applicables à la vie privée et à leurs rapport (famille, biens, responsabilité...).
Ces règles s’appliquent à de nombreux droits dérivés (assurance, construction, rural, international privé...).
* Droit commercial : s’applique aux commerçants et aux actes de commerce. Droits dérivés : transport, bancaire,
concurrence et concentration...
* Droit pénal : a un caractère mixte très marqué. Son but est la défense de l’intérêt général de la société (sanctionne les
infractions).

CHAP 1- Les caractéristiques du droit

Section 1. L’instrument du droit : la règle de droit


§1. Le droit face aux autres règles de conduite
A. Le droit et la règle
Tous les droits sont influencés par la religion, mariage, divorce
> affaire baby Lou = regelant intérieur interdisant le port du voile => frontière entre sphère privée et publique.
= liberté religieuse encadré par le droit`
- La religion
De même, il y a le même type d’interaction entre droit et religion. De nombreuses règles juridiques sont inspirées de
règles religieuses (ex : délai inspirés par la charité).
Certains commandements religieux sont des interdictions au sens juridique (tu ne tueras point). Dualité : parfois il y a
contradiction (ex : divorces), parfois superposition (ex : mariage).
Mais, depuis 1905, date de la séparation Eglise / Etat, l’Etat est laïc, et le principe est la neutralité à l’égard du fait
religieux. La finalité est différente :

B. Le droit et la morale
Le droit sanctionne par les autorités et la morale a un devoir de cs. Ex : la. GPA, euthanasie passive

C. Règle de droit et de politesse, convenance


Pourquoi on ne hurle pas en public ? les caractères distinctifs de la règle de droit : la règle de conduite (vise à
permettre, ordonner, interdire)

§2. Les caractères distinctifs de la règle de droit


A. La règle de droit a un caractère d’une règle sociale

Def > Une règle est une prescription une norme un commandement qui émane d’une autorité supérieur et qui doit
s’appliquer a toute personne répondant au condition d’application de cette règle. (règle sociale)

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Les fondements raison d'être de la règle de droit : idéaliste (idéale de justice, au-dessus des règles) et positiviste (le
fondement du droit dans la réalité positive ).

Elle présente certains caractères :


- obligatoire, ex : droit pénal avec interdiction de voler ou tuer ou prescrire un comportement obligation pour employeur
de déclarer salariés mais parfois règles de droit permettent des comportements.
- Impersonnel, caractère générale s’adresse a un nombre indéterminé de personne ex: art 9 code civ « chacun a le droit
au respect de sa vie privée » cad tout le monde.

De plus en plus de règles donnent l’impression de viser seulement l’individus car plus précises, ex : autorisation de
séjour

- Abstrait, vise situation générale et non la situation précise d’une personne mais peu visé des catégories ex: salariés.
- Permanente, le droit doit être stable mais évolue aussi. La loi s’applique sans interruption du jour de sa naissance à
celui de sa mort, de sa promulgation à son abrogation.

§3. un caractère coercitif (qui exerce une contrainte)

La nature de la sanction : étatique cad il faut que l’origine de la sanction vienne de l’état. => autorité qui impose et
sanctionne le comportement.
La finalité de la sanction : la sanction a un rôle expiative idée d’expier sa faute = punir l’acte commis. Et aussi caractère
rétributif cad on punis selon la gravité de l’acte = un rôle d’intimidation car on sait que c’est sanctionné donc on
respecte ce qui est inscrit dans le texte.
Ce caractère coercitif connait une certaine souplesse : sanctions de nature diff avec des degrés diff dans les sanctions
cad que certaines lois sont dites de supplétives de volonté cad ces des textes qui peuvent être écartés par la volonté
contraire des parties ex: pers se marient faut qu’elles soient soumis au régime légale mais peuvent passer un contrat de
mariage = contrat vient en remplacement du régime légale. Certaines lois sont impératives des lois qui concernent
l’ordre public (= fondement de la société) et les bonnes moeurs (= la morales sociales à une époque donnée cad
qu’elles évoluent) ex: droit de la famille. Certaines lois sont dépourvus de sanctions cad des lois juste visées
déclaratives ( inflation législative : de + en + de lois donc du mal a s’y retrouver).
> le droit ne se réduit pas tjrs à ce qui est obligatoire (soft law = droit souple)
Les sanctions ne sont pas les même en matière pénale : peine d’emprisonnement ou d’amende en matière civile on
parle de dopage et intérêts = réparations financières.
=la règle de droit s’inspire par d’autre règles de conduites.
Ainsi on peut classer les démocraties occidentales dans deux grandes familles de droit :
Les pays dits de common-law (Angleterre, Irlande et Etats-Unis) ont principalement élaboré leurs systèmes juridiques à
partir de règles de droit non-écrites : sans accorder de place primordiale à la loi, le droit s’y est formé peu à peu, à
l’occasion de décisions de justice rendues par des juges qui n’avaient pas forcément de formation universitaire. On se
trouve ici devant un droit de type casuistique : ce sont les solutions adoptées par les tribunaux au cas par cas qui vont
finalement créer la règle (précédent). Aucun effort de codification particulier n’a été fait jusqu’au début du XXème siècle.
Depuis lors, les choses ont évolué : la jurisprudence est de plus en plus souvent complétée, mise à jour ou modifiée par
la législation, et les juges sont de plus en plus fréquemment formés dans les universités.
Les pays appartenant à la famille romano-germanique (= la France et les pays du continent européen, à l’exception des
anciens pays socialistes + l'Amérique Latine) ont grosso modo vécu une évolution en sens inverse : élaborés sur la
base du droit écrit romain, très influencés par les solutions germaniques, ces systèmes sont profondément marqués par
une tradition de codification des textes. Pourtant, après des siècles de méfiance à l'égard des tribunaux, le droit
français est aujourd'hui nettement plus ouvert à l'œuvre créatrice de la jurisprudence.
= Ainsi, les deux familles de droit évoluent l'une vers l'autre, sans pour autant rejoindre une position commune.

Section 2. Le fondement du droit : la justice


Pourquoi la règle de droit est créée ? Pourquoi elle est édictée? Comment elle peut remplir cette finalité ? Qu’est ce qui
fait qu’on va obéir à une règle de droit ?

§1. La finalité de la règle de droit (la justice)

Le droit représenté par le symbole d’une balance cad intérêts qui doivent être équilibrés.
Def : Le droit c’est l’art du juste. Mais qu’est-ce que le juste? Idée de traité dans une situation identique des personnes.
1ère théorie Aristote av JC reprise par saint Thomas d’Aquin aprs JC = ils distinguent deux types de justice :
- distributive , au sein d’une communauté on regard comment se repartissent les richesses ex: famille lors d’un
héritage. Pour eux la distribution doit se faire selon le mérite. Pb pour héritage.
- corrective , les échanges entres indiv qu’ils soient volontaires ou involontaires doivent servir à repartir la justice. Ex: un
bien vaut 100E l’acheteur doit payer pour avoir le bien = contrat de vente juste de façon arithmétique correspond a la
valeur du bien. Pb certaines choses on du mal à être évalué. Ex : accident de la route > dommage > indemnisation

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1971, J. Rawls théorie de la justice = part du principe du voile d’ignorance cad les indivis sont égoïstes ils vont choisir
ce qui est avantageux pour eux. Mais on ne sait pas comment on se situe par rapport aux autres. Donc pour lui deux
principes de justice :
- égalité dans libertés de base : liberté de cs ou d’expression faut que tout le monde soit sur un pied d’égalité.
- on ne peut restreindre une liberté de base que pour faire prévaloir une meilleure répartition socio-économique cad
essaye de dire que le juste doit permettre une égalité des chances = on doit faire primer la personne qui en a le plus
besoin.
Ex : art 1194 Code Civ « Les contrats obligent non seulement à ce qui y est exprimé, mais encore à toutes les suites
que leur donnent l'équité, l'usage ou la loi. » on parle ici d’équité
Le juge peut faire preuve d’équité, lorsqu’il donne un délais de paiement lorsqu’un débiteur doit de l’argent a un
créancier. Car tient compte de la situation perso de la pers qui doit de l’argent = caractère correctif.

§2. L’autorité de la règle de droit


A. Une autorité que certains considère extérieur à l’Homme.
2 courants proposées :
- l’idéalisme juridique , il y aurait au dessus du droit des lois non écrites, universelles qui s’imposeraient à toutes les
sociétés et que les législateurs devraient respecter = origine divine. Un droit naturel !
- Positiviste juridique , l’autorité du droit réside uniquement à la conformité de sa norme supérieure. (courant le plus
actuel)

PYRAMIDES DES TEXTES JURIDIQUES

B. Une autorité inhérente à l’Homme.


Rousseau, Grotius = école du just naturalisme moderne, c’est la raison humaine qui fait que l’on accepte
volontairement le droit.
Pour d’autre l’autorité vient de la culture et de la société, pour les maximes le droit résultante d’un rapport de force au
sein de l’eco > vient de la classe dominante.

Section 3. Le système du droit : repères spatiaux et temporels


§1. Dans l’espace
Le droit pas vocation a l’universalité = chaque droit a son propre droit; institution
Le juriste compare un droit avec un autre droit = droit comparé , sert le juriste a classer le droit => une part d’arbitraire

§2. Dans le temps

Section 4. La technique du droit : première approche avec le raisonnement juridique

Analyses de faits pour les faire rentrer dans des catégories juridique puis application de règle de droit.
La qualification juridique est une opération intellectuel qui consiste a faire entrer une situation de fait dans une catégorie
juridique lorsque sont repérés les critères de cette catégorie et cela de manière a appliquer les règles de manière
correspondante.
Ex : on va à une boulangerie acheter du pain = fait cela correspond à la vente = contrat de vente donc on applique tout
ce qui concerne le domaine de la vente.
On applique le syllogisme juridique cad on confronte deux propositions : règle majeure et mineure puis on en tire une
conclusion. Ex : tous les hommes sont mortels (majeur) Socrate est un homme (fait= mineur) donc Socrate est mortel. >
cas pratique. >>>Les faits : vont être soumis au juge….

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Ex de jurisprudence : sur
tondeuse accident avec enfant
qui a été victime et il ya un
texte qui vient indemniser
l’enfant (de la circulation ) =
véhicule terrestre a moteur
donc rôle du juge pour savoir
si considérer comme tel en
regardant si correspond a
certains critères.

Section 5. L’organisation du droit et de sa mise en oeuvre


§1. Les divisions et classifications du droit
Le droit souvent schématisé comme un arbre avec un tronc commun et pleins de branches : il y a une grande division
en droit fr = droit privé et droit public mais aussi entre le droit internationale et nationale.
- le droit internationale privé ou public : ex : rapports entres les états ou entre particuliers avec un élément étranger
(accident de circulation entre 2 pers d’origine diff en Belgique).
- Droit privé et droit public : distinction ancienne au vu des sujets de droit et l’object est diff.
- Droit publique = droit administratif,…
- Droit privé = droit commerciale, droit civique= droit de la famille..
- Droit mixte = droit pénal = droit privé mais sanctionne infraction de la société et non indiv lui même. (entre les deux)

§2. La hiérarchie des juridictions

TD > en droit fr il y a une hiérarchie verticale avec un ordre administratif (droit public) et un ordre judiciaire (droit privé)
tableau dans td.
A l’intérieur de ces deux ordres il y a encore des subdivisions en 3 niveaux :

Juridictions suprêmes - conseil d’état


(ordre administratif) / Cour de
Cassation (ordre judiciaire)

Les juridictions de 2nd degré - Cour


d’Appel

Les juridictions de premières instance


ou 1er degré

> Le voc est important :


• Une loi dispose, énonce, prévoit, ou encore prescrit ; on parle de dispositions légales.
• Un contrat, une clause ou une convention stipule ; on parle de stipulations contractuelles (stipuler = convenir par
contrat).
• Les tribunaux énoncent des jugements.
• Les cours (d'appel, de Cassation, de Justice de l'Union Européenne, des Comptes, etc.) rendent des arrêts.
• Première instance rend un jugement
• Le Conseil constitutionnel rend quant à lui des décisions
• Les juridictions statuant à juge unique rendent des ordonnances.
• Une partie à un procès soutient, allègue, argue, prétend (car elle essaie de convaincre, en utilisant des arguments).
• Une Cour ou un juge considère, estime, retient, voire affirme (car elle tranche, en principe justement).`

1) la première instance : elles examinent en fait et en droit.


En fait c'est à dire l'objectif aide de savoir ce qui s'est réellement passé pour cela des juge contente les personnes qui se
pose les partis.
* il y a des demandeur et le défenseur.
Endroit c'est à dire que les juges va faire entrer les faits retenus dans une catégorie juridique prédéterminé les juges
vont ensuite rechercher la règle de droit qui est applicable en cas de faute commise.

Si le défenseur n'est pas d'accord on n'est pas satisfait de la décision rendue il peut contester cette décision devant la
cour d'appel on passe alors au deuxième niveau de l'ordre juridictionnel judiciaire.

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2) l’appel : la cour d'appel va entièrement rejuger l’affaire : en fait et en droit. Il va suivre les trois étapes = l'examen
d’effet, la qualification des faits et la recherche de la règle de droit applicable. C'est donc une seconde chance qui est
offerte aux justiciables= Cour d'appel est un second degré de juridiction.
Lorsque le défenseur n'est pas satisfait de la décision de la première instance il fait appel ou on dit aussi qu'il interjette
appel. Il est appelant et le demandeur de la première instance devient l’intimité.
Deux possibilités se présent alors soit la cour d'appel confirme le jugement de la première instance soit Elle infirme le
jugement.
Une dernière possibilité s'ouvre à eux, porter leur litige devant la Cour de cassation en formant ce qu'on appelle un
pourvoi en cassation.

3) la cassation : si la cour d'appel a infirmé le jugement rendu en première instance alors Elle forme un pourvoi devant la
Cour de cassation. Le pourvoi en cassation est le recourt extraordinaire formé devant la Cour de cassation contre une
décision statuant en dernier ressort. La Cour de cassation juge seulement en droit car les faits ont déjà été les examinée
par la cour d’appel. La Cour de cassation va vérifier que l'effet retenu ont reçu la bonne qualification et que c'est la
bonne règle de droit qui a été appliqué et quelle a été correctement appliqué.
Deux possibilités se présente soit la cour t'es cassation estime que la cour d'appel a bien qualifier les faits et bien
appliquer la bonne règle de droit = Elle rejette le pourvoi et l'affaire est terminée. Soit elle estime que la cour d'appel a
commis une erreur dans son raisonnement = Elle casse et annule l'arrêt de la cour d'appel et renvoie l'affaire devant une
autre cour d'appel ou devant la même cour d'appel composée de magistrats différents pour que l'affaire soit rejugé en
fait et en droit.

*Les Cours d'appel sont composées de différentes chambres (civile, sociale, commerciale, pénale)

CHAP 2- Les sources du droit

Section 1. Les sources textuelles


§1. Les sources écrites internes
Ce sont :La constitution, la loi, des règlements, des ordonnances au conditions d’application de ces textes

• La constitution : se trouve au sommet de la pyramide des normes. C’est le texte fondamental, la norme suprême, dont
le principal objet est de réglementer l’organisation et le fonctionnement des institutions françaises. En France, la
première Constitution date de 1791. Le 4oct 1958 (5ème Repu) modifier a plusieurs reprise 24x, cette révision
appartient au président de la rep ;sur proposition du 1M; aux membres du parlement

Certains principes sont assimilés, du point de vue de leur valeur juridique,


aux règles constitutionnelles. Il s'agit de normes consacrées par le Conseil
constitutionnel, souvent à partir de principes ou de règles instituées :
-Les Principes fondamentaux reconnus par les lois de la République sont des
principes généralement dégagés de la législation de la IIIème République.
- Les Principes particulièrement nécessaires à notre temps sont extraits du
Préambule de la Constitution de 1946.
- Les principes et les objectifs à valeur constitutionnelle sont dégagés par le
Conseil constitutionnel sans référence à un texte particulier.

Toutes ces normes forment avec la Constitution ce que l'on appelle le Bloc
de constitutionnalité. C'est par rapport à ce bloc que s'opèrera le contrôle de
constitutionnalité des lois et des traités

= La Constitution du 4 octobre 1958 décrit le rôle des divers organes de l’état Lui sont assimilés :
- Son préambule
- Le préambule de la Constitution de la IVème République (1946)
- La déclaration des Droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789) - Les principes fondamentaux reconnus par les
lois de la République.
- >>>L’ensemble de ces lois constitutionnelles, appelé bloc de constitutionnalité, occupe le sommet de la hiérarchie,
et toutes les autres règles doivent s’y conformer. Les autres règles doivent aussi se conformer aux lois organiques
qui complètent la constitution sur certains points et ont valeur constitutionnelle.

• La loi :
Le terme « loi » peut avoir deux sens :
- D’abord, dans un sens formel, la loi est définie non par son contenu, mais par son origine : la loi est le texte qui
émane des autorités disposant du pouvoir législatif, par opposition aux règles et actes émanant du pouvoir exécutif.
En France, la loi est donc le texte qui est adopté par le Parlement.
=> Art. 34 Constitution : « la loi est votée par le Parlement ».
Le sens formel est un sens strict, et cela a été pendant longtemps l’unique sens du mot loi. La raison pour laquelle
les révolutionnaires vouaient un culte à la loi, c’est parce que la loi était adoptée par les représentants du peuple, et
qu’elle était donc l’expression de la volonté populaire..
=>Article 6 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 : « La loi est l'expression de la volonté
générale…».
- Dans un sens matériel, la loi est définie par son contenu, c’est-à-dire que c’est une règle de droit écrit, générale et
abstraite, permanente et obligatoire, de portée normative.
Dans ce sens, les lois sont non seulement les textes adoptés par le Pouvoir législatif, mais également les textes

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généraux et permanents émanant du Gouvernement ou d’une autorité


administrative (règlements, ordonnances).

La constitution va distinguer plusieurs types de loi :


- Loi ordinaires = loi d’orientation; programme
- Loi référendaire sont prévus par l’art 11de la constitution. Ex : Le 24
septembre 2000, les français inscrits sur les listes électorales ont été consultés
par référendum sur le point de savoir si la durée du mandat du Président de la
République devait passer de 7 à 5 ans.
- Loi organique complète et mettent en oeuvre la constitution

Ces lois ont une forces supérieurs aux lois ordinaires.

*Loi constitutionnelles valeur constitutionnel (tout en haut)

Comment une loi est-elle adoptée ? Cela commence par un projet de loi déposé par le gouvernement ou une
proposition de loi émanant d'un parlementaire. Le projet ou la proposition devient loi s'il/elle est adopté(e) dans
les mêmes termes par l'Assemblée nationale et le Sénat. En cas de désaccord, on tentera de résoudre les
difficultés au sein d'une Commission mixte paritaire. Si le désaccord persiste, le gouvernement peut demander
à la seule Assemblée nationale de statuer définitivement (voir l'article 45 Const.). Une fois que la proposition ou
le projet est adopté, le texte est promulgué puis publié. C'est ce texte définitif qui sera obligatoire (pour plus
d'information v. le cours de droit constitutionnel).

• Les ordonnances : sont des actes de l’exécutif portant sur des matières qui sont normalement de la compétence du
législatif. 1) L’article 38 permet au Gouvernement, sur autorisation du Parlement (par une loi d'habilitation), de
prendre des ordonnances dans des domaines qui sont normalement réservés à la loi par l’article 34. Si elles sont
ratifiées par le Parlement (par une loi de ratification), ces ordonnances prennent valeur de loi. 2) A titre exceptionnel :
l’article 16 de la Constitution permet au Président de la République de prendre par ordonnances toutes les mesures
urgentes lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire ou l’exécution
des engagements internationaux sont menacés.

• Les règlements : des actes prient par le pv exécutif étatique (ministre) ou déconcentré (préfet) ou par autorité
administratives.
On distingue : 1) les règlements autonomes = définis par l’art 37 de la constitution, Ils ne sont donc pas directement
soumis à la loi, mais ils restent des normes de valeur inférieure à la Constitution, aux textes internationaux, et aux
principes généraux du droit, et ne peuvent contredire ces normes supérieures.
2) les règlements d’applications = comme leur nom l’indique, ces règlements ont pour objet de préciser certains détails
permettant l’exécution d’une loi.

- Décrets : actes, textes administratif qui émanent du 1M ou président = premier types de règlement. C’est une
décisions qui émane du pv exécutif.

- Un arrêté : texte prit par autorité peut emmené d’un ministre ou d’un préfet ou maire (arrêté municipale)

- Les circulaires : texte ou ministre ou haut fonctionnaire donnent des instructions pour guider le comportement

• Les conditions d’application des règlements : moment de la naissances et la la fin de ces textes. La naissance rentre
en vigueur durant sa vie ; force obligatoire qui va cesser a la suppression de la règle = abrogation

La promulgation de la loi et la publication:


Une condition qui ne concerne que la loi au sens stricte, art10 , le président signe un décret de promulgation pour
donner l’autorisation =date décret c’est la date de la loi et non sont entrer en vigueur. La date d’entrée en vigueur = il
faut compter un jour après la publication. Mais il arrive que ce soit retardé si besoin : Procédure d’urgence = décret
de mobilisation exception

La loi est en principe perpétuelle, mais elle peut cesser d'être applicable en raison d'une abrogation. En droit français,
on estime que l’autorité qui est chargée de créer le droit peut anéantir ce qu’elle a fait, pour éventuellement le
remplacer par une règle nouvelle :
1) Il peut il y avoir une abrogation expresse, c’est-à-dire une loi nouvelle est adoptée, qui prévoit dans l'un de ses
articles l'abrogation de la loi ancienne.
2) abrogation tacite : lorsqu’une loi nouvelle vient contredire la loi ancienne, on considère que la loi ancienne est
automatiquement abrogée, sans qu’il soit besoin d’un texte exprès. L'incompatibilité doit nécessairement se régler en
faveur de la loi nouvelle, puisqu'elle exprime la volonté la plus récente du législateur. Dans ce cas c'est le juge qui
constatera l'abrogation => La loi nouvelle chasse l’ancienne (au moins à l'égard des dispositions contradictoires).

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3) la loi peut également subir une abrogation par désuétude, lorsque la loi est devenue tellement éloignée de la réalité
qu’elle cesse d’être appliquée. C’est le cas notamment des lois dont l’objet a disparu.

La codification : lier des textes en un code. Ex : code civil


Revolution fr = napoléon avec son code civ en 1804 écrit par juristes écrits dont Portalis < présenter au gouv par le
discours préliminaire de Portalis > la loi du 30 ventôse an xii promulgue les lois nouvelles = code civ des fr
: c’est une oeuvre de compromis avec le divorce et enfant naturel cad né hors mariage aussi par son esprit conforme
philosophes 18es par droit égalitariste laïque détaché religieusement et libéral

§2. Les sources écrites internationales


Parmi les sources instituées du droit, les sources internationales prennent une part de plus en plus importante. On peut
en distinguer deux sortes : les traités internationaux, d'une part, et le droit européen d'autre part.
A. Les traités et accords internationaux
Un traité est un accord de volonté conclut entre deux ou plusieurs sujets de droit interrnationals, états ou organisations
internationales.
Ils peuvent avoir les objets les plus variés : la paix, le commerce, la protection des droits des personnes détenues, etc. et
peuvent lier deux (on parle alors de traité bilatéral) ou plusieurs Etats (traité multilatéral). Ils peuvent avoir une aire
d'application "régionale" lorsqu'ils impliquent certains pays du globe (ex : Charte africaine des droits de l'homme, 1981)
ou "universelle", lorsque ils concernent des pays de plusieurs continents (ex : Charte des Nations Unies, 1945).
* Un protocole additionnel peut compléter ou modifier un traité ou un accord.

La Constitution de 1958 prévoit dans son article 55 les conditions d'intégration et la place des traités dans le droit positif
français : « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à
celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie».

