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PARTIE IV. LA MISE EN ŒUVRE DU DROIT OBJECTIF.


Introduction

Droit objectif : ensemble des règles générales et abstraites.

Destinée du droit objectif : être utilisé en situation dans des cas concrets par des hommes. On doit
avoir des instruments juridiques qui nous permettraient de faire valoir l’existence d’un droit
objectif.

Il y a dans la loi des formulations très classiques sur ce que sont les droits. Le droit est une
possibilité « j’ai le droit a une indemnité » : c’est une possibilité, faculté, mais le juriste doit avoir
les clefs pour l’atteindre. Les règles sont des facultés qu’on peut faire valoir en fonction des
circonstances → Cette faculté est appelé un droit subjectif.

On a a l’intérieur du droit objectif, différentes facultés (être propriétaire), qui sont les droits
subjectifs. DS : faculté (possibilité) conférés par le droit objectif à un sujet de droit.

Il s’agit d’une prérogative permettant d’obtenir d’un autre sujet qu’il fournisse une prestation
ou qu’il fasse quelque chose. Le droit subjectif permet d’influencer le comportement de l’autre.
On rattache le mot droit au mot pouvoirs. On peut avoir une prérogative sur quelqu’un d’autre,
on a un droit sur une chose et une personne. Un pouvoir sur une personne et son comportement
et une maitrise sur une chose.

Le droit subjectif est un pouvoir, une faculté, une prérogative ou une permission. Un pouvoir sur
une chose, par exemple sur ma trousse, car je suis propriétaire. J’ai un pouvoir sur le prof, je peux
lui obliger à me rendre ma trousse.

Le droit objectif prévoit le droit subjectif mais pas que cela, il y a aussi d’autres éléments.

La mise en œuvre du droit objectif :


1) Déterminer le contenu de la règle de droit
2) Déterminer les conditions de la règle de droit permettant la naissance du contenu
3) Déterminer l’autorité assurant l’effectivité
4) Prendre en considération la conception du droit suisse = système. Il faut prévoir a la
lumière du système juridique dans laquelle on est intégré.

Exemple : une locataire avec une cave. En 2015, elle reçoit un avis du bailleur pour lui
dire que sa cave allait être évacuée, car occupation illicite. La cave a été vidée, elle a perdu
pour 10'000.- et ces notes de cours (valeurs immatérielles)
1) La responsabilité du bailleur fondé sur son contrat
2) Je veux des dommages-intérêts et je regarde si les conditions sont respectées.
(Dommage, causalité, faute)
3) Je saisis l’autorité compétente, Tribunal des Baux (Bail a Loyer)
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4) Pour que le système tienne, il faut un rapport de confiance dans les relations
contractuelles. C’est de la responsabilité du bailleur pour garantir la paix contractuelle
entre lui et son locataire. Il doit répondre de l’évacuation indue de la cave de la cliente. Il
faut pénaliser le bailleur, car il n’a pas respecté cette confiance.

Chapitre 1. Le contenu des règles de droit

On ne doit pas oublier la distinction entre le droit privé et le droit public.

Section 1. Le contenu des règles de droit privé

Le but du droit privé est d’organiser les relations entre les particuliers, accompagner les
personnes dans leurs relations avec les autres. On réglemente les relations pour protéger
le patrimoine, la propriété, la vie privé, etc.

Paragraphe 1. Les droits subjectifs.


Le droit de propriété : est-il constitutif de l’homme ? est-ce une création de l’homme ?
Le but est de permettre d’exclure les autres personnes de l’accès ou de la jouissance par
rapport au bien concernée. C’est un droit absolu, on peut l’opposer a tout le monde. On
affirme qu’on est propriétaire pour exclure les autres de l’accès a un certain bien.

Qui est titulaire du droit de propriété ? Au fil du temps, les droits ont été accordés (les
esclaves sont devenus affranchis), mais la finalité du droit n’a pas évolué, c’est toujours
le même but.

Le droit est une relation : un lien avec une autre personnes (ou un groupe). Ce n’est pas
simplement une pure création, c’est pas seulement le droit positif.

Le droit subjectif s’intègre dans le droit positif, on peut invoquer une loi qui contient un
droit subjectif, ou une jurisprudence qui contient un droit subjectif. On peut s’appuyer
dessus pour invoquer l’existence d’un droit subjectif, il donne les contours et fixe les
règles.

Mais ce n’est pas parce qu’il y a une loi que le droit subjectif est apparu. Le droit positif
n’est pas la source absolue des droits subjectif. Les droits subjectifs ne sont pas une
pure création du droit positifs. Il s’agit d’un moyen pour invoquer mais pas la source (ni
l’élément centrale).

Exemple : le droit positif fixe les conditions pour obtenir une propriété, une succession,
une curatelle etc. C’est un moyen, l’instrument par lequel on peut avoir notre droit
subjectif.
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Paragraphe 2. Les injonctions et les permissions.


On a quatre catégories :

- Devoirs juridique de nature générale


- Interdiction (injonction)
- Possibilité
- Liberté

Exemple : l’art.2 al.1 CC est une loi qui prévoit comme contenu un devoir juridique de
nature général.

L’art 3 al.2 CC est une loi qui met en place une interdiction : on ne peut pas.

L’art 4 CC est une possibilité/liberté accordé au juge, il peut prendre sa décision sur la
base des règles du droit mais aussi de l’équité.

L’art.303 al.3 CC : éducation religieuse, on est libre de choisir sa religion dès 16 ans.

Ce sont des catégories de droits subjectifs. On peut à chaque fois classer dans une des trois
catégories (possibilité/liberté vont ensemble).

