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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE


D’ISIRO

B.P : 707
ISC-ISIRO

UNITE D’ENSEIGNEMENT
D’Eléments de droit civil et
constitutionnel

A l’intention des étudiants de L1 SCIENCES COMMERCIALES ET


ADMINISTRATION et INFORMATIQUE DE GESTION/LMD

Par
Maître HAKIBA KAHINDO Tresor
Chef de Travaux
ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
[1]

PREMIERE PARTIE : ELEMENTS DE DROIT CIVIL

CHAP I : INTRODUCTION GENERAL A L’ETUDE DU DROIT


SECTION I : PREAMBULE
L’expérience la plus élémentaire révèle que tout groupement humain
ne peut exister sans un ensemble des règles qui établissent l’ordre dans la
société et évitent l’anarchie. Ceci se traduit par un vieux adage latin “ Ubi
sociétas, ibi jus” c’est à dire où il y a la société là est le droit.

C’est dire que le droit inhérent à toute société humaine. En effet,


pour rendre harmonieuse leur relation, des hommes se soumettent à certaines
règles de conduite. Ce sont ces normes édictés par l’autorité publique ou
reconnu par elle lesquelles sont destinées à maintenir l’équilibre sociale et à
assurer l’ordre, la sécurité et la tranquillité publique qui constitue une science
des branches humaines dénommées DROIT.

SECTION II : OBJECTIF DE L’UE


Cette Unité a pour objectif, l’acquisition des connaissances de base
en droit. Il vise à traiter les notions de base, les concepts clés de droit civil
(les personnes, les biens et les obligations sans mettre de côté l’Introduction
Général à l’Etude du droit) et aussi quelques notions essentielles du droit
constitutionnel.

A la fin de cette unité, l’étudiant devra être capable de :

1. Comprendre aisément le langage juridique ;


2. découvrir les règles qui gouvernent les sociétés humaines ;
3. connaitre la législation en vigueur et les fonctionnements de
l’entreprise publique ou privée qui sera son cadre de travail.

SECTION III : DEFINITION


Selon le dictionnaire le PETIT LA ROUSSE ILLUSTRE, le DROIT est
l’ensemble des principes qui régissent les rapports des hommes entre eux, et
qui servent à établir des règles juridiques.

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Il convient de souligner que, le vocable « Droit » peut être utilisé dans


diverses acceptions (sens).

§1. Sens du terme Droit


A. Droit objectif et droit subjectif

a. Pris dans son sens objectif

Le mot Droit désigne l’ensemble des règles obligatoires gouvernant


les rapports sociaux dans tel groupe humain. Ce droit peut être envisagé soit :

 Par rapport à l’Epoque d’application (Droit Romain, Droit moderne)


 Par rapport à la société à laquelle il s’applique (Droit Français, droit
congolais)
 Par apport à la nature des relations juridique (droit public, droit privé) ;
 Par apport à la matière règlementaire (Droit civil, Droit pénal).

Ex :

- L’art. 219 du code de la famille stipule « le mineur est l’individu de l’un


ou de l’autre sexe qui n’a pas encore l’âge ces 18 ans accompli ». Ainsi
donc, la loi congolaise fixe la majorité à 18 ans révolus.
- Le 08 Mars 2022, Mademoiselle Rosette a fêté ce 18 ans d’anniversaire.
Elle a la faculté ou la prérogative de voter en respectant les conditions
d’inscription sur les listes en électorales, en contre partie elle devient
juridiquement responsable d’elle-même.

b. Pris dans son sens subjectif

Le mot droit se rapporte aux prérogatives ou facultés d’un l’individu


dans l’exercice de ses activités.

Ex :

- Droit de Propriété (Un propriétaire a le droit de jouir, d’user et de disposer


de sa chose) ;
- Droit de créance (Un créancier a le Droit de réclamer le paiement et de
poursuivre le débiteur négligent ou récalcitrant ;

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- Droit à la sécurité ;
- Droit à la liberté et expression ;
- Droit à la l’honneur ;
- Droit à la liberté de culte ;
- Droit à la vie privée
- Droit sur son image (photo par convention, un principe nominalisme
monétaire). Exemple quand la prise de photo est à 0,5 $ US après deux
mois elle revient 0,7 $ US si le propriétaire de la photo n’avait pas payé elle
payera toujours 0,5 $ US pas de surplus.

B. Droit Positif et Droit Naturel.

a. Le Droit Naturel

C’est l’ensemble des règles que Dieu a mis dans la nature de


l’homme en le créant. C’est le Droit qui est inscrit dans la nature humaine.

Le droit naturel n’a pas besoin d’être codifié pour être reconnu. Tel
est le cas du droit à la vie, à la liberté,…

b. le Droit Positif.

C’est l’ensemble des règles applicables dans un Etat déterminé et


qui est encore l’actualité.

Ex : - La constitution de transition promulguée le 01/04/2003 fait partie du


droit positif congolais.

- Art. 70 de la constitution
- Art. 79. De la constitution

Parallélisme entre Droit Naturel et Droit Positif

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DROIT NATUREL DROIT POSITIF

- Les règles sont non écrites ; - Les règles sont écrites (excepté en
ce qui concerne le droit
- Sources : La conscience coutumiers ;
humaine ; - Sources : les coutumes ainsi que
les lois prescrites par le
législateur dans chaque pays ;
- Les règles pouvant être modifié
- Les règles sont immuables ; par le législateur ;
- Les règles sont sanctionnées.

- Les règles ne sont pas


sanctionnées.

C. Le droit comme science.

C’est l’étude tant du droit objectif que du droit subjectif. Ainsi dira-
t-on que Mlle Rosette étudie le droit c’est-à-dire qu’elle est étudiante à la
faculté de Droit.

D. Droit Comme taxe

En matière fiscale, le terme droit a une signification particulière. Il


désigne les taxes perçues par l’Administration.

Ainsi on parle de droit fisc.

Ex :

- Le droit de douane = Taxe douanière ;


- Le droit d’adhésion à une association. C’est la somme d’argent à verser
pour obtenir la qualité des membres d’adhérents.

SECTION IV. LA REGLE DE DROIT


La règle de droit présente deux caractéristiques principales :

§1. Elle est établie par la société.


La règle de droit est une disposition générale et permanente.

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A. Générale

La règle de droit est une disposition générale car elle s’applique


d’une manière impersonnelle à tous.

B. Permanente.

La règle de droit est une disposition permanente car elle ne doit pas
seulement s’appliquer une fois mais chaque fois qu’une situation similaire se
présente à moins qu’elle ne soit abrogée.

Une loi est abrogée quand elle cesse de produire ses effets pour
l’avenir.
Ainsi par exemple le code civil livre Ièr a été abrogée par le code de la
famille.

§2. Toute infraction à la règle de droit est sanctionnée par la société.


A l’origine, la vengeance privée était admise. Chacun se faisait
justice à lui-même en exerçant le représailles (les actes de vengeances).

Actuellement, la justice est devenue le monopole de l’Etat. Seul l’Etat


est habilité à sanctionner.

En effet, un principe général de droit annonce « Nomo est judex in


sua re » = nul ne peut se rendre justice
= personne ne peut se rendre justice dans ses propres affaires.
Ce principe ne connait que l’exception de la légitime défense qui
est du reste rigoureusement règlementaire. La règle de droit a une force
coercitive c.-à-d. contraignante autrement dit obligatoire. Cependant une
précision mérite d’être relevée. Il existe à droit des règles dites impératives
d’autres supplétives.

A. Une règle impérative est une règle à laquelle on ne peut dérogée. Tel est
le cas de la règle des organisations et compétence judiciaire.

B. En revanche une règle supplétive est une règle applicable à défaut pour
le parti de choisir une norme. Elle vient suppléer au silence des partis.

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Exemple : Art. 789 C.F : « si les époux n’ont pas régulièrement opérer leur
choix ; le régime de la communauté réduite aux acquêts leur sera
applicable…… »

Une loi est abrogée quand elle cesse de produire ses effets pour
l’avenir.

La règle de droit émane de l’autorité souveraine qui agit au nom de


la société et conformément à la constitution. C’est pourquoi elle est sensée
exprimer par la volonté générale.

Les décrets, les décrets lois, les arrêtés Ministériels, les arrêtés des
gouverneurs des provinces, les décisions des maires et bourgmestre,… sont
des actes de l’exécutif (du pourvoir exécutif).

La constitution, la loi organique (loi au sens strict) c.à.d élaboré par


le parlement, les actes de l’exécutif sont (des lois au sens large)

A cela il faut ajouter les conventions internationales (traités, accords


ou pactes internationaux) régulièrement ratifiés par la RDC.

En vertu de l’art 193 de la constitution de la transition en RDC, les


traités ou accords internationaux régulièrement ratifiés ont une force
supérieure à celle de la loi.

La hiérarchie des normes juridique se présent sous cette pyramidale


ci – dessous :
- constitution
- Convention international
- Lois et décret – loi
- Décret
- Arrêtés ministériel
- Arrêtés des gouverneurs de province
- Décisions.

Les règles de droit tirent leur origine à plusieurs sources :

SECTION 5 : LES SOURCES DU DROIT


Les principales sources du droit sont :

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- Loi ;
- La coutume ;
- Les principes généraux de droit ;
- La jurisprudence ;
- La doctrine ;
- La pratique ;
- L’équité.

§1. La loi
La loi est la source principale du droit positif dans le système
juridique Romano – germanique auquel appartient le droit congolais « Lato
sensir » (au sens large). Bref, la loi est une règle de droit établi par une autorité
compétente.