Procédure en plusieurs temps;


Un processus de Négociation entre diplomates des états puis une phase de signature (plus de motif possible) et l’entré
en vigueur du traité possible par une ratification du traité et parfois d’une approbation.

Il y a donc deux conditions pour qu'un Traité déjà signé puisse être appliqué en France :

1)Le Traité doit être ratifié. La ratification, qui marque le consentement


définitif de l'Etat à la Convention qu'il a signée, est opérée soit par le
Président de la République, (art. 52 Const.) soit par une loi spécifique
(art. 53 Const. pour les traités concernant la paix, le commerce, les
finances de l'Etat, l'intégrité du territoire, etc.). Les accords
internationaux sont soumis à une procédure d'approbation, plus simple
que la ratification. Si le Conseil constitutionnel estime qu'un
engagement international est contraire à la Constitution, l'autorisation
de ratifier ou d'approuver le traité ou l'accord international ne peut
intervenir qu'après révision de la Constitution (art. 54 Const.).

2) Le Traité doit être appliqué par l'autre partie signataire : c'est la condition de réciprocité. Ainsi, un Etat signataire d'un
traité international peut refuser de l'appliquer si l'autre partie ne le respecte pas lui-même.

Les traités internationaux qui remplissent ces deux conditions de ratification et de réciprocité sont en principe
applicables en France, ce qui implique qu'ils peuvent être invoqués par les justiciables devant les tribunaux français,
qui devront en faire application, au besoin en écartant une disposition de droit interne. (ex: convention européenne de
ddh = CESDH) Exception : Il arrive toutefois qu'une convention internationale se borne à donner naissance à des
obligations entre Etats, ou à faire des déclarations générales, sans créer de droits précis au bénéfice des individus : on
dit alors que la convention n'est pas d'application directe (ou qu'elle n'est pas self-executing) c'est-à-dire qu'elle ne
pourra pas être invoquée par les justiciables devant les tribunaux français.

B- Les sources européennes

• Droit de l’union européenne : c’est un droit international qui est sources d’obligation entre les états mais aussi
considéré comme un droit interne qui vont s’appliquer spécifiquement dans les états membres. C’est un ordre
juridique à part.
De quoi se compose ce droit ? Le contenu est protégé par une juridiction spécifique au Luxembourg qui est la CJCE =
cour de justice de l’union européenne.
Le droit européen est très complexe. En effet, il comprend non seulement les règles provenant des traités mais aussi
celles édictées par les différents organes de l’Union Européenne : Conseil européen, Conseil de L’Union européenne,
Commission européenne, Parlement européen et Cour de Justice de l'Union européenne (C.J.U.E., anciennement
C.J.C.E.). C'est pourquoi on a pris l'habitude de distinguer deux types de règles en droit de l'Union européenne :

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- le droit primaire/originaire, constitué par les divers traités et accords qui ont jalonné la mise sur pied de la
communauté européenne. (= créer UE à la base) Il s'agit des trois traités originaires (Traité de Paris instituant la
C.E.C.A et Traités de Rome de 1957), des traités relatifs à l'adhésion des différents Etats (27 membres en 2010), et
des traités modificatifs comme le traité de Maastricht (1992), le Traité d'Amsterdam (1993), et plus récemment le
Traité de Lisbonne (2007).
Depuis 2009, l’ensemble de ces textes va se décomposer en deux traités qui vont regrouper tous ces traités fondateurs :
traité de l’union européenne et du traité sur le fonctionnement de l’UE. Double dimension : concerne institutions de l’UE
et tout ce qui est matériel (le marché..)

- le droit dérivé des traités, c'est-à-dire l'ensemble des textes émanant des organes de la communauté ayant le pouvoir
normatif, autrement dit : le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne, sur proposition de la Commission. Il
faut distinguer les formes normatives qui appliquent les traités de l’UE suivantes : 1) le règlement communautaire a une
portée générale et abstraite et il est obligatoire dans tous ses éléments, c'est-à-dire non seulement quant aux objectifs
visés mais aussi quant aux moyens indiqués pour atteindre ces objectifs. Il est directement applicable dans tous les
Etats membres. 2) La directive communautaire, est moins contraignante : elle se contente de fixer des objectifs, en
laissant aux Etats-membres le choix des moyens à utiliser pour atteindre ces objectifs. Pour être intégrées dans l’ordre
juridique interne, les directives ont donc besoin d’être transposées : dans le délai imparti par la directive, les Etats
membres doivent adopter une norme interne permettant d'atteindre les objectifs fixés par la directive. Si l'Etat ne procède
pas à la transposition dans les délais, les juridictions nationales doivent tenir compte de la directive non transposée dans
leur interprétation du droit national. L'Etat peut éventuellement être condamné pour ne pas avoir respecté l'obligation de
transposition.

Section 2. Les sources vivantes


§1. La pratique du droit
Il y a 2 types de pratique du droit : la pratique des destinataires ( les justiciables, les usagés) de la règle de droit et celle
des professionnels du droit ( avocats, notaires, juges).
Le système français marqué par un fort légalisme cad que la loi initialement est la source première. Donc dire qu’une
coutume est une source de droit peut être surprenant car c’est une pratique d’habitude donner dans un milieu, une
époque.
Il va y avoir l’idée de combler les carences (manques) du législateur cad des fois pas de lois pour tout donc la coutume
va d’une certaine manière combler les manques et les vides.

A- la notion de pratique : l’usage ou la coutume


• La coutume : est une règle de droit non-écrite, issue d’un usage général et répété, à laquelle les membres du groupe
social se conforment parce qu’ils la considèrent comme obligatoire
La coutume se distingue des simples usages surtout des pratiques professionnels car ce sont des simples habitudes
engendrées par la vie sociale mais qui n’ont pas les caractères de la règle de droit. Quand un usage est suivie de
manière régulière et constante progressivement il devient une coutume / règle coutumière.
Il y a deux éléments pour faire que qlqch soit une coutume : un élément matériel et psychologique.
- élément matériel = souvent objectif c'est l'idée que l'usage doit être ancien constant, notoire et répandu dans le
temps et dans l’espace. LA REPETITION

Pour que l’on soit en présence d’une coutume, il est nécessaire que l’usage soit considéré comme ayant force
obligatoire par la population qui l’applique. Pour qu'il y ait coutume, il faut que chacun pense se conformer à une règle
de droit.
C’est l’élément psychologique, qu’on appelait au Moyen Age l’opinio juris.

- Élément psychologique = subjectif, il faut que les gens qui suivent cette règle soient persuadé que c’est une règle
obligatoire alors qu’elle n’a pas ce caractère obligatoire.
Ex : (coutume) la femme mariée prend le nom de famille de son mari
A l’inverse (psychologique) laisser un pourboire ceci n'est pas une règle coutumière elle varie sur les pays = se sentir
redevable. (pas une coutume)

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La coutume est une source de droit, elle est lente et évolue avec son temps, le milieu et en même temps évolué avec la
société. Une règle coutumière ne peut ne plus l’être par la suite, futur par ex.

B- la porté de la pratique

Il y a 3 manières d’utiliser ces règles là :


• Coutumes secundum legem (= suivant la loi) : vient compléter la loi. Ex : art 645 du code civ ou L442_6 point 5 =>
dans ces textes le législateur a prévu comme possibilité à la coutume de venir en complément de la loi.
• Coutumes extra legem ou praeter legem : elle intervient en l’absence de loi lorsque le législateur n’a rien prévu. C’est
une source autonome du droit il n’y a pas de renvoie du législateur à la coutume. Peut juste laissé au législateur du
temps pour reprendre les choses en main.
• Coutumes contra legem : qui contredisent les lois. Lois impératives ou supplétives qui vont être inappliqué car
contraire au moeurs, aux habitudes. La question est ici de savoir qui de la loi ou de la coutume va l’emporter. En
principe, la loi écrite a une autorité supérieure à la coutume.

Mais il ya des critiques concernants la coutumes, certaines craintes c’est pour cela que la jurisprudence a plusieurs fois
juger que la coutume ne peut pas déroger à la loi. La coutume ne dois pas servir à ne pas appliquer la loi.

§2. L’interprétation du droit

• La Jurisprudence : désigne l’ensemble des décisions de justice rendues pendant une certaine période soit dans une
branche du droit (ex : jurisprudence civile) soit dans une certaine matière (ex : jurisprudence fiscale). On appellera
jurisprudence la solution dominante apportée par les juridictions (généralement les juridictions suprêmes, Cour de
cassation ou Conseil d'Etat) à un problème particulier. On se réfèrera par exemple à la jurisprudence applicable à la
faute inexcusable de la victime d'un accident de circulation, ou on évoquera la jurisprudence sur la prestation
compensatoire en matière de divorce.La jurisprudence a pour but de d’interpréter ou de compléter la loi.
L' article 4 du code civile : « le juge qu'il refusera de juger son prétexte du silence de l'obscurité ou de l'insuffisance de
la loi pourra être poursuivie comme coupable de déni de justice » cad que tous litiges puisse recevoir une solution
devant les jours de diction étatique. Il doit donc en rechercher le sens, en déterminer les conditions d’application, voire
créer du droit (obligation d’interprétation et suppléance).

Différentes hypothèses peuvent se


présenter :
La loi n’est pas tjrs claire il va donc falloir
choisir entre diff sens possible dans le texte de
loi => on apl ça herméneutique juridique idée
de faire parler le texte interpréter = rôle du juge,
un rôle d’interprétation.
Plusieurs façons d’interpréter les textes :
-19ème s école de l’exégèse = ce sont eux,
les premiers a commentés le code civil permis
les auteurs dans cette école, Demolombe,
Duranton, Toulier, plus tard Aubry et Rai
Pour eux tout le droit ce ramène à la loi. Ils
s’attachent à la lettre de la loi articles par
articles c’est ce qu’on appelle exégere =
méthode de travail
*Glose= on commente un doc entre les lignes
du texte : « Je ne connais pas le droit civil je n’enseigne que le code napoléon »
= ils recherchent l’intention du législateur => regardent l’intituler, exposer les motifs, interprétation grammaticale et
recherche de façon rigoureuse ce qui est dans le texte. C’est une méthode critiqué dite caricaturée car on voit le point
de vue du législateur, syst fermé mais permis d’ouvrir une méthode d’interprétation mais le pb c’est de l’avoir fait à
outrance car certaines situation ne trouvais des rep
-fin 19e s Gény auteur ; livre de méthode d’interprétation et sources en droit privé positif. L’école de la libre
recherche scientifique.
Il explique les défauts de la méthode car elle tourne en rond, il suggère a s’en remettre a la libre recherche scientifique,
c’est idée d’aller au-delà du texte avec des donnés historiques sociales, donnés de son temps libres dans cette
méthode « par le code civil mais au-delà du code civil » c’est une méthode critiquable car le faite d’aller au-delà =
risque de subjectivité , que le juge ne se substitue au législateur et de tomber dans de l’arbitraire puisque le juge rend
que des décision de jurisprudence pas personnel donc il faut trouver un compromis => 2 méthodes :
1) Une méthode dite historique ou évolutive : dont le principal représentant est Saleilles idée que interprète doit
rechercher ce que serai le sens du droit au moment ou surgit la difficulté d’interprétation. Quelles serait la volonté
probable du législateur = savoir Si le législateur aurait voulu la même ch aujrd que dans 40ans.