Paragraphe 3. Les règles matérielles et les règles formelles


Les règles formelles sont des règles de procédures. On a une distinction :
Au sens large : forme à suivre pour concrétiser le droit matériel (ex : forme authentique
pour les ventes immobilières : il faut passer devant lui pour que cela soit valable)

Au sens étroit : procédure a proprement dite (ex : code de procédure civil)

Les règles matérielles sont toutes celles qui n’entrent pas dans les règles formelles, elles
forment le droit du fond, ou droit substantiel. Chaque fois qu'une règle de droit concerne
la naissance, le contenu, l'extinction ou le transfert d'un droit subjectif, on est confronté
avec une règle matérielle. Elles forment le droit de fond, ou droit substantiel. Elles
donnent des permissions des libertés, etc. 


Section 2. Le contenu des règles de droit public

Paragraphe 1. Les droits subjectifs


Doctrine est partagée :
Peut-on parler de droits subjectif contre l’Etat ?
Exemple : J’ai obtenu ma maturité, est-ce que je peux avoir la possibilité de dire, je dois
allez à l’université et je peux m’asseoir a ces cours.
Peut-on envisager un droit subjectif de l’Etat contre l’administré ?
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Exemple : le service militaire, les impôts

A) Du point de vue de l’administré :


- Pas de facultés conféré a lui, c’est l’organisation de l’état qui fait qu’il a un droit.
Exemple : la retraite = accord d’un droit par le système étatique mais pas plus. Ce n’est
pas une faculté contre l’état mais une prérogative accordée par l’état.

- Droit public subjectif : on ne peut pas y renoncer

B) Du point de vue de l’Etat :


- Approche juridique : on regarde la personnalité morale : Etat est une personne morale,
on peut donc lui accorder des droits

- Approche philosophique : conféré a l’état des droits subjectif trop de pouvoirs mais il
n’en bénéficie jamais pour lui même. Exemple : l’impôts est là pour que l’état l’utilise pour
l’organisation du service public. Mais (réponse) : Est-ce que reconnaître a l’état des droits
subjectif c’est le même au niveau de l’individu ?

L’approche philosophique a permis de trouver une solution : dans certaines


circonstances, ou l’état exerce un droit subjectif, on peut mettre les deux au même
niveaux, devant un tribunal. (On invoque notre propre individualité, notre propre droit
subjectif).
→ ATF 106 1b 371

Paragraphe 2. Les libertés ou les droits fondamentaux


Ce sont des droits subjectifs liée a la dignité humaine. Ce sont des notions propres a
l’individu et qu’on peut invoquer devant l’état. Ce sont des protections de l’individu
contre la toute puissance de l’état

Paragraphe 3. Les injonctions et les défenses, voire les « devoirs »


En droit public on a les injonctions classiques : l’état s’exprime à travers les injonctions
qui sont au cœur du droit public (ex: le droit pénal) dans le sens où les tâches de
l’administration sont liées à ces injonctions.

Paragraphe 4. Règles formelles et règles matérielles


Comme en droit privé, on retrouve des règles formelles et matérielles dans le droit
public. Renvoi en haut.

Chapitre 2. Les droits privés subjectifs.


On se concentre exclusivement les droits privés subjectifs. On met de côté le droit public.
Section 1. Le rapport de droit
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Le droit doit être conçu comme une relation qui est double. On doit analyser la relation
entre l’individu avec quelqu’un d’autre et l’individu avec une chose.
Exemple : X vole la trousse de Y. Comment régir la relation entre X et Y ? Et la relation
entre X et la trousse après le vol ? On aura besoins des deux théories pour réglementer le
tout.

Paragraphe 1. La théorie des deux sujets (deux personnes)


C’est le rapport entre d’une part un sujet actif (le bénéficiaire, titulaire, celui qui a un
avantage) et un sujet passif (le débiteur, le redevable, celui qui subit l’avantage de l’autre,
il sera limiter dans le droit par rapport a l’autre)

On doit regarder le point de vue : ça dépend de celui-ci. Qui a l’avantage et pourquoi ?

Exemple : le propriétaire est passif et le locataire actif lorsque le locataire demande la


jouissance de l’appartement. Ou, le locataire est passif lorsqu’il paie son loyer a un
propriétaire actif.

Dans l’exemple de la trousse : le sujet actif est celui qui s’est fait voler. Il a un avantage :
un droit de propriété, demander la restitution.

Paragraphe 2. La théorie du droit (subjectif) sur l’objet. (une personne/un objet)


Le droit subjectif attribué a un titulaire qui va exercer une prérogative sur un objet.
Dans l’exemple du loyer : le loyer est un objet du contrat. En tant que propriétaire, le loyer
est un objet qui résulte de mon contrat.

Paragraphe 3. Le droit suisse : un mixte des deux théories → SUISSE


La théorie de l’objet : on ne fait pas le lien avec le second sujet. Le droit suisse fait
intervenir les deux théories, même si, d’une manière générale, il met plus l’accent sur la
théorie des deux sujets. 


Section 2. Les classifications des droits subjectifs

Paragraphe 1. Classification selon la théorie des deux sujets : droits absolus vs


droits relatifs

Quel pouvoir vis a vis de l’interlocuteur, partenaire contractuelle ? On parle que de la


relation entre les deux, on ne s’intéresse pas a l’objet.

Définitions :

Droit absolu : (erga omnes) il est détaché de tout, il est général. C’est un droit subjectif qui
confère à son titulaire (sujet actif) la faculté d’interdire à tout sujet de droit d’adopter un
comportement susceptible de nuire à l’exercice de cet avantage.
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Droit relatif : (inter partes) prérogative accordé au titulaire mais opposable qu’un nombre
limité de personnes.

Catégories :

Le droit absolu concerne quatre types d’objets (quatre situations) :

- L’identité de la personne (droit de la personnalité).



- Pouvoir sur une autre personne (droit de puