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"Faites ce que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie" (vérifier la
citation)Recherche : Jean FoyerComment réussir son année de droit?
2. Travailler les TD en amont ainsi que les cours, puis les retravailler une fois que le chargé de
TD les a corrigés
1. Chercher
3. Expliquer
4. Apprécier
1. Champ disciplinaire
3. Prérogative individuelle reconnue à une personne prise isolémentet qui lui permet d'exiger
un avantage sous une protection officielle des autorités
Droit = droit objectif (hors de moi)droit = subjectifOn pourrait ainsi dire que les droits sont toutes les
prérogatives individuelles reconnues par le Droit
Carbonnier disait "Si le Droit (objectif) nous permet de faire quelque chose, nous avons le droit
(subjectif) de le faire"
Exemple: La DDHC garantit des droits subjectifs et elle est pourtant une superstructure, donc un
Droit objectif
Plan du cours
Qu'est-ce-que le droit?
Impossibilité de donner une définition absolue, Eric-Emmanuel Schmitt: "Les questions les plus
intéressantes restent des questions. Elles enveloppent un mystère. A chaque réponse, on doit joindre
un «peut-être». Il n'y a que les questions sans intérêt qui ont une réponse définitive."
Le droit est omniprésent dans nos vies, mais pour le comprendre, il faut :
* Une étude des sources du droit (ce qui fait naître la règle de droit)
Il faut un effort de réflexion générale pour tenter de décrire ce qu'est le droit général.Cela se fait en
trois étapes:
* directus = quelque chose qui est en ligne droite, conforme à la ligne droite
Il existe donc en droit cette idée de ce qui est conforme à un modèle, à un comportement
prédéfiniDéfinition du droit :Ensemble de règles de conduite en société sanctionnées par une
autorité publique (dont le respect est imposé par une autorité publique)Définition approche
positive/négative : l'approche positive est la définition d'un objet donné en fonction de ce qu'il est et
de ce qu'il a. L'approche négative est la définition de ce même objet par ce qu'il n'a pas, les questions
qu'il ne couvre pas, ses lacunes.
Le droit a une vocation sociale, celle de diriger nos comportements, et cette finalité fait partie de sa
définition.
Une règle est un modèle de comportement en société posé a priori pour qu'on s'y conforme. C'est
une description intellectuelle d'un comportement à suivre dans le future, voilà pourquoi les règles
sont formulées au futur de l'indicatif ("tu ne tueras point"). Ainsi, le droit ne relève pas d'une
description , c'est une prescription de ce qui doit être.Il ne décrit pas ce qui est il ordonne ce qui doit
être.Penser à la différence sein/sollen en Allemand (ce qui est/ce qui devrait être, devoir moral)
Ces normes de comportement qui constituent le droit permettent de réguler la vie sociale, comme
des règles du jeu socialCelui-ci se définit par rapport à sa finalité (organiser la vie en société), soit
empêcher un désordre complet, vivre en harmonie, assurer une cohabitation paisible. Toutefois, la
question du bien-vivre individuel relève de la morale, de la religion alors que le droit doit poser un
système d'organisation des conduites."Ubi societas ibi jus" (Là où il y a une société, il y a le
droit)Ainsi, avant que Vendredi n'arrive sur l'île, Robinson ne vivait pas dans une société et n'avait
pas de Droit.
Les interactions entre les personnes amènent à des conflits qui doivent être gérés par institution.
Mais l'ambition du droit n'est pas élevée au point de vouloir garantir la paix et l'harmonie, les deux
finalités de la règle de conduite sont d'assurer l'ordre et la justice.Goethe : "Ma nature est ainsi faite
que je préfère une injustice à un désordre"
Exemple dans le droit français : la prescription extinctiveLa prescription extinctive est régie par le
livre III-titre XX du Code civil. Selon l'article 2219, elle est définie comme « un mode d'extinction d'un
droit résultant de l'inaction de son titulaire pendant un certain laps de temps ».Il s'agit, en d'autres
termes, du délai qui permet à un justiciable de faire valoir ses droits devant la justice. Au-delà de ce
délai, son droit d'agir est éteint et son action est dite « prescrite ».
Mais le terme général peut prêter à confusion puisqu'il pourrait sous-entendre que le droit
s'applique à tout le monde. Or il ne s'applique pas à tout le monde mais à un groupe d'individus
abstraitement défini de manière anticipée, voire à une seule personne abstraitement définie. Il n'y a
aucun ordre nominatif (ad hominem). La prescription est impersonnelle et le caractère abstrait est le
propre de la règle de droit. Ceci explique l'usage de la formule d'hypothèse (mode du syllogisme), qui
est une formule appelée à toute une série de cas dans l'avenir.
décision = ordre nominatif, prescription personnelle qui s'adresse à une personne et ne peut être
répétée
La possibilité de sanction par une autorité publique est le propre de la règle de droit
- mesures de punition
- réparation
Ihering = règle de droit sans sanction est un feu qui ne brûle pas, un flambeau qui n'éclaire pas
La sanction est la caractéristique de la règle de droit car elle organise la société et oriente les
comportements
Max Weber : "Groupement politique qui revendique avec succès le monopole de la contrainte
physique légitime"
Il y a du droit qui consiste en des règles qui n'ont pas une source étatique car certains droits
précèdent l'Etat, on peut les qualifier de phénomènes juridiques.
lex sportiva
Cela pose alors la question de la légitimité de ces règles, puisque le critère de juridicité est la sanction
par un juge donc la prescription générale est sanctionnée. Cette théorie n'est pas incontestable.
La règle de droit n'est pas définie par son effet mais par son contenu prescriptif propre
Au quotidien, des règles supplétives de volonté peuvent être écartées par la volonté individuelle. Au
contraire, les règles impératives ne peuvent pas être exclues par une simple décision.
Interrogations autour de la légitimité des prescription et des règles naturelles (y avait-il des règles à
l'Etat de nature?)
Elle émane d'une autorité publique même s'il n'y a pas de sanction
Le droit est ainsi l'ensemble des règles que l'autorité publique veut imposer à la société
Davin : "Pour bien définir le droit, il faut réfléchir par rapport au modèle parfait"
Conclusion du professeur :
La sanction est un révélateur certain de la volonté organisationnelle publique et du vrai critère du
droit, à savoir la volonté de "disciplinement" social par l'autorité (aller voir Schiavone)
Parfois, certains ont tendance à ramener le droit à un ensemble d'injonctions, ce qu'il faut faire ou ne
pas faire
L'approche du droit doit être plus réaliste, il doit se définir par rapport à la vie réelle
c'est une vision trompeuse que réduire le droit à ça car ces règles de droit sont en action pour diriger
les comportements sociaux. Le droit est un système en train de régir la société, un ensemble de
choses distinctes.
Nos vies sont disciplinées par trois grands ensembles de règles : morales, religieuses, usages sociaux
la morale n'est pas totalement désintéressée de la vie sociale puisqu'elle se développe dans un
rapport à autrui, son objectif est son respect
2nd point d'inflexion tient à la vision que finalité du droit = seul "disciplinement" social sans chercher
à améliorer l'individu
voie de compromis = si le droit a une exigence morale cette exigence est certainement moins élevée
que celle qui vient de la morale elle-même, puisque les exigences de vertu qui sont celles du droit
sont bien moindres que celles de la morale
Proubier : "L'idéal de bonne organisation sociale qui est celui du droit conduit moins loin que l'idéal
de perfection individuelle qui est celui de la morale"
Paul (jurisconsulte) : "Ce qui est permis par le droit n'est pas toujours conforma à la morale"
sanction du droit = contrainte extérieure physique ordonnée par une autorité publique (Légitime?)
nuance : intervient dans sanction morale la réprobation sociale (note personnelle : anneau de Gigès)
sociologues disent qu'elle est surtout dans la sanction sociale, regard d'autrui
regard d'autrui et appréhension du droit VS contrainte physique de autorité publique = différent car
contrainte physique
exemple : règle morale devenue règle juridique, céder sa place à femme enceinte ou personne âgée,
maitenant règle régie par le droit, il y a un arrêt
caractère socialement obligatoire, bon-vivre spontané, approche morale seule puis prend un
caractère obligatoire
= apparition d'une discipline autonome à partir du moment où règle de droit reçoit autorité publique
légitimedistinction mais rapports étroits
2 choses à retenir :
* il arrive que le droit reprenne pour son compte la règle morale, le droit va choisir le même
contenu que la morale, va influencer le droit par la substance de la norme
idée = droit a intégré le fait qu'il est bon d'avoir des hommes vertueux pour que la société fonctionne
bienil faut éviter le désordresi aucune morale, vertu pour qu'il n'y ait pas de désordre les individus
vertueux sont plus respectueuxraison pour lq le droit poursuit élèvement individuel et
éducateurreprendre rège morale pour en faire règle de droit pour que ce soit pas le désordre
moral"tu ne tueras point", "tu ne voleras pas", "tu ne commettras pas d'adultère" = règle morale qui
deviennent juridiqueconsensualisme en droit = le seul fait qu'on prouve qu'on ait voulu s'engager =
prouve la validité du contratrespect que l'on se doit à soi-même de respecter ses engagementsvaleur
morale du respect de la promesse droit puise dans règles morales pour sanction étatiqueexigence ne
peut être trop poussée sinon morale d'étatdepuis 50 ans se dvp des institutions para-étatiques
chargées de dessiner les lignes principales de l'éthiquecomité d'éthique qui prend en charge des
lignes morales
* cas dans lesquels rapport intéressant car cas dans lesquels le droit délègue la solution
juridique à la morale
certains cas dans lesquels droit s'en remet directement à la morale, lui délègue la décision finale
droit accepte morale comme masse indéterminée de normes qui évolue et sur laquelle il n'a pas de
mainmise
permet une évolutivité énorme, la solution juridique sera comme indexée sur solution morale
exemple : le renvoi à la notion de bonnes moeurs (art 6 code civil) = contrats ne peuvent déroger aux
lois et aux bonnes mœurs, tous les contrats qui heurteront la morale sociale seront nuls
notion de faute dans la responsabilité civile : "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un
dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer."
dès que faute qui a causé préjudice responsable droit dit que toute personne qui commet une faute
doit réparer le dommage qu'a entrainée cette faute
quand est-ce-qu-on est en faute ? Qu'est ce que juridiquement une faute ?
morale sociale objet de débats mais elle est un juste comportement considéré comme tel par la
majorité d'un corps social donné à une époque donnée
Peut avoir pour conséquence l'édiction de règles de conduite (les règles religieuses)différence entre
ce système normatif et droit
* finalité
* sanctions
* rapport d'influence
parfois droit reprend règles religieuses pour en faire une règle de droit
société où religion est majoritaire il y a une confusion entre morale sociale et morale religieuse= 10
commandements
* rapport de conflit
exemple : en France jusqu'à fin XIXème morale sociale/morale sociale puis autonomie
autre phénomène où rapport de conflit lorsqu'une société avec religion déterminée accueille religion
ultra minoritaire
ex : Iran
dans ce cas là, conflit entre règle religieuse prescrite aux croyants et règle juridique prescrite au
citoyen
institutionnellement: depuis séparation Eglise/Etat, laicité, aucune religion n'est une religion d'Etat,
n'a aucune croyance, principe de neutralité totale
règle religieuse n'a jamais aucune opposabilité juridique (0 valeur) en France, règle de droit ne
s'incline jamais
"Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" = séparation dès l'Evangile?cette
solution n'est pas un modèle universel
certaines règles de droit sont déterminées en fonction de la religion de l'individu (statut personnel)
les religions n'appréhendent pas de la même façon les règles qu'elles prescrivent
règles de vie en société perçue comme non-juridique par le corps social (ce qui permet de marquer la
différence avec la coutume)
donc non contraignantes parce qu'elles relèvent du savoir vivre de la politesse de l'honneur et du
langage
normativité de groupe
sanction manifeste l'intention de l'auteur de la norme comme obligatoire
ne faut pas négliger l'importance de ces usages sociaux dans le fonctionnement de ces société
perspective sociologique
il est possible que la politesse élémentaire participe plus au disciplinement quotidien que le droit
principe de réalité
si justice n'est qu'un idéal mais but est régir comportements humains
risque d'incompréhension vient du fait qu'une des finalités du droit est la justice
rapprochement troublant
frontière se trouble
Celce : "Jus est ars boni et aequi" (= le droit est l'art du juste et du bon)
polysémique :
institutions judiciaires, ensemble des juridictions, judiciaire = devant un juge, juridique = droit
juste, justice = "idéal de perfection dans les rapports humains" Henri Mazeau, idéal d'équilibre dans
les rapports humains, point de départ est la conciliation équitable des différents intérêts, consiste à
attribuer à chacun ce qui lui revient équitablement en fonction de la nature de son intérêt et en
fonction de ses mérites
dans son souci d'organisation sociale le droit ne peut pas se séparer totalement de l'idéal de justice
valeur abstraite
mais si droit a pour objet la justice on confond les frontières car rapport de subordination
conceptuellemnt on peut les distinguer
droit serait serviteur de la justice, contenu du droit devra être dicté par idéal de justice
pour être plus précis = on vise la décision d'équité opposée à la règle de droit car décision d'équité va
être celle qui consiste à écarter délibérément et exceptionnellement la règle de droit
parce que dans un cas d'espèce l'application aveugle de la règle de droit aboutirait à une solution
injuste (heurterait l'élan de justice)
dans cette perspective = équité = soupape de sécurité placée ç côté de la règle de droit
Cicéron = "Summum jus, summa injuria" le droit porté à l'extrême aboutit au préjudice maximum
certains nb d'hypothèses auquel législateur n'a pas pensé donc il faut faire exceptions ou écarter la
règle
