Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Professeur NGONDANKOY
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
PLAN DU COURS
- INTRODUCTION GÉNÉRALE
- PARAGRAPHE 1 : OBJECTIFS DU COURS
- PARAGRAPHE 2 : DIFFÉRENTS SENS DU MOT DROIT
- CHAPITRE PRÉLIMINAIRE : RÈGLE DE DROIT
- SECTION 1 : NOTIONS DE RÈGLE DE DROIT
- SECTION 2 : DESTINATAIRE DE LA RÈGLE DE DROIT
- SECTION 3 : SOURCES DE LA RÈGLE DE DROIT
- SECTION 4 : PRINCIPAUX SYSTÈMES JURIDIQUES
- CHAPITRE 1 : SOURCES DU DROIT PUBLIC
- SECTION 1 : SOURCES EN DROIT PUBLIC INTERNE
- SECTION 2 : SOURCES EN DROIT PUBLIC INTERNATIONAL
- CHAPITRE 2 : PRINCIPES FONDAMENTAUX DU DROIT PUBLIC
- SECTION 1 : PRINCIPES LIÉS À L'EXISTENCE DE L'ÉTAT
- SECTION 2 : PRINCIPES PROTÉGEANT LES DROITS FONDAMENTAUX
DE L'INDIVIDU
- CHAPITRE 3 : BRANCHES DU DROIT
- SECTION 1 : SUMMA DIVISIO DU DROIT
- SECTION 2 : CLASSEMENT DES BRANCHES DU DROIT EN RDC
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
1
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
INTRODUCTION GÉNÉRALE
A. OBJET DU COURS
Il s'agit d'initier les étudiants de la première année, futurs juristes, à toutes les règles et par
conséquent à toutes les disciplines se trouvant autour du phénomène Droit et qui, pour des
raison de connaissance se justifient la création de la faculté de Droit dans une université.
En d'autres termes, l'objet principal de notre cours consiste à initier les étudiants de la
première année de droit aux règles spécifiques du droit public en sachant que le droit public
n'est qu'une composante du Droit en général.
B. OBJECTIFS DU COURS
L'objectif général du cours consiste à faire acquérir aux étudiants les compétences et
attitudes juridiques susceptibles d'éveiller en eux le goût du Droit.
Au delà de l'objectif général, il y a des objectifs spécifiques.
Le premier est celui d'initier les étudiants de la connaissance des différentes branches du
droit et des différentes options qui existent à la faculté de droit.
Le deuxième est celui d'initier les étudiants de première année à la connaissance de la règle
de droit elle-même.
Le troisième est de permettre aux étudiants de maîtriser la taxinomie et l'usage du jargon
juridique.
Le quatrième est de permettre aux étudiants en droit d'être habitués à un bon emploi des
sources du droit dans leur raisonnement juridique.
C. MÉTHODES DU COURS
3 méthodes :
● Méthode juridique
La méthode juridique est un cheminement de la pensée qui, au fil du raisonnement
intellectuel du juriste, vise à répondre à une question essentielle d'ordre épistémologique à
savoir “quel est le droit posé applicable en cas d'espèce ?” (Quid juris in casu ?)
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
2
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Technique documentaire
Procédé consistant à rechercher la règle de droit en utilisant et en exploitant
juridicieusement les textes qui contiennent cette règle. C'est donc un procédé qui suppose le
recours aux textes juridiques.
- Exégèse juridique
Consiste à rechercher une fois la législation découverte, le sens que revêt la règle de droit,
tant dans sa lettre que dans son esprit.
● Méthode comparatiste
Consiste à apprécier, et le cas échéant à améliorer son propre système normatif à la lumière
des repères tirés de l'analyse d'un ou plusieurs autres systèmes normatifs jugés
comparables.
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
3
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Comme idée de justice, le droit signifie le sentiment de donner à chacun ce qu'il mérite en
respectant tous les droits d'autrui.
Il renvoie aussi à un traitement impartial face à des intérêts divergents.
Aussi, le mot droit renvoie directement à une institution ou à un pouvoir qui permet de faire
respecter les droits de chacun en punissant ceux qui ont mal agi.
Dans ce sens, le droit est pris comme un ensemble de règles en vigueur dans une société
donnée à un moment donné de son histoire.
Ce corps de règles est appelé en latin corpus juris.
Raison pour laquelle ce corps de règles reçoit plusieurs classifications :
Par Droit objectif, on entend un ensemble de règles en vigueur dans une société donnée à
une époque donnée de son histoire, destinées à régir des comportements.
En revanche, par droit subjectif, on entend une prérogative ou une faculté reconnue à un
individu ou un groupe d'individus par le Droit objectif en vue de permettre à ces individus de
jouir d'une chose, de fournir une prestation, ou de se soumettre à une abstention.
Le droit positif est le droit objectif exprimé dans un texte juridique exprès, précis et en
vigueur dans une société donnée et à un moment donné.
Il n'y a de droit positif que là où il y a des règles juridiques en vigueur, susceptibles de
sanction.
Par règles juridiques en vigueur, on entend celles qui ne sont ni abrogées, ni annulées,
encore moins déclarées tombées en désuétude.
Règles annulées : sont celles qui ne peuvent plus produire d'effet ni pour le passé, ni pour
l'avenir.
Elles sont censées ne pas avoir existé dans le commerce juridique.
On dit alors que l'annulation a un effet ex tunc.
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
4
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Règles tombées en désuétude : sont celles qui ne sont ni abrogées, ni annulées, mais qui
ne sont plus applicables dans le commerce juridique après écoulement d'un certain temps,
faute d'objet ou de sujet, ou par simple oubli.
Par contre, un droit est dit imparfait lorsqu'il est dépourvu de sanctions efficaces ou de
sanctions tout court.
Soit que la règle n'est assortie d'aucune sanction, on parle là de règle de droit parfaitement
imparfaite, soit sur la sanction prévue n'inspire aucune crainte de la loi, on parle alors de
droit imparfait pure.
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
5
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Une règle de droit est une norme de conduite de caractère général et impersonnel,
permanent et stable, édictée par les pouvoirs publics sous la menace de la sanction
publique, en vue de créer ou de rechercher dans les rapports humains l'ordre le plus
favorable au bien commun.
Norme de conduite : on entend par là une prescription de nature positive ou négative qui
autorise ou interdit un comportement déterminé.
La prescription positive est aussi appelée prescription permissive ou autorisation.
La prescription négative est la prescription restrictive ou interdiction.
Édictée par les pouvoirs publics : la règle de droit ne peut être posée que par les organes de
l'État.
En d'autres termes, les prescriptions conclues par les privés ne constituent pas une règle de
droit.
Le contrat ne fait pas exception parce qu'il y a une règle de droit positif qui ordonne le
respect des résolutions de ce contrat-là.
Le législateur agit ici indirectement.
But de la règle de droit : elle est créée pour rechercher l'ordre le plus favorable au bien
commun.
● Générale et impersonnelle
Il doit s'agir d'une norme qui vise tout le monde et qui régit toutes les situations.
Ex : Nul ne peut être soumis à l'esclavage.
Càd, toute personne est protégée contre l'esclavage.
Exceptionnellement, la règle de droit peut garder son caractère général lorsqu'elle vise une
certaine catégorie de personnes visées, remplissant les mêmes critères.
Ex : Le statut des professeurs d'université.
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
6
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Donc, il suffit à la règle de droit de ne pas viser une personne ou une situation particulière,
elle n'a pas forcément besoin de viser tous les citoyens de la république.
● Permanente et stable
Ce caractère signifie que la règle de droit est un principe destiné à régir des situations qui
durent dans le temps, en tant qu'elle n'est pas annulée ou abrogée, elle r été en vigueur
dans limitation de temps.
● Obligatoire ou contraignante
Une règle de droit est obligatoire parce qu'elle dispose, grâce à la sanction ou à la menace
de la sanction, de la force d'obliger à un comportement.
La règle impérative est celle qui s'impose sans que les particuliers aient la possibilité d'en
écarter l'application. Elles sont d'ordre public.
Une règle supplétives est celle qui laisse aux particuliers dans certains cas, ou dans
certaines conditions déterminées par la loi, la possibilité d'en écarter l'application, ou de lui
substituer une autre règle.
Toutes les deux sont des normes de conduite cherchant à déterminer les comportements à
adopter pour l'harmonie sociale.
La règle sociale comme la règle de droit a un caractère général et impersonnel.
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
7
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
La première différence se trouve au niveau de la source. La règle de droit est édictée par
une autorité publique, tandis que la règle morale est édictée par la conscience.
La règle religieuse elle est édictée par Dieu ou par une autorité religieuse.
- Au sens subjectif, un sujet de droits est un titulaire de droits, càd, la personne à qui
appartient un certain nombre de prérogatives ou facultés reconnues à la personne
humaine par le Droit objectif.
Pour être complet, un sujet de droit est toute personne titulaire de droits lui reconnus et
obligations lui imposées par la règle juridique et qui, grâce à sa personne juridique, est
admise à jouer un rôle dans l'activité juridique en participant d'une manière ou d'une autre à
l'échange des relations qu'impose le commerce juridique.
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
8
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Bref, la personnalité juridique est la capacité que possède une personne humaine, douée de
volonté et de raison poser des actes juridiques, càd, des actes qui peut entraîner créer des
effets de Droit.
Cette capacité juridique appartient en principe à toute personne. Mais, la manière de l'utiliser
se distingue soin qu'il s'agit d'une capacité de jouissance ou d'une capacité d'exercice.
La capacité de jouissance est une aptitude juridique à posséder, càd, à avoir soi-même et
en propre des droits et des obligations.
Et cette capacité de jouissance s'acquiert en principe dès la naissance, càd, tout
naturellement.
La capacité d'exercice est le pouvoir de mettre en œuvre les droits et obligations dont on est
titulaire. En principe, toute personne juridique possède cette capacité s'il n'en est pas privé
par le fait de la loi.
On ne peut avoir une personnalité juridique sans patrimoine. D'où la notion de patrimoine.
B. NOTION DE PATRIMOINE
1. ÉLÉMENTS DU PATRIMOINE
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
9
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Deux catégories :
- Les personnes physiques
- Les personnes morales
A. PERSONNES PHYSIQUES
Une personne physique est un être humain doué de volonté et de raison qui, d'après la loi
qui le régit, est titulaire des droits et est assujetti à des obligations.
La capacité de jouissance d'une personne physique lui est acquise presque naturellement,
càd, dès son existence.
L'article 211 du Code de la famille précise que cette capacité de jouissance est acquise à la
personne physique depuis sa conception.
B. PERSONNE MORALE
Contrairement à une personne physique, une personne morale n'a pas d'existence réelle.
C'est une fiction juridique qui tente à assimiler un groupement de personnes humaines à une
personne physique, càd, douée de volonté et de raison. La personne morale est donc une
représentation fictive de la personne physique.
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
10
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
On appelle source du Droit, de manière vulgaire, l'endroit où l'on peut découvrir une règle de
Droit.
C'est un ensemble de règles juridiques qui sont contenues dans un support et qui sont
applicables à un moment donné dans un État donné.
On oppose :
- Les sources formelles aux sources non-formelles
- Les sources obligatoires et les sources non-obligatoires
A. SOURCES FORMELLES
On appelle source formelle du Droit, le lieu physique, le support matériel dans lequel on peut
découvrir officiellement, càd d'une manière déterminée par l'autorité publique, une règle
applicable.
En d'autres termes, c'est tout document établi par l'autorité publique qui atteste de
l'existence d'une règle juridique en vigueur.
La loi au sens large du terme, est la première source formelle du Droit. Elle désigne toute
disposition ou toute norme juridique écrite émanant d'une autorité publique (peuple,
parlement, pouvoir exécutif) destinée à régir d'une manière stable et permanente, et grâce à
la sanction qu'elle instaure, les relations sociales d'un groupe humain.
- Après elle vient la loi au sens strict, càd celle votée par le parlement. Elle vient au
deuxième niveau à cause de l'autorité de l'établit, qui est représentante du peuple.
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
11
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
2. LA JURISPRUDENCE
La jurisprudence est un ensemble de décisions rendues par les cours et tribunaux qui, dans
les mêmes espèces, convergent vers une même solution ou vers des solutions analogues.
Lorsqu'il s'agit d'appliquer les mêmes règles de Droit à des litiges semblables.
La jurisprudence ne peut être considérée comme source de droit que lorsqu'elle est
conforme à la loi.
3. LA DOCTRINE
Au sens restreint, la doctrine peut aussi désigner le savoir juridique de l'un des spécialistes
pris isolément.
Dans ce cas, on parle de doctrine de tel ou tel savant.
Ex : la doctrine du professeur DJOLI.
On appelle source non-formelle d u Droit, le lieu dans lequel on peut découvrir, le plus
souvent en dehors de l'écrit, une règle juridique applicable.
1. LA COUTUME
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
12
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Source non-formelle, en ce que ses règles ne se trouvent consignées nulle part dans un
document écrit.
C'est un ensemble d'usages clairs, précis et répétés, ayant cours dans une société et qui
sont considérés par leurs utilisateurs comme obligatoires.
La réunion des deux éléments ne suppose pas à l'application de la coutume, il sied de lui
ajouter la conformité à la loi, à l'ordre public et aux bonnes mœurs.
Sont des normes de conduite à contenu matériel plus large et plus variable qu'une règle
juridique.
Cela veut dire, qu'il couvre un champs d'application plus large qu'une règle de Droit.
Ils sont regardés comme des normes parce qu'ils constituent des causes premières dans
l'ordre des valeurs en vigueur dans une société.
Les principes généraux de Droit n'ont pas la même force juridique qu'une règle de Droit
positif. Morale, cette force est tributaire du système des valeurs en vigueur dans une
société.
Un principe général de Droit peut donc, soir inspirer une règle juridique, s oit être dégagée
d'une règle juridique existante ou ancienne.
Dans le premier cas, le principe est créateur de Droit, dans le second, il est le produit de la
règle de Droit.
En tout état de cause, pour qu'un principe général de Droit soir considéré comme une norme
juridique, il doit répondre à au moins trois critères :
- Il doit être dégagé ou reconnu comme tel par une autorité publique habilitée à
appliquer une norme juridique.
- Il doit être exprimé d'une manière suffisamment claire et précise pour pouvoir
s'appliquer sans difficulté.
- Il ne s'impose qu'en l'absence d'une source formelle écrite.
3. L'ÉQUITÉ
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
13
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
L'équité relève de l'intuition juridique du juge appelée intime conviction du juge. Il s'agit de ce
sentiment naturel de justice que se fait le juge lorsqu'il se trouve dans une situation où la
règle de Droit ne donne pas solution au litige.
Toutefois, afin d'éviter que ce sentiment de justice ne se réduise en une simple appréciation
subjective de la situation, le juge doit dans ces cas se départir de ses propres préjugés pour
ne privilégier que les faits.
La validité d'une source du Droit est donc son invocabilité et la capacité pour cette source à
servir comme support à la solution d'un problème juridique donné.
Cela veut dire qu'une source de Droit ne peut être considérée comme efficace que si elle est
revêtue d'une certaine force juridique qu'on appelle obligatoriété.
Donc, par sources obligatoires, on entend celles qui, ayant la capacité d'imposer une
solution définitive à un problème de Droit, peuvent être utilement invoquées par une partie
pour la solution d'un litige grâce à la force juridique que leur confère le système juridique.
Le classement des sources obligatoires et des sources non obligatoires dépend de la place
que leur confère le système juridique considéré. C'est ainsi que certaines sources peuvent
avoir un caractère obligatoire dans gel système et pas dans tel autre.
A. SOURCES OBLIGATOIRES
1. LA LOI
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
14
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
2. LA COUTUME
En RDC, la place de la coutume est déterminée par l'article 153 alinéa 4 de la constitution
d'après lequel la coutume vient après les traités et accords internationaux, les lois et les
actes réglementaires, et qu'elle ne peut être appliquée que pour autant qu'elle ne soit pas
contraire à l'ordre public et aux bonnes mœurs.
Notes Des Cours 080 8854 101. I l ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B, CANDIDAT CHEF DE PROMOTION.
15