Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
o L’Etat est responsable des dommages causés par ses agents mais cette responsabilité
n’est ni générale ni absolue (Ouest Africain, conflits SPIC compétence judiciaire)
o Les règles du Code civil sont inadaptées pour régler les activités spécifiques des
services publics et des personnes publiques
o Consacre le caractère jurisprudentiel du droit admin
o Le droit admin s’applique aux litiges donc c’est le juge admin qui est compétent
Liaison de la compétence et du fond : lien direct et réciproque entre l’application de
règles autonomes/exorbitantes du droit privé et la compétences de la juridiction
admin
« L'autorité administrative est seule compétente pour connaître des dommages causés aux
particuliers par le fait des personnes qu'il emploie dans le service public »
Avec cet arrêt, le service public apparaît comme le critère de la compétence administrative.
Mais l’arrêt Blanco va plus loin car il ne se limite pas à la question de la responsabilité de
l’Administration. Il pose le principe de l’autonomie du droit administratif. En ce qu’il déroge
du droit civil, car il constitue un système propre avec sa logique et ses solutions.
Le tribunal des Conflits rejette par cet arrêt des principes du Code civil, pourtant établis par
le législateur, en revendiquant des « règles spéciales », justifiées par les « besoins du
service ». Mais cette mise à l'écart de la règle générale permet de consacrer le principe de la
responsabilité de l'État à raison des services publics (alors qu’avant existait un principe
d'irresponsabilité qui ne trouvait d'exceptions qu'en cas de responsabilité contractuelle ou
d'intervention législative, telle la loi du 28 pluviôse an VIII pour les dommages de travaux
publics).
La distinction des règles applicables n'est cependant pas absolue. À bien des égards, le Code
civil reste un guide interprétatif pour le juge administratif et les parallèles entre sa
jurisprudence et le droit civil de la responsabilité sont nombreux. De même, loin de signifier
que la règle administrative serait moins protectrice, la distinction établie a pu conduire le
juge du Palais-Royal à se montrer plus protecteur que le juge judiciaire (par exemple en
matière de responsabilité médicale : l'arrêt d'Assemblée du 9 avril 1993, Bianchi).
Reconnaît aux ministres le pouvoir d’adopter des actes réglementaires alors que la loi ne
leur confère aucun pouvoir réglementaire
GISTI 2020 : confirme que les actes pris par les ministres, sans être réglementaires,
ont un caractère général
Ce pouvoir ne peut « s’exercer que dans la mesure où les nécessités du service
l’exigent, et envers les seules personnes qui se trouvent en relation avec le service,
soit qu’elles y collaborent, soit qu’elles l’utilisent » conclusion arrêt UNAPEL
Reconnaît que les organismes de droit privé peuvent être chargés d’un service public et
dotés de PPP. Ils peuvent être soumis à un régime admin, peuvent adopter des actes admin
et peuvent être contrôlés par la juridiction admin.
Prolongés par MONTPEURT et BOUGUEN
Reconnaît que les actes administratifs pris par des organismes de droit privé peuvent faire
l’objet d’un recours pour excès de pouvoir.
Le fonctionnaire engage sa responsabilité disciplinaire même lorsque c’est son supérieur qui
lui a ordonné qlq chose d’illégal.
GIP sont des personnes publiques soumises à un régime spécifique pas une nouvelle
catégorie d’établissement public
JA compétent
Le Citoyen
Premier PGD
Droit de la défense
Le Juge
SOCIETE COMMERCIALE DE L’OUEST AFRICAIN TC, 22 janvier
1921
Décide d’accorder la compétence à l’autorité judiciaire pour juger d’une action intentée par
des particuliers sur un SPIC
Le service entier est sous le régime privé
Volonté d’aligner les SPIC et les entreprises privées : c’est pcq ils ressemblent aux
entreprises privées qu’ils doivent être soumis aux même règles
SPIC est désigné comme tel par décret ou : critères = objet de service, origine des ressources,
modalité d’orga et de fctment véritable entreprise
Lorsque un litige relève à titre principal de l’autorité judiciaire, le juge administratif est le
seul compétent pour statuer, le cas échéant par voie préjudicielle; sur la légalité de décisions
administratives contestées.
Le Tribunal des conflits juge que, si le juge judicaire ne peut apprécier la légalité des actes
administratifs à caractère réglementaire, il a le pouvoir d’interpréter de tels actes. Toutefois,
s’agissant des actes administratifs individuels, le juge judiciaire n’a pas compétence pour
leur interprétation. A moins qu’il ne soit parfaitement clair, l’interprétation d’un acte
administratif individuel doit faire l’objet d’une question préjudicielle devant le juge
administratif.
MODIFICATION AVEC SCEA DU CHENEAU
Le juge judiciaire peut donc juger seul le litige lorsque
1- l’acte administratif dont la légalité est contestée peut être manifestement accueilli
par le juge saisi au principal, selon une jurisprudence établie.
2- est en cause un contrôle de conventionalité. En ce cas, le juge judiciaire peut soit
directement poser une question préjudicielle à la CJUE, ou appliquer le droit de l’Union
européenne.
Pose le principe selon lequel le recours en cassation contre les décisions des juridictions
admin est toujours possible : même si elle statue en dernier ressort
- il manque encore quelque chose: il faut qu’elle ait quelque chose à faire cette juridiction
administrative (ben oui !!!).
Il fallait préciser si sa compétence était protégée par une norme constitutionnelle.
Ceci fut résolu par la décision du 23 janvier 1987, cette décision érigeant en Principe
fondamental reconnu par les lois de la République une partie de la compétence des
juridictions administratives.
Il y a une définition positive qui signifie qu’il y a des choses qui n’y rentrent pas. Le Conseil
constitutionnel n’a pas voulu les inclure dans une compétence constitutionnellement
garantie (contentieux de la responsabilité de la puissance publique, contentieux des
contrats, contentieux par voie d’exception d’illégalité des décisions administratives, le
contentieux des décisions administratives que peuvent parfois prendre des personnes
privées chargées d’une mission de service public).
Pourquoi avoir dit: il y a une compétence des juridictions administratives, mais je ne range
qu’une partie de ces prérogatives? Il exclut les contrats, la responsabilité… Il faut
comprendre que les juridictions administratives sont compétentes pour le tout, mais qu’il
ne s’agit pas pour ce tout d’une compétence constitutionnelle, et donc ces compétences
peuvent leur être enlevées par une simple loi.
Pourquoi ce tri? Le Conseil constitutionnel est pragmatique et il s’est rendu compte que le
contentieux de la responsabilité de la puissance publique pouvait relever du juge judiciaire.
Si le Conseil constitutionnel avait tout protégé par la Constitution, cela aurait voulu dire que
toute une série de lois antérieures, accordant pouvoir au juge judiciaire, était devenue
inconstitutionnelle. Donc celles qui sont protégées sont les seules qui n’avaient pas été
transférées.
1° le Principe fondamental reconnu par les lois de la République ne vaut pas pour les
matières que le Conseil constitutionnel définit comme étant « réservées par nature à
l’autorité judiciaire » (traditionnellement);
2° par ailleurs, le Conseil constitutionnel admet qu’il peut y avoir des lois qui, dans un souci
de bonne administration de la justice, et pour créer des blocs de compétence
juridictionnelle, transfert des compétences au juge juridictionnel. Cette possibilité de
transfert est réflexive;
Avant cette décision, la voie de fait s’entendait comme une « atteinte grave à la propriété
privée ou à une liberté fondamentale »
La décision de 2013 redéfinit de façon restrictive la voie de fait comme étant une "atteinte à
la liberté individuelle ou aboutissant à l’extinction du droit de propriété".
En l'espèce, ce n'est pas une atteinte impliquant l'extinction du droit de propriété donc le
juge judiciaire n'est pas compétent.
Les recours
Un contribuable d’une collectivité publique peut, à ce seul titre, se pourvoir contre toute
décision admin touchant la collectivité si elle a des répercussions sur le patrimoine ou les
finances de la collectivité.
Intérêt pour agir d’une autorité décentralisée contre un acte de l’autorité tutelle
Selon les termes du commissaire du gouvernement M. Théry il faut « ouvrir aux administrés
autant qu’il est possible l’accès de votre prétoire sans verser dans l’action populaire en
permettant à n’importe qui d’attaquer n’importe quoi »
« L’action syndicale est l’action que le syndicat exerce en son nom propre comme personne
civile chargée de la défense des intérêts dont elle a la garde »
« L’action individuelle tend au contraire à acquérir un avantage déterminé au profit d’une
ou de plusieurs membres particuliers »
Les syndicats ne peuvent pas intervenir au nom d’intérêts individuels
Les syndicats peuvent intervenir lorsqu’il y a atteinte à l’ensemble de ses membres
Les actes annulés pour excès de pouvoir sont réputés n’être jamais intervenus
insécurité pour les fonctionnaires
Pose le principe selon lequel le recours en cassation contre les décisions des juridictions
admin est toujours possible : même si elle statue en dernier ressort
PGD : toute décision admin peut faire l’objet, même sans texte, d’un recours pour excès de
pouvoir
Le pouvoir réglementaire ne peut jamais interdire le REP contre les décisions qu’il prend
Johnston 15 mai 1986 Cour de justice des communautés européennes fait du droit
des individus à exercer un recours effectif contre les décisions admin un principe général du
droit communautaire
9 avril 1996 CC rattache le droit des individus à un recours effectif devant une
juridiction en cas d’atteinte substantielles à leurs droits à l’article 16 DDHC qui fait partie du
bloc de constit
Juge a le pouvoir de moduler dans le temps les effets de l’annulation d’un acte par REP
« L’annulation d’un acte administratif implique en principe que cet acte est réputé n’être
jamais intervenu. Toutefois, s’il apparaît que cet effet rétroactif de l’annulation est de nature
à emporter des conséquences manifestement excessives en raison tant des effets que cet
acte a produits et des situations qui ont pu se constituer lorsqu’il était en vigueur, que de
l’intérêt général pouvant s’attacher à un maintien temporaire de ses effets, (…) il lui(JA)
revient d’apprécier, en rapprochant ces éléments, s’ils peuvent justifier qu’il soit dérogé au
principe de l’effet rétroactif des annulations contentieuses »
Tout concurrent évincé de la conclusion d’un contrat administratif peut former devant le
juge du contrat un recours de pleine juridiction contestant la validité de ce contrat ou de
certaines de ses clauses qui en sont divisibles, assorti, le cas échéant, de demandes
indemnitaires.
Permettait aux tiers de former un REP contre les actes détachables du contrat
Prend fin avec Département du Tarn-et-Garonne 2014
Ouvre à tous les tiers justifiant d’un intérêt la possibilité de contester la validité d’un contrat
en RPJ. Toutefois, les tiers ne pourront se plaindre que des illégalités particulièrement graves
ou en rapport direct avec leur intérêt lésé.
Obligation pour l’administration de faire droit à une demande d’abrogation d’un règlement
UE illégal
Application de Nicolo
La Constitution fait écran entre le décret et le traité donc le JA ne peut pas contrôler la
conventionalité du décret car il fait application de la Constitution donc ça voudrait dire
contrôler la constit du traité
Les traités n’ont pas dans l’ordre interne une valeur supérieur à la C° (Sarran) MAIS en raison
de l’art.88-1 le contrôle de constit des actes de transpositions est un contrôle spécifique (pcq
88-1 interprété par CC) car il faut rechercher dans l’ordre juridique communautaire un
principe équivalent au principe constit dont la violation est alléguée = transaltion
Revirement de Cohn-Bendit
CE accepte que la directive non transposée dans les délais soit pourvue de l’effet direct et
donc qu’elle soit invocable par tout justiciable
JEP se reconnaît compétent pour contrôler la qualification juridique des faits = les faits
justifient-ils la prise de décision