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2) une méthode téléologique : elle va


rechercher la finalité du texte mais en s’aidant
du but social poursuivie par le législateur au
moment de la promulgation de la loi = on
conserve les deux méthodes précédentes. On
reconnait au juge une certaine liberté mais il
doit quand même s’attacher au texte une
interprétation raisonnable de la règle de droit

- Les maximes d’interprétation : elles viennent


guider le juge. Quelle que soit la technique
d’interprétation retenue, le juge doit respecter
certaines règles, exprimées sous forme de
maximes.
> « Les dispositions spéciales dérogent aux
dispositions générales » cad la loi spéciale,
mieux définie, plus nettement délimitée, peut
vivre une carrière indépendante ; il n'y a pas a
priori contrariété entre deux textes, lorsque l'un
pose un principe général et l'autre une
exception dans un cas particulier.
> « Il est interdit de distinguer là où la loi ne
distingue pas »cad la loi ayant disposé sans
restrictions ni conditions, l'interprète n'a pas à
y introduire des exceptions qui n'ont pas été
prévues par le législateur.
> « Les exceptions doivent être interprétées
strictement » cad on ne doit pas étendre le
champ d’application des exceptions existantes
au-delà de ce qui est expressément prévu par
le texte.
Maxime d’interprétation ou procédé logique
juge palette d’outil pour interpréter un texte pas
claire
= Le travail d’interprétation du juge lui permet
ainsi de respecter son obligation de juger, sans
contredire la loi, et de donner une solution à
chaque litige.

1. Le phénomène de la jurisprudence
Il y a donc deux phénomènes : un phénomène
d’imitation et un phénomène de hiérarchie

-pheno d’imitation : Si le juge a déjà été amené


sur une q de droit il est fréquent qu’il aille dans
le même sens par la suite d’une autre affaire
dans ce cas la l’autre tentation est de regarder ce que ces collèges ont faits dans cette situation. ex: divorce : même
nombres d’enfants, même situation. Ce pheno on va le voir dans la façon de rédiger cad que qd une décision est rendu
les juges doivent motiver ce qu’ils décident partie finale = le dispositif c’est les ccl mais avant ça toute une partie sur la
motivation => Des motifs de faits et en droit. Le juges peut regarder ailleurs pr voir le raisonnement => influence de
raisonnement. Elles ont une influence mais le juge n'est pas obligé de rendre la même décision.

-phéno de hiérarchie : une question de l'organisation judiciaire car il y a plusieurs degrés tout d'abord le juge doit juger
en droit et en fait c'est l'exemple de la cour de commerce par exemple deuxièmement il doit y avoir appelle c'est à dire
que la cour d'appel rejuge endroit et on fait puis la Cour de cassation ou le conseil d'État je en droit. Mais en quoi cette
hiérarchie influencent la jurisprudence puisque que le rôle de la Cour de cassation et unifier l'interprétation en effet Elle
a tendance à sanctionner voir casser en arrêt de la cour d'appel si le droit et mal appliqué. Les juges du fond pour
éviter de voir casser leur décision tenter de se rallier a la première décision précédente mais pas obligatoire mais
s’exposait a voir leur décision casser par la cour de cassation (Voir TD séance 1.).

L’idée est que le juge doit trancher le litige qui lui est soumis sans aller au-delà de l'objet qui lui est spécifiquement
déféré. En ce sens l'activité du juge est tournée vers le passé : il doit apaiser des conflits déjà nés, et non se projeter
dans l'avenir, en rendant une décision qui, par ses termes généraux, aurait vocation à gouverner une situation à venir.

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Du point de vue juridique les tribunaux sont interdites


de créer des règles de droit donc Le juge peut rendre
une décision choquante volontairement pour que le
législateur modifie la loi ex 1982 jurys arrêt desmars :
le juge estime que le gardien de l’automobile était
responsable et n’avait pas le droit de se prévaloir de la
cause la victime comme une cause d’exonération mais
victime était en faute (ex pas traverser sur piéton )
mais av on ne prévoyait rien pour faute de la victime
>>>conduit législateur 1985 a changer la loi en cas de
faute de la victime le conducteur pouvait se prévaloir
de cette faute.

Si il n'y a pas de loi que fait le juge ? Art. 4 C. civ. :


dans l'insuffisance de la loi, le juge ne peut refuser de
juger, sous peine de commettre un déni de justice. Ce
pouvoir d'interprétation est finalement un devoir . Ce
pouvoir lui est implicitement délégué par le législateur, qui laisse au juge le soin de préciser les notions générales qu'il
utilise : intérêt de l’enfant, bonne foi, bon père de famille...Ce pouvoir est rendu nécessaire par l'inévitable décalage
entre la permanence de la loi et l'évolution des techniques et des mœurs.
On rappelle que le législateur peut-être l'assemblée nationale où le Sénat. il arrive que le législateur sur la question de
l'indemnisation d'un enfant mais car l'enfant né handicapé du à une malformation qui n’a pas été détecté lors de
l'échographie ainsi les parents n'étaient pas informés donc qu'ils n'ont pas pu choisir s'ils voulait garder l'enfant la
demande de l'enfant d'être indemnisé d’être né handicapé et aussi des parents. La jurisprudence indemnise l’enfant
handicapé suite à cela il y a une opposition de conception fondamentale car le législateur intervient au sens contraire
interdisant l’indemnisation de l’enfant car ce n'est pas un préjudice mais les parents avaient le droit de faire la demande
le législateur se positionne en sens inverse pour rectifier c'est qui lu parait être la justice.

Les autres sources du droit :

• La doctrine : désigne l'ensemble des opinions émises par ceux qui enseignent le droit ou, plus généralement, le
pratiquent et l’étudient.
La doctrine se manifeste de multiples manières : traités, manuels, précis, chroniques, commentaires d'arrêt publiés
dans les revues juridiques... Dans ces divers types de texte, les auteurs expriment, à propos de telle ou telle question
juridique, leurs approbations, critiques et propositions.
Mais quelle est l' influence de la doctrine sur le droit ? C'est une source d'application de la loi par exemple quand ton
avocat dans le cadre d’un litige veut conseiller un client il va se référer à des manuels au-delà du code. Mais c'est aussi
une source d'évolution de la loi car elle met en avant les erreurs du
législateur Elle va guider et sert d’ interprétation et d'évolution de
la jurisprudence c'est-à-dire que la décision va dépendre de la
doctrine. La doctrine est elle une source de droit ? Elle est plus
qualifié de simple autorité, autorité qui influencent.

• La pratique : désigne l’activité des praticiens du droit (avocats,


avoués, conciliateurs, notaires...). Ceux-ci insèrent parfois des
clauses contractuelles, des formules types. Leur répétition et
leur caractère systématique va les transformer en véritables
règles juridiques

Titre 2- Articuler les règles de droit

CHAP 1- Le conflit entre normes de rangs différents dans la hiérarchie

Section 1. L’existence d’une hiérarchie des normes


■ L’ordre juridique est un « ensemble, structuré en système, de tous les
éléments entrant dans la constitution d’un droit régissant l’existence et le
fonctionnement d’une communauté humaine ».
■ Cette unité est assurée par des règles d’articulation des normes qui sont
mises en œuvre par les juridictions.
■ Les juristes recourent à une hiérarchie des normes : les règles de droit sont

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hiérarchisées, organisées de façon pyramidale.


= En cas de conflit la norme supérieure dans la
hiérarchie doit prévaloir sur celle inférieure.

La norme supérieure va prévaloir sur la norme inférieur.

§1. Traités internationaux et les lois : supériorité du


droit international sur le droit national

-Le droit national - ou interne est l’ensemble des


règles en vigueur dans un pays déterminé, ayant des
sources, et des sanctions propres à cet Etat, et
réglementant les rapports sociaux qui se produisent à
l’intérieur de cet Etat sans qu’un élément relevant d’un
autre Etat n’intervienne dans ces relations.

-Le droit international est celui qui régit les relations


sociales internationales, soit entre les Etats, soit entre
les individus

Art. 55 de la Constitution française :


« Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou
approuvés ont, dès leur publication, une autorité
supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque
accord ou traité, de son application par l'autre partie ».
■ Il ressort de ce texte deux idées :
1) Les conventions internationales ont une valeur sup a
la loi = le parlement qd il vote faut qu’il soit attentif au
fait que la loi ne soit pas contraire a un traité interne
2/ pose une condition de réciprocité : « ... sous
réserve, pour chaque accord ou traité, de son
application par l'autre partie »= état fr peut ne pas
respecter lui même le faite de dénoncer la convention
en décidant le fait que l’autre partie de respect pas son
engagement >> dans relations diplomatiques. Ex 10 aout 1981 convention interne entre fr et Maroc => sur statut des
pers et de la famille = Maroc respect pas cette convention
On retient donc que dans la pyramide des normes, les traités internationaux se situent au dessus de la loi.

§2. Le débat contemporain quant à la place de la constitution: une norme suprême ?


A- la constitution par rapport aux traités internationaux
La constitution est la norme juridique suprême de l’état fr dont l’objet est d’organiser les pv publics en déterminent le
rôle et la compétence des divers organes de l’état

Le bloc de constitutionnalité : l’ensemble des normes de valeur constitutionnelle

- Les articles de la Constitution de 1958


- Les textes auxquels renvoie le Préambule de la Constitution de 1958 : - la Déclaration des Droits de l’homme et du
citoyen de 1789, le Préambule de la Constitution de 1946, depuis 2005 la Charte de l’environnement.

- Les principes constitutionnels (PFRLR principes fondamentaux reconnus par les lois de la République / PPNT : ppes
particulièrement nécessaires à notre tps/ autres principes)
- Ce sont des principes dégagés par le juge constitutionnel. Ex : principe des droits de la défense / liberté d’association
/ liberté syndicale / droit de grève etc.

>art 54 de la constitution : « Si le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier ministre,
par le président de l'une ou l'autre assemblée ou par soixante députés ou soixante sénateurs, a déclaré qu'un
engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l'autorisation de ratifier ou d'approuver
l'engagement international en cause ne peut intervenir qu'après la révision de la Constitution. » signifie qu’il est
impossible pour l’état fr de reprendre des négociations avec d’autres états dans le but de signer un accord si cet
accord intern et la constitution ne sont pas compatible. C’est constitution qui accepte de se mettre a jour pour validé le
traité ; soit on refuse la ratification du traité ou soit modifier la constitution. Ce qui conduit à placer la constit au dessus
des traités.

B. la constitution et le droit de l’union européen

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L'Europe est tout d'abord plus large que l'union européenne. Il y a trois sources de droit de l’Européenne : le droit de
primaire (les trois traité originaire) le droit dérivé ( conventionnelle c'est-à-dire des textes élaborés par la constitution
donc les règlements, directives ) et le droit subsidiaire ( contenu du droit de l’UE).
Les organes juridictionnels chargés d'en assurer le respect sont : la Cour de Justice, le Tribunal (TPI )
> La Cour de Justice de l'Union européennes (C.J.U.E., anciennement C.J.C.E.)
La Cour de Justice, créée en 1957, siège à Luxembourg. Elle est composée d'un juge par Etat membre, assistés
d'avocats généraux. Elle est chargée entre autres de veiller au respect du droit primaire et du droit dérivé de l'Union
européenne.
> opposition entre les jurisprudences de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) et les juridictions
françaises

La CJCE établit le principe de la suprématie du droit communautaire par rapport aux droits internes des Etats
Membres.
-CJCE, Van Gend en Loos, 5 février 1963 : « la Communauté européenne constituait un nouvel ordre juridique en droit
international, au bénéfice duquel les Etats Membres avaient restreint leurs droits souverains, bien que dans des
domaines limités ».
-CJCE, Costa c./ ENEL du 15 juillet 1964 : nécessité d’assurer son effectivité
-CJCE, Internationale Handelsgesellschaft,17 décembre 1970 : extension de ce principe pour faire prévaloir le droit
communautaire sur les constitutions mêmes des Etats Membres
-CJCE, Simmenthal du 9 mars 1978 : dans l’hypothèse d’un conflit entre les droits communautaire et national, les juges
internes devaient immédiatement appliquer le premier sans attendre que la loi nationale en cause ait été déclarée
inapplicable par la cour interne compétente ou modifiée par le législateur national.

§3- La place de la loi par rapport aux autres sources de droit


A- Une hiérarchie au sein des lois
- Les lois organiques (art. 46 C.) ont une autorité supérieure aux lois ordinaires et ne peuvent intervenir que dans des
domaines énumérés par la Constitution
- Les lois Constitutionnelles, qui ont pour objet de réviser (voire d’abroger) la Constitution ont valeur constitutionnelle.