Les lois sont votées par le parlement, promulguées c.à.d rendues


applicables par la signature du président de la République et publiées dans le
journal officiel. Les Loi énoncent les règles de l’Etat en conformité avec les lois
constitutionnelles.

 La constitution : est l’ensemble des lois fondamentales à la base de la


vie politique et administrative d’un pays.
La constitution actuellement en vigueur en RDC a été promulgué par le
président de la République le Général major le 04/04/2003.
 Les décrets (sont des actes pris par le Président de la République pour
assurer l’exécution des lois) en précisant leurs modalités d’application.
 Les décrets loi : sont des décrets du Président de la République qui
édicte des nouvelles lois
 Les Arrêtés ministériels : sont des décisions prises par des ministres
aux fins d’assurer la bonne marche de différents services publique dont
ils sont responsables.

§2. La coutume

Le droit coutumier : est l’ensemble des règles qui résultent des


coutumes d’une communauté.

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Il nait d’un long et constant usage adopté par les individus d’une
communauté et qui est devenu ensuite obligatoire. C.à.d. que la coutume se
forme par la pratique, la répétition de certains actes. En RDC, la coutume a
force obligatoire autant que la loi pourvu qu’elle soit conforme à la loi à l’ordre
publique et aux bonnes mœurs (règle de la loi). Toute coutume contre la loi ou
« contra legem » n’a aucune valeur juridique.

Ex : Coutume autorisant la tuerie, l’adultère, l’excision, le vol, etc.

La distinction entre l’usage et la coutume est que :

- L’usage : est une simple habitude existant dans une société sans avoir
un caractère obligatoire.

Ex : saluer son enseignant en cours de route.

- La coutume : est l’usage devenu obligatoire

Ex : la dot vaut 10 chèvres chez le YIRA.

§3. La jurisprudence
C’est l’ensemble des interprétations des lois émises par les cours et
tribunaux tant civils que militaires.

En RDC, nous avons les juridictions civiles et militaires.

- Les juridictions civiles du droit commun sont le tribunal de paix, de


grande distance, la cours d’appel et la cours suprême de justice.
- Les juridictions militaires sont : le tribunal militaires de police de
garnison, la cour militaire, la cour militaire opérationnelle en fin la
haute cours militaire.

En bref : la jurisprudence est l’ensemble des jugements déjà rendus.

§4. Les principes généraux de droit


Les PGD sont des règles non écrite qui dans une société déterminés
sont admises par l’unanimité de confiance au même titre que le règle écrite.
Les PGD sont généralement en latin.

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Voici quelques principes généraux du droit :

1°) les principes généraux du droit d’ordre social et juridique qui ici le
droit de la défense nous dit qu’on ne doit pas condamné une personne
sans la soumettre à un débat contradictoire.
2°) Les principes généraux du Droit qui découle de la structure et la
logique interne des constitutions.
- Principe de la permanence de l’Etat et de la continuité du service
public ;
- Nul n’est censé ignoré la loi « nemo censetur » ignorer legem

3°) Les principes généraux de droit associés aux impératif de la morale.


Ex : la fraude annule tout (fraus omnia corruptif) c.à.d. l’opposition à la
loi, la fraude à la loi est un comportement contre lequel l’ordre juridique
frappe certaine acte de caducité même s’ils sont correcte d’apparence.

§5. La doctrine
La doctrine : est l’ensemble des écrits de savants spécialistes du
droit sur des questions juridiques données.

Elle est l’ensemble des opinions émises pour les juristes dans leurs
ouvrages, leurs articles, leurs commentaires des textes législatifs ou des
décisions des cours et tribunaux.

§6. La pratique
La pratique : est l’ensemble des usages professionnels.

Il s’agit de clauses contractuelles que certains professionnels ont


habitude d’insérer dans les actes qu’ils rédigent.

§7. L’équité
C’est l’esprit du juge. C’est le bon sens du juge.

Le juge applique l’équité quand la loi lui autorise d’y recourir ou s’il
n’a aucune autre source de droit à laquelle il puisse se référer. On dit alors
que le juge tranche les litiges.

Ex : « aecqua et bono » c.à.d. selon l’équité et le bon sens


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En réglementant l’ensemble des rapports, le droit recouvre un


domaine particulièrement vaste. Suivant le nature de ces rapports nombreux
et complexes différentes branches se sont successivement formées.

SECTION 6. LES GRANDES DIVISIONS DU DROIT


La RDC étant un Etant Laïc, une classification tenant compte de la
division du monde en Etat souverain permet de distinguer :

- D’une part le droit national qui s’applique dans le cadre Géographique


d’un Etat ;
- D’autre part le droit international qui règle les rapports entre Etats ou
entre individus de nationalités différentes.

Mais une classification plus importante oppose le droit privé au droit


public :

- Le droit privé qui règle le rapport entre particuliers ou personnes


privées ;
- Le droit public qui est applicable à l’Etat, au ministère, aux entités
administratives décentralisées (E.A.D), au service public,…

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SUMMA DIVISIO ROMANA

Droit intern public

Droit constitutionnel et politique


Droit international
Droit national Droit administratif
Droit intern privé
Droit fiscal

Droit pénal
Droit positif Droit national public
Droit des finances publiques
Droit national
Droit civil

Droit national privé Droit commercial

Procédure civile

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§1. Subdivisions du droit public national


A. Droit constitutionnel et politique

Il fixe les règles de fonctionnement des institutions


constitutionnelles et politiques. Ex. La répartition de pouvoir entre l’exécutif,
le législatif et le judiciaire ; les modalités des élections des députés, du
président de la république, le recours au référendum (consultant directement
le citoyen sur une question d’intérêt général). Il fixe également les libertés
publiques garanties aux citoyens.

B. Droit administratif

Il fixe le statut des institutions administratives chargées d’exécuter


des décisions politiques et étudier leurs relations avec les institutions, de
l’aménagement du territoire, de fonctionnement de service public, de la
responsabilité de l’administration, travaux publics, de fonction publique,…

C. Droit de fiscal

Fixe le régime de l’impôt.

D. Droit pénal

Règlemente la répression des infractions atteintes particulièrement


grave à la paix publique, à la chose publique, et aux intérêts des citoyens.

E. Droit de finance publique

Il fixe les règles générales relatives au budget de l’Etat « recettes et


dépenses »

§2. Subdivision du droit national privé


A. Droit civil ou droit des affaires

Il règlemente l’ensemble des opérations ou actes de commerce que


certains particuliers appelés commerçants vont accomplir. Ces règles

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particulières tiennent compte des nécessités propres à la vie des affaires, la


fréquence et la rapidité des transactions commerciales.

En général, il règlemente la vie des hommes et leurs relations


particulières.

B. Droit commercial

C’est l’ensemble des règles applicables aux opérations de commerce


et aux personnes qui font profession de s’y livrer.

C. Procédure civile

C’est l’ensemble des actes apposés par les parties et le tribunal pour resoudre
judiciairement un litige. En matière civil, le juge est saisi par assignation par
apport en matière du travail ou le juge est saisi par requêtte.

§3. Le droit interne et le droit international


Les diverses branches du droit qui viennent d’être énumérés, font
partie du droit interne, c.à.d le droit qui s’applique à l’intérieur d’une certaine
organisation nationale étatique.

A. Le droit interne règle les rapports qui se présentent à l’intérieur d’un


Etat et qui ne dépassent pas le cadre géographique.
B. Le droit international règle les rapports naissant de la pluralité d’Etat
soit dans le rapport entre individu ressortissant d’Etat différent soit
entre Etat.

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CHAPITRE II : DROIT CIVIL LES PERSONNES


SECTION 1. DES PERSONNES ET DES DROITS DE LA
PERSONNALITE JURIDIQUE

§1. Des personnes


On appelle personne ou sujet de droit au sens juridique tout être
envisagé comme ayant de droit ou pouvant avoir le droit.
Nous allons donc examiner en deux volets les deux catégories des
personnes et certaines notions y afférentes. L’être humain est par excellence
le sujet de droit. Les animaux ne sont pas sujet de droit quand bien même le
droit oblige les hommes à certaines comportement à leur égard.
La personnalité juridique étant une notion conséquente dérivée et
attachée à tout homme, mérite un bref examen.

§2. Notion et attribut de la personnalité juridique


A. La personnalité et état de la personne
 La personnalité juridique est l’aptitude d’avoir une vie juridique et
d’être un sujet de droit (soit comme titulaire d’un droit soit comme
débuter d’une obligation).
Seules les personnes peuvent acquérir exercer des droit ou subir les
obligations, être propriétaire, créancier, débiteur, vendeur ou acheteur
 L’état est donc la situation de la personne par apport aux groupes
sociaux dans le quels elle vie.
On distingue :
 Le statut familial : l’état d’époux, de célibat, de divorce, de veuvage.
 Le statut professionnel : le droit du travail envisage l’individu dans
son activité professionnelle.
 Le statut individuel : l’individu a un nom, un domicile, il est mineur
ou majeur, aliéné mental,…

B. Les attributs de la personnalité juridique

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La personnalité juridique comporte pour l’individu plusieurs


attributions dont :
 La capacité juridique (être capable juridiquement)
 L’aptitude à la vie juridique
 Le patrimoine : toute personne à nécessairement un patrimoine.
C’est l’attribut essentiel de la personnalité.
Le patrimoine d’un individu est l’ensemble de ses droits et
obligations à caractère pécuniaire c.à.d évaluable en argent.
 Le droit de la personnalité (cfr. Supra)

§3. Acquisition de la personnalité juridique


Nous allons relèves les principes et les correctifs.

A. Principes
En principe la personnalité juridique commence au moment de la
naissance de l’individu, puisque sans cet événement il ne saurait y avoir
de personne ni au sans physique ni au sens juridique. Ce principe
connait certains correctifs au nombre de deux.
B. Correctifs
 La personnalité peut être antérieurement à la naissance et datée de
la conception. C’est le cas de l’enfant conçu qui est déjà une
personne et qui à donc l’aptitude à être sujet de droit. L’enfant conçu
est considérée né chaque fois qu’il s’agit de ses intérêts. Grâce à cette
règle l’enfant conçu peut déjà acquérir des droits (hériter d’un
parent, recevoir une donation) ;
 L’enfant doit naitre vivant et viable, l’enfant doit naitre viable dès
qu’il est physiologiquement apte à la vie.

NB. : Si l’intérêt de l’enfant l’exige, on peut appliquer la réglés


suivante « infans concepties proviato habitur quoties de commodis ejus
agitur » c.à.d. l’enfant conçu est considéré déjà né pour ce qui est de ses
intérêts. Mais la condition d’application de cette règle gravons la en lettre d’or,
ce que l’enfant naisse vivant et viable comme venons de le dire ci-haut.

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EX. : le père de l’enfant conçu meurt dans un accident de


circulation. La mère enceinte de 3 mois suivit. On appliquera la règle : « infants
concepties… ». On considère que l’enfant a la personnalité juridique, donc peut
hériter alors qu’il n’est qu’un embryon. Cette règle trouve son application
chaque fois qu’il y a intérêt pour le futur enfant. S’agissant de la conception,
l’art. 594 du code de la famille stipule : « la loi préside que l’enfant à été conçu
pendant la période qui s’étend du 300ème au 180ème jour inclusivement avant
la date de la naissance de l’enfant ; la conception est présumé avoir eu lieu
d’un moment quelconque de cette période suivant ce qui est demandé dans
l’intérêt de l’enfant ».
Cette présomption légale est simple

Pour tout dire, l’aptitude en guise de droit apparait donc à la


naissance et s’efface à la mort. Ces deux événements marquant le point font
l’objet d’une publicité officielle constatée par les actes de l’Etat-civil.

Disons toute fois que la mort physique n’entraine pas pour autant
la disparition totale de la personnalité juridique du défunt. En effet les
héritiers sont considérés comme le continuateur de la personne du de cujus
(défunt de la succession de qui il s’agit)

§4. Fin de la personnalité juridique


Le décès, l’absence et la disparition constatée judiciairement mettent
fin à la personnalité juridique.

A. Le décès : il ya une coïncidence parfaite entre la vie physique de la


personnalité juridique, la mort qui met fin à la première anéanti
également la seconde. La succession s’ouvre les héritiers continuent la
personne du défunt et doivent notamment payer ses dettes.
B. L’absence : une personne est juridiquement absente lorsqu’elle a quitté
depuis longtemps de son domicile ou de sa résidence sans donner de
ses nouvelles si bien qu’on ignore qu’elle est morte ou en vie et sans
avoir constitué un mandataire général. Il ne faut pas confondre
l’absence et le non présent, ce dernier est un individu momentanément
hors de chez lui.

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Ex : une personne en voyage.

NB. : Le régime de l’absence se caractérise par sa lenteur. L’absence


se clôture par le jugement déclaratif de décès qui tient lieu l’acte de décès. La
personne absente est réputée vivante pendant un an à partir de la dernière
nouvelle positive que l’on a eu de son existence. Si elle a constitué un
mandateur général la présomption de vie lui est accusée pendant 3 ans.

C. La disparition

Est la situation d’une personne dont après les circonstances trop


périlleuses comme le naufrage, les éboulements on ne sait pas si elle est
vivante ou morte.

Dans le cas où la personne disparut dont le décès avait été déclaré


réapparaître, les soins en disant héritiers doivent restituée à capitale les biens
qui leur ont été attribuée et encore existant entre leurs mains.

§2. Des droits de la personnalité juridique


Nous examinerons les principaux droits de la personnalité juridique
et leurs caractères.

A. Principaux Droits de la personnalité juridique

Par droit de la personnalité on entend un certain nombre des droits


reconnus à un individu dans le but d’assurer la protection dans ses doubles
aspects : physique et morale, corps et esprit. On y ajoute certains aspects
de droit portant sur les œuvres de l’esprit enfin l’exercice des libertés
humaines.

a. Les droits sur les éléments physiques de la personne

Toute personne a le droit sur son corps et à ce que son intégrité


corporelle soit respectée.

 Les Droits à l’intégrité physique

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[18]

Toute atteinte à l’intégrité corporelle d’autrui engage la


responsabilité de son auteur, à d’autre terme réparer un préjudice causé lors
d’un accident.

Le meurtre, les coups et blessure, les violences volontaires ou


involontaires constituent à la fois les infractions pénales et des fautes civiles.
Tout dommage causé à la personne mérite réparation (Art. 258 du code civil
congolais livre III).

 Les droits de l’individu sur sa propre image

Toute personne a droit au respect de son image. Elle peut s’opposer


à ce que le tiers reproduise son image sans son autorisation.

b. Les droits sur les éléments moraux de la personne

Droit à l’honneur et à la réputation, il s’agit là d’un élément non


négligeable. Les atteintes à l’honneur et à la réputation constituent les
infractions pénales et condamnables à des dommages et intérêts.

c. Droit au libre exercice des activités humaines

Il est difficile de définir la liberté, mais on distingue :

 La liberté physique : la liberté d’aller ou venir, faire ou ne pas faire ;


 La liberté morale ; libre choix du mode de vie, secret de la vie privée,
liberté de penser, d’expression, religieuse,…
 La liberté professionnelle : liberté du travail, de commerce,…

d. Droit sur les œuvres de l’esprit

Les œuvres littéraires ou artistiques sont une des expressions les


plus nettes de la personnalité de leur Auteur.

Personne ne peut modifier ou plagier s’attribuer indûment l’œuvre


d’un autre auteur. Sont des droits patrimoniaux ou pécuniaires. Sont les
droits estimables, appréciables en argent. Ils sont saisi (vendu), transmissibles
et cessibles.

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[19]

 le droit de créance est le droit qu’une personne exerce à l’encontre


d’une autre. Ex : le cas d’une dette A doit à B 500$. B a un droit
personnel ou de créance contre A.
 Le droit de propriété est le droit qu’une personne exerce directement
sur une chose. On parle de droit réel par Ex : le propriétaire d’une
maison exerce un droit réel sur sa maison. Il a le droit de l’habiter
comme il lui plait.
e. Les droits au respect de la vie privée

Il est difficile de définir la vie privée. Mais on peut toutefois retenir


que la vie professionnelle y fait partie au sens large. La partie de vie privée doit
demeurer secrète, la divulgation est sanctionnée.

B. Caractères de droit de la personnalité

Les droits de la personnalité sont extra patrimoniaux c.à.d non


évaluable en argent, à la différence des droits patrimoniaux qui sont
saisissables, cessibles et transmissibles.

Les droits de la personnalité sont :

 Insaisissables : ne peut être saisi ;


 Incessibles : ne peut être cédé ;
 Intransmissibles : les droits de la personnalité s’éteignent avec
leurs titulaires.

CHAP. III. DE L’IDENTIFICATION DE LA PERSONNE HUMAINE


La personnalité juridique précédemment analysée se manifeste par
certains signes extérieurs qui assurent l’identification de l’individu et permet
ainsi de le distinguer de ses semblables.

Nous faisons allusion au Nom, au domicile et à l’état civil.

Toutes les fois que l’individu veut exercer ses droits ou doit
accomplir ses devoirs, il est nécessaire qu’il soit facilement identifié.

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[20]

SECTION I : DU NOM
Nous allons d’abord en donner la définition et relever quelques
principes généraux.

§1. Définition et quelques principes en matière de nom


A. DEFINITION ET INTERET DU NOM

Le nom est l’appellation qui sert à désigner chaque individu dans la


société, à l’identifier et le distinguer des autres. Son intérêt est évident en Droit
public comme en Droit privé.

C’est sous son nom que l’individu exerce ses droits politiques,
accomplit ses devoirs et passe les actes juridiques.

B. QUELQUES PRINCIPES GENERAUX DU NOM


- Tout congolais est désigné par un nom composé d’un ou de plusieurs
éléments qui servent à l’identifier ;
- L’ordre de déclaration des éléments du nom et leur orthographe sont
immuables ;
- Si les personnes d’une même famille ont le même nom, elles sont tenues
de s’adjoindre des éléments complémentaires différents ;
- Les noms doivent être puisés dans le patrimoine culturel congolais ;
- Les noms ne peuvent en aucun cas être contraire aux bonnes mœurs ni
revêtir un caractère injurieux, humiliant ou provocateur. Cfr art 58 C.F

S’il est vrai que toute personne est désignée par un nom, il peut se
poser le problème de son attribution.

§2. De l’attribution du nom


L’enfant porte dans l’acte de naissance le nom choisi par ses
parents. En cas de désaccord, le père confère le nom. Si le père n’est pas connu
ou lorsque l’enfant a été désavoué, l’enfant porte le nom choisi par sa mère.

En cas d’affiliation paternelle postérieure à l’affiliation maternelle, le


père pourra adjoindre un élément du nom choisi par lui.

