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Est-ce que le juge administratif va pouvoir découvrir une autre catégorie de principes administratifs ?
Parmi ces principes on a les PGD et les PFRLR (principes fondamentaux reconnus par les lois de la
République, arrêt Conseil d'Etat, ass, 3 juillet 1996, Koné).
Le juge pour reconnaitre ces PRFLR va s’appuyer sur le Conseil Constitutionnel.
Les PGD sont des normes Jurisprudentielles, cad qu’ils sont découverts par le juge, c’est
uniquement le fruit de son travail. Ils sont applicables même en l’absence d’un texte (arrêt Aramu
Conseil d'Etat, ass, 26 octobre 1945). En revanche, le PGD est la règle qui permet la résolution du
conflit, mais ca ne sera pas la réponse.
René Chapus = a proposé que les PGD découverts par le Juge administratif avait une valeur
administrative (arrêt du Syndicat général des ingénieurs conseils du 26 juin 1959)
Caractéristique de l’Etat de droit où certains actes ne passent pas par le contrôle du juge administratif
parce que l’Etat est souverain et qu’il n’est soumis a personne.
Circonstances exceptionnelles = théorie purement Jurisprudentielle, donc mise en place par le juge. On
applique cette JP uniquement dans le cas où les institutions publiques sont dans l’impossibilité de se
soumettre aux RDD prévues.
Arrêt Meyriès CE, 1918
Arrêt Dames Dol et Laurent, Conseil d'Etat 1919 où des filles violentes étaient interdites de bar.
2 dérogations possibles :
Compétences = les circonstances exceptionnelles ne justifient pas tout (actes de voie de fait)
Conditions de forme = pour qu’un acte administratif soit valable il faut qu’il respecte certaines
conditions de forme.
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Charte de l’environnement de 2004 = relève d’une décision du 28 avril 2005, relative a la création du
registre en matière français.
Le Conseil Constitutionnel n’a pas le monopole de reconnaissance, il y a aussi le Conseil d’Etat. Par
exemple, l’arrêt Koné du CE du 3/7/96.
Pour les PPNT (Principes Particulièrement Nécessaires a notre Temps) = le CE a estimé qu’en
l’absence d’une loi, les citoyens ne peuvent se prévaloir directement de ces principes.
CE 1968, Sieur Tallagrand
L’article 55 = les traités ratifiés ont une autorité supérieur à la loi. Ils vont donc se poser au dessus de
la loi. Deux types de conditions cumulatives :
Conditions de forme = régulièrement signé par la bonne personne (ministre des affaires
étrangères, et pas la femme de chambre - arrêt du Conseil d’Etat de 1965, Conseil Châtelain) +
ratification (le juge administratif va vérifier si les conditions sont respectees – arrêt Blotzheim 1998 du
CE) + publication au JO
Conditions de fond = interprétation (CE, 1823, Dame Veuve Murat – CE, 1938, Jabin
Dudognon – CE, 1990, GISTI où le CE se reconnait compétent pour le traité) + principe de réciprocité
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ne remplit pas ces deux conditions.
Pour la coutume internationale, elle n’est pas supérieure à la loi (arrêt Aquarone 1997).
Arrêt Nicolo (20/10/89) = le CE s’est reconnu compétent pour juger les conflits lois et traités.
Pour les directives communautaires (Arrêt de 1978 Ministre de l’intérieur contre Cohn-Benditt) = …
S’il n’y a pas eu de transposition, la directive s’applique quand même.
Arrêt d’assemblée de 1998 Tête
Arrêt Perreux (2009)
Pour la loi, voir les cours d’Issert sur la définition, article 37, le passage du principe de légalisme, les
nouveaux principes depuis 2000.
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