B - Loi / ordonnances
- art. 38 C. : délégation de compétence (et non de pouvoir) du Parlement au Gouvernement. Pour avoir véritablement
force de lois, elles doivent être ratifiées par le Parlement.

C- Loi / Textes réglementaires


Rappel : Les règlements sont des actes pris par le pouvoir exécutif étatique (Ministre) ou déconcentré (Préfet) ou par les
autorités administratives.
On distingue :
- Les règlements autonomes ( art. 37 C.) :
- « Les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère réglementaire ».
= compétence partagée => se placent sur le même rang que la loi
- Les règlements d’application ( art. 34 C.) :
- interviennent pour permettre la bonne application d’une loi dans un des domaines de l’art. 34 C. - Se matérialisent
sous la forme : décret, arrêté, délibération
= la loi dispose du monopole en ces matières = donc ces règlements ont valeur infra législative
- Les circulaires réglementaires :
- Elles n’ont pas toutes valeur réglementaire
- Lorsque c’est le cas , elles ont aussi valeur infra législative

D – Loi / Coutume
■ Rappel :
– Deux traits caractéristiques de la coutume : l’élément
matériel (ou objectif) : pour pouvoir être qualifié de
coutume, un usage doit être ancien, constant, notoire et
répandu dans l’espace (milieu social, profession, localité).
■ l’élément psychologique (ou subjectif) : c’est l’élément déterminant pour distinguer une règle coutumière d’un simple
usage. Il faut que ceux qui suivent cette règle soient persuadés qu’elle constitue une règle obligatoire (opinio
necessitatis ou opinio juris).

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▪ La coutume a en principe une valeur infra législative


▪ Discussion de la place de la coutume contra legem

E – Loi / Principes généraux du droit (PGD)


■ Valeur discutées en doctrine : supra-législative ou même valeur que la règle de droit qu’ils viennent compléter ?

Section 2. La résolution des conflits de normes de rangs différents


§1. Loi/ Constitution : le contrôle de constitutionnalité
A- Par qui ?
Qui réalise se contrôle ? Qui fait l’objet de se contrôle ? Comment a lieu se contrôle ? Les effets ?
Le conseil constitutionnel : composé de neuf membres pat 9 ans par le présidents + membres de droit lorsqu’ils
acceptent anciens présidents. Le conseil se renouvelle par tiers tous les trois ans (trois nulle pers).
Le contrôle du constitutionnalité consiste à vérifier la conformité d’un texte par rapport à la constitution et aux normes
assimilées (bloc de constitutionnalité).

B- Quoi ? Contrôle de la loi par rapport au bloc de constitutionnalité


■ La loi
Appréciation à l’égard de toutes les lois sauf : - lois référendaires - lois constitutionnelles
■ Par rapport à la « Constitution »
Extension du contrôle en reconnaissance valeur constitutionnelle à d’autres règles que la Constitution au sein du bloc
de constitutionnalité.
DC. N°71-44 du 16 juillet 1971 marque une « transformation qualitative » du contrôle de constitutionnalité en accordant
une valeur constitutionnelle aux préambules des Constitutions de 1946 et de 1958.
En outre, le Conseil va au-delà d’un contrôle par rapport à des textes fondamentaux, il joue un rôle encore plus actif, il
crée de nouvelles normes constitutionnelles, par exemple en reconnaissant au fil de sa jurisprudence l’existence de
principes de valeur constitutionnelle et en dégageant des objectifs à valeur constitutionnelle.

C- Comment ?

1 - Le contrôle de constitutionnalité a priori (qui intervient avant l'entrée en vigueur de la norme)


Art 61. C ; ce contrôle de constitutionnalité doit être exercé avant la promulgation de la loi
« Les lois organiques, avant leur promulgation, les propositions de loi mentionnées à l’article 11 avant qu'elles ne soient
soumises au référendum, et les règlements des assemblées parlementaires, avant leur mise en application, doivent être
soumis au Conseil constitutionnel, qui se prononce sur leur conformité à la Constitution.
Aux mêmes fins, les lois peuvent être déférées au Conseil constitutionnel, avant leur promulgation, par le Président de
la République, le Premier ministre, le Président de l'Assemblée nationale, le Président du Sénat ou soixante députés ou
soixante sénateurs.
Dans les cas prévus aux deux alinéas précédents, le Conseil constitutionnel doit statuer dans le délai d'un mois.
Toutefois, à la demande du Gouvernement, s'il y a urgence, ce délai est ramené à huit jours. Dans ces mêmes cas, la
saisine du Conseil constitutionnel suspend le délai de promulgation ».

=Avant 2008 seul le contrôle dit apriori était possible cad contrôle avant la promulgation de la loi > contrôle facultatif.
Art 61 de la constit. =>
Contrôle a posteriori adopté loi 23 juill 2008 nouveauté une loi entrée en vigueur = ex de loi qui repousse son entrée en
vigueur au 1er mars 2010 : QPC quest

2- Le contrôle a posteriori (qu'il permet écarté une norme déjà entré en vigueur)
Art. 61-1 C. : « Lorsque, à l'occasion d'une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu'une disposition
législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de
cette question sur renvoi du Conseil d'État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai déterminé.
Une loi organique détermine les conditions d'application du présent article ».
Ainsi, il est désormais possible pour tout justiciable de contester la constitutionnalité d'une loi, même plusieurs années
après sa promulgation.
On parle de la Question prioritaire de constitutionnalité QPC
er
Introduite par une loi du 23 juillet 2008, la réforme entrée en vigueur le 1 mars 2010
Procédure
- À l’occasion d’un procès devant le juge judiciaire ou le juge administratif
- Sous forme de question posée par un plaideur qui va soutenir devant le juge du fond qu’une loi porte atteinte aux
droits et libertés que la Constitution garantit.
- Le juge du fond soumet la question à la juridiction suprême de son ordre (judiciaire ou administratif)
- Le Conseil d’Etat ou de la Cour de cassation, après filtrage des demandes, renverra éventuellement la questions au
Conseil constitutionnel qu'à la triple condition : que la loi critiquée soit applicable au litige ; que le Conseil
constitutionnel ne se soit pas déjà prononcé sur la question ; que la question soit "sérieuse" c'est-à-dire qu'elle ne

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soit pas complètement fantaisiste ou animée par la seule volonté de gagner du temps (ou dit alors que la demande
est dilatoire). Si le conseil constitutionnel estime que la loi n'est pas conforme alors elle sera abrogée.
- Le juge du fond va sursoir (marque une pause) pour savoir la suite de cette q savoir si en droit de l’appliqué.

3- Les pratiques du Conseil constitutionnel


- Extension de son contrôle à l’interprétation que donne le juge d’une disposition constitutionnelle = conformité de la
jurisprudence.
- Pratique des réserves d’interprétation = livre interprétation du texte pour que lorsque on applique le texte la loi soit
conforme.

D- Les effets du contrôle de constitutionnalité


1- Effets du contrôle a priori
Peut conduire à censure totale ou partielle de la loi, mais non à son annulation puisqu'elles sont prononcées avant la
promulgation de celle-ci.
2- Effets du contrôle a posteriori
Abrogation de la disposition déclarée inconstitutionnelle à compter soit de la publication de la décision ou soit d'une
date ultérieure fixée par celle-ci. Ex QPC de la loi qui portait sur l’inceste 8 Fev 2010 inceste familiale circonstance
aggravante art qui reproduisait ce que disait la loi 222 31_1 texte pas suffisamment précis cad les pers à regarder
comme auteurs des infractions. Législateur a sanctionner cet art csq oct 2011 chambre consit sert de cette affaire pour
ne plus appliquer l’art = effet immédiat
=effet différer :Ex par rapport a la garde a vue QPC du 8 Fev 2019 procédure pénale sur art du code pénal sur l’audition
libre pb art contester 61_1 s’adressait au pers mineur pa de distinction or pour une autre mesure il y a des distinction
entre mineur et majeur ex mineur présence d’un avocat alors qu’ici c’était juste une possibilité. Modalité identique aux
près majeur pas contraire a l’art 6 de const. => déroulement identique le législateur reporte dans le temps car si prenait
effet immédiatement car toutes pers faisant actuelle obj d’une procédure aurait été mit en liberté = donc situations
s’écoulent. = pas effet de suite
= effet immédiat ou différé = effet erga omnes

§2.règlement/ constit : le contrôle de constitutionnalité des actes réglementaires par le juge administratif ?
En principe, seul le Conseil constitutionnel réalise un contrôle de constitutionnalité des lois en application de l'article 61
C et 61-1C. « Lorsque, à l'occasion d'une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu'une disposition
législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de
cette question sur renvoi du Conseil d'État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai déterminé. Une loi
organique détermine les conditions d'application du présent article. »

Le Conseil d’Etat refuse donc d’effectuer un contrôle de constitutionnalité des lois au regard de la théorie de la « loi
écran ».
= si l’acte réglementaire est pris sur la base d’une loi et que cette loi est conforme la constitution, quand bien même cet
acte administratif serait contraire à la
constitution, le juge ne pourra pas l'annuler
= CE 6 nov. 1936, Arrighi, et CE 19 juin 2006 Association des eaux et rivières de Bretagne n°282456.
■ Exception en cas d'« écran législatif transparent »
= si l’acte réglementaire n’est pas pris sur la base d’une loi, ou qu'il est pris sur la base d'une loi mais que celle-ci ne
contient aucune règle de fond concernant l'acte.
= CE, 17 mars 1991, Quintin n°100436

REMARQUE FINALE SUR LE CONTROLE DE CONSTUTIONNALITE


Problèmes spécifiques au droit de l’UE / question de la transposition de normes dérivées
■ Rappel : la transposition est une exigence constitutionnelle cf. Art 88-1 C.
■ En découle plusieurs difficultés:
– Le contrôle de la loi de transposition par rapport à directive
= contrôle de conventionnalité (cf. §3)
– Le contrôle de la loi de transposition par rapport à la Constitution
= contrôle de constitutionnalité de la directive exceptionnelle (CC. Décision n°2006-543 DC, 30 nov. 2006, Loi relative
au secteur de l'énergie, cons. 6 )
– Le contrôle d’un règlement de transposition par rapport à la Constitution?
CE, 8 février 2007, Arcelor : refuse en principe de contrôler la conformité du règlement de transposition à la
Constitution.
il réalise une opération de translation consistant à rechercher si la règle constitutionnelle invoquée par le requérant ne
trouve pas d’équivalent en droit communautaire = technique de l’équivalence de protection (cf. §3)
A défaut seulement, contrôle de constitutionnalité.
– Quid du contrôle d’une loi de transposition d’une décision-cadre de l’UE par rapport à la Constitution ?

§3. Loi/ Règlement : le contrôle de légalité


1- Par qui ?
Juge administratif : Tribunaux administratifs / Cour administratives d’appel / Conseil d’Etat ils se charge de ce contrôle.

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2- Quoi ? Qu’est ce qui est controlé ?


Appréciation de la conformité du règlement à la loi, à la constitution et aux Principes généraux du droit (PGD) .
3- Comment ? Les modalités du contrôle de légalité
■ Contrôle par voie d’action : recours pour excès de pouvoir = un justiciable va agir dans les deux mois a compter de la
publication du texte pour contester que ce texte n’est pas conforme a la loi csq le regelant annulé = c’est l’annulation
qui est rétroactive s’adresse a toute situation mais juste pour futur pas pr passé

■ Contrôle par voie d’exception : si expiration du délai, on peut quand même contester le règlement par le biais de
l’exception d’illégalité.

