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INTRODUCTION

Administration = ensemble des personnes morales qui ont une fonction administrative
administration = ensemble des missions admiratives
La mission administrative peut se trouver chez des personnes privées

Le droit admin est le droit de l’Administration. Mais elle peut également être soumise au
droit privé en plus du droit public (admin)
 Pose une grande difficulté : qu’est-ce qui justifie que l’on puisse soumettre l’Admin à
un droit exorbitant du droit commun ; qu’est-ce qui justifie qu’une personne privée
puisse être soumise à un droit différent du droit privé ; qu’est-ce qui justifie que
l’Admin soit soumis à un droit particulier de celui des personnes privées ?

Question sur la division entre droit public et privé. En réalité il n’y a pas réellement de
distinction.

I. Le droit administratif, partie du droit public qui s’applique à l’activité


administrative
A. Définition du droit public

1. Le droit public opposé au droit privé

Le système juridique se divise en 2 compartiments exhaustifs : privé – public. On dit que le


droit privé régit les relations entre personnes privées, les personnes physiques, les personnes
morales. Le droit public lui régit les relations dans lesquelles sont impliqués des personnes
publiques  l’Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics, les personnes
morales de droit publics …
LE DROIT PUBLIC NE REGIS QUE DES PERSONNES MORALES
On oppose le droit public au droit privé pcq le droit public s’est historiquement construit par
différenciation avec le droit privé. Le droit public n’a de sens que situé par rapport au droit
privé.

2. Une construction idéologique

Cette distinction résulte d’une pure construction intellectuelle.


Les grecques ne connaissaient pas cette distinction. En revanche la distinction est présente
en droit romain  Justinien distincte le droit public, le droit privé, le droit des personnes et
le droit naturel = distinction quadripartites. Il distingue le droit public comme celui qui se
rapporte au gouvernement des romains. On utilisait la distinction uniquement pour rendre
maniable les règles  distinction scientifique, pas de fond.

La distinction disparaît au Moyen-Âge malgré qu’elle soit connue dans l’esprit, on ne s’en
sert juste pas. Au Moyen-âge on préfère la distinction des règles en fonction de leur source :
coutumière ou écrite.

C’est au XVIe siècle que l’on s’acclimate à l’esprit de la distinction  il va falloir


l’institutionnalisation et la monopolisation du pouvoir dans l’Etat pour pouvoir voir
apparaître cette distinction. C’est la doctrine qui va retranscrire cette distinction en premier :
Domat en 1697 écrit le droit public ; Abbé Fleury en 1769 écrit droit public de France 
sachant qu’il est écrit secrètement en 1692. C’est là qu’apparaît les premières définitions du
droit public.
Domat définit le droit privé comme étant cette partie des lois qu’on appelle le droit
privé composée des matières qui regardent les particuliers entre eux, et d’où naissent les
contentieux qui nourrissent tous les tribunaux et le conseil de votre majesté, et le droit
public, comptant les matières qui se rapportent à l’ordre général d’un État et les règles des
fonctions et des devoirs de toutes sortes de professions à cet ordre. C’est ce rapport à
l’ordre général d’un État qui fait le caractère du droit public.

3. Le droit de l’Etat

Le droit public est toujours défini par rapport au droit privé. Toutes les définitions se
rapporte à un droit public général et à un droit public particulier qui est la description des
institutions d’un Etat.

À partir de la Révolution qui va être à l’origine d’un État rationnellement organisé que


la distinction va véritablement prendre racine et corps.
Pourquoi la Révolution ? Car conjugaison de plusieurs facteurs contribuant à cette
émergence :
1ère facteur création 1799  Conseil d’Etat du roi
2e facteur création du Code civil en 1804
3e facteur = facteurs académiques  construction de corps d’enseignants de droit privé et
de droit public

Cette construction intellectuelle est purement idéologique

L’existence de la distinction est la traduction d’un projet politique pcq rien ne justifie qu’on
sépare en 2 le système juridique. Elle ne s’impose pas comme une construction logique mais
comme une construction idéologique : celle du libéralisme économique fondé sur la
séparation de la sphère public et de la sphère privée. L’idée est que l’individu précède l’Etat
tout en lui étant inférieur. L’Etat ne peut contrer la puissance de l’individu qui doit bénéficier
d’une sphère d’action libre. Ce n’est qu’à titre subsidiaire que l’Etat peut intervenir avec des
moyens différents que ceux d’un individu.

Le droit privé régis les particulier en donnant cette liberté au niveau de


cette volonté l’État ne pouvant la contrer mais peu à titre subsidiaire agir pour des intérêts
autre que les intérêts privés et selon des moyens #
Cette idée du libéralisme économique va être inscrite dans le droit.
Cela est exprimé dans le cc : la propriété/ le contrat qui tient lieu de loi entre les parties.

Cette idéologie ne peut pas être mieux exprimée que par le commissaire du gouvernement
David dans les conclusions qu’il a lu sur l’Arrêt Blanco*.
Un commissaire du gouvernement (rapporteur public depuis 2009) = joue un rôle
d’expression d’une opinion sur une affaire devant une juridiction admin. Il propose une
solution et la formation de jugement l’adopte ou non.
David dans cet Arrêt fondateur du droit admin moderne dit :
«  il nous semble impossible en bonne raison et en bonne justice d’assimiler complètement l’État à un
simple particulier  »
Ce sentiment qu’il exprime sous une forme d’affirmation rejoint parfaitement une idée
exprimée par Montesquieu :
«  il est ridicule de prétendre décider des droits des royaumes, des nations et de l’univers, par les
mêmes maximes par lesquelles on décide entre les particuliers d’un droit pour une gouttière  »

Pour résumer : l’État se distingue des particuliers et sa spécificité qui réside dans sa
supériorité justifie sa soumission à un droit différent de celui des particuliers : un droit dit :
exorbitant du droit commun. Cette construction idéologique relève désormais de l’évidence.

B. Définition du droit administratif en tant que sous-ensemble du droit public

Le droit admin se définit comme étant une branche, une partie de ce droit public applicable
à l’Admin. L’Admin peut décider d’appliquer le droit public ou le droit privé selon qu’elle
décide de se soumettre à la gestion public ou privée.

Le droit public comporte le droit international public (droit des relations de l’Etat avec les
personnes de la scène internationale), le droit de l’UE (droit international spécial), le droit
fiscal et les finances publiques

Paradoxe : comment l’Etat qui est à l’origine de toutes les règles de droit peut se soumettre à
un droit qu’il créer lui-même, peut se soumettre à un droit qui est lui-même une négation de la
souveraineté (caractère de l’Etat) ?
« le droit admin relève du miracle »

Les règles de droit constitutionnel régissent l’organisation de l’Etat et ses buts s’agissant de
la garantie de l’exercice des droits fondamentaux par les citoyens  à son niveau l’Admin
que l’on doit considérer comme étant les mains de l’Etat.
Principe de légalité = règle qui veut que l’Admin soit soumise au droit

1. Approche historique : la soumission de l’administration au droit

L’émergence du droit admin est le résultat d’un long processus dont l’un des débuts est
l’arrêt Blanco.
Mais il y a du droit admin dès le moyen âge.

a. L’Ancien régime ou l’esquisse d’un droit administratif ancien

Sous l’Ancien régime on trouve des embryons de régimes spécifiques applicables à l’Admin
telle qu’on peut l’envisager au sens organique.
On ne connaît pas à cette époque une conception d’admin comme celle qu’on lui donne ajd.
On retrouve des organes chargés de besoin collectif qui seraient considérés comme étant
des services publics. Ses organes ont des statuts très variables : concerne le pouvoir royal,
les seigneurs, les organes juridictionnels, les corps municipaux, les corporations. Idée selon
laquelle certaines activités sont soumises à des règles différentes que celle qui régissent les
relations ordinaires entre particulier.
Exemple :
- Au moyen âge : la levé de certains impôts, le ban, pouvoir de réglementer certains
activité
- Monarchie absolue : se caractérise par une privatisation du pouvoir mais il y a tout
de même des régimes particuliers  propriété publique = domaine de la Couronne
Conséquences sur le plan contentieux : les litiges vont relever, dans le cadre de la
justice déléguée par le roi, des tribunaux de droit commun mais également du
Conseil du roi
- A la fin de l’Ancien régime on constate une certaines conceptions du droit de l’admin
qui se traduit par des mécanismes # du droit privé
- Révolution : voit émerger le principe de séparation des pouvoirs  se traduit au
niveau de l’admin en limitant son rôle à celui d’exécuteur des lois. C’est cette
fonction exécutive qui va servir de fondement à son intervention. On voit apparaître
sous la révolution un grand principe qui découle de la séparation = principe de la
séparation des autorités admin et judiciaire

b. La Révolution ou l’affirmation de la séparation des autorités administratives et


judiciaires

Lors de la révolution la déstabilisation du pouvoir en place vient de l’autorité judicaire. C’est


la raison pour laquelle on interdit à l’ordre judiciaire de troubler l’action des autres pouvoirs.
 Cela se fait par l’intervention de la loi des 16 et 24 aout 1790 (tjrs en vigueur) dont
l’article 13 prévoit : 
«  les fonctions judiciaires sont distinctes et demeureront tjrs séparées des fonctions admin,
les juges ne pourront à peine de forfaiture troubler de qlq manière que ce soit les opérations
des corps admin ni citer devant eux les administrateurs pour raison de leur fonction  »
 Le principe de séparation des autorité admin et judiciaire est fondé. Il interdit au
juge judiciaire de faire œuvre d’administrateur i.e. d’exercer une fct admin.

La loi des 16 et 24 ne dit pas que la fct admin n’a pas de juge

« Juger l’admin c’est encore administrer » = on empêche le juge d’envisager de se faire


administrateur.
On cherche à protéger le pouvoir. On remet au niveau territorial le traitement de certaines
réclamation à des autorités locales. Dans la conception fr de la séparation des pouvoirs le
juge judiciaire ne peut connaître du contentieux admin
 C’est l’admin qui se juge elle-même car juger l’admin c’est encore administrer

c. Le XIXe siècle ou l’avènement du droit administratif moderne

C’est au 19e siècle que va véritablement se développer un droit admin moderne qui prend sa
structure actuelle. Il y a l’émergence du régime administratif = un juge spécifique pour un
droit spécifique
2 choses vont apparaître :

1/ La séparation de la juridiction administrative et de l’administration active

Il existe une justice retenue compléter par l’art.75 de la C de l’an VIII qui prévoit la
garantie des fonctionnaires  la victime d’un comportement admin fautif ne peut
seulement s’adresser à l’admin pour qu’elle examine sa réclamation = pb d’impartialité 
raison pour laquelle le roi créer au sein du conseil d’Etat une commission du contentieux
Fonction contentieuse spécialisée se dvpt au sein du CE
Conseil de la préfecture : contentieux des travaux publics et contentieux de la fiscalité
directe
Création du tribunal des conflits 
C’est le roi qui tranche si un conflit va à l’autorité judiciaire ou à l’autorité admin  critiqué
car on considère le juge admin comme un justiciable privilégié

Loi du 24 mai 1872  justice déléguée


Le Conseil d’Etat devient un juge à part
Arrêt CE Cadot* 13 déc. 1889 : abandonne la théorie du ministre juge

Enfin et car il faut tenir compte de l’existence de 2 ordres de juridictions : on crée
un Tribunal des conflits. Désormais la loi du 24 mai 1872 crée le tribunal des conflits présidé
par le Garde des Sceaux et qui est composé à parité de membres du CE et de membre de la
C2C. 
On voit apparaitre une singularité profonde : on est face à un droit admin qui existe pas
encore, mais apparait une juridiction admin. La juridiction admin en France résulte d’une
volonté politique qui a été de remettre le contentieux admin à un juge spécifique. On a donc
un privilège de juridiction pour l’admin.

2/ La construction d’un droit autonome

Quel droit le juge admin applique-t-il ?


Construction d’un droit admin autonome  volonté exprimée par le juge
Le CE affirme son rôle pour construire les grandes notions du droit admin.
Le CE juge par l’affirmation de règles éparses mais également par un droit autonome.

Il va le faire dans un Arrêt 6 décembre 1855 : Arrêt Rothschild* : le CE est saisit d’une
affaire d’engagement de la responsabilité délictuelle de l’admin de l’État. Et le CE affirme
dans cet arrêt pour la première fois que cette responsabilité « n’est ni général ni absolue et
qu’elle se modifie suivant la nature et les responsabilités de chaque services ».
Dans cet arrêt le CE écarte pour l’admin l’application du Code civil en matière de
responsabilité, dans une optique évidente de protection de la puissance publique. Et on va
affirmer l’autonomie du droit admin.

C’est ce qui est fait pour la responsabilité de l’État donc la responsabilité admin.
C’est l’affirmation plus précise de cette autonomie : cette autonomie est décrétée toujours
comme une réalité d’évidence : l’existence d’un droit administratif entendu comme
une collection de règle spécifique à l’administration. La spécificité française c’est que ce droit
admin prétend à l’autonomie, i.e. qu’il se dit doté de son propre système de sources qui
sont applicables à l’exclusion de toutes les autres et qui sont sanctionnées par
des juridictions extérieures au pouvoir judiciaire et incluses à l’origine dans l’appareil
administratif.

Autrement dit, on assiste au XIXe à l’affirmation moderne d’un système d’autorégulation de


l’État et de ses administrations = un système corporatif. Un système étranger à la régulation
externe par le juge. Le juge admin n’est pas né juge il l’est devenu. Et cette affirmation plus
générale au-delà de la responsabilité on la voit dans l’arrêt Blanco.

L’arrêt Blanco du Tribunal des Conflits 7 février 1873 aux conclusions David.
L’arrêt Blanco est l’acte fondateur du droit admin moderne est l’un des tout premier arrêt
rendu par le Tribunal des conflits.
Les parents de la petite : saisissent les juges judiciaire : le préfet va s’y opposer (c’est son
droit) et va soumettre l’affaire au Tribunal des Conflits. Il est donc saisit et alors même que
la spécificité dans cette affaire de l’action publique est très limité (car un service public qui
fonctionne comme un entreprise donc pas une vrai service public etc). Les principes de
l’arrêt Rothschild sont ré affirmés et rappelle que : « la responsabilité de l’admin autonome
est non susceptible d’être régie par le cc est ni générale ni absolue, que ces règles varient
suivant les besoins du service, et la nécessité de concilier les droits de l’État et ceux du
particulier ».

On affirme ici l’autorité fondamentale du droit admin.

d. Le XXe siècle ou l’âge d’or du droit administratif 

Conclusions commissaire Rivet : arrêt 25 décembre 1921 : Savonneries Henri Olive « si il est
intéressant pour vous (s’adresse au CE) de connaitre les applications que font du Code civil
les tribunaux judiciaires vous ne sauriez oublier qu’ayant à trancher non un litige entre
particulier mais un litige où l’État est partie, votre décision peut s’inspirer de principes
différents, VOUS ÊTES MAITRE DE VOTRE JP à vous de la créer en ne retenant les règles du
cc que dans la mesure où l’application en est compatible avec les nécessité de la vie
collective ».
Voilà comment nait l’autonomie du droit admin, avec des règles plus ou moins
distinctes du droit civil

Le juge admin à partir de là ne vise jamais les règles de droit privé, il se réfère aux grands
principes dont s’inspire tel ou tel art du cc.
Le juge admin est libre dans la construction du droit admin : il dégage la règle qui lui parait
nécessaire.
On voit l’affirmation du principe de l’autonomie : encore faut-il que ce droit se construise.

Il va donc falloir mettre en place l’ensemble des principes du droit admin, droit qui se fit
par l’affirmation de la JP.

e. Le XXIe siècle ou l’âge de raison ?


XXIe : 1990 à nos jours
On peut se demander si on a pas atteint ici un âge de raison = les fondamentaux sont là, on
améliore quand c’est nécessaire.
On peut constater que à partir du moment où l’ensemble de la construction de la maison est
construite il n’y a qu’à rajouter qlq éléments nécessaire.
Les corrections/ améliorations sont notamment venues du droit issu des stipulations de a
CEDH + du droit de l’UE. —) ajd droit qualifiable de complexe.

2. Approche comparatiste

a. Le droit administratif, une donnée universelle

Question qui se pose est de savoir si le droit admin est un droit propre à la France ou si dans
les autres États il existe ? Réponse : OUI
Dans tous les États on a vu apparaitre des règles relatives à l’organisation admin. Et des
règles spécifiques sont apparues aussi : propre à l’activité admin, relativement aux actes de
l’admin, ses activités de service public.
Droit comparé : ouvrage Han Jacquemet : lire intro.
Le droit admin est une donnée universelle : on en retrouve dans tous les États. 
C’est à des degrés variable. Des États ont donné au droit admin une notoire, d’autre moins.
En revanche une juridiction admin n’est pas une donnée universelle

b. Le juge administratif, une donnée très française

Il existe des États hors de la France connaissant une juridiction admin(ex : Belgique, Italie,


Grèce, États africains etc.)
Ce n’est pas parce que la juridiction admin existe dans d’autres pays qu’elle a le
même spectre d’intervention qu’en France.
En France elle gère un nombre très importante de litige. Pas le cas en Allemagne.
Un certains nombres d’États ne connaissent pas le droit admin (ex : Grande Bretagne juge
unique : mais on voit des organes chargés d’un contentieux particulier).

3. Approche matérialiste

a. Les définitions du droit administratif

sIdée de cette approche est de balayer les def° du droit admin qui peuvent exister dans les
manuels. Pas frocéemnet adopter une approche historique ici.
Il existe DES def du droit admin. Une des particularité des la science du droit admin est
qu’elle est toujours à la recherche de sa def. Aucun des auteurs ne se trouvent d’accord pour
def de manière unanime. Donc il y a des def.
Hauriou : droit admin (vu plus haut) /  la copie coller 
Duguit (vu plus haut). La copier coller
Vedel (école de la puissance publique) : sa def vient des bases constit du droit admin : tout
vient de la C° : on doit partir de cette dernier!e pour arriver à la def du droit admin. Dans la
C° on a des règle concernent le pouvoir législatif, juridictionnel et exécutif au sein duquel on
peut déterminer l’admin. Il y a des activités du gouv qui ne concerne pas l’admin. Il y a des
pouvoirs politiques également (ex : droit de dissolution) admin = toutes les activité du gvnt
hors relations internationales et avec les pouvoirs public.
—) selon lui =: droit admin = ensemble des règles qui va s’appliquer à l’activité du pouvoir
exécutif hors relations internationales et avec les pouvoir public, soumis à un régime de
pouvoir public.
René Chapus : véritable def car elle est une synthèse des droits premières. droit admin = ce
sont l’ensemble des règles applicables à l’administration, l’activité du gouv hors relation
internationales et des pouvoirs publics, applicables à l’activité administratives dans un but
de service public et moyennant des pouvoirs exorbitants.
Eisenmann : il refuse de définir le droit admin à raison sa spécialité : Droit admin = droit de
l’administration et il ne peut en être autrement.
—) il relativise la distinction privé/ public. Une norme reste une norme selon lui. Il va nous
dire « l’existence d’un droit admin correspond à l’existence du administration ». Et donc la
def doit se fonder sur la notion organique d’administration, cad que le droit admin prend
pour notions clé l’organisation. Il est donc le droit de l’une des grandes branches de
l’appareil étatiques. Cette grande branche est l’administration. 
Droit admin = ensemble des règles dont l’administration est le sujet soit actif soit passif.
C’est le droit applicable aux organes admin.

Cette def est très intéressante mais ne peut être adoptée car elle n’est pas idéale en réalité.
Même si elle est meilleurs que d’autres def contemporaines. Ouvrage admin actuel : pleins
de def°. Chaque ouvrage a sa particularité. 
Ex : Yves Gaudemet ? Droit admin c’est un droit autonome pour lui =  un ensemble complet
avec son sytème de source dans lequel la JP occupe une place essentielle avec un juridiction
spécifique et des principes de droit qui lui sont propre.
Petit : 2 def du droit admin dont un = ensemble des règles spécial qui régissent l’activité
admin, autrement dit le droit de la gestion publique.
Bertrand Seiller  droit admin = s’il existe, le droit admin ne peut être que le droit spécifique à
l’admin, il est le droit spécifique applicable à l’administrationJ au sens matériel, c’est à dire
applicable aux seules activités admin.

De toutes ces def° on peut en construire 1.

Toutes ces def° ont des éléments communs :

-sa spécialité 
-branche du droit public

Des spécificité à écarter : 

-juridiction admin (c’est pas parce qu’il y en a pas qu’il y a pas de droit admin : ex : Grand
Bretagne).

Ajd aucun auteur font référence à l’admin dans son sens lato-sensu : comme ca ? = toutes
les règles du droit applicable à l’admin : on fait toujours référence à la spécificité des règles.
À retenir : def scientifique  la def exacte du droit admin = droit applicable à l’ensemble des
organes administratifs.

Def pédagogique  : droit admin = règle spéciales applicables à cette administration.

b. Le droit administratif, droit commun de l’activité administrative


sRapport avec son droit privé : on parle de droit exorbitant du droit commun.
Didier Tuchet parle de l’idée pour def le droit admin que ce sont l’ensemble des règles de
droit public qui s’appliquent à l’activité admin. « il régit un aspect de l’organisation et du
fonctionnement de l’État »
Il note : avec l’Arrêt Blanco « le droit admin est apparu comme un droit exorbitant du droit
commun, et en tant que tel, il est exorbitant du droit privé » MAIS il nous dit que cette vision
est dépassée donc :
il définit le droit admin = le droit commun de l’activité admin
Par principe si on se place du pdv de l’admnsitreation elle va appliquer ce droit et que par
exception elle va appliquer le droit privé.

Le droit commun de l’administration est le droit admin.

Activité admin = police admin et service public

c. Droit administratif général et droit administratif spécial


sDroit admin général = ensemble des règles communes applicables sans envisager des
matières spécifiques. C’est le socle général du droit admin.
Ex : droit de la police/ droit de la responsabilité administrative

À coté de cela il existe des cours de droit admin spécial.


Ex : droit admin des biens/ droits des libertés publiques/ droit public de l’économie / le droit
des collectivités territoriales/ le droit de l’urbanisme/ le droit de la commande publique/ le
droit de la fonction publique/ le droit du contentieux admin.

II. Les tendances du droit administratif


A. L’ouverture aux « droits venus d’ailleurs » (Carbonnier)
s1ère tendance : depuis 1989 Arrêt Nicolo —) le droit admin s’est ouvert aux « droits venus
d’ailleurs » : expression de Carbonnier = les droits communautaire et issus des stipulation de
la CEDH. Dans les sources du droit admin : il a des sources constit mais pdt longtemps le juge
admin avait refusé de tenir compte de ces droits venus d’ailleurs lorsqu’était contesté un
acte admin devant lui et qu’une loi du législateur existait en la matière (donc il préférait les
droits internes memes si des lois venus d’ailleurs existaient). Il le fait depuis 1989, ce qui a
conduit à une déstabilisation de plusieurs de ces chapitre.
On en a tiré des conséquences notamment dans les arrêts récents, notamment dans un arret
de French Data Network de 2021.

B. La découverte du droit souple


s2ème tendance : La découverte du « droit souple » 
Pdt lgtps le juge admin fut dans une mécanique où il acceptait de contrôler des actes émis
par l’administration dès lors qu’il avait un caractère « impératif ».
Une norme est définit chez Kelsen = par son impérativité ».
Mais des actes pris par l’admin non pas ce caractère. Un arret Gisti 2020 : il a acdepré de
reconnaître une nouvelle normativité d’actes admin qui ne sont pas impératifs mais qui
contiennent des élément qui sont des normes. On en trouve ajd par ex dans cet arrêt : était
en cause des instruments admin qu’on trouve sur le site des ministères : comme des FAQ.
C’est donc un phénomène qui est pris en compte et le juge admin accepte de connaitre de
ce type d’acte et de contrôler leurs légalité. C’est une reconnaissance d’une 2ème dimension
de la normativité = des instruments qui ne sont pas des normes mais qui sont suivies par les
administrés. 
Le fondement de la normativité est avant tout psychologique : on va croire que le contenu
des FAQ est vrai et fait norme.
Donc la force normative d’un acte ne dépend pas que de son contenu comme el dit Kelsen,
mais qqsu’elle est extérire à l’acte et tient à la croyance de ceux auquel elle s’adresse dans le
fait qu’ils doivent s’y plier.

