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I.

Compétences liées et pouvoirs discrétionnaires

Compétences liées  les règles imposent à l’admin dans cette situation de prendre une
décision et une seule

Pouvoir discrétionnaire  admin a une liberté dans la prise de décision : l’admin a le choix
de prendre ou pas et est libre dans le contenu

Pouvoir arbitraire = repose sur la seule volonté de la personne


Discrétionnaire = volonté + respect des règles légalement applicables + l’admin doit justifier
son, choix à partir des motifs factuels et juridiques

Pouvoir discrétionnaire s’oppose avec le principe d’égalité de traitement  limite au


pouvoir discrétionnaire car l’admin est tenu de traité de façon identique plusieurs situation
similaire

A titre exceptionnelle et pour des considérations d’intérêt général il est possible d’adopter
des mesures # pour des situations identiques = CE, 2010, ministre du logement c/ Durozey

CE, 2006, Mme B.


admin compétence liée mais pour l’appréciation du meilleur candidat elle disposait d’une
liberté d’association
 compétence liée et discrétionnaire : exemple police admin ; admin doit faire appliquer les
décisions de justice revêtues de l’autorité de chose jugée 

II. Comment s’exprime la liberté ?

On s’intéresse aux décisions dans lesquels l’admin a un pouvoir discrétionnaire

Sur le plan de la compétence aucune liberté car l’admin est tenue par les règles en vigueur :
elle ne peut n’y empiéter (incompétence positive) n’y refuser d’exercer une compétence
qu’elle détient (incompétence négative)

Sur le plan de la procédure aucune liberté non plus pour l’admin mais elle est libre d’ajouter
des étapes procédurales sans qu’elles soient à l’encontre des règles qu’elle est tenue de
suivre.

Sur le plan du contenu l’admin est libre mais la liberté est encadrée par le principe de
légalité et l’intérêt général
Le contenu contient des motifs de fait, de droit, la qualification juridique des faits

Motifs de fait = situation factuelle qui se présente à l’admin  admin vérifie la matérialité
des faits

Motifs de droit = règles applicables, invoquées  l’admin peut choisir les règles qu’elle
applique, si erreur le juge peut annuler pour défaut de base légale sinon une substitution de
base légale
Qualification juridique des faits = permet de déterminer la règle à appliquer

Théorie des circonstances exceptionnelles = dvpt par la jp admin, repose sur l’idée que
l’admin doit s’adapter aux circonstances qui se présentent à elle + question de continuité 
l’activité de l’admin doit continuer peu importe les circonstances
 Permet à l’admin de prendre des mesures qui en temps ordinaire seraient illégales

Circonstance rare comme guerre, catastrophe naturelle ou industrielle, troubles sociaux :


l’admin peut laisser le principe de légalité inappliqué

1918, CE, Heyries : fonde la théorie complété par 1919, CE, Dames Dol et Laurent
Admin dispose d’une très grande part de liberté lors de cette théorie

Mtn deux régimes exceptionnels : Etat d’urgence + art.16  donc cette théorie vient en
renfort
Régimes = national
Théorie = national et local

III. Intensité du contrôle du juge

Le contrôle du juge porte sur la légalité de l’acte pour le REP


On divise la légalité externe et interne :
- Externe = ensemble des règles qui vont s’appliquer à des éléments extérieurs à l’acte
 comprend la question de compétence, règle de procédure et de forme (ensemble
de mentions qui doivent être comprises dans l’acte)
- Interne  motifs de faits, de droit et la qualification juridique des faits
Vice de légalité interne correspond à une inexactitude matérielle des faits, une erreur
de droit, une violation de la loi, un détournement de pouvoir

Détournement de pouvoir = acte dans lequel l’autorité admin a poursuivi un but d’intérêt
privé ou qu’elle a utilisé une procédure dans un but différent de celle qui était prévu à
l’origine (détournement de procédure)

Si il y un vice l’acte est illégal donc il doit être annulé

Danthony, CE, 2011  légalité externe


En principe si il y a des règles de procédure ou de forme à suivre elles doivent être
respectée. Mais un vice affectant le déroulement d’une procédure admin préalable suivie à
titre obligatoire ou facultatif (toutes les procédures) n’est de nature à entacher d’illégalité la
décision prise que si il ressort du dossier qu’il a été susceptible d’exercer une influence sur le
sens de la décision prise ou qu’il a privé les intéressé d’une garantie

Cette décision intensifie le contrôle du juge car il regarde les conséquences du vices + la
procédure n’a pas été menée donc là on doit voir si une procédure pas menée aurait pu
avoir des conséquences. Vide de leur substance les obligations formelles.
On peut comprendre cette décision dans un sens de proportionnalité.
Formulation = vice a privé les intéressé d’une garantie  garantie c’est vague, pas
d’exemple d’une garantie qui ne serait pas rattachable à un droit : peut-être que le juge s’est
laissé une porte ouverte
Avec Danthony on perd le caractère objectif du contentieux car on regarde l’environnement
dans lequel l’acte s’inscrit

Il n’y a pas de règle concernant l’intensité du contrôle  c’est le juge qui détermine

On distingue 3 intensités

1/ restreint-minimum

Le juge ne vérifie pas la qualification juridique des faits sauf si il y a une erreur manifeste
d’appréciation
Il impacte moi la liberté de l’admin

2/ normal-entier

Vérifie à la fois légalité interne et externe en commençant par la légalité externe


Pour les motifs d’ordre public le juge peut s’autosaisir sinon il ne peut pas

3/ maximum-approfondi

Contrôle les légalités + on assure de la correct adéquation de l’acte par rapport au but
poursuivi

On le retrouve en matière de police admin (CE, 1933, Benjamin) : le juge fait un contrôle de
proportionnalité = la mesure ne doit être ni excessive ni insuffisante

On le retrouve en matière de contrôle de l’utilité public


1971, CE, Ville nouvelle est : création de la théorie du bilan = un projet ne pourra être
déclaré d’utilité public que si les inconvénient ne sont pas excessif au regarde des avantages
du projet
Inconvénient = coup financier, atteinte à la propriété, coup social, atteinte à l’environnement
naturel

Le juge est le juge de la légalité et non de l’opportunité car opportunité = circonstance 


s’approche bcp du caractère politique
Légalité et opportunité par de réelle différence car elles sont sur des plans différents. Dans
un monde idéal toutes les décisions légales sont opportunes.

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