équité = instinct de justice, impression, sentiment fait qu'on se rend compte qu'il serait odieux
d'appliquer la règle de droit
règle de droit pensée contre le juge parce qu'on se méfie de l'individu, il faut par avance l'empêcher
de trop apprécier car risque d'arbitraire
- injustice
- l'insécurité juridique
on ne peut pas savoir ce qu ele juge va dire donc 0 anticipation sur les règles applicables à votre cas
France l'a vécu très concrètement, parlements des Anciens Régimes = juges jugeaient en équité,
pagaille, source d'imprévisibilité, de différences de traitement
une des premières choses faires par les Révolutionnaires = museler les juges, sacraliser la loi,
légicentrisme
voulaient un traitement égalitaire que seule la loi pouvait offrir = réaction légaliste de la Révolution
Française, loi apparaît comme une sorte d'idéal juridique, on se méfie de l'équité des parlements
ajd : juge français s'appuient bcp sur l'équité en ce moment au nom des droits de l'homme
ex : Cour de Cassation a écarté les règles de prescription au nom des droits de l' homme
définition classique du droit n'est pas parfaitement exacte mais c'est une bonne boussole qui permet
de nous diriger tout en ayant conscience de la relativité, ça dépend de facteurs extérieurs
cela varie en fonction de facteurs extérieurs, relativement vraie dans le temps et l'espace
- dans le temps
être humain qui vit en société se voit imposé des règles de conduite
au début tout est mélangé puis certain temps, certains caractères pour que ces règles de conduite
deviennent convenance sociale puis structure sociale organisée avec force physique qui contraint =
droit
- dans l'espace
droit dans la culture chinoise = historiquement pas de perception du droit comme nous, philosophie
confucianiste hostile à règles, vie sociale doit être faite de relations interindividuelles apaisées,
culture de recherche de vertu et accord mutuel
procès = preuve d'échec, n'a pas pu vivre en harmonie et trouver un accord pour faire face au
problème
comment sont régies les relations sociales ? mœurs, conventions sociales, usages sociaux
= question philosophique
- jus naturalism
définition = droit positif : désigne toutes les règles qui sont formellement sanctionnées par l'autorité
publique à un moment donné dans une société donnée (législation actuelle)
VS droits qui existaient avant
"De lege ferenda" = droit prospectif, en vertu d'une future loi possible
à partir de quel matériaux il a fait ce construit ? Choses qui se sont imposées à lui et qui sont diverses
et variées
qu'est ce qui est donné? Qu'est ce qui s'impose à l'autorité lors de la construction
même s'il y a différents courants de pensée au sein des deux ecoles on peut tout ramener aux deux
courants de pensée
pour le positivisme, il n'y a aucun autre phénomène qui mérite l'appellation que le droit positif : il n'y
a de droit que positif, tout le droit = ensemble de règles sanctionnées par autorité constituée
pour jus naturalisme va considérer que droit positif est dans la dépendance d'un droit idéal supérieur
qui mérite cette appellation qui doit dicter son contenu au droit positif, dans le donné s'impose un
ensemble de règles, un corps juridique idéal qui lui pré-existe
école positiviste refuse de reconnaître une règle de droit ailleurs que dans le droit positif
conséquence : rejet de la métaphysique juridique, la seule chose à considérer ce sont les règles de
droit en vigueur
le gouvernant demeure entièrement souverain et même arbitraire pour choisir le contenu des règles
de droit
l'autorité publique reste souveraine voire arbitraire, il n'y a pas à considérer le donné, il faut juste
construire
la règle de droit doit-elle poursuivre la justice = irrelevant pour les positivistes, hors-sujet, question
qu'il ne se pose pas
pour dire que droit seule prescription générale et impersonnelle par une autorité constituée lui suffit
estime que jugemt de valeur qu'il peut ressentir face à une règle n'a rien à voir avec le droit, il est
d'un pdv juridique hors-champ du droit
peuvent penser que droit s'appuie sur valeurs mais valeurs non-juridiques
système de frontières
Plein de sous-écoles
base = pensée d'Auguste Comte, s'approprier les méthodes des sciences dures pour les appliquer aux
sciences sociales (principe de neutralité absolue)
2 sous écoles
théorie pure du droit (pur de tt jugement de valeur) = "épurée de toute idéologie politique"
une règle tire son autorité d'une règle supérieure, construction normative pyramidale
chaque norme qui dépend d'une autorité ne peut édicter une règle valable que si elle peut respecter
les règles supérieures
3 sous-écoles :
- prémisses avec l'école historique allemande de Savigny (opposant virulent au code civile car droit
soure les comportements sociaux)
- réalisme américain (centré sur le juge, "ce que raisonnablement je peux deviner de la décision du
juge, ça c'est le droit)
- le marxisme (ce qui va dicter les comportements ce sont les besoins économiques)
droit positif = réglementation contingente dont le contenu dépend d'un ordre idéal naturel pré-
existant qui s'impose aux autorités, surplombe le droit naturel
philosophie grecque Aristote, repris par Cicéron, christianisé par Saint Thomas d'Aquin
droit naturel peut être trouvé grâce à la raison de l'homme qui par un effort de pensée peut
découvrir ce monde idéal
différence = droit naturel de Cicéron, Aristote, Thomas d'Aquin est plus une quête de la justice, quête
d'un idéal, négation de la définition du droit comme un ensemble de règles, c'est plus une
rechercphe de justice
Pufendorf = corps avec règles, corps naturel qui existe, pré-existe, traité de droit naturel, droit
naturel
- La notion d'autorité
- positiviste = respecter
- jus naturaliste = ce qui compte c'est le droit au-dessus donc si règle de droit positif heurte le
modèle alors désobéissance civile
- jus naturaliste = fait partie de la fct sociale du juriste de critiquer les lois
meilleure preuve = regarder droits positifs où aucun ne se ressemble, extraordinaire variété de droits
donc pas de modèle unique, il n'y a pas de droit idéal pré-existant flottant au-dessus de l'ordre
juridique
règle positive aux US des armes = droit naturel, pas vraiment en France
droit naturel nazi qui expliquait que droit naturel imposant distinctions selon race
Pascal "plaisante justice qu'une rivière borne, vérité au-delà des Pyrénées, erreur en-deçà"
pas de jugement de valeur, "science sans conscience n'est que ruine de l'âme"
choisir de ne pas porter de jugement de valeur = jugement de valeur, position intime, personnelle
en s'abstenant d'un jugement de valeur, qu'est ce qui distingue l'Etat d'une bande de brigands?
juristes = perroquets
2.3.3. Discussion
positivisme accepte débat d'idées et refuse bel objectif, naturalistes disent qu'il y a un bien en soi
cette critique est excessive car positivistes ne s'empêchent pas de réfléchir sur la règle de droit
Ihering a parlé de la lutte pour le droit chacun combat ardemment pour son droit
Jestaz = "à mon humble avis un champignon vénéneux est toujours un champignon mas je n'en
mange pas" après avoir parlé du droit nazi
certains positivistes lorsqu'ils portent un jugement de morale ne le font pas en qualité de juriste, ils
font de la philosophie, de la morale, etc. mais pas du droit
coeur de la controverse
B. Divergence irréductible
jus naturalistes et positivistes ne répondent pas de la même façon à la question du juste en soi
2. question : est-ce-que c'est faire du droit, parler en juriste, que de porter un jugement de valeur sur
le cointenu de la règle de droit ?