A partir du moment ou la juge se prononce sur la conformité ou non conformité ces le refus d’application au litige cad
que le texte continue a exister inverse de l’annulation du texte

§4. Loi et normes internationales ou européennes : le contrôle de conventionnait des lois


Le contrôle de conventionnalité consiste à vérifier la conformité des lois aux Convention et traités internationaux
=> contrôle a posteriori et concret qui s’exerce à l’occasion d’un litige particulier et qui conduit à déceler une
irrégularité de la loi dans le contexte particulier de son application.
A- Modalités du contrôle de conventionnalité
Rappel : art. 55 C. « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication une autorité
supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité de son application par l’autre partie ».
1- L’auteur
Qui va faire appliqué ? Force sup, q posé aux juge/ conseil d’état- cour de cassation en 1958 qui a avait refusé donc
conseil constit refus décision IVG refus de contrôle de c par art strict 61 car lui donnait compétence que pour le
contrôle de constit => retour casse départ qui accepte cour de cassation 1975 suite conseil d’état qui décide de s’en
occupé arrêt Niccolo 20 oct 1989 mais accepte de contrôler la conformité
Dans le cadre d’un contrôle lors d’un litige tous juges peut appliquer ce contrôle dit diffus. Ex tribu de grande instance
qui estime qu‘une loi pour prénom 1er oct 1986
- Refus initial des juges ordinaires :
- Refus du Conseil d'Etat, Section, du 1 mars 1968, Semoules de France.
- Refus du Conseil constitutionnel : Décision n° 74-54 DC du 15 janvier 1975
- La Cour de cassation a été la première à accepter de pratiquer le contrôle de conventionnalité : Cass., Ch. Mixte, 24
mai 1975, Cafés Jacques Vabre.
- Suivie finalement dans l’ordre administratif par le Conseil d’Etat : CE, 20 octobe 1989, n° 108243, Nicolo.
= Dans l’ordre interne, tout juge (judiciaire ou administratif) peut donc pratiquer le contrôle de conventionnalité des lois
internes.

2- Le domaine ▶ normes contrôlées


- lois antérieures et postérieures à l’adoption d’un droit ou à l’édiction d’une norme européenne
- « Lois » au sens large :vaut a fortiori pour les normes inférieures aux lois dans l’ordre interne

▶normes de contrôle - De deux types :


• - Traités internationaux bi ou multi-latéraux

• - Droit de l’UE: droit primaire (Traité) et droit dérivé (Règlement / directive).

- Une double question se pose donc : celle de l’interprétation et celle de la validité de la norme de contrôle - pour le
droit international classique :
- Validité = question de la vérification du critère de réciprocité dans l’application des traités internationaux => rôle
revenant au juge ou au ministre des Affaires étrangères ?
= CE Ass., 9 juillet 2010, Cheriet-Benseghir : « Il appartient au juge administratif (...) de vérifier si la condition de
réciprocité est ou non remplie ; (...)
= Position différente pour la Cour de cassation (Cass. Crim., 29/06/1972, Males) pour le droit communautaire
- Interprétation : rôle du juge reconnu par la Cour de cassation, arrêt du 24 juin 1839 (“Napier”).
- pour le droit de l’UE : possibilité pour le juge interne de saisir le CJUE d’une question préjudicielle

Problèmes spécifiques au droit de l’UE :


question de la transposition des normes de droit dérivé (suite §1)
Rappel : la transposition est une exigence constitutionnelle cf. Art 88-1 C.
Le contrôle de la loi de transposition par rapport à directive
= contrôle de conventionnalité donc contrôle limité (CC. Décision n° 2010-605 DC
du 12 mai 2010)
Le contrôle d’un règlement de transposition par rapport à la Constitution?
= CE, 8 février 2007, Arcelor : refuse en principe de contrôler la conformité du règlement de transposition à la
Constitution.
Il réalise une opération de translation consistant à rechercher si la règle constitutionnelle invoquée par le requérant ne
trouve pas d’équivalent en droit communautaire = technique de l’équivalence de protection

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B- Finalités du contrôle de conventionnalité


1- Typologie des finalités
■ invocabilité d’exclusion ou d’éviction
= faire écarter la norme nationale considérée incompatible avec les dispositions du Traité / exclure ou évincer ex
jurisprudence 9 Nov 2011 droit au renouvellement d’un bail le commerçant transmit a un autre commerçant turque mais
le propriétaire ne voulait pas renouveler son bail = commerçant turque pense discrimination par texte fr = cadre d’un
litige
■ invocabilité d’interprétation conforme = interpréter le droit national à la lumière du droit international /utilise le droit
supe pour interpréter une normes nationale ex L sous instrainte
■ invocabilité de réparation = sanctionner l’Etat pour permettre aux particuliers d’obtenir réparation en raison de la
mauvaise application du droit européen
■ invocabilité de substitution = Appliquer la norme internationale en lieu et place de la norme interne incompatible

2- Condition d’exercice des finalités


= selon le but poursuivit par le plaideur il va devoir prouver certaines choses. Le contrôle de conv doit remplir :
a- deux conditions : une contrariété complète ou partielle entre le droit interne et le droit international.
b- également la reconnaissance de la primauté du droit international et européen sur le droit interne.
c-condition supplémentaire selon les finalités du contrôle : l’effet direct de la norme
> L’effet direct est une qualité propre à certaines normes, signifiant qu’elles créent directement des droits ou des
obligations dans le chef des particuliers auxquels ils peuvent se prévaloir dans le juge national. cad qu’un texte va pv
être invoquer par indiv pour réclamer une application dv un juge a l’occasion d’un litige sans démarche a faire.
> On distingue :
- effet direct vertical : une norme pourra être invoquée par un particulier contre l’Etat
- effet direct horizontal : une norme pourra être invoquée entre particuliers.
> Deux positions théoriques :
- Position dualiste = le droit intern et interne forme deux ordres distinct il y a une séparation = pour ceux qui valides
les conventions interna ne peuvent avoir d’effets sur indiv mais états eux sont liés il y a une coordination.
- Position moniste (cas de la France) : les normes internationales peuvent avoir un effet direct en elles-mêmes sans
passer par un relai interne.
- > En pratique :
Alors que le droit international est présumé ne pas produire un effet direct, tout le droit de l’Union est présumé d’effet
direct, cette présomption pouvant être renversée.

• Pour le droit international


Les normes n’ont pas nécessairement d’effet direct. Ce sont les juges nationaux qui, au cas par cas, reconnaissent
l’effet direct sur la base de critères donnés par
CE, Ass., 11 avril 2012, GISTI et FAPIL, n° 322326 :
- critère dit subjectif, tenant à la volonté des parties signataires du Traité. Ex : préambule de la cedh le conseil de l’union
euro que tt le monde bénéficie des droit
- critère dit objectif, tenant à la structure et aux finalités du traité (son économie générale) mais également à son
contenu et aux termes qui y sont employés. Ex : convention de ny sur droit enfants art 3_1 : interet sup de l’enfant
effet direct

• Pour le droit européen


- CJCE, VAN GEND EN LOOS, 5 février 1963
« Attendu que pour savoir si les dispositions d’un traité international ont un effet direct, il faut en envisager l’esprit,
l’économie et les termes (...)
Attendu que l’objectif du traite CEE qui est d’instituer un marché commun dont le fonctionnement concerne
directement les justiciables de la communauté, implique que ce traité constitue plus qu’un accord qui ne créerait que
des obligations mutuelles entre les Etats contractants ; que cette conception se trouve confirmée par le préambule du
traité qui, au-delà des gouvernements, vise les peuples , et de façon plus concrète par la création d’organes qui
institutionnalisent des droits souverains dont l’exercice affecte aussi bien les Etats membres que leurs citoyens [...]
Il faut conclure de cet état de choses que la communauté constitue un nouvel ordre juridique de droit international, au
profit duquel les Etats ont limité, bien que dans des domaines restreints, leurs droits souverains, et dont les sujets sont
non seulement les Etats membres mais également leurs ressortissants ;
Que, partant, le droit communautaire, indépendant de la législation des Etats membres, de même qu’il crée des
charges dans le chef des particuliers, est aussi destiné a engendrer des droits qui entrent dans leur patrimoine juridique
; que ceux-ci naissent non seulement lorsqu’une attribution explicite en est faite par le traité, mais aussi en raison
d’obligations que le traité impose d’une manière bien définie tant aux particuliers qu’aux Etats membres et aux
institutions communautaires ».
- CJCE, COSTA c/ ENEL, 15 juillet 1964
Elle a affirmé par la suite que le droit européen est d’effet direct mais qu’il prime (principe de primauté) le droit interne
- CJCE, SIMMENTHAL, 9 mars 1978
La Cour européenne a confié aux juges des Etats Membres le soin de faire respecter effet direct et primauté

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> les normes européennes concernées:


- CJCE, RATTI aff. 148/78, 5 avril 1979 : La Cour évoque que pour être d’effet direct, les dispositions de l’acte doivent
être claires, inconditionnelles et suffisamment précises
=> Donc distinction selon la nature du texte :
– les traités : dispositions matérielles sont dotées d’effet direct
– Les règlements européens : « Le règlement a une portée générale. Il est obligatoire dans tous ses éléments et il est
directement applicable dans tout État membre »
=CJCE 14 déc. 1971, Politi : déduit de l’art. 288, al. 2 TFUE le principe de l’effet direct complet des règlements (effet
direct vertical et horizontal)
– les directives : art 288, al 3 TFUE : « La directive lie tout État membre destinataire quant au résultat à atteindre, tout en
laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux moyens ».
= CJCE,VAN DUYN, 4 décembre 1974 : les directives peuvent produire un effet direct, c’est l’effet utile des directives.
○ Condition double :
- le délai de transposition doit être expiré ou que l’Etat n’ait pas ou ait mal transposé la directive en cause. - disposition
claire, complète, précise, inconditionnelle
○ Limite :
- effet direct uniquement vertical ascendant

> Finalité du contrôle de conventionnalité et effet direct


■ Toutes les finalités du contrôle de conventionnalité nécessitent-elles l’effet direct
du droit international ou européen en question pour procéder au contrôle ?
– invocabilité de réparation : pas de nécessité d’effet direct
– invocabilité d’interprétation conforme : pas de nécessité d’effet direct
– invocabilité de substitution : effet direct nécessaire
– invocabilité d’exclusion :
■ en droit international : effet direct nécessaire
■ en droit européen : La spécificité du droit européen fait que toutes les normes sont en principe dotées d’effet direct.
La question ne concerne que les directives. Opposition sur ce point entre le Conseil d’Etat et la Cour de cassation.

**(rapl)
> plusieurs contrôles :
Contrôle de constit = méthode : procédé a priori ou a protesriori (cas d’un litige). Les pratique du conseil constit qui
étend son contrôle a l’interprétation et réserve d’interprétation. Idée que soit la loi est conforme. A la. Constit ou ne l’est
pas.
Contrôle effectuer. Par le conseil = acte. Réglementaire conforme a la. Loi ou. Constit >> écran..
Contrôle de. L’égalité = contrôler. La. Conformité. D’un acte réglementaire. = par voie. D’action. (2mois) ou exception
(au de la du. Délais de 2mois)
Contrôle de conventionnalité = contrôle de proteriori : pr. Juge ordinaire de contrôler la conformité d’une loi par rapport
texte international = > tout. Juges. Peut. Inclut les traités et contrôles. Dérivés. Plusieurs condition : effet direct du texte.
( permet a un particulier. d’invoquer directement le. Texte pour. Son litige) >> 4types de. Finalités : pour lesquelles effets
directs

§.5 Confits entre Constitution/ droit international ou européen


Idée : les positions des juges sont alors conformes aux intérêts respectifs de l’ordre juridique de rattachement
A- Constitution / droit international
qd A la place de la loi on parle de la constit => pb.
Juges intern soutiennent la primauté de la constit alors que internationaux ou européen soutiennent la suprématie du
droit Europe interne.
1- La prévention ex ante des conflits
■ La prévention de ces conflits se fait grâce à la saisine a priori facultative du Conseil constitutionnel : art 54
Constitution.
■ « Si le Conseil Constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier Ministre, par le Président de
l'une ou l'autre assemblée ou par soixante députés ou soixante sénateurs, a déclaré qu'un engagement international
comporte une clause contraire à la Constitution, l'autorisation de ratifier ou d'approuver l'engagement international en
cause ne peut intervenir qu'après révision de la Constitution ».
Dans ce texte on dit que l’engagement peut intervenir qu’après la révision d cela constit =
- Si traité postérieur pas conforme pas signer donc. On fait primer la constit
- Si on considère que quest la constit qui doit être modifie c’est le traité qui prime >>En réalité on ne donne force ni a
l’une ni a l’autre on donne force aux deux.

