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B.P : 707
ISC-ISIRO
UNITE D’ENSEIGNEMENT
D’Eléments de droit civil et
constitutionnel
Par
Maître HAKIBA KAHINDO Tresor
Chef de Travaux
ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022
[1]
Ex :
Ex :
- Droit à la sécurité ;
- Droit à la liberté et expression ;
- Droit à la l’honneur ;
- Droit à la liberté de culte ;
- Droit à la vie privée
- Droit sur son image (photo par convention, un principe nominalisme
monétaire). Exemple quand la prise de photo est à 0,5 $ US après deux
mois elle revient 0,7 $ US si le propriétaire de la photo n’avait pas payé elle
payera toujours 0,5 $ US pas de surplus.
a. Le Droit Naturel
Le droit naturel n’a pas besoin d’être codifié pour être reconnu. Tel
est le cas du droit à la vie, à la liberté,…
b. le Droit Positif.
- Art. 70 de la constitution
- Art. 79. De la constitution
- Les règles sont non écrites ; - Les règles sont écrites (excepté en
ce qui concerne le droit
- Sources : La conscience coutumiers ;
humaine ; - Sources : les coutumes ainsi que
les lois prescrites par le
législateur dans chaque pays ;
- Les règles pouvant être modifié
- Les règles sont immuables ; par le législateur ;
- Les règles sont sanctionnées.
C’est l’étude tant du droit objectif que du droit subjectif. Ainsi dira-
t-on que Mlle Rosette étudie le droit c’est-à-dire qu’elle est étudiante à la
faculté de Droit.
Ex :
A. Générale
B. Permanente.
La règle de droit est une disposition permanente car elle ne doit pas
seulement s’appliquer une fois mais chaque fois qu’une situation similaire se
présente à moins qu’elle ne soit abrogée.
Une loi est abrogée quand elle cesse de produire ses effets pour
l’avenir.
Ainsi par exemple le code civil livre Ièr a été abrogée par le code de la
famille.
A. Une règle impérative est une règle à laquelle on ne peut dérogée. Tel est
le cas de la règle des organisations et compétence judiciaire.
B. En revanche une règle supplétive est une règle applicable à défaut pour
le parti de choisir une norme. Elle vient suppléer au silence des partis.
Exemple : Art. 789 C.F : « si les époux n’ont pas régulièrement opérer leur
choix ; le régime de la communauté réduite aux acquêts leur sera
applicable…… »
Une loi est abrogée quand elle cesse de produire ses effets pour
l’avenir.
Les décrets, les décrets lois, les arrêtés Ministériels, les arrêtés des
gouverneurs des provinces, les décisions des maires et bourgmestre,… sont
des actes de l’exécutif (du pourvoir exécutif).
- Loi ;
- La coutume ;
- Les principes généraux de droit ;
- La jurisprudence ;
- La doctrine ;
- La pratique ;
- L’équité.
§1. La loi
La loi est la source principale du droit positif dans le système
juridique Romano – germanique auquel appartient le droit congolais « Lato
sensir » (au sens large). Bref, la loi est une règle de droit établi par une autorité
compétente.
§2. La coutume
Il nait d’un long et constant usage adopté par les individus d’une
communauté et qui est devenu ensuite obligatoire. C.à.d. que la coutume se
forme par la pratique, la répétition de certains actes. En RDC, la coutume a
force obligatoire autant que la loi pourvu qu’elle soit conforme à la loi à l’ordre
publique et aux bonnes mœurs (règle de la loi). Toute coutume contre la loi ou
« contra legem » n’a aucune valeur juridique.
- L’usage : est une simple habitude existant dans une société sans avoir
un caractère obligatoire.
§3. La jurisprudence
C’est l’ensemble des interprétations des lois émises par les cours et
tribunaux tant civils que militaires.
1°) les principes généraux du droit d’ordre social et juridique qui ici le
droit de la défense nous dit qu’on ne doit pas condamné une personne
sans la soumettre à un débat contradictoire.
2°) Les principes généraux du Droit qui découle de la structure et la
logique interne des constitutions.
- Principe de la permanence de l’Etat et de la continuité du service
public ;
- Nul n’est censé ignoré la loi « nemo censetur » ignorer legem
§5. La doctrine
La doctrine : est l’ensemble des écrits de savants spécialistes du
droit sur des questions juridiques données.
Elle est l’ensemble des opinions émises pour les juristes dans leurs
ouvrages, leurs articles, leurs commentaires des textes législatifs ou des
décisions des cours et tribunaux.
§6. La pratique
La pratique : est l’ensemble des usages professionnels.
§7. L’équité
C’est l’esprit du juge. C’est le bon sens du juge.
Le juge applique l’équité quand la loi lui autorise d’y recourir ou s’il
n’a aucune autre source de droit à laquelle il puisse se référer. On dit alors
que le juge tranche les litiges.
Droit pénal
Droit positif Droit national public
Droit des finances publiques
Droit national
Droit civil
Procédure civile
B. Droit administratif
C. Droit de fiscal
D. Droit pénal
B. Droit commercial
C. Procédure civile
C’est l’ensemble des actes apposés par les parties et le tribunal pour resoudre
judiciairement un litige. En matière civil, le juge est saisi par assignation par
apport en matière du travail ou le juge est saisi par requêtte.
A. Principes
En principe la personnalité juridique commence au moment de la
naissance de l’individu, puisque sans cet événement il ne saurait y avoir
de personne ni au sans physique ni au sens juridique. Ce principe
connait certains correctifs au nombre de deux.
B. Correctifs
La personnalité peut être antérieurement à la naissance et datée de
la conception. C’est le cas de l’enfant conçu qui est déjà une
personne et qui à donc l’aptitude à être sujet de droit. L’enfant conçu
est considérée né chaque fois qu’il s’agit de ses intérêts. Grâce à cette
règle l’enfant conçu peut déjà acquérir des droits (hériter d’un
parent, recevoir une donation) ;
L’enfant doit naitre vivant et viable, l’enfant doit naitre viable dès
qu’il est physiologiquement apte à la vie.
Disons toute fois que la mort physique n’entraine pas pour autant
la disparition totale de la personnalité juridique du défunt. En effet les
héritiers sont considérés comme le continuateur de la personne du de cujus
(défunt de la succession de qui il s’agit)
C. La disparition
Toutes les fois que l’individu veut exercer ses droits ou doit
accomplir ses devoirs, il est nécessaire qu’il soit facilement identifié.
SECTION I : DU NOM
Nous allons d’abord en donner la définition et relever quelques
principes généraux.
C’est sous son nom que l’individu exerce ses droits politiques,
accomplit ses devoirs et passe les actes juridiques.
S’il est vrai que toute personne est désignée par un nom, il peut se
poser le problème de son attribution.
La loi prévoit que les décisions seront dans les 3mois à partir du jour
où elles seront devenues définitives.
§1. Du domicile
A. NOTIONS ET DISPOSITIONS PARTICULIERES
La femme mariée a son domicile chez son mari (la loi le lui impose
mais elle peut aussi disposer autrement), les mineurs chez leur père et mère
ou la personne qui assure l’autorité tutélaire sur eux. Il y a lieu de s’interroger
à propos de l’intérêt pratique du domicile et de ses caractères.
b) Caractères du domicile
§2. De la résidence
Le législateur congolais définit la résidence quand une personne a le
séjour de plus d’un mois (excepté les commerçants qui ont leurs résidences
aux lieux où ils exercent leurs activités).
CHAP. IV : DE L’ETAT-CIVIL
SECTION 1 : NOTIONS DE L’ETAT-CIVIL
Le concept état-civil revêt 2 sens :
Les témoins sont requis en matière de mariage ils doivent être âgés
de 18ans au moins et sont choisis par les comparent sauf dispositions légales
spéciales.
de croire que plusieurs personnes ont péri, pourra être déclaré par un
jugement collectif.