positiviste = non, c'est essayer de faire rentrer ses convictions dans les règles techniques du droit
Conclusion du prof
mal à concevoir que minimum élémentaire nécessaire à la formulation de la règle de droit par
l'autorité
pour autant droit naturel pas justice pure car certaines règles sont un socle de base sur lq tout être
humain peut tomer d'accord
en négatif : certaines règles qui peuvent êttre émises par la société heurtent trop violemment des
règles de société qui préexistent
règles utilisées par les juges pour s'autoriser à écarter des lois au motif qu'elles portent atteinte aux
droits de l'homme
juge peut écarter une loi votée par le Parlement car porte atteinte aux droits de l'homme
loi positive entrée en vigueur et juge va décider que heurte valeur fondamentale au-dessus
aujourd'hui droits de l'homme jouent le rôle que les jus naturalistes font jouer au droit naturel =
étalon suprême
comprendre le droit
Droit international
public = pas de sanction, ensemble des règles qui régissent les rapports entre états souverains,
conventions, raités, coutumes internationales
pas de système de sanction incarnée par une juridiction suprême, pas d'autorité qui contraigne, il
manque une force publique mondiale (elle n'est pas assez perfectionnée pour être efficace du moins)
privé = au départ c'était un droit interne, chaque état a édicté un corps de règle qui a pour objet de
déterminer dans les situations internationales quelle est la règle de droit national qui doit s'appliquer
et quelle est la juridiction nationale qui doit connaître du litige
Droit interne
-appréhension des biens = rapports juridiques sur un bien opposable aux autres, droit des biens
-rapports économiqes avec les autres = créances sur les autres, droit à ce qu'on me paie quelque
chose, droit des obligations
règles de droit regroupées en fonction de leur objet mais ce n'est pas la seule façon dont elles
s'organisent
image de la ramification
droit commun toujours toile de fond tendue derrière les droits spéciaux
que sont les infractions ? tous les comportements qui sont socialement intolérables et que la société
veut réprimer
historiquement c'est par le droit civil que les premières manifestations juridiques ont eu lieu dans la
société occidentale
c'est d'abord dans les relations interindividuelles que sont intervenues et se sont faits sentir les
besoins d'ordonnancement social
c'est le droit civil qui a bâti tous les mécanismes juridiques qui ont servi les autres branches
livre d'Aldo Schiavone, romaniste italien qui a montré comment notre droit est né dans le droit
romain
en Occident, le droit puise ses origines à Rome parce que c'est dans la Rome Antique que ld roit en
tant que phénomoène de "disciplinement" social autonome est apparu
droit inventé par les Romains = l'idée d'avoir posé des règels de conduite régissant les rapports
interindividuels qui ne soient pas des règles de morale ou religieuse
pouvoir interprétatif des pontifs qui en observant les choses vont proclamer ce qu'il faut faire
responsa
la dimensuion religieuse s'est effacée et la responsa devient une manière de réguler les rapports
sociaux
aboutit à un compromis pour rendre publiques les règles (loi des 12 tables)
Rome est une civilisation agricole, animée par la protection de la mère patrie
toujours très pragmatique et façon dont ils élaboraient le droit très pragmatique
au moment où l'empire se met en place, au début il ne revendique pas le droit de créer le droit, fait
des juristes des fonctionnaires
point final au VIème siècle après JC, corpus juris civilis de Justinien
Science juridique → régression car les barbares arrivent avec leurs coutumes
Avec l’évolution tout cela se mélanger ▻ détermination personnelle de la loi devient compliquée
On reste cependant dans un droit coutumier : la règle de droit dépend des habitudes de faire des uns
et des autres
A. L’ancien droit
Point de basculement :
• Césure entre le nord et le sud : les pays du sud n’avait jamais vraiment laisser tomber les
règles du fond du droit romain, elles s’en inspiraient ▻ lors de la redécouverte ils se rendent compte
que c’est leur droit ▻ réadoption du corpus juridus civil
+ le droit canonique
1ere manifestation du pouvoir juridique royal demandée par le roi = rédaction des coutumes en 1453
2e manifestation : le roi promulgue des textes qui touchent le fond = vraies ordonnances royales
Ex : sur la procédure civile, criminelle, sur le maritime, sur le droit des donation et des
testaments…
• Domat (XVIIe) → travail de synthèse de toutes les règles de droit civil qui existent en France à
partir du droit romain ▻ dégager lignes et solutions communes ▻ « Les lois civiles dans l’ordre
naturel »
RÉVOLUTION
B. Le droit intermédiaire
Révolution = mise à bas de tout le système politique de l’ancien régime (bâti sur un système de
privilèges : de classes sociales, de régions, de cités…)
►Le droit devient un instrument politique de révision des idéaux = instrument de la révolution
Avant :
Gouvernant = peuple
☞ la philosophie des lumières créer du terrain : celui qui décide de tout (le souverain) c’est le
peuple
☞ idée Rev portée par l’idée de Rousseau : la loi expression de la volonté générale
Virage crucial pour la psychologie : la source parfaite du droit c’est la loi car elle est l’expression de la
volonté du peuple
➢ donc on repense le rôle du juge, qui applique la loi dans le plus grand respect de la volonté
du peuple
Le projet politique des Lumières se confirme : chacun a le droit au respect de son bien = droit de
propriété
A. Le Code civil
1. Importance politique
Prestige considérable en France et à l’étranger : c’est par le Code civil qu’on est une grande nation
juridique
➢ prestige car perçu comme l’expression des nouveaux idéaux = législation moderne, de la
liberté
Le Code civil est très important ▻ Carbonnier « le Code civil est la constitution civile de la France » =
il concentre l’identité politique et civile de la France
Oeuvre de compromis :
• entre idéaux révolutionnaires et coutumes d’ancienne France (dans toutes les matières)
☞ Citation de Napoléon
▻ échoue
• Bonaparte met en place une commission avec : Portalis, Malville, Tronchet, Bigo de
Préameneu (2 juristes du sud et 2 juristes du nord, respectivement)
• Les personnes
• Biens
Oeuvre pratique : pensée et voulue par des praticiens → le but est d’offrir une sorte de boite à outils
aux praticiens du droit
Travaux préparatoire consignés dans les ocrets ??? → on y voit cette volonté d’en faire un instrument
⇢ on retire l’inutile
Oeuvre codificatrice
➢ Codification : regroupement de toutes les règles qui gouvernent une matière (droit civil)
en un ensemble, selon un orde logique, avec une unité de penser, une unité de vocabulaire et un
agencement cohérent des solutions de fond.
Le but est de se demander ce qu’il se passerait si on ne modifiait pas le droit de l’ancienne France.
Le but est aussi d’avoir une législation qui offre toute sécurité juridique
• accessibilité au droit → il est aisé de connaitre la règle de droit car unité de lieux
• Prévisibilité → doit faire le tour de la question ▻ récapitule l’ensemble des règles ▻ on doit
savoir par avance la situation de droit qui va se présenter selon ce qu’il se passe + savoir les
précautions devant être prises
Admiration, notamment par Stindal (il lit des pages de Code civil chaque matin)
• Actuel → on vote des lois sans les inclure dans le Code civil ⇢ le code déborde
➢Les éditeurs privés ont adjoint dans le livre qu’on achète des annexes au Code civil
➢ législation annexe
→ Unité de législation facilement réalisée en France → droit réalisé par les autorités français
▷ les puissances publiques sont conscientes de ces problèmes ▻ on a refait des codes
modernes MAIS beaucoup sont des faux codes (→ la législation reste la même = sorte de copier-
coller)
Cela imprime durablement la méthode des juristes : tout est dans le code ▻ enseignement = article
après articles = cours de code Napoléon
➢ le code cristallise le légicentrisme : droit = code, qui marque toute la 1ere moitié du XIXe
• Conséquences sur le définition du droit : règle générale et impersonnelle sanctionnée par les
pouvoirs publics
➢le juriste allemand Savigny (d’origine français, protestant, chef de file de l’école historique
allemande) considère que la source unique du droit c’est la coutume du peuple. Le droit vient de la
conscience du peuple, c’est un usage socialement reconnu. Le peuple sécrète son droit. Il horrifié par
l’analyse volontariste du droit.
▻ le droit évolue donc avec les conceptions de la société car issu du peuple
Le problème majeur de la codification est de tuer l’évolution populaire et spontanée du droit → elle
fige le droit à un instant T et bloque les évolutions nécessaires des règles.
•Fin XIXe : on se rend compte que ce principe de code fixe n’est pas bien
La rev se fait par la méthode → on ne rénove pas le code, on n’ose pas y toucher
ex : système de responsabilité civile était uniquement pensé par rapport aux accidents de
cheval
Il faut opérer une sorte de rupture culturelle pour s’autoriser à aller « au-delà du Code civil » Sareil
•Moment de rupture : rupture méthodologique de Gény qui publie en 1899 qui publie un grand
ouvrage ou il prône une révolution juridique = appel les juristes à ne plus travailler de la même façon.
☞ École de l’exégèse : le seule méthode est d’interpréter le texte dans une fidélité absolue à
la fidélité du législateur
• il faut s’autoriser à recourir à des méthodes d’interprétation libre pour tenir compte de plein
d’autres méthodes, pour prôner une interprétation très libre des textes
= il faut commencer à manipuler les textes et recourir à des données extérieures à la volonté
du législateur = la libre recherche scientifique
La révolution méthodologie cache une révolution des sources (chez Gény) ▻ la loi n’est plus la seule
source du droit
• ➤ Cela libère totalement le pouvoir de la doctrine des prof de droit et des juges = les
auteurs se sont mis à proposer des nouvelles solutions de droit, ce qui a influencer les juges ▻ le
droit prétorien est revenu = droit bâti par la cour de cassation
⚠︎ La loi ne disparait pas, on l’adore toujours, mais elle est hors du code
➢Le pouvoir politique en France est le parlement, qui fait les lois
• Divorce
• Succession
• Réforme de la prescription
Conclusion du point de vue du droit civil : il perd son caractère central + plusieurs sources
Montée en puissance très nette de l’individualisme poussé (sorte d’égoÏsme) ▻ on ne pense pas
forcément aux incidences de ses désirs personnels sur la société ▻ poussée des droits subjectifs
contre le droit objectif qui favorise l’intérêt général
Carbonnier : « on dirait que toute pulsion intensément ressentie devrait avoir vocation à devenir un
droit » = il en résulte un risque de pulvérisation du droit positif en une myriade de droit subjectif
Le droit devient très jurisprudentiel : comment concilier les droits ? ▻ des nouvelles méthodes se
développent = logique de résolution judiciaire des conflits sociaux
2. Bouleversement de la méthode
Le temps est marqué par un recul de la méfiance classique révolutionnaire à l’égard du juge
• d’évolution des sources du droit : déjà présente au début du XXe (Gény) ⇢ au début on ose
pas toucher au code. Les juges occupent la place que déserte le législateur et font le droit ▻
développement du droit prétorien. MAIS la loi ne disparait pas
• d’internationalisation du droit : explique et renforce le pouvoir du juge par la comparaison.
Mélange des méthodes internationales, dont les anglo-saxones. Le droit a son origine dans les droits
étrangers → il vient d’ailleurs (édité par une autorité extérieure aux autorités françaises) : UE ou droit
de la Cour euro
Philosophie juridique extérieure importante car entre les mains de la cour euro des droit de l’homme
et la cour de justice euro
• approche casuistique, au cas par cas, concrète de la résolution des conflits sociaux dans
lequel le rôle principal est tenu par le juge, qui doit concilier des intérêts individuels qui
s’entrechoquent. La source principale du droit est le juge, la jurisprudence.
Juge > loi → il écarte la loi française si contraire à la loi internationale = le juge juge la loi
France : le juge constitutionnel ne peut juger ce que le parlement (donc le peuple) a voulu
Loi concurrencée voire discréditée par le fait qu’elle est mal faite, trop de sources…
c'est la richesse de la famille humaine qui est reflétée dans le droit qe c haque peuple s echoisit
phénomène de particularisation
rapporochements possibles uqi se réalisent et qui constituent un phénomène assez récent et lié à la
mondialisation
risque d'écrasement des cultures, d'uniformisation des comportements et donc des cultures
la diversité des droits permet à chaque peuple d'avoir des règles qui lui correspondent au mieux, sur-
mesure culturel à respecter
nécessité de préserver la diversité des cultures juridiques a un revers (repli sur soi, enfermement
culturel)
balance = droit adapté à la culture des peuples et qui puissent nourrir un dialogue avec d'autres
cultures et emprunter des mécanismes juridiques
déf = appellation désigne une discipline scientifique bien particulière qui est la discipline consistant à
comparer des droits étrangers l'un à l'autre. C'est une science auxiliaire qui vient aider à l'élaboration
et à la compréhension du droit positif.