C. Le droit administratif peut-il demeurer indéfiniment jurisprudentiel ?


s3ème tendance : tendance à la codification
Vedel avait définit en une Q° en 1979 : le droit admin peut-il demeurer indéfiniment
jurisprudentiel ? Non disait-il.
Il dit « le temps est venu de rendre le droit admin moins aristocratique ».
Le pblm du droit admin est sa structure : façonne par les JP du CE.
Donc le citoyen ne peut pas y accéder facilement (en cela il est aristocratique).
Il y a donc un pblm d’accès au droit : il faut le résoudre par la codification et par
l’intervention de lois. C’est ce qui est en train d’advenir ajd. 
Pour aller dans ce sens et doter le droit de source textuelle et plus jurisprudentielle.
Il reste jurisprudentiel mais l’est de moins en moins mais le reste selon Chapus « il est
fondamentalement jurisprudentiel ».

D. La banalisation du droit administratif ?


s4ème tendance : tendance à la banalisation du droit admin.
Le prof n’y croit pas : on prend simplement la mesure exacte des origines du droit admin, et
on peut maintes montrer les origines privées de ce droit que l’on niait jusqu’ici pour le
distinguer clairement.
Les personnes publiques sont de plis en plus traitée comme des personnes privées.

E. La reconnaissance des droits de l’Administré


s5ème tendance : tendance à la reconnaissance des droits de l’administré/ du citoyen dans
sa relation avec l’admin.
Pdt lgtps le droit admin fut vue comme un droit de protection de l’admin car fait pour
protéger son action. Et dans les 70s : l’administré fut plus vue comme un citoyen donc
émergence d’un statut qui est venu reconnaitre un certains nombres de droit aux
administrés qui donne ajd le Code des relations entre le public et l’administration.

F. La fermouverture du prétoire
s6ème tendance : la fermouverture du prétoire = qd admin a mal agis et que l’administré
n’est pas satisfait dessin action : est à sa disposition des recours juridictionnels qu’on
considère comme largement ouvert.
Mais en même temps ajd apparait une tendance du droit admin à mettre de plus en plus de
conditions à la recevabilité de ces recours. Et aussi à reconnaitre au juge admin des pouvoirs
importants notamment de redressement des actes admin illégaux qui lui sont soumis. Si bien
que les recours des requérants sont de plus en plus rejetés. Véritable pblm car existe en
France reconnu par droit communautaire et CEDH un « droit au recours ». Notamment par le
suppression de nombreuses voies de recours.

G. Le droit administratif sous les feux de la rampe


s7ème tendance : le droit admin est sous les feux de la rampe.
Pdt très lgtps on en entendait pas bcp parler. Il était discret et le CE aussi.
Des Affaires sont survenues ou le CE fut assailli par des journalistes car les affaires posaient
des pblm de société important.
Ex : Affaire du Burkini/ Affaire Vincent Lambert / La crise sanitaire / affaire Dieudonné.

III. Les partis-pris de ce cours

sQuand vision contentieuse = on voit quand admin a mal fonctionné


Mais dans la majeure partie des cas l’admin fonctionne bien.
On voit tout à travers les yeux du juge, donc d’une manière négative, plutôt que
d’envisager comment l’admin fait pour prendre cet acte. On ne va voir que le contrôle fait
sur l’acte et non l’acte en soit.
Droit Admin : pas un art du contentieux mais un art de la décision admin.

On va voir l’état du droit positif. On va voir le droit admin tel qu’il est et ce qu’il


sera. Ce droit est perfectible. On peut et on doit le critiquer.

Envisager comment cela fonctionne : car qqn prend la décision. Fondamentalement


c’est l’admin qui prend la décision et non pas le juge (en un sens). On doit envisager
les acteurs du droit admin : administration / administré/ juge (en dernier cart intervient si
ça a pas fonctionné)

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