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[21]

Si l’enfant est âgé de plus de 15ans son consentement personnel est


nécessaire. L’Officier de l’Etat-Civil attribue dans l’acte de naissance le nom
de l’enfant dont le père et mère sont inconnues.

Qu’en est-il de la femme mariée, de la veuve et de l’adopté ?

Pour eux le législateur a prévu quelques dispositions particulières.

§3. Quelques dispositions particulières


 La femme mariée conserve son nom. Toutefois, pendant la durée du
mariage, elle a droit d’user du nom de son mari ; dans ce cas elle adjoint
le nom de son mari au sien ;
 La veuve non remariée peut continuer à faire usage du nom de son
mari ;
 L’adopté peut prendre le nom de l’adoptant en respectant les principes
généraux déjà examinés.

§4. Du changement, de la modification et de la radiation du nom


Le changement, la modification et la radiation peuvent toutefois
intervenir à condition d’être autorisé par le Tribunal de Paix du ressort de la
résidence ou du domicile du demandeur et cela pour juste motif et
conformément aux principes généraux pré-examinés.

Pour ce fait, le juge doit rendre un jugement sur requête de


l’intéressé s’il est majeur, s’il est mineur, la requête sera introduite par le père
ou par la mère de l’enfant ou une autre personne de la famille selon le cas.

En cas de nom non puisé dans le patrimoine culturel congolais


contraire aux bonnes mœurs, à caractère injurieux, humiliant ou provocateur,
il est permis au Ministère Public ou à toute personne intéressée de demander
au Tribunal de Paix d’ordonner la radiation en tout ou en partie de ce nom et
de le remplacer par un autre.

La loi prévoit que les décisions seront dans les 3mois à partir du jour
où elles seront devenues définitives.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 21


[22]

SECTION 2 : DU DOMICILE ET DE LA RESIDENCE

§1. Du domicile
A. NOTIONS ET DISPOSITIONS PARTICULIERES

Le domicile est l’endroit où la personne se trouve légalement, le lieu


de son principal établissement soit qu’elle le choisisse elle-même soit que la
loi le lui impose.

La femme mariée a son domicile chez son mari (la loi le lui impose
mais elle peut aussi disposer autrement), les mineurs chez leur père et mère
ou la personne qui assure l’autorité tutélaire sur eux. Il y a lieu de s’interroger
à propos de l’intérêt pratique du domicile et de ses caractères.

B. INTERETS PRATIQUES DU DOMICILE ET CARACTERE


a) Intérêts pratiques

Des grands intérêts pratiques s’attachent au domicile de la


personne. Il explique pourquoi la loi s’est attachée plutôt à la notion juridique
du domicile qu’à la résidence notion de pur fait.

Voici les principaux intérêts liés à la notion du domicile :

1) Identification de la personne : Le domicile complet avertit le tiers de


l’endroit où l’individu peut être retrouvé.
2) Centralisation des intérêts pécuniaires : Lorsque les intérêts
pécuniaires de la personne nécessitent des opérations d’ensemble,
celles-ci seront effectuées au lieu où se trouve son domicile. Il en sera
ainsi en cas d’ouverture de la succession de la faillite,…
3) Identification des actes de procédure et adresses des
correspondances : Les correspondances épistolaires se font au
domicile de la personne ; les commandements, les assignations en
justice doivent être signifiés par le Huissier au domicile de l’intéressé.

4) Accomplissement de certaines mesures de publicité : Les jugements


de divorce, la séparation des corps, des biens doivent être publiés au
lieu où est le domicile de la personne dont il modifie l’état.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 22


[23]

5) Détermination de la compétence des tribunaux : Le domicile d’une


personne détermine la compétence territoriale ou le ressort des
tribunaux. Quels sont les caractères du domicile.

b) Caractères du domicile

1) Le domicile est obligatoire : Toute personne doit avoir un domicile.


2) Fixité du domicile : Il faut retenir que le domicile peut-être déplacé car
il dépend en grande partie de la vie personnelle de chacun.
3) Unité du domicile : La personne ne peut avoir qu’un seul domicile,
c’est pourquoi lorsqu’elle possède plusieurs centres d’intérêts, l’un
d’entre eux sera élevé au rang de domicile.

§2. De la résidence
Le législateur congolais définit la résidence quand une personne a le
séjour de plus d’un mois (excepté les commerçants qui ont leurs résidences
aux lieux où ils exercent leurs activités).

Une personne domiciliée à Kinshasa peut avoir une villa à Bruxelles,


un appartement à Kisangani cela n’a d’inconvénients pour la société de lors
que l’individu peut-être certainement atteint en un lieu fixe à son domicile.

Outre le mot domicile et la résidence de la personne, son état-civil


nous permet de l’identifier d’avantage.

CHAP. IV : DE L’ETAT-CIVIL
SECTION 1 : NOTIONS DE L’ETAT-CIVIL
Le concept état-civil revêt 2 sens :

- C’est la situation de la personne en droit privé spécialement dans les


rapports familiaux ;
- C’est un service public chargé d’établir et de conserver les actes de l’état-
civil (l’acte de naissance, de mariage, de décès).

Les actes de l’état-civil sont conservés au Bureau de l’état-civil.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 23


[24]

Où trouver ces Bureaux et quel est leur ressort ?

SECTION 2 : SITUATION GEOGRAPHIQUE DES BUREAUX DE


L’ETAT-CIVIL ET LEUR RESSORT
Les Bureaux de l’état-civil sont soit principaux soit secondaires.

Il existe un bureau principal de l’état-civil soit :

- Au chef-lieu de la zone rurale (actuellement territoire) ;


- Au chef-lieu de la zone urbaine (actuellement commune) ;
- Au siège de collectivité de la zone rurale distinct du chef-lieu de la zone.

Le ressort de chaque bureau territorial est déterminé par les limites


de la collectivité ou de la zone urbaine.

Les bureaux secondaires de l’état-civil peuvent être crées suivant les


nécessités locales sur propositions de l’Administrateur du Territoire ou le
Bourgmestre intéressé par le Gouverneur de Province ou le Gouverneur de la
ville de Kinshasa.

Quelles sont les autorités compétentes pour rédiger les actes de


l’état-civil ?

Il s’agit bien des officiers de l’état-civil.

SECTION 3 : DES OFFICIERS DE L’ETAT-CIVIL ET DE LEUR


COMPETENCE
Sont officiers de l’état – civil selon les distinctions géographique
précitées :

- Les commissaires de zones rurales (actuellement administrateur du


territoire)
- Les commissaires de zones urbaines (actuellement bourgmestre)
- Les chefs de collectivité ou ses agents subalternes qu’il désigne et qui
présent sous sa direction. les officiers de l’Etat civil sont seuls
compétents pour recevoir les déclarations et dresser les actes de l’état
civil auxquels ils confèrent un caractère authentique. Il importe de
souligner que ni le président de la république, ni le ministre, ni

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 24


[25]

gouverneur de province, ni le maire de la ville, ne peuvent exercer les


fonctions des officiers de l’Etat-civil.
Le retrait de l’acte de nomination et de décès mettent fin aux fonctions
de l’officier de l’Etat – civil.

L’Administrateur du Territoire, le bourgmestre ou le chef de


collectivité avise sans retard le gouverneur selon le cas du décès des officiers
de l’état – civil suppléants désignés ou spécialisés nommés dans son ressort
ou toutes circonstances qui empêchent l’un des ceux – ci de façon durable de
remplir ses fonctions.

Les témoins sont requis en matière de mariage ils doivent être âgés
de 18ans au moins et sont choisis par les comparent sauf dispositions légales
spéciales.

SECTION 4 : REGLES COMMUNES A TOUS LES ACTES DE L’ETAT


– CIVIL
Les actes de l’état – civil sont rédigés en français (parce que le
français est la langue officielle).

Ils énoncent la date si possible l’heur, le nom, sexe, la situation


matrimoniale, la profession, le domicile.

Lorsque la date de naissance doit être mentionnée et que cette date


n’est pas connue l’acte énoncera l’âge approximatif de la dite personne sauf
les dispositions finales prévues en matière de mariage les officiers de l’état-
civil ne peuvent rien insérer dans les actes qu’ils reçoivent.

En cas de mariage, l’officier de l’état-civil donne lecture des actes ou


connaissance de leur contenu aux parties comparantes en présence des
témoins.

Si les parties comparantes ou les témoins ne parlent pas la langue


française, l’officier de l’état-civil traduit d’abord leur déclaration en français et
leur ensuite une traduction verbale du contenu de l’acte dans une langue
qu’ils comprennent. Mention en est faite au bas de l’acte.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 25


[26]

SECTION 5 : LE REGISTRE DE L’ETAT-CIVIL


Toutes les naissances, tous les mariages, tous les décès son inscrits
sous forme d’actes dans un registre de naissance, de mariage et de décès. Les
registres sont clos et arrêtés par l’officier de l’état-civil à la fin de chaque année
et dans les deux mois, l’une des parties des registres est déposée aux archives
de la collectivité ou de la zone urbaine ou rurale, l’autre au Greffe du Tribunal
de Grande Instance et la dernière partie au Bureau Central des actes de l’état-
civil près le Ministère de la justice à Kinshasa.

Les registres de l’Etat-civil ne peuvent être déplacés dès qu’ils sont


mis en service. Ils ne peuvent directement être consultés que par le Magistrat
chargé de la surveillance des actes de l’état-civil.

La consultation se fait sans déplacement sauf quand elle est


ordonnée par les Tribunaux ou le Procureur de la République.

SECTION 6 : REGLES PROPRES AUX ACTES DE NAISSANCE


Toutes naissances survenues sur le territoire de la République
doivent être déclarées à l’officier de l’état-civil de la résidence ou du domicile
du père ou de la mère dans les 90 jours qui suivent la naissance.

La naissance de l’enfant est déclarée par le père ou la mère à défaut


par les ascendants et les proches parents de l’enfant ou par les personnes
présentes à l’accouchement.

La déclaration peut être faite par mandataire, porteur d’une


procuration écrite.

L’acte de naissance énonce :

a) l’heure si c’est possible, le jour, le mois, l’année, le lieu de naissance,


sexe de l’enfant et le nom qui lui est donné ;
b) le nom, l’âge, la profession et domiciles de père et mère ;
c) le nom, l’âge, la profession et le domicile du déclarant outre que le père
et mère.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 26


[27]

Lorsqu’il est déclaré un enfant mort-né, la déclaration est inscrite dans


sa date sur le registre de décès et non sur celui de naissance. Elle
mentionne seulement qu’il a été déclaré un enfant mort-né.

SECTION 7 : REGLES PROPRES AUX ACTES DE DECES


Tout décès survenu sur le territoire de la République doit être
déclaré à l’officier de l’état-civil du ressort du lieu où le décès est survenu.

L’acte de décès est dressé sur la déclaration d’un parent du défunt


ou de toute personne possédant sur le décès les renseignements nécessaires.

L’acte de décès énonce :

a) l’heure si c’est possible, le jour, le mois, l’année, le lieu de décès, le nom


et la résidence du défunt ;
b) le nom, l’âge, la profession et domicile du conjoint si la personne décédée
était mariée ;
c) le nom, l’âge, la profession et le domicile du déclarant.

L’Officier de l’Etat-civil prend toutes les mesures nécessaires pour


que le décès survenu dans l’étendue de son ressort soit constaté et déclaré.

Lorsqu’il y a des indices ou signes de mort violente ou d’autres


circonstances qui donnent lieu de soupçonner le cadavre, on ne peut faire
inhumation qu’après qu’un Officier de Police Judiciaire, assisté d’un médecin
ait dressé un procès-verbal de l’état du corps et des circonstances y relatives
et qu’y ait signes ou renseignement qu’il a pu recueillir sur l’identité du défunt.

L’Officier de Police Judiciaire est tenu de transmettre sans délai à


l’Officier de l’Etat-civil le procès-verbal d’après lequel est dressé l’acte de décès.

En cas de décès dans un établissement pénitentiaire, le responsable


de l’établissement doit dans les 24heures transmettre à l’Officier de l’Etat-civil
du ressort dans lequel est situé l’établissement.

Le décès dû à un événement tel que le naufrage, une catastrophe


aérienne, un éboulement, un tremblement de terre par l’effet duquel il y a lieu

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 27


[28]

de croire que plusieurs personnes ont péri, pourra être déclaré par un
jugement collectif.

Les Tribunaux compétents sont dans ce cas ceux de Grande


Instance. Les extraits individuels du jugement collectif de décès peuvent être
obtenus par les personnes intéressés.

SECTION 8 : DU LIVRET DE MENAGE


Lors de la célébration ou de l’enregistrement du mariage par l’Officier
de l’Etat-civil, il est remis aux époux un livret de ménage partant sur la 1ère
page, l’identité des conjoints, la date et le lieu de l’enregistrement du mariage,
on y ajoute les énonciations relatives à la dote et au régime matrimonial.

Les énonciations qui précèdent sont signées par l’Officier de l’Etat-


civil et par les conjoints ou si ceux-ci ne savent pas signer, ils opposent leurs
empruntes digitales.

Sur les pages suivantes sont inscrits les naissances, les décès des
enfants, les adoptions et les actes d’affiliation des enfants nés hors mariage.

En cas de perte du livret de ménage, l’époux en demande le


rétablissement. Le nouveau livret porte la mention duplicata.

Lorsqu’une personne non mariée a affilié ou adopté des enfants, il


lui sera délivré un document dénommé livret d’affiliation ou d’adoption.

Il sera indiqué sur les pages suivantes les naissances et les décès
des enfants affiliés ou adoptés.

SECTION 9 : NOTION SUR LES PERSONNES MORALES


Une personne morale : est un groupement des personnes physiques
ayant des intérêts communs et auxquelles la loi donne le caractère d’une
personne. Il s’agit d’une fiction ou création légale mais grâce à cette fiction la
personne morale possède une distinction propre de ce qui la compose.

Dès lors comme toutes les personnes physiques, la personne morale


a des droits et des obligations. Elle possède un nom appellé raison sociale ou

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 28


[29]

dénomination sociale, un domicile appelé siège social, une nationalité et un


partenaire toujours distinct de ceux de ses membres. La personne morale
n’étant pas physiquement doit toujours se faire représenter par des personnes
physiques. Ces derniers sont appelés organes de la personne morale.

§1. Classification des personnes morales


 Personnes morales des droits publics

Il s’agit de l’Etat, des entités administratives décentralisées ou non,


des organismes créer par l’Etat et ou les entités administratives. Il s’agit donc
des entreprises publiques ou des établissements publics.

 Personnes morales des droits privés

Elles sont régit par les droits privés.

Ex : les sociétés commerciales, ASBL, comme les associations


d’artistes ou des sportifs, les associations religieuses, associations scientifique
ou philanthropique (humanitaires).

N.B : Les personnes morales des droits publics sont crées par l’Etat
par une loi, un décret ou par un acte de l’exécutif. Par contre les personnes
morales de droits privées sont créées par des particuliers qui s’associent. Elles
adressent une requête au fin d’obtention de la personnalité juridique celle-ci
est accordée par le Ministre de la justice.

§2. De la capacité des personnes morales


Sa capacité est limitée à son objet. Toutes fois une personne morale
peut exercer d’autres activités accessoires pour des faits d’autofinancement
par exemple.

Exemple : l’ISC/Isiro crée une cantine des fournitures scolaires


(universitaires ou académiques) qu’il vend à ses étudiants. Peut-on dire que
l’ISC/Isiro exerce le commerce ?

Et bien non, en effet, l’ISC a pour objet les activités scientifiques.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 29


[30]

Le fait d’acheter pour revendre les fournitures est accessoire à son


activé. Cet acte loin d’être commercial est bien au contraire un acte civil
conformément à la théorie de l’accessoire selon laquelle : « Accersorium
prinicipale sequitur » = l’accessoire suit le sort du principal.

§3. La famille
En droit congolais, la famille est le groupe des personnes reliées
par le mariage et la parenté. Le législateur congolais prend le terme famille au
sens large alors que la famille comprend le père et mère, enfants, frères et
sœur des parents les ascendants ainsi que leurs descendants et même les
alliés, elle n’est pas à confondre avec le ménage. Le terme ménage désigne
les époux leur enfants non mariés à charges ainsi que tout ceux envers qui les
époux sont tenus d’une obligation alimentaires à conditions que ces derniers
demeurent régulièrement dans la maison conjugale et soient inscrits au livret
de ménage.

Le mari est le chef du ménage, il doit protéger sa femme, la femme


doit obéir à son mari ; c’est le mariage qui crée le ménage.

A. LE MARIAGE

L’art. 330 du C.F dispose : « le mariage est l’acte civil public et


solennel par lequel un homme et une femme qui ne sont engagés ni l’un ni
l’autre dans les liens précédent mariage enregistré, établissent entre eux une
union légale et durable ».

L’union qui n’a été conclue que selon les prescriptions d’une église
ou d’une secte religieuse ne peut produire aucun effet du mariage tel que défini
à l’art. 330. Le mariage est précédé des fiançailles, d’une manière générale.

a. Les fiançailles

L’Art 337 C.F : les fiançailles sont une promesse de mariage, elle
n’oblige pas le fiancé de contracté un mariage. Le mariage peut être contracté
sans célébration préalable de fiançailles. La forme de fiançailles est réglée par
la coutume de fiancé. En cas de conflit de coutume, la coutume de la fiancée
sera d’application.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 30


[31]

En cas de rupture de fiançailles, les prestations des valeurs données


ou échangées pendant les fiançailles sont remboursées conformément à la
coutume. Les cadeaux de part et d’autres reçus doivent être restitués sauf :

 Si le tribunal estime qu’il serait inéquitable de restitué tout ou partie


des cadeaux offerts par celui des fiancés qui par sa faute a provoqué la
rupture ;
 Si la coutume applicable ne prévoit pas la restitution des cadeaux ou
des certains cadeaux.
 S’il résulte que les cadeaux ont été offerts sous condition que le mariage
ait lieu.

La personne à laquelle la rupture de fiançailles, est imputée est


tenue de tous les frais occasionnés par les fiançailles. En outre elle doit réparer
tous préjudices causés par la rupture de fiançailles. En effet, l’art 258 du code
civil livre III ou code civil des obligations et des contrats, dispose « tout fait
quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la
faute duquel il est arrivé à le réparer ».

Toute action fondée sur la rupture des fiançailles doit, à peine des
forclusions être intentée (introduit en justice) dans le délai d’un an à partir du
jour où les fiançailles ont été rompu.

b. Le but du mariage

Il a pour but essentiel de créer une union entre un homme et une


femme puis s’engagent à vivre ensemble jusqu’au décès de l’un d’entre eux
pour partager leurs communes destinées et pour perpétrer leurs espèces. Est
nuls tout accords visant à écarter l’une des fins essentielles des mariages.

c. Conditions de fond du mariage


 Consentement libre des parties ;
 Capacité de contracter un mariage ;
 La dot doit être versée au moins en partie avant la célébration du
mariage.
d. Conditions de forme

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 31


[32]

- Le mariage peut être célébré en famille selon les formalités prescrites


par les coutumes. Dans ce cas l’Officier de l’Etat-civil enregistre le
mariage et dresse un acte le constatant.
- Le mariage doit être également célébré par l’officier de l’état-civil selon
les formalités prescrites par la loi.
En ce cas, l’officier de l’Etat civil dresse aussitôt un acte de mariage.
e. Preuves du mariage

La preuve du mariage se fait ordinairement par la production de


l’acte de mariage ou du livret de ménage lors de son enregistrement ou de
sa célébration. A défaut d’acte de l’Etat-Civil, le mariage est prouvé par la
procession d’état d’époux. Deux personnes ont la concession d’état d’époux
lorsqu’elles se considèrent et se traitent mutuellement comme époux et
qu’elles sont considérées et traitées comme tel par leurs familles et la société.
La possession d’état d’époux est prouvée en présentent plus d’un témoin
parent ou nom des intéressés.

Elle peut être contestée à la même manière

f. Effets du mariage

Tous les mariages produisent les même effets qu’ils aient été
enregistrés ou célébrés. Ils sont patrimoniaux ou extrapatrimoniaux. Les effets
patrimoniaux concernent la gestion des biens des époux et seront étudiés
dans la partie relative aux régimes matrimoniaux. Ceux extrapatrimoniaux
sont les droits et obligations des époux entre eux des époux envers leurs
enfants et vice –versa ainsi des époux avec toute autre personne. Vivants dans
le ménage.

 Les droit et obligations réciproques des époux

Les époux s’obligent mutuellement à la communauté de vie. Ils sont


tenus de vivre ensemble et d’assurer la consommation du mariage ; l’épouse
est obligée d’habiter avec son mari et de le suivre partout ou il juge à-propos
de résider ; le mari est obliger de la recevoir ; les époux se doivent soin et
assistance réciproque pour la sauvegardé des immoraux et matérielle du

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 32


[33]

ménage et des effets. Ils se doivent mutuellement fidélité, les respects et


affection ; la femme peut conclure la charge du ménage à l’absence de son
mari. Le manquement par l’époux à son devoir peut exposer au payement de
dommage et intérêt ou même à une sanction pénale.

Ex : l’adultère qui est la violation de la fidélité est sanctionné pénalement par


l’art 467 du CF

 Devoirs des parents envers les enfants

Ont l’obligation de nourrir, d’élever et d’éduquer les enfants à


contrepartie, les enfants leurs doivent respect et obéissance. Envers les autres
membres du ménage les parents ont une obligation alimentaire.

B. LA DISSOLUTION DU MARIAGE

Le mariage se dissouts :

1. Par la mort de l’un des époux


2. Par divorce
3. Par le nouveau mariage du conjoint de l’absent contracté après le
jugement déclarant le décès de l’absence.

Le divorce résulte d’une décision judiciaire prononçant la


dissolution du mariage à la demande de l’un des époux.

La dissolution du mariage par les autorités coutumières ou


familiales est sans effets. En droit congolais l’action en divorce peut soit fondée
sur la destruction irrémédiable de l’union conjugale. Il y a destruction
irrémédiable de l’union conjugale si le tribunal tire des faits la conviction que
la continuation de la vie conjugale et la sauvegarde du ménage sont devenus
impossibles.

C. DE LA FILIATION

Tout enfant congolais doit avoir un père, nul n’a le droit d’ignorer
son enfant qu’il soit né dans le mariage ou hors mariage.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 33


[34]

La filiation est le lien juridique unissant l’enfant à son père


(filiation paternelle) ou à sa mère (filiation maternelle). La filiation maternelle
résulte du seul fait de la naissance. Elle s’établit soit par l’acte de naissance
soit par une déclaration volontaire de maternité soit par une action en
recherche de maternité. La filiation paternelle s’établit par cette présomption
légale selon laquelle l’enfant né pendant le mariage ou dans les 300jrs après
la dissolution du mariage ou l’enfant a pour père le mari de sa mère.

N.B : A ne pas confondre la filiation et l’affiliation. Ce dernier est


la reconnaissance de l’enfant né hors mariage. Tout enfant né hors mariage
doit faire l’objet d’une affiliation.

D. DE L’ ADOPTION

L’adoption consiste dans un lien juridique de filiation (entre deux


personnes à savoir l’adoptant et l’adopté) distinct de la filiation d’origine de
l’adopté.

Il faut retenir que l’adoption est unique elle exclut tout autre,
excepté le cas d’un mineur dont l’adoptant est mort.

N.B : l’adopté conserve toujours son droit d’héritier dans sa famille


d’origine. L’adoptant est investi de l’autorité parentale à l’égard de l’adopté.

Ainsi, l’adoptant qui meurt sans enfant et n’a pas de conjoint, à


défaut de disposition entre veuf ou testamentaire ; sa succession est partagée
en deux parties égales entre les deux familles : la famille d’origine et la famille
adoptée.

CHAPITRE V : DROIT CIVIL LES OBLIGATIONS ET LES


CONTRATS
SECTION I : NOTION DES OBLIGATIONS
L’obligation est un lieu de droit entre deux personnes en vertu
duquel l’un débiteur est tenu à une prestation au profit de l’autre le créancier.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 34


[35]

§1. Sources
Les obligations peuvent dériver de 5 sources : la loi, le délit, le quasi-
délit, le quasi-contrat et le contrat.

 La loi : Les obligations peuvent naître de la loi : obligation légale. Des


nombreuses obligations trouvent leur origine dans la volonté du
législateur.
Ex : le cas de la fiscalité (obligation de payer l’impôt).
 Le délit : Un délit est un acte dommageable et illicite accomplit avec
l’intention de nuire (Art. 258 CCCLIII).
Ex : Quelqu’un endommage volontairement ma voiture. Il a l’obligation
de la réparer.
 Le quasi-délit : c’est un acte accompli sans intention de nuire ou par
imprudence.
Ex : une tuile du toit de ma maison se détache et blesse un passant.
 Le quasi-contrat : c’est l’obligation d’une personne qui résulte de l’action
d’un tiers.
Ex : un ami est non présent et à la suite d’une tempête, le toit de sa
maison est endommagé. Je le fais réparer. Mon ami a l’obligation de me
rembourser les dépenses utiles faites dans son intérêt.
 Le contrat : c’est une convention par lequel une ou plusieurs personnes
s’obligent envers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou a ne pas
faire quelque chose.

§2. Classification des obligations


A. Obligation de donner, obligation de faire, obligation de ne pas
faire
 L’obligation de donner : consiste à transférer la priorité d’une chose.
Ex : le vendeur a l’obligation de donner c.à.d de transférer la propriété
de chose vendue à l’acheteur.
 L’obligation de faire : consiste à fournir une prestation, un service.
Ex : - l’enseignant a une obligation de faire.
- Le médecin a l’obligation de soigner.
 L’obligation de ne pas faire : consiste à s’abstenir de faire quelque chose.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 35


[36]

Ex : l’obligation (de garder) de ne pas dévoiler le secret professionnel


pour un avocat ou un médecin est une obligation de ne pas faire. Alors
que l’obligation d’assistance est une obligation de faire entre époux.
B. L’obligation de résultat et obligation de moyen
 L’obligation de résultat : est celle pour laquelle le débiteur est obligé
d’atteindre le résultat convenu.
Ex : le transporteur a l’obligation de faire arrivé la personne transporté
à destination, il a donc une obligation de résultat.
 L’obligation de moyen : consiste à ce que le débiteur s’engage à user de
tous les moyens susceptibles de faire parvenir un résultat escompté. S’il
ne parvient pas a ce résultat alors qu’il a mis en œuvre tous les moyens
c.à.d alors qu’il n’a pas commis une faute ou une négligence, il ne peut
pas être poursuivi.
Ex : - l’obligation du moyen du médecin
-L’obligation du moyen d’avocat
-L’obligation du moyen de l’enseignant.

§3. Preuve des obligations


Certains modes de preuve sont dits parfaits parce qu’on peut s’en
servir à toute circonstance. Les autres ne peuvent pas toujours être utilisés
ou ne sont pas suffisants par eux-mêmes pour prouver.

A. Les moyens des preuves parfaits


a. La preuve par écrit

Il ne s’agit pas de n’importe quel écrit mais d’un écrit qui prend une
forme particulière précisée par la loi.

On distingue :

 L’acte authentique : c’est un acte rédigé par un officier public qui peut
être un notaire (acte notarié), un Officier de l’Etat-civil (acte de l’Etat-
civil), un greffier ou un huissier du Tribunal.
 L’acte sous seing privé : c’est l’acte rédigé par les parties elles-mêmes.
b. L’aveu

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 36


[37]

Avouer, c’est reconnaître quelque chose en justice. On doit faire


attention à l’aveu d’un accuse. En effet, celui-ci peut avouer le fait lui reproché
pour un simple prestige ou autres intérêts.

B. Les moyens de preuve imparfaite

La preuve par témoin ou testimoniale ou témoignage, c’est la


déclaration faite par une personne qui a vue, entendue des faits en rapport
avec le litige.