2- La résolution ex post des conflits


La solution va dépendre du juge amené à se prononcer.
■ Le juge interne : pas de soumission de la Constitution
= Conseil d’Etat (30 octobre 1998, « Saran »)
= Cour de cassation (Cass, Ass. Plén., 2 juin 2000 « Dlle Fraisse »)
après avoir rappelé le contenu de l’article 55 de la Constitution, ils ont tous deux affirmé que :

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« la suprématie ainsi conférée aux engagements internationaux [par l’article 55] ne s’applique pas, dans l’ordre interne,
aux dispositions de nature constitutionnelle ».
= C.Cass et CE ont maintenu la suprématie de la Constitution sur les traités internationaux
■ Mais pour le juge international : suprématie du droit international
= CIJ, Avis 1932 : « Un Etat ne saurait invoquer sa propre Constitution pour se soustraire aux obligations que lui
imposent le droit international »
= CEDH Parti communiste unifié de Turquie 1998, § 27 et s.

B- Constitution / droit de l’UE


La CJCE établit le principe de la suprématie du droit communautaire par rapport aux droits internes des Etats
Membres.
-cf. CJCE, Van Gend en Loos, 5 février 1963 : « la Communauté européenne constituait un nouvel ordre juridique en
droit international, au bénéfice duquel les Etats Membres avaient restreint leurs droits souverains, bien que dans des
domaines limités ».
-CJCE, Costa c./ ENEL du 15 juillet 1964 : nécessité d’assurer son effectivité
-CJCE, Internationale Handelsgesellschaft,17 décembre 1970 : extension de ce principe pour
faire prévaloir le droit communautaire sur les constitutions mêmes des Etats Membres
Pour les juridictions françaises :
= un conflit pourrait surtout apparaitre entre le droit dérivé et la Constitution.
- si loi de transposition : contrôle par le CC si pas de méconnaissance des principes inhérents à l’identité
constitutionnelle de la France. Mais dans l’hypothèse où le droit de l’UE serait alors écarté, l’Etat risque une
condamnation en manquement d’Etat.
- si règlement, technique de l’équivalence de protection = cf. arrêt Arcelor du Conseil d’Etat, 2007

> Le droit de l'Union européenne


Le droit de l'Union Européenne (autrefois appelé droit communautaire, en référence à la Communauté économique
européenne - CEE) est le corps de règles qui s'applique à l'Union Européenne (U.E.). Instituées à l'origine par le Traité
de Rome du 25 mars 1957, ces règles ont pour vocation de créer entre les Etats membres un marché homogène, dont
les agents seront soumis à un traitement identique.
Ce droit est élaboré par les institutions de l'Union européenne : Commission européenne, Conseil de l'Union
européenne, Parlement européen. Il est principalement sanctionné par la Cour de justice de l'Union européenne
(C.J.U.E.). Le droit de l'U.E. a la particularité de relever à la fois du droit international - en ce qu'il établit des relations
entre Etats - et du droit interne - parce que certaines règles ont vocation à être appliquées dans chacun des Etats
membres, et peuvent être sanctionnées par les juridictions internes.
.
§6 -A quel contrôle la priorité ?
■ Question de l’articulation entre la QPC et le renvoi préjudiciel.
CC, DC n° 2010-605 12 mai 2010 :
- rappelle la distinction entre contrôle de conventionnalité et contrôle de constitutionnalité (cons. 10).
- rappelle ensuite que chaque contrôle échoit à une autorité différente (cons. 11) et qu’il ne saurait effectuer un
contrôle de conventionnalité sous couvert d’un contrôle de constitutionnalité (cons. 11).
= Les juges ordinaires peuvent donc faire prévaloir le droit communautaire sans que ce soit incompatible avec la saisine
du CC par voie de QPC (cons. 14) ou saisir la CJUE par voie préjudicielle (cons. 15).

= Qd QPC dans le cadre d’un litige => partis peuvent estimer qu’en plus. Contrôle de conventionnalité de cette loi. (a
posteriori). La qpc bloque se pv de renvoie ? Un même texte attaqué sur les deux front : soit d’abord contrôle de
constitutionnalité ou soit de conventionnalité. Question soulever par cour de cass 16avr2010 dans le cadre d’une QPC
pb de compatibilité de la loi => le conseil constit rep le 12 mai : d’abord rappel une distinction entre les deux ensuite
dans le considèrent suivant que dans chaque contrôle ont deux autorités diff et tire ccl que lui même ne pourrait s’en
attacher cad pas sont rôle. Soit si un particulier pense loi pas compatible. Soit dépose une QPC soit déposé QPC. +.
contrôle de convention(=q prioritaire) s’adresse a la cour de justice de l’union via q préjudicielle =>29 juin 2010 constit
se pose la q : rep Critère. D’urgence qui est d’abord de s’adresser au juge européen psk q de protection des droits
fondamentaux de l’incompatibilité de la loi
=> ex fiche d’arrêt : M X. > loi invoqué pas conforme à nos Droits =. Conteste loi sur les deux fronts car plus. De
chances mais est ce qu’il. A le. Droit ? Oui mr x peut a posteriori dans le. Cadre du litige => devant juridiction en charge
de son litige puis juridiction suprême. ? Le critère c’est d’urgence sachant que l’un ne bloque pas l’autre

CHAP 2- Le conflit entre normes de même rang dans la hiérarchie

Section 1. La succession de lois dans l’espace

NAISSANCE DE LA LOI
Pour qu’une loi soit applicable, il faut :
– qu’elle soit votée par le Parlement,

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– puis qu’elle soit promulguée par le Président de la République, c’est-à-dire que par décret, le Président de la
République doit donner l’ordre d’exécuter la loi (art. 10 de la Constitution),
– et enfin qu’elle soit publiée au Journal officiel afin d’être connue de tous.= Nemo legem ignorare censetur : nul n'est
censé ignorer la loi, et l'on ne peut prétendre échapper à l'application d'une règle en prétendant qu'on ignorait son
existence.Cette publication se fait généralement dans le Journal Officiel de la République française (J.O.).
La loi entre donc en vigueur à la date qu’elle fixe ou à défaut (quand elle ne dit rien), le lendemain de sa publication (art.
1 du Code civil, tel que modifié en 2004).
Avant la réforme de 2004, on s'assurait que toute la population était bien en mesure de s'informer des nouvelles lois, en
décidant que celles-ci entraient en vigueur un jour franc après sa publication à Paris, et un jour franc après l’arrivée du
J.O. au chef-lieu d’arrondissement dans les autres départements.
Df.
Un jour franc = un jour entier de zéro heure à minuit (sans compter le jour de départ)

DISPARITION DE LA LOI
Le législateur peut faire disparaître une loi en votant son abrogation :
– Expresse, c’est-à-dire une loi nouvelle est adoptée, qui prévoit dans l'un de ses articles l'abrogation de la loi
ancienne.
– Tacite : question de l’abrogation par désuétude

§1. Présentation des problèmes


Un conflit de normes dans le temps porte sur un problème d’articulation entre des normes qui se succèdent dans le
temps. Doit-on continuer d’appliquer la norme ancienne ou appliquer la norme nouvelle ?
- besoins antinomiques à concilier : besoin de sécurité et de prévisibilité ET besoin de progrès social (Nouvelle loi
cette date mieux aux mœurs mises à jour utile)
Pour répondre à ces questions, il est donc nécessaire de bien qualifier la situation juridique qui pose problème. Une
fois que ces problèmes sont identifiés, il arrive que la loi règle la question au moyen de dispositions transitoires. Ce
sont des dispositions (en général dernier article de la loi) qui précisent l’application dans le temps de la loi. Pour les
autres : partage d’intervention législateur / juge pour apporter des solutions.

ex: contrat de travail conclut en juillet 2015 qui prévoit que les salariés auront salaire min 1er juillet 2016 loi modifie le
montant du salaire (loi nouvelle) => norme immédiatement applicable ?
Apres pb identifié. Il arrive que la loi règle la q au moyen de disposition transitoires = > loi dans un art écrit qd elle rentre
en vigueur

§2. Les solutions aux conflits de lois.


Trois problèmes : lorsqu’une loi nouvelle est publiée, comment s’applique-t-elle aux situations futures, passées ou en
cours
A- L’article 2 du Code civil
er
- art 1 C. civ. : loi entre en vigueur un jour franc après publication au JO (si pas de dispositions transitoires) => effet
immédiat
- art 2 C. civ : « la loi ne dispose que pour l’avenir. Elle n’a point d’effet rétroactif ».
> « La loi n’a pas d’effet rétroactif » : elle ne s’applique pas aux situations qui se sont entièrement réalisées avant sa
date d’entrée en vigueur.
>« La loi ne dispose que pour l’avenir » : elle s’appliquera aux situations nées postérieurement à sa date d’entrée en
vigueur.

1- les situations à venir


La loi ne s’applique qu’aux faits qui se sont produits après son entrée en vigueur.
Exception : loi prévoyant un délai transitoire => application que pour les situations juridiques futures qui se constituent
après le délai.
2- les situations passées
Le principe: Le principe de non-rétroactivité de la loi(principe absolu en matière pénale relatif en matière civile)
■ Cela signifie que la loi nouvelle ne s’applique pas aux faits qui se sont produits avant son entrée en vigueur : on dit
qu’elle ne rétroagit pas.
■ Pour connaître la force/valeur du principe de non-rétroactivité, il faut se servir de la hiérarchie des normes

Permet au juges de savoir si il doit appliquer la loi au moment de la situation ou après


Va falloir distinguer. Les situations a venir er passés
• Loi pour avenir elle ne s’applique qu’aux faits qui se sont passés après son entrée en vigueur. Ex : loi sur le mariage >
s’est appliqué a tous le. scouples pas encore mariés
• Pour loi passés : pas de motif pour le passé. Psk si une loi nvlle remet en cause loi passé = pas juste. Ex : loi interdit
l’IVG cette loi ne. S’appliquerait pas aux femmes ayant eu recours a l’ivg avant l’entrée en vigueur de la loi. Une fois
que ces problèmes sont identifiés, il arrive que la loi règle la question au moyen de dispositions transitoires. Ce sont
des dispositions (en général dernier article de la loi) qui précisent l’application dans le temps de la loi

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Pour les autres exception : partage d’intervention législateur / juge pour apporter des solutions.

*rétroactif : Qui exerce une action sur ce qui est antérieur, sur le passé.
- En Droit Pénal
■ non-rétroactivité des lois pénales in pejus.
■ Fondements :
– article 112-1 du Code pénal : « sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont
été commis. Seules peuvent être prononcées les peines également applicables à la même date ».
– article 8 de la DDHC prévoit que « nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi promulguée et établie antérieurement au
délit ».
= la loi ne peut pas déroger à l’article 8 de cette Déclaration
Donc en matière pénale, la loi (plus sévère) ne peut JAMAIS être rétroactive.
Le choix de la rétroactivité ou non va dépendre principalement du caractère plus doux ou plus sévère.
■ Exceptions :
– Pour les lois pénales in mitius (plus douces)
■ = c’est-à-dire une loi nouvelle moins sévère que la loi ancienne ; dans ce cas, la loi pénale plus douce s’applique de
manière rétroactive car elle est favorable aux individus
Ex. loi prévoyant une suppression de peines ou un allègement de peine
= valeur constitutionnelle de ce principe (décision Cons. const. 20 janv. 1981)
– en matière économique ou fiscale

> EN DROIT CIVIL


■ Non-rétroactivité de la loi prévue à l’art. 2 C.Civ
■ Donc, ce n’est qu’un principe de valeur légale auquel le législateur peut déroger par une autre loi contraire.
■ Exceptions limitées
– Les lois qui sont simplement rétroactives, c’est-à-dire qu’elles contiennent des dispositions transitoires prévoyant
qu’elles s’appliqueront à des faits passés
– Les lois sont expressément rétroactives.
– Certaines lois sont rétroactives parce que leur objet est de venir préciser le sens ambigu ou obscur d’une loi
antérieure. On parle alors de lois interprétatives.
– Lois de validation : viennent régulariser des actes ou des situations dont la nullité risquerait d’entrainer un trouble à
l’intérêt général.
■ Et conditionnées
– aucune décision de justice passée en force de chose jugée (pas de voies de recours) ne peut être modifiée par une loi
rétroactive.
– toutes les lois rétroactives (interprétatives ou de validation) doivent être fondées sur un motif d’intérêt général suffisant
=> contrôle par CEDH, CC, CE, C. Cass. Imposant désormais un « impérieux motif d’intérêt général » Cass, Ass.Plé., 23
janvier 2004, « Le Bas Noyer c/ Castorama ».