Sur les pages suivantes sont inscrits les naissances, les décès des
enfants, les adoptions et les actes d’affiliation des enfants nés hors mariage.
Il sera indiqué sur les pages suivantes les naissances et les décès
des enfants affiliés ou adoptés.
N.B : Les personnes morales des droits publics sont crées par l’Etat
par une loi, un décret ou par un acte de l’exécutif. Par contre les personnes
morales de droits privées sont créées par des particuliers qui s’associent. Elles
adressent une requête au fin d’obtention de la personnalité juridique celle-ci
est accordée par le Ministre de la justice.
§3. La famille
En droit congolais, la famille est le groupe des personnes reliées
par le mariage et la parenté. Le législateur congolais prend le terme famille au
sens large alors que la famille comprend le père et mère, enfants, frères et
sœur des parents les ascendants ainsi que leurs descendants et même les
alliés, elle n’est pas à confondre avec le ménage. Le terme ménage désigne
les époux leur enfants non mariés à charges ainsi que tout ceux envers qui les
époux sont tenus d’une obligation alimentaires à conditions que ces derniers
demeurent régulièrement dans la maison conjugale et soient inscrits au livret
de ménage.
A. LE MARIAGE
L’union qui n’a été conclue que selon les prescriptions d’une église
ou d’une secte religieuse ne peut produire aucun effet du mariage tel que défini
à l’art. 330. Le mariage est précédé des fiançailles, d’une manière générale.
a. Les fiançailles
L’Art 337 C.F : les fiançailles sont une promesse de mariage, elle
n’oblige pas le fiancé de contracté un mariage. Le mariage peut être contracté
sans célébration préalable de fiançailles. La forme de fiançailles est réglée par
la coutume de fiancé. En cas de conflit de coutume, la coutume de la fiancée
sera d’application.
Toute action fondée sur la rupture des fiançailles doit, à peine des
forclusions être intentée (introduit en justice) dans le délai d’un an à partir du
jour où les fiançailles ont été rompu.
b. Le but du mariage
f. Effets du mariage
Tous les mariages produisent les même effets qu’ils aient été
enregistrés ou célébrés. Ils sont patrimoniaux ou extrapatrimoniaux. Les effets
patrimoniaux concernent la gestion des biens des époux et seront étudiés
dans la partie relative aux régimes matrimoniaux. Ceux extrapatrimoniaux
sont les droits et obligations des époux entre eux des époux envers leurs
enfants et vice –versa ainsi des époux avec toute autre personne. Vivants dans
le ménage.
B. LA DISSOLUTION DU MARIAGE
Le mariage se dissouts :
C. DE LA FILIATION
Tout enfant congolais doit avoir un père, nul n’a le droit d’ignorer
son enfant qu’il soit né dans le mariage ou hors mariage.
D. DE L’ ADOPTION
Il faut retenir que l’adoption est unique elle exclut tout autre,
excepté le cas d’un mineur dont l’adoptant est mort.
§1. Sources
Les obligations peuvent dériver de 5 sources : la loi, le délit, le quasi-
délit, le quasi-contrat et le contrat.
Il ne s’agit pas de n’importe quel écrit mais d’un écrit qui prend une
forme particulière précisée par la loi.
On distingue :
L’acte authentique : c’est un acte rédigé par un officier public qui peut
être un notaire (acte notarié), un Officier de l’Etat-civil (acte de l’Etat-
civil), un greffier ou un huissier du Tribunal.
L’acte sous seing privé : c’est l’acte rédigé par les parties elles-mêmes.
b. L’aveu
L’air et la lumière ne sont pas des biens car ils ne sont pas
susceptibles d’appropriation.
Sont ceux qui ont un corps, une forme matérielle que l’on peut
toucher. Ex : une maison, un animal, un stylo,…
b. Biens incorporels
N’ont pas de corps, n’ont pas d’existence matériel, ce sont des droits.
On distingue :
Le droit réel : est celui qui porte sur un bien corporel. Ex : le droit de
propriété d’une maison.
Le droit personnel ou droit de créance : est celui qui porte non pas sur
un objet réel mais l’accomplissement d’une prestation. Ex : un débiteur,
un créancier.
Le droit intellectuel : c’est une valeur abstraite produit de l’intelligence
humaine. Ex : la propriété littéraire ou artistique.
Sont ceux qui ne peuvent être se déplacer qui reste fixe ou immobile.
On distingue :
N.B :
§1. Définition
Le droit de propriété est le droit de jouir et de disposer d’une chose
de la manière la plus absolue.
A. De la loi
Obligation de demander une autorisation de bâtir ;
L’Etat peut exproprier un immeuble pour cause d’utilité publique ;
L’Etat peut démolir un immeuble pour cause de sécurité et de salubrité
publique ;
La loi impose aussi une série de servitude.
B. De droit d’autrui
§2. Acquisitions
La propriété peut s’acquérir et se transmettre par des modes
suivants :
A. La succession
Ainsi, il n’était pas rare d’assister dans les villes surtout, aux
spectacles ou à la mort du chef du ménage, les membres de la famille de ce
dernier se partageaient tranquillement les biens de la succession pendant que
l’épouse et les enfants du défunt étant jetés dans la rue.
B. Sortes de succession :
1) Succession ab intestat (art. 758-765 code civil les biens) lorsqu’une
personne meurt sans laisser le testament, la dévolution des biens
s’effectue conformément à la loi. Les bénéficiaires de la succession ab
intestat s’appellent les héritiers. Le code de la famille prévoit 3 catégories
d’héritier.
Les enfants du défunt nés dans et hors mariage.
Ces héritiers reçoivent automatiquement les ¾ de l’héritage. Le partage
s’opère par portion égale entre eux.
Les parents du défunt, son conjoint survivant et ses frères et sœurs.
Ceux-ci reçoivent le solde de l’héritage laissé par les héritiers de la 1ère
catégorie et la totalité de l’héritage s’il n’y a pas d’enfants.
Les oncles et les tantes ainsi que les autres parents
Ces héritiers n’ont droit à la succession que s’il n’y a pas d’héritier de la
1ère et de la seconde catégorie.
2) Succession testamentaire
Le testament olographe
Le testament authentique
Est celui écrit par un notaire devant deux témoins mais dicté et signé
par le testateur.
Le testament mystique
Est celui écrit par le testateur ou une autre personne, signé par le
testateur et remis solennellement sous enveloppé fermée au notaire devant
deux témoins.
Le legs universel
Le legs particulier
§4. L’emphytéose
Est le droit d’avoir la pleine jouissance d’un terrain appartenant à
l’Etat à la charge de l’entretenir, de le mettre à valeur et de payer à l’Etat une
redevance en nature ou en argent.
BIBLIOGRAPHIE
1. BOMBAKA N’KEY (P.O) Introduction à l’Etude du Droit, cours dispensé
en G1 droit, U.C.G (Butembo 2003-2004) Inédit ;
2. BOMBAKA N’KEY, (P.O) Droit civil les biens G2 S.E 2005
3. BOMBAKA N’KEY, (P.O) Droit civil les obligations G2, S.E 2005
4. BORDENAVE, M.L et BERHO, F. Droit, Paris, Nathan 1987
5. Code civil congolais livre III
6. Code civil, paris, Dalloz, 1986-1991
7. Code pénal congolais
8. COLMAN Alain, Traité du droit commercial Tome II, éd ofen 1972
9. Francis le Fevre, Droit civil Tome 1, introduction à l’Etude du Droit les
personnes, Paris 1984
10. Gérard Cornu, Droit civil, Introduction, les personnes, les biens, 4e éd.
Mont Chrestien Paris 1990
11. GUINO, cours de Droit civil, volume 2, Ed. l’hermès, Lyon, 1980
12. Jean Carnonnier, Droit civil, Tome 2, la famille, Ed. PUF, trois, 1991.
13. Loi foncière
14. Loi n°87-010 du 1er Août 1987 portant code de la famille
15. Le petit LAROUSSE ILLUSTRE
16. La constitution