§4. Extinction des obligations


Les obligations s’éteignent par :

A. Le payement : le payement est le mode ordinaire d’extinction des


obligations. Payer c’est exécuter son obligation de donner, de faire ou de
ne pas faire. Il y a donation en payement lorsqu’il est remis au créancier
à chose que l’objet même de la dette.
B. La novation : c’est l’extinction d’une obligation par la substitution
d’une dette nouvelle à une dette ancienne. Elle doit être expresse c.à.d
signalé. Ex : A doit à B et B doit à C. Par novation A devra à C.
C. La remise volontaire de l’obligation (dette)

Elle est la renonciation gratuite du créancier à ses droits. C’est une


sorte de donation. La remise volontaire du titre originale sous signature privée
par le créancier au débiteur fait preuve de la libération. Elle peut être partielle
ou totale.

D. La compensation : est l’extinction simultanée de 2 dettes en


concurrence de la plus faible. Ex : A doit 300$ à B et B doit 200$ à A.
Par compensation B ne doit plus rien à A et A doit encore 100$ à B.

SECTION II : NOTIONS DES CONTRATS


Le contrat est régit sur un principe d’autonomie de la volonté. Ceci
signifie qu’il n’y a contrat que s’il y a accord de volonté entre les parties. Toute
personne est libre de s’obliger sur un contrat.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 37


[38]

Les parties contractantes fixent librement les conditions du contrat.


Le débiteur doit respecter les paroles données en contre partie de la liberté de
contracté.

Ceci découle de l’art. 33 du CCCLIII qui dispose : « les conventions


légalement formées tiennent lieu de lois à ce qui les ont faites ».

§1. Classification des contrats


 Le contrat est dit consensuel si le consentement des parties suffi à la
formation du contrat. Dès qu’il y a accord le contrat est conclu.
 Le contrat est dit solennel s’il est soumis à certaines formes prescrites
par la loi sous peine de nullité ;
Ex : le contrat de mariage.
 Le contrat est dit réel : s’il porte sur la remise d’une chose.
Ex : le contrat de prêts.
 Le contrat bilatéral ou synallagmatique : si deux contractants
s’obligent.
Ex : le contrat de vente, de bail, du travail, …
 Le contrat à titre gratuit est celui dans lequel une partie s’oblige sans
attendre la contrepartie de l’autre.
Ex : la donation.
 Le contrat aléatoire est celui dont l’étendue des obligations dépend des
événements incertains.
Ex : le contrat d’assurance.

§2. Condition de validité d’un contrat


 La capacité des parties contractantes ;
 Le consentement libre des parties contractantes ;
 L’objet du contrat doit être certain et licite.
 Certain : c.à.d bien déterminé ;
 Licite : c.à.d non contraire à la loi, à l’ordre public.

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[39]

CHAP. VI : NOTION DE DROIT CIVIL DES BIENS ET DES


SURETES
En Droit congolais, les biens sont régit par la loi n°80/08 du 18
juillet 1980 modifiant et complétant la loi n°73/021 du 20 juillet 1973 portant
régime général des biens fonciers, immobiliers et régime de sûreté.

SECTION I : NOTIONS DE DROIT CIVIL DES BIENS.


Dans le langage juridique, un bien est toute chose susceptible
d’appropriation. Tous les biens sont des choses mais toutes les choses ne sont
pas des biens.

L’air et la lumière ne sont pas des biens car ils ne sont pas
susceptibles d’appropriation.

§1. Classification des biens


A. Biens corporels & incorporels
a. Biens corporels

Sont ceux qui ont un corps, une forme matérielle que l’on peut
toucher. Ex : une maison, un animal, un stylo,…

b. Biens incorporels

N’ont pas de corps, n’ont pas d’existence matériel, ce sont des droits.

On distingue :

 Le droit réel : est celui qui porte sur un bien corporel. Ex : le droit de
propriété d’une maison.
 Le droit personnel ou droit de créance : est celui qui porte non pas sur
un objet réel mais l’accomplissement d’une prestation. Ex : un débiteur,
un créancier.
 Le droit intellectuel : c’est une valeur abstraite produit de l’intelligence
humaine. Ex : la propriété littéraire ou artistique.

B. Biens meubles & biens immeubles


 Les biens meubles

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 39


[40]

Sont ceux qui peuvent se déplacer ou être transportés. Ex : un


écritoire, une voiture.

On distingue les biens meubles corporels et les biens meubles


incorporels ou droit mobilier. Ex : le droit de propriété ou gage sur une voiture.

 Les biens immeubles

Sont ceux qui ne peuvent être se déplacer qui reste fixe ou immobile.

On distingue :

 Les biens immeubles par nature : le sol, le sous-sol (les mines) ;


 Les biens immeubles par incorporation : ce sont des biens incorporés
au sol, qui n’ont pas d’existence séparé du sol.
Ex : les constructions, les arbres,…
 Les biens immeubles par destination : ils sont des biens meubles par
nature mais rendu immeuble par la destination que le propriétaire leur
a donnée. Ex : le tableau d’une salle de classe, les tuyauteries,…

SECTION II. DES SURETES


Pour avoir la certitude d’être payé, le créancier requiert des garanties
de la part du débiteur : ces sont les sûretés.

Cette partie sur les sûretés sera approfondie en droit commercial


dans le contrat de prêt.

§1. Sûreté personnelle :


La caution : une personne s’engage à payer en lieu et place du débiteur
insolvable. Ce contrat est appelé cautionnement et la personne qui s’engage
s’appelle la caution.

§2. Sûretés réelles : portent sur les choses

 Gage : donner en garantie des biens mobiliers ou biens meubles.


 Hypothèques : donner en garantie un immeuble.

N.B :

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 40


[41]

le créancier dont le payement est garanti par un bien meuble ou mobilier


s’appelle créancier gagiste.
Celui dont le payement est garantie par un bien immobilier s’appelle
créancier hypothécaire ;
Le créancier dont le payement n’est pas garantie s’appelle : créancier
chirographaire.

CHAP VII : DU REGIMES MATRIMONIAUX, DU DROIT DE


PROPRIETE (Acquisition, usufruit, emphytéose,
l’usage) ET LIBERALITE

SECTION I : REGIME MATRIMONIAL


C’est l’ensemble des règles qui gouvernent l’association conjugale
quant aux biens des époux pendant la durée de mariage. Ces règles traitent
de la transmission, de la gestion des biens au niveau des conjoints pendant le
mariage.

A titre de rappel le contrat de mariage est la convention


matrimoniale des époux au régime matrimonial.

Il existe trois régimes matrimoniaux :

 Régime de la séparation des biens ;


 Régime de la communauté réduite aux acquêts ;
 Régime de la communauté universelle des biens.

§1. La séparation des biens


Ce régime consacre l’existence de deux patrimoines propres
appartenant respectivement à chacun de conjoints. Chacun des époux gère
ses biens et ses revenus comme il l’attend. Par ailleurs, les dettes contractées
tant avant que pendant le mariage leurs restent également propre. Chacun
des époux contribues aux charges du ménage selon ses potentialités.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 41


[42]

§2. Régime de la communauté réduite aux acquêts


Les acquêts sont les biens et les revenus que les époux acquièrent
pendant le mariage par leurs activités tant communes que séparées pendant
le mariage. La gestion de ses biens et revenus revient au mari, chef du ménage.
Les dettes de chacun des conjoints contractés avant le mariage leur sont
propres.

Celle contractées pendant le mariage est communs. A titre de rappel


soulignez que : le régime de la communauté réduite aux acquêts est le régime
supplétif légal.

§3. Régime de la communauté universelle des biens


Il consacre entre les époux la communauté de tous les biens acquis
de quelques manières que ce soit tant avant que pendant le mariage. De même
toute les dettes présentes et a venir sont communes. La gestion des biens avec
communauté revient au mari. A la dissolution du mariage l’actif et le passif de
la communauté sont portés par moitié entre les anciens époux en cas de
divorce ou entre les conjoints survivants et les autres héritiers de l’autre époux
en cas de décès.

SECTION II : DU DROIT DE PROPRIETE

§1. Définition
Le droit de propriété est le droit de jouir et de disposer d’une chose
de la manière la plus absolue.

Les restrictions au droit de propriété peuvent résulter de la loi et de


droit d’autrui.

A. De la loi
 Obligation de demander une autorisation de bâtir ;
 L’Etat peut exproprier un immeuble pour cause d’utilité publique ;
 L’Etat peut démolir un immeuble pour cause de sécurité et de salubrité
publique ;
 La loi impose aussi une série de servitude.
B. De droit d’autrui

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 42


[43]

Il est interdit d’installer les objets dangereux (fut d’essence) ou


insalubres dans un immeuble.

Il est interdit de faire marcher la radio pendant la nuit.

§2. Acquisitions
La propriété peut s’acquérir et se transmettre par des modes
suivants :

A. La succession

C’est la transmission d’un bien d’une personne décédée à une ou


plusieurs personnes en vie. L’ancien livre des personnes ne prévoyait aucune
disposition en matière de succession. Cette lacune a eu pour effet d’entrainer
des nombreux abus au sein des familles.

Ainsi, il n’était pas rare d’assister dans les villes surtout, aux
spectacles ou à la mort du chef du ménage, les membres de la famille de ce
dernier se partageaient tranquillement les biens de la succession pendant que
l’épouse et les enfants du défunt étant jetés dans la rue.

Sur ce, il s’est avéré indispensable de rompre dans ce domaine avec


la coutume par l’intervention d’une législation appropriée.