B- Les solutions pour les situations en cours


■ Position du problème : Il arrive qu’une situation soit amenée à produire des effets dans le temps (alors qu’elle a été
constituée sous l’empire de la loi ancienne), d’où la question de savoir quelle est la loi qui doit régir les différents effets
de cette situation.
■ Deux grandes théories doctrinales
– Théorie des droits acquis (Blondeau, 1908) = il faut interpréter art 2 du code civil comme refusant l’application de la loi
nulle ou en cours psk pour toutes situation en cours loi nulle porte atteinte droit acquit et ne pourrait modifier des droits
éventuels (acquis déjà par les partis)
Ex couple marié av loi 1912 homme enfant avec cette femme. Et 1912 = loi de recherche de paternité

– Théorie des situations juridiques (Paul Roubier, 1939) = parle pas en terme de droit juridique mais en situations se
base sur des situations juridiques = par de deux grandes idées : Il faut distinguer les lois la constitution ou l’extinction
de situation juridique > rupture d’une loi aux lois portant sur les effets ex: une lois portant sur un régime patrimonial. =
envisage trois solutions possibles :
-soit on considère qu’il y a un effet immédiat sur la loi nvlle
-envisager rétroactivité de la loi nvlle même pour des faits passés
-la survit de la loi ancienne = on continue d’appliqué loi ancienne pour la constit mais aussi pour les effets.
Principe de Roubier : l’application immédiate de la loi nouvelle (sauf exceptions)
= Effet immédiat de la loi nouvelle en raison de sa qualité supérieure et de l’unité nécessaire de la législation
* application notamment pour la constitution et l’extinction des situations juridiques + pour les effets futurs des
situations juridiques non contractuelles
* mais exception pour les effets des situations juridiques contractuelles où survie de la loi ancienne.

- les solutions dégagées : La loi nouvelle et effets d’une situation juridique légale : la césure dans le temps opérée par
la loi nouvelle = principe d’application immédiate de la loi nouvellement adoptée.

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Ex : mariage => reforme1965


motif régime matrimoniaux : obliger le mari a obtenir le consentement de son épouse pour aliéner un immeuble => pers
mariés avant cette loi. On ne pouvait imposer ce texte. Après la loi texte en vigueur tous les effets a venir y étaient
soumis.
• Les exceptions : les situations juridiques contractuelles => Si une loi entre en vigueur et vient modifier objet de leur
attente pb ex :contrat sur prêt bancaire loi entre en vigueur et vient Augm les taux. d’intérêts= on va faire survire la loi
ancienne cad appliquer la loi à l’époque de la signature du contrat. ===> le respect des prévisions des contractants.
• MAIS Exception à l’exception : quand la nouvelle loi exprimant un « intérêt social impérieux » = même si loi nvlle on
l’applique direct ex : loi de 1936 qui a instauré les congés payés et qui a été jugée applicable à tous les contrats de
travail, même ceux conclus avant 1936, la Loi s’applique de façon rétroactive antérieur > insécurité pour les partiels
du contrat.

§3. Conflits de jurisprudence


Situation du problème : la jurisprudence comme la loi évolue dans le temps pour des raisons sociétales, économiques,
juridiques. La jurisprudence (cf. l’interprétation de la loi ) n’est donc pas plus que la loi elle-même figée dans le temps.
■ La norme prétorienne s’applique :
– aux situations futures non encore connues
– aux situations en cours : application immédiate aux effets futurs des situations quelles soient contractuelles ou non.
– aux effets passés des situations juridiques puisque le juge donne sa nouvelle interprétation à l’occasion de faits du
litige qui lui est soumis
■ Conséquences :
– Critiques doctrinales, au vu de la sécurité juridique
– Donc possibilité d’effet différé de la jurisprudence = Modulation dans le temps des effets de la jurisprudence
= C.Cass. Ass. plén. 21 déc. 2006 ; CE 16 juillet 2007 et CE 22 oct. 2014

- il faut prévenir les revirements : ex >GPA


Moduler ces jurisprudences dans le temps des effets de la jurisprudence = juge module sa façon de concevoir le droit
mais application dans l’avenir.
21 dec 2006 = revirement peut porter atteinte d’accès au juge = cour de cass. + 16juillet2007 = conseil d’état

Section 2. La pluralité de lois dans l’espace


Conflits de lois étatiques ou conflits de droit intern privé. l’ordre fr est conçu avec autres ordres juridiques.
= il y ait un élément d’extranéité = présence d’éléments étranger
Le juge fr va appliquer forcément loi fr ou la loi étranger pas vocation a régler le litige ?
La réponse du droit intern privé DIP => rep classique : on parle d’une coordination des ordres juridique. Technique très
complexe a mettre en oeuvre. Donc d’autres rep envisagés

§1. REPONSE CLASSIQUE / REGLES DE CONFLITS DANS L’ESPACE


Qd ordre fr est en conflits avec autres ont fait apl aux règles DIP = règles établit par chaque états. Ce qui explique les
conflits.
Ex : couple franco espagnole c’est marié en Belgique qui veut divorcer en all > juge all peut s’estimer compétent (saisit
par femme) mais mari saisit juge belges qui s’estime aussi compétent = conflits positif et conflit négatif c’est qd juge ne
s’estime pas compétent.
Le pb DIP = pas harmonisées. >>>Au sein de l’UE texte essaye de s’appliquer sur tout états membres

DIP : droit intern public > indication données : que certaines compétences exclusivement à la discrétion de l’état. Un
état est compétent pr légiférer ce qui concerne son territoire, pop sa souveraineté ( éléments constitutif de l’état )
Ex : l’état fr décide à qui accorder la nationalité = législateur fr seul pour le décider
Le territoire ; état fr décide qui sont les indiv qui accèdent au territoire > carte séjour…

Pour tout ce qui se rapporte pas aux éléments constitutifs : le couple > juge fr peut hésité à appliqué loi fr car les autres
peuvent se sentir aussi compétents

DIP privé => faut coordination minimal entre des ordre juridiques nationaux : art 3 code civ. = pot longtemps seul texte
appliqué pour conflits de normes dans l’espace : il opère un clivage entre l’application de la loi fr au pt de vu territorial

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(police et sûreté sur toute la nationalité ) et lois d’applications personnelles (le fr peut aussi être a l’étranger loi fr justifié
au nom de la personne ) > droit pénal s’applique en fr à toutes personnes présentes sur territoire et aussi immeuble.

*Le droit international privé = réglemente les rapports entre particuliers, dès lors que ces rapports comportent un
élément étranger (on parle d'élément d’extranéité). Ex: Lorsque les deux personnes sont de nationalités différentes (ex :
mariage d'un Français avec une Japonaise) ou que le fait générateur du rapport se produit dans un pays étranger (ex :
accident de la circulation causé en Suisse par un Français).
= Ces situations posent la question de savoir quel est le droit applicable (français, japonais, suisse ?). Le droit
international privé a pour objet de résoudre ces conflits de loi.

*Le droit international public = réglemente les rapports des Etats entre eux, ainsi que l'organisation et le fonctionnement
des organisations internationales. Il comporte des sources internationales : les conventions et traités internationaux, les
coutumes internationales, les principes généraux du droit reconnus par les Etats en question. Ex : Convention contre la
torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants adoptée dans le cadre de l'Organisation des
Nations Unies le 10 décembre 1984
Le droit international public dispose d'organes internationaux, chargés de son élaboration ou de son application. Ex. :
L’Assemblée générale des Nations Unies, le Conseil de Sécurité de l'O.N.U., la Cour internationale de Justice de La
Haye...
= Une des difficultés posées par le droit international public est celui des sanctions : il est souvent difficile de faire ratifier
une convention internationale par un Etat qui viole régulièrement les règles qui sont énoncées dans cette convention. Et
même si l'Etat a ratifié ladite convention, il est parfois délicat de sanctionner les violations qu'il commet par la suite.

La doctrine et la jurisprudence se penchent sur Q :


Jurisprudence : Savigny juriste > propose de partir des situations juridique pour déterminé la loi qui lui est applicable.
=> le juge saisit d’un litige détermine la situation juridique qui pose pb et pour ensuite trouver la loi qui règle. Il va
bilatéraliser l’art 3>> ex si la loi fr s’applique aux immeubles en fr, c’est que la loi all s’applique aux immeubles en all
=> tient pas au contenu de la loi mais aux situations !
Pour que ce soit bilatéral il faut que situation soit équivalant dans d’autres pays.

Pb : - certaines situations étrangère n’ont pas d’équivalant en fr


-pb de qualification = diffère selon les états (prostitution )
- si aucun juges se trouve compétents :
• statut réel = le litige qui porte sur un bien son critère de rattachement : le lieu de situation de ce bien = principe ex:
art 3 loi fr s’applique sur immeubles situé en fr le critère de la jurisprudence on a regarder le lieu de situation de
l’immeuble pour savoir quelle loi appliqué.
• statut personnel = on rattache à la nationalité la loi qu’on va appliquer. Ce statut fait primer la loi de résidence. En
matière de filiation la loi personnelle de la mère s’applique. => responsabilité délictuelle : accident de la circulation :
lieu ou c’est produit le dommage

- les actes juridiques : un contrat > principe volonté des parties qui permet de savoir la loi applicable a leur contrat.

Pb : juge fr peut appliquer droit qui n’est pas le sien


> première façon de régler ce conflit : coordonner

Au niv de l’union euro : coordination maximal> certains critères soit vers unification des rep
Coordination max > désigne même loi applicable on va donner tous les critères pr savoir qu’elles lois choisir. Ex: contrat
de vente >domaine contrat > quels états on va choisir des contrats ? Contrat entre fr et all si vendeur vit en all le juge
on le renvoie au pays du vendeur (all)
On va harmoniser les règles conduit a unifier > applique règles identiques. Ex: droit du L état membre doit prévoir
normes sur temps de L + TVA limite fixer par UE => chaque état souvent le choix il y a juste des limites
Q sur le fond en matière douanière = règles harmonisées ou même convention intern qui porte sur le contrat de
transport marchandises par la route = qui s’applique a tous les signataires : si accidents on regarde le lieu de la livraison
il y a critères posés. Si un juge est saisit il sait qu’elle loi appliquer.

= unification des réponses ex : en matière sociale douanière et TVA

En conclusion, la résolution d’un problème de conflit de lois dans le temps suppose de se poser plusieurs questions
distinctes :
S’il s’agit d’une situation juridique révolue au jour de l’entrée en vigueur de la loi nouvelle, celle-ci n’a aucune vocation à
s’appliquer (principe de non-rétroactivité).
S’il s’agit au contraire d’une situation juridique qui nait après l’entrée en vigueur de la loi nouvelle, alors celle-ci
s’applique pleinement (sauf dispositions transitoires).
S’il s’agit d’une situation juridique en cours, il faut distinguer :
les conditions de validité et les effets passés ne sont en principe pas concernés par la loi nouvelle (principe de non
rétroactivité), sauf exceptions (loi expressément rétroactives, rétroactivité in mitius, lois interprétatives) ;

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les effets futurs sont au contraire soumis à la loi nouvelle (principe d’application immédiate) sauf s’il est question d’une
situation contractuelle, auquel cas le contrat bénéficie de la survie de la loi ancienne... sauf si la loi nouvelle est
impérative...

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