3 objectifs :
certains mécanismes, règles pratiqués ou élaborés qui sont des solutions qui peuvent être reprises
loi supplétive
fusion ou harmonisation
un effet pervers = le risque d'une paresse intellectuelle, exercer une sorte d'enchantement et
s'imaginer que toute nouvelle difficulté trouve sa solution dans le droit externe, ce qui
compromettrait la créativité juridique
concept de droit d'émergence assez récente car sociétés historiquement gouvernées par des moeurs
appuyées sur une logique d'harmonie sociale et sur un impératif d'adaptation a posteriori
sociétés régies par des règles non-écrites et qui tirent leur autorité du fait qu'elels sont ancêstrales
mêle droit et religion (Chariah est un code civil pour certains ascpects, notamment droit des
personnes et de la famille)
pour les autres droits, emprune aux droits suivants
systèmes juridiques dans lesquels le droit codifié tient une place centrale
droit n'est pas conçu comme système général et impersonnel préconçu que le juge va appliquer
s'appuie sur le Case Law, la méthode des cas, de ressemblance des question spratiques, de
rapprochement des cas despèce qui permettent in fine de dégager des ressemblances entre les
espèces afin de traiter de la même façon toutes les situations contentieuses qui peuvent se
rencontrer
rapprocher un conflit qui est survenu à des cas pratiques antérieurement survenus et tranchés pour
répéter la décision du juge
dans ledroit continental : règle abstraite, généraleet posée a priori dont le juge déduit une décision =
méthode déductive
pas une méthode déductive en Common Law, sstème d'enchaînement des décisions concrètes
2 grands principes :
- règle du précédent
la façon dont on va trancher un précédent cas va obliger de trancher un cas similaire de la même
façon
- distinguishing
il ne faut pas trop forcer la distinction car le Parlement anglais vote aussi des lois (notamment à
cause du droit européen)
transition : selon les systèmes juridiques, une même importance n'est aps accordée à chaque source
de droit
une source de droit valorisée par rapport aux autres
dans les sys de droits coutumiers, la source majeure du droir c'est la coutume mais connaît aussi les
autres sources de droit
= souce matérielle
= source formelle
§1 : Définitions
source formelle = l'autorité qui a décidé de la règle, il cherche à identifier l'auteur de la règle de droit,
à identifeir institutionnellemnt l'autorité qui a proclamé l'ordre
l'autorité de la source formelle s'appuie sur les sources matérielles, elle en tient compte car elles
sont l'explication de la règle
positiviste = données sociales qui ne sont pas du droit mais qui sont des données économiques,
morales le cas échéant, historiques, données sociétales
sur ce constat basique, lorsque le parlement décide de légiférer on peut décider que l'autorité a deux
choses à l'esprit au moment où elle va proclamer son ordre : le contexte social et un but qu'elle
poursuit
- contexte social
observer le groupe social qui va être régi par la règle en projet ets e faisant le législateur va tenir
compte de la situatio éco, de la clture, des habitudes du pays/de la population pour s'assurer que la
règle qu'il va poser sera appliquée
la règle de droit n'est qu'un instrument en vue d'un but raison pour laquelle il faut distinguer la
tecnique juridique de la pol juridique
Gény et Dabin
politique juridique = choix fondamentaux, directions, on désigne les objectifs sociaux que poursuit
l'autorité qui édicte une règle
c'est en recherchant ce qu'il a voulu faire que l'on donnera à la règle son application la plus
pertinente
technique juridique = instruments pratiques mobilisés pour élaborer au mieux une règle efficace,
tout le savoir-faire juridique
toutes les stratégies de commandement de l'autorité qui renverront à toutes les techniques de
rédaction d'un texte
il faut arriver à faire le bon choix pratique qui permettra la solution la "moins mauvaise"
législateur raisonne par rapport au plerumque fit (ce que font la plupart)
- droit comparé
- histoire
- la sociologie
une proclamation prescrivant le respect d'un comportement à l'avenir et qui pour cela est consigné
de manière durable dans un écrit publié
- règle prend la forme d'une norme jamais formulée expressément mais dont l'existence est
reconnue de tous alors même qu'elle n'a jamais été consignée par écrit
= droit non-écrit
loi = polysémique
lato sensu (toute règle de droit écrite) VS stricto sensu (règle qui émane de l'autorité qui a le pouvoir
législatif)
loi au sens général = toutes les règles de droit rédigées par une autorité qui intiment l'ordre de
respecter à l'avenir la prescription générale et impersonnelle qu'elle édicte
souligne que la prescription écrite vise à changer consciemment l'ordre juridique présent
avantage technique :
gros avantage du droit écrit c'est qu'il est écrit et publié
avantage politique :
France : lato sensu s'incarne dans 3 manifestations qui correspondent aux pouvoirs publics qui sont
habilités à poser ses règles
- la loi stricto sensu (pouvoir législatif, du peuple mais décide du quotidien de la vie sociale via le
Parlement)
- le règlement (pouvoir exécutif qui a reçu le pouvoir d'édicter les règles écrites)
3 pouvoirs publics
Section 1 : La constitution
pacte fondateur qui décide de l'aencement des fonctions publics et détermination des compétences
des fonctions du roit
"la loi des lois", la norme suprême parce que toutes les règles de droit ne peuvent exister que parce
que la constitution le petmet en habilitant certains auteurs à émettre des règles de droit
conflit de règles qui est loin de répondre au schéma parfait de la hiérarchie des normes
§1 : Le contenu de la Constitution
2 groupes de règles
- un qui a pour objet de déterminer le fct des instits politiques (autorité judiciaire, règles d'élections,
etc.)
- un qui détermine et protège les droits et libertés fondamentaux qui sont garantis à chque gouverné
la Constitution va protéger des droits et les libertés fondamentaux qui sont intangibles
4 grandes composantes :
1. La DDHC de 1789
2. Les principes politiques, économiques et sociaux tels qu'ils int été reconnus par le préambule de la
Constitution de 1946
§2 : Le rôle de la Constitution
CC doit passer au crible un contrôle de conformité l'ensemble des normes produites pour bien
vérifier qu'elle ne porte pas atteinte au bloc de constitutionnalité
toute loi, tout règlement doit s'assurer qu'il ne porta pas atteinte au bloc de constiutionnalité
- légicentrisme
- volontarisme juridique
le droit est exprimé et voulu par la loi qui elle-même est l'expression de la volonté du peuple
immédiatement, tendance à dire que la loi est souveraine (pouvoir soumis à aucun autre)
l'idée qu'on puisse invalider la loi parce qu'elle est inconstitutionnelleétait une vue de l'esprit car
volonté populaire ne pouvait contrôler la volonté populaire
ce qui était gênant c'est le smodalités de ce contrôle qu'ils avaient en horreur : le fait que la loi votée
par le peuple par ses représentants soit contrôlée par un organe composé d'un goupe de personne
non-élues
c'est le vice congénitral des droits et libertés fondamentaux d'être flous, généraux, maniables,
manipulables
évolution inscrite dans la nature des choses car parallèlement contrôle de conventionnalité
§1 : La place de la loi
la légitimité juridique vient principalment de la loi même si elle a été concurrencée et rabaissée
cette place centrale a conduit à son affaiblissement du fait de la concentration du pouvoir entre les
mains d'un Parlement
IIIème et IVème Républiques : impression de ne pas être gouverné ce qui mène à un anti-
parlementarisme
la loi c'est ce qui est voté par l'Assemblée représentative du peuple français
tout texte voté par les assemblées dans les domaines de compétence assignés par la Constitution
le Parlement ne peut faire des lis que dans certains domaines, alors qui s'occupe des autres ? Le
pouvoir exécutif
en pratqiue la liste renvoie aux domaines le splus importants de la vie civile et politique
loi est la seule à pouvoir poser des normes et a compétence pour élaborer des règles
ex : les impôts, la définition des règles et des délits, la nationalité, les régimes matrimoniaux, les
successions, la filiation
- loi va poser des directives qui seront précisées par le pouvoir exécutif dans son exercice
domaines dans lequel la loi est compétente pour fxer les lignes directrices
la loi estcompétente pour formuler non pas des règles mais des principes fondamentaux étant
entendu que le détal technique de l'ordonnancement relèvera du pouvoir règlementaire donc du
pouvoir exécutif
ex : l'enseignement, le droit des travails, le droit des obligations, le droit des biens
chaque degré doit respecter le degré supérieur en même temps qu'elle est respectée par le degré
supérieur
attauqée par en haut : hiérarchie des normes remise en cause
dans cette pyramide, la jp est attaquée par en haut et par en bas parce que attaquée par pouvoir
exécutif : pouvoir de nature législative au règlement
il va réexaminer l'ordonnance pour mettre son tampon définitif qui valide = loi de ratification
le recours à l'ordonnance ne fait que révéler au grand jour la pratique de l'élaboraion de la loi
(fabrication par le pouvoir exécutif)
la représentation populaire est une majorité politique alignée sur les représentations politiques de
l'exécutif
- perspective d'une loi vient d'une initiative parlementaire (proposition de loi) ou du gouvernement
(projet de loi)
contrôle de validité à la lumière des droits et libertés fondamentaux qui est un contrôle judiciaire
redoutable car permanent : contrôle de constitutionnalité ET le contrôle de conformité au traité (de
conventionnalité)
CC : "La loi est l'expression de la volonté générale que dans le repect de la Constitution"
C. La dégradation de sa qualité
inflation législative
Jean Foyer : "Il y a en France deux assemblées chargées de faire la loi : le Conseil d'Etat et le Conseil
Constitutionnel"
§2 : l'élaboration de la loi
2e élément : à défaut de précision quant à son entrée en vigueur l'art 1 du Code Civil elle entre en
vigueur le lendemain du jour de sa publication au JO
la loi prend fin par son abrogation, on y met fin pour l'avenir
phénomène exceptionnel, la loi a une durée indéterminée par celui qui l'a faite (pouvoir législatif)
soit abrogation pure et simple, loi déclare qu'elle abroge une loi qu'elle vise
soit abrogation par remplacement, la loi prévoitr une nouvelle disposition à la place des anciennes
disposition
la loi déclare une nouvelle règle qui suppose nécessairement sans le dire expréssement qu'elle
abroge un texte antérieur
lorsqu'une loi pose une nouvelle norme elle abroge tacitement toutes les dispositions législatives
antérieures incompatibles
est-ce-qu'une loi peut être considérée comme n'étant plus en vigueur parce qu'elle est devenue
obsolète?
en principe faut d'abrogartion tacite ou expresse par un texte nouveau, le texte est encore en
vigueur et doit être respecté
Section 3 : Le règlement
nb : règlement au sens du droit français ne doit pas être confondu avec le règlement du droit de
l'Union Européenne
- d'application : organise la mise en oeuvre pratique de la loi qui doit être soumise à la loi
- autonome : innovation juridique politique = pleine compétence dans le domaine qui lui est fixé et
n'est pas subordonné à la loi
règles d edroit qui ne sont pas spécialement formulées pour régire, ce sont des règles de drçoit tacite
des règles qui n'ont jamais étéformulées expréssément, jamais consignées oar écrit sous forme d'un
ordre donné par une autorité supérieure pour le futur mais qui malgré cela sont des règles
reconnues par tous et tenues par obligatoires par tous (= le corps social, les gouvernés)
le corps social reconnaît l'existence de règles non-formulées qui sont considérées par tous comme
étant obligatoires
elles sont spontannément suivies et considérées comme nécessitant une sanction si elles ne sont pas
respectées
- la coutume
- la jurisprudence
Section 1 : La coutume
règle de droit présente dans la conscience populaire qui qui tient comme incontestablement
obligatoire l'adoption d'un comportement déterminé
on en est venu à croire, à penser que cette façon de faire doit obligatoirement être faite
on parle de droit spontané car ile st sécrété par le corps social lui-même
la coutume est un droit qui vient d'en bas donc du milieu social lui-même
VS droit qui vient d'en-haut, qui est décrété par une autorité politique supérieure (ex : loi)
école hoistorique de Savigny
notre droit peut venitr finalement ou d'une autorité politique, ou d'une autorité judiciaire ou d'une
volonté populaire
§1 : La notion de coutume
définition
pratique sociale répétée perçue comme juridiquement obligatoire par le corps social dans lequel elle
s'observe
= le fait lui-même qui apparaît sous les yeux de l'observateur, c'est le comportement habituel qui est
parfaitement observable
opinio necessitatis
certains auteurs contestent le second élément psychologique en relevant que quand on scrute
réellement la jp lorsqu'ils reconnaissent la coutume le second élément est mis de côté car trop dur à
mesurer
§2 : La place de la coutume
il est habitue de dire qu'elle est devenue résiduelle qui n'a plus que l'honneur de l'âge
c'est vrai si on compare sa force actuelle à sa force ancienne dans les pays de droit coutumier ou
dans les familles de ... (Afrique du Nord, etc)
il faut toutefois relativiser : même en France, dans certaines régions et notamment dans les
département d'Outre-Mer les coutumes sont reconnues
il y a encore certains domaines où la coutume a une place très importante : les affaires, les places de
marché (marché des céréales, du vin)
les comportements de ces micro-sociétés sont encore grandement régies par la coutume et les
usages
la coutume suppose un corps social resséré, uniforme avec des valeurs partagées et contemporaines
ce qui justifiait la théorie de la disparition de scoutumes
mais dans des mileux extrêmement ressérés la coutume est encore très présente
ex : Code Civil, en droit des biens à propos du respect des distances de plantation des arbre entre
deux terrains collés l'un à l'autre
domaine du droit des affaires : la jurisprudence renvoie à la pratique habituelle du milieu considéré
toutes les coutumes qui vont appréhender un espace qui n'est pas couvert dans la loi ou la
jurisprudence
ex : l'usage qui fait que la femme mariée prend le nom de famille de son mari
les courtiers en vin dans le bordelais : l'usage est que lorsque quelqu'un fait une offre de vente, le
courtier doit y répondre dans les 24h sans quoi on considère qu'il a accepté l'offre
ex : le don manuel
= Code cvil dit que pour transfert de bien sans contrepartie doit avoir un acte notarié
la solidarité est toujours présumée = modalité de la créance en vertu de laquelle lorsqu'il y a un débit
on peut poursuivre n'importe lequel des débiteurs pour l'ensemble de la créance
les textes sur la solidarité ont été revus à l'occasion de la révision de 2016
Section 2 : La jurisprudence
définition
c'est une solution judiciaire établie qui a vocation à régir des cas similaires
implicitement parce qu'elle sevrépète elle révèle une sorte de règle générale et impersonnelel tacite
que l'interprète induit de la répétition des cas
légitimité de la jurisprudence ?
3 points
- la place de la jurisprudence
§1 : La nature de la jurisprudence
Cornu, Carbonnier, Aubert
= source de droit
selon les points de départ de raisonnement, la jp peut être considérée ou non comme du droit
institutionnellement en France le juge n'a pas pour rôle de créer des règles générales et
impersonnelles
en fait : sociologiquement elle est pour ceux qui ont une vision pluraliste et non-légicentriste du
droit, la jp est une source de droit
courant réaliste phénomène juridique, adoption d'un comportement parce que l'individu se sent
obligé
arguments contre
"Il est défendu aux juges de prononcer par voie de disposition générale et réglementaire sur les
causes qui leur sont soumises."
"L'autorité de la chose jugée n'a lieu qu'à l'égard de ce qui a fait l'objet du jugement. Il faut que la
chose demandée soit la même ; que la demande soit fondée sur la même cause ; que la demande
soit entre les mêmes parties, et formée par elles et contre elles en la même qualité."
= décision donnée mais relative, elle ne vaut que realtivement aux deux partis en conflit, cette
décision n'a aucun effet obligatoir vis-à-vis des tiers, la décision du juge n'est contraignante que pour
les deux partis, il ne peut que trancher des litiges entre deux partis
contrairement à la Common law, les décisions des juges en France ne lient pas les juridictions
ex : les juridictions supérieures sont juridiqueent obligées de juger comme le fait la Supreme Court
- coutume indubitablement pour tout le monde une source de droit acr source non-écrit
- articles 5 et 1355 : ne sont pas un obstacle à la création de règles non-écrites, le sjuges ne font que
trancher un litige mais jugent de façon répétitive de la même manière mais est-ce illégal de juger de
la même façon?
le juge ne fait que répéter des décisions individuelles identiques sans promulguer de règle
- art 4 du Codi civil dispose que "Le juge qui refusera de juger, sous prétexte du silence, de l'obscurité
ou de l'insuffisance de la loi, pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice."
si le juge doit trancher le litige dans règle préalable de roit, il rend une décision motivée par instinct
de justice (bouillon juridique)
il fait comme si une règle préexistait, il s'appuie sur des solutions prétendument existantes à l'état
latent et qu'il n'a fait que révéler
contre-argument au fait qu'il n'y a pas de système de précédent en France contrairement aux pays
de Common Law
En haut de la pyramide en France = Cour de Cassation qui a pour but d'unifier l'interprétation de la
loi
autorité de fait indéniable car lorsque juge rend décision qui va à l'encotre de la jp de la Cour de Cass,
le justiciable va saisir la Cour de Cassation
c'est une règle tacite dont tout le monde reconaît l'existence, comme la coutume
§2 : La place de la jurisprudence
première caractéristique :
- institutionnellement, le juge n'a pas été créé pour créer du droit mais pour trancher un litige en
appliquant la loi
rôle de créateur de droit réel mais accidentel car il crée du droit à l'occasion de sa fonction d'arbitre
interindividuel
-> parfois il peut tordre la loi pour lui faire dire autre chose, voire le contraire de ce qu'elle devait dire
responsabilité civile
dans la hiérarchie des normes, à peu près égale de la loi stricto sensu
le juge ne crée de loi que là où il n'y a pas de loi, théoriquement on ne peut concevoir de jp contra
legem
théoriquement il ne fait que contrôler la conformité d'un texte interne à un texte international, il est
très obéissant car ne fait qu'appliquer
les textes qui posent des principes fondamentaux = par excellence des textes à remplir
la puissance factuelle de la jurisprudence vient de la faiblesse institutionnelle du juge qui n'est pas un
organe créateur de droi
avantage
le législateur est dommageable, une pression politique est exercée sur lui que le juge ne ressent pas,
c'est pourquoi il fait le petit droit
inconvénient
adaptable, mobile
- difficilement identifiable
problème d'accessibilité
on n'arrive pas à la dater car on ne sait pas à partir du combientième arrêt la jp crée vraiment du
droit, se fixe
= sédimentarisation
- pouvoir limité
limité dans la finesse technique du droit qu'il crée car ce serait une violation trop flagrante
Section 3 : La doctrine
lorsqu'un nouvel arrêt sort, les auteurs vont commenter l'arrêt en question
mais le pouvoir décisionnel en terme d'interprétation est entre les mais du juge
règles générales et impersonelles créées soit par un "contrat" passé entre diférents pays soit par une
institution internationale (créee par "contrat multilatéral")
coutume internationale = usages immémoriaux constatés dans les comportements des états eux-
mêmes
lex mercatoria = pratique du commerce international nourssant l'arbitrage du droit international, sur
la base des règles coutumières de droit des affaires inetrnationaux
- CJE
- CEDH
ordre international = regroupe toutes les règles non-édictées par des autorités françaises
certaines règles de droit vont s'appliquer en interne et d'autres vont s'imposer dans les rapports
interétatiques
il peut y avoir un congflit sur la perception du caractère obligatoire de certaines règles en fonction de
l'ordre
en droit interne, certains traités peuvent créer des droits subjectifs invocables par les naionaux
- lorsqu'il ne constitue pas seulement l'engagement d'un état vis-à-vis d'un autre Etat mais destiné à
créer des droits subjectifs pour le snationaux
- Conseil de l'Europe, traité de Londres 1947, union pacifique entre les Etats dans la foulée de la 2nde
Gm, fondée sur des traités classiques
- Union européenne, ex CEE, pousse la logique d'associataion des états plus loin car pousse la nature
de l'association, volonté d'union économique qui devient aussi une volonté d'union politique, ordre
jurdique nouveau capable de produire ses propres règles dans chaque état (ordre juridique intégré)
le droit créé par la convention européenne des droits de l'homme n'est pas le seul créé par le Cosneil
mais c'est le principal
retntre en vigueur en 1953 : proclamation des droits et libertés fondamentaux qu'elle hiérarchise
à l'origine de la puissance créatrice de la Convention Européenne des droits de l'homme, plus le texte
est général, plus le juge a de pouvoir
jeux de conflits entre les droits fondamentaux donne un pouvoir très important au juge
ratification par la France tardive (années 70), du fait de la résistance gaullienne qui redoutait une
trop forte pénétration des juges dans le système
très vite, très forte incidence car elle a un effet direct, elle est applicable par les jutsiciables, c'est une
norme d'origine internationale qui a totalement intégré l'ordre interne
le justiciable peut déclarer qu'on a violé un de ses droits fondamentaux, le premier à juger d'une
possible violation des droits de l'homme est le juge français et une fois que les ressources internes
sont épuisées, CEDH
soit un justiciable qui se plaint de la violation d'un droit fondamental obtient satisfaction auprès du
juge interne soit il ne l'est pas et épuise tous les recours internes il va à la CEDH qui peut condamner
l'Etat à accorder une juste réparation mais elle n'a pas d'effet substantiel
il y a deux domaines dans lesquelles une condamnation peut obliger à revoir la décision interne :
matière pénale et droit des personnes et de la famille
phénomène d'intégration d'un droit externe encore plus poussé car émet du droit applicable dans
l'ordre interne français
- droit primaire
tous les traités fondateurs de l'UE, qui ont créé l'UE et les institutions
ils sont à l'origine de modifications aux grands traités : traité de Maastricht par exemple
dans le TUE, on pose des institutions mais aussi des dispositions substantielles
- droit dérivé
le droit primaire a institué des organismes qui se sont vus reconnaître le pouvoir de créer du droit
efficace pour chaque Etat, concurrencent les institutions internes
les traités de l'UE ont traité des instances productrices de droit en concurrence avec els instances
productrices de droit interne
- le règlement européen
c'est une loi européenne, immédiatement applicable dès sa promulgation dans chaque Etat membre
dès que Bruxelles produit un règlement, il est mmédiatement applicable dans chaque Etat membre
comme un loi interne
chaque Etat membre n'a pas à rendre applicable le règlment, Bruxelles norme sans passer par les
institutions françaises
- la directive européenne
elle est un texte normatif adressé à chaque institution nationale en charge de créer le droit interne
elle devient obligatoire une fois que les institutions internes l'acceptent
les Etats membres doivent disposer des directives, ls doivent rendre obligatoire le contenu de la
directive
idée = offrir un instrument à chaque Etat pour qu'il puisse adapter sa legislation interne
le point d'équilibre
la directive oblige les Etats quant au résultat à atteindre mais laisse libre quant aux moyens pour y
parvenir
toutefois, la distinction tend à s'effacer car l'UE ne laisse plus vraiment de liberté quant aux
moyens, même s'il aut toujours passer par un loi interne dans le cas de la directive