B. Sortes de succession :
1) Succession ab intestat (art. 758-765 code civil les biens) lorsqu’une
personne meurt sans laisser le testament, la dévolution des biens
s’effectue conformément à la loi. Les bénéficiaires de la succession ab
intestat s’appellent les héritiers. Le code de la famille prévoit 3 catégories
d’héritier.
 Les enfants du défunt nés dans et hors mariage.
Ces héritiers reçoivent automatiquement les ¾ de l’héritage. Le partage
s’opère par portion égale entre eux.
 Les parents du défunt, son conjoint survivant et ses frères et sœurs.
Ceux-ci reçoivent le solde de l’héritage laissé par les héritiers de la 1ère
catégorie et la totalité de l’héritage s’il n’y a pas d’enfants.
 Les oncles et les tantes ainsi que les autres parents

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 43


[44]

Ces héritiers n’ont droit à la succession que s’il n’y a pas d’héritier de la
1ère et de la seconde catégorie.
2) Succession testamentaire

Est celle où la dévolution des biens est réglée par la volonté du


défunt, exprimée dans un testament.

On distingue 3 sortes de testament

 Le testament olographe

Est celui écrit en entier, daté et signé de la main du testateur. Un


testament écrit à la machine ou à la main par une autre personne et
simplement signé par le testateur n’est pas valable.

 Le testament authentique

Est celui écrit par un notaire devant deux témoins mais dicté et signé
par le testateur.

 Le testament mystique

Est celui écrit par le testateur ou une autre personne, signé par le
testateur et remis solennellement sous enveloppé fermée au notaire devant
deux témoins.

On distingue également 3 sortes de legs

 Le legs universel

Est celui qui confère le droit de recevoir tout le patrimoine du défunt.

 Le legs à titre universel

Est celui qui confère le droit de recevoir une quote-part du


patrimoine du défunt.

 Le legs particulier

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 44


[45]

Est celui qui porte sur un bien déterminé.

§3. Le droit d’usufruit


Le droit d’usufruit est un droit réel temporaire en vertu duquel une
personne appelée usufruitier, jouit d’une chose appartenant à une autre
personne appelée nu-propriétaire mais à charge d’en conserver la substance.
L’usufruit est un droit temporaire. Il ne passe jamais aux héritiers ou de la
concession foncière.

§4. L’emphytéose
Est le droit d’avoir la pleine jouissance d’un terrain appartenant à
l’Etat à la charge de l’entretenir, de le mettre à valeur et de payer à l’Etat une
redevance en nature ou en argent.

§5. Le droit d’usage


C’est un droit similaire au droit d’usufruit mais moins étendu. Ainsi
l’usager peut abriter la maison dont il a l’usage mais non pas la loué.

SECTION III : LES LIBERALITES


Sont les donations entre vifs. Les libéralités sont strictement
règlementées par la loi et dans certaines conditions on n’est pas libre de
disposer de ses biens en violation de la loi, ainsi par exemple un père malade
n’est peut pas se permettre de donner tous ses droits (biens) au détriment de
ses héritiers.

CT. Maître HAKIBA KAHINDO Page 45


[46]

BIBLIOGRAPHIE
1. BOMBAKA N’KEY (P.O) Introduction à l’Etude du Droit, cours dispensé
en G1 droit, U.C.G (Butembo 2003-2004) Inédit ;
2. BOMBAKA N’KEY, (P.O) Droit civil les biens G2 S.E 2005
3. BOMBAKA N’KEY, (P.O) Droit civil les obligations G2, S.E 2005
4. BORDENAVE, M.L et BERHO, F. Droit, Paris, Nathan 1987
5. Code civil congolais livre III
6. Code civil, paris, Dalloz, 1986-1991
7. Code pénal congolais
8. COLMAN Alain, Traité du droit commercial Tome II, éd ofen 1972
9. Francis le Fevre, Droit civil Tome 1, introduction à l’Etude du Droit les
personnes, Paris 1984
10. Gérard Cornu, Droit civil, Introduction, les personnes, les biens, 4e éd.
Mont Chrestien Paris 1990
11. GUINO, cours de Droit civil, volume 2, Ed. l’hermès, Lyon, 1980
12. Jean Carnonnier, Droit civil, Tome 2, la famille, Ed. PUF, trois, 1991.
13. Loi foncière
14. Loi n°87-010 du 1er Août 1987 portant code de la famille
15. Le petit LAROUSSE ILLUSTRE
16. La constitution

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[47]

TABLE DES MATIERES

Ière PARTIE : DROIT CIVIL ........................................................................................ 0


CHAP I : INTRODUCTION GENERAL A L’ETUDE DU DROIT ................................... 1
SECTION I : PREAMBULE .................................................................................... 1
SECTION II : OBJECTIF DE L’UE......................................................................... 1
SECTION III : DEFINITION ................................................................................... 1
§1. Sens du terme Droit .................................................................................... 2
SECTION IV. LA REGLE DE DROIT...................................................................... 4
§1. Elle est établie par la société. ...................................................................... 4
§2. Toute infraction à la règle de droit est sanctionnée par la société. ............... 5
SECTION 5 : LES SOURCES DU DROIT ............................................................... 6
§1. La loi ........................................................................................................... 7
§3. La jurisprudence ......................................................................................... 8
§4. Les principes généraux de droit ................................................................... 8
§5. La doctrine .................................................................................................. 9
§6. La pratique.................................................................................................. 9
§7. L’équité ....................................................................................................... 9
SECTION 6. LES GRANDES DIVISIONS DU DROIT............................................ 10
§1. Subdivisions du droit public national ........................................................ 12
§2. Subdivision du droit national privé ........................................................... 12
§3. Le droit interne et le droit international ..................................................... 13
CHAPITRE II : DROIT CIVIL LES PERSONNES ...................................................... 14
SECTION 1. DES PERSONNES ET DES DROITS DE LA PERSONNALITE
JURIDIQUE ....................................................................................................... 14
§1. Des personnes........................................................................................... 14
§2. Notion et attribut de la personnalité juridique ........................................... 14
§3. Acquisition de la personnalité juridique .................................................... 15
§4. Fin de la personnalité juridique ................................................................. 16
§2. Des droits de la personnalité juridique ...................................................... 17
CHAP. III. DE L’IDENTIFICATION DE LA PERSONNE HUMAINE ........................... 19
SECTION I : DU NOM ........................................................................................ 20
§1. Définition et quelques principes en matière de nom .................................. 20
§2. De l’attribution du nom ............................................................................. 20
§3. Quelques dispositions particulières ........................................................... 21
§4. Du changement, de la modification et de la radiation du nom ................... 21

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[48]

SECTION 2 : DU DOMICILE ET DE LA RESIDENCE .......................................... 22


§1. Du domicile ............................................................................................... 22
§2. De la résidence .......................................................................................... 23
CHAP. IV : DE L’ETAT-CIVIL ................................................................................. 23
SECTION 1 : NOTIONS DE L’ETAT-CIVIL ........................................................... 23
SECTION 2 : SITUATION GEOGRAPHIQUE DES BUREAUX DE L’ETAT-CIVIL ET
LEUR RESSORT................................................................................................. 24
SECTION 3 : DES OFFICIERS DE L’ETAT-CIVIL ET DE LEUR COMPETENCE ... 24
SECTION 4 : REGLES COMMUNES A TOUS LES ACTES DE L’ETAT – CIVIL ..... 25
SECTION 5 : LE REGISTRE DE L’ETAT-CIVIL .................................................... 26
SECTION 6 : REGLES PROPRES AUX ACTES DE NAISSANCE .......................... 26
SECTION 7 : REGLES PROPRES AUX ACTES DE DECES.................................. 27
SECTION 8 : DU LIVRET DE MENAGE .............................................................. 28
SECTION 9 : NOTION SUR LES PERSONNES MORALES ................................... 28
§1. Classification des personnes morales ........................................................ 29
§2. De la capacité des personnes morales ....................................................... 29
§3. La famille .................................................................................................. 30
CHAPITRE V : DROIT CIVIL LES OBLIGATIONS ET LES CONTRATS .................... 34
SECTION I : NOTION DES OBLIGATIONS .......................................................... 34
§1. Sources ..................................................................................................... 35
§2. Classification des obligations .................................................................... 35
§3. Preuve des obligations ............................................................................... 36
§4. Extinction des obligations ......................................................................... 37
SECTION II : NOTIONS DES CONTRATS ............................................................ 37
§1. Classification des contrats ........................................................................ 38
§2. Condition de validité d’un contrat ............................................................. 38
CHAP. VI : NOTION DE DROIT CIVIL DES BIENS ET DES SURETES .................... 39
SECTION I : NOTIONS DE DROIT CIVIL DES BIENS.......................................... 39
§1. Classification des biens ............................................................................. 39
§2. Biens meubles & biens immeubles ............................................................ 39
SECTION II. DES SURETES ............................................................................... 40
§1. Sûreté personnelle : .................................................................................. 40
§2. Sûretés réelles........................................................................................... 40
CHAP VII : DU REGIMES MATRIMONIAUX, DU DROIT DE PROPRIETE (Acquisition,
usufruit, emphytéose, l’usage) ET LIBERALITE ..................................................... 41
SECTION I : REGIME MATRIMONIAL ................................................................. 41

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§1. La séparation des biens ............................................................................. 41


§2. Régime de la communauté réduite aux acquêts......................................... 42
§3. Régime de la communauté universelle des biens ....................................... 42
SECTION II : DU DROIT DE PROPRIETE ........................................................... 42
§1. Définition .................................................................................................. 42
§2. Acquisitions .............................................................................................. 43
§3. Le droit d’usufruit ..................................................................................... 45
§4. L’emphytéose ............................................................................................ 45
§5. Le droit d’usage ......................................................................................... 45
SECTION III : LES LIBERALITES........................................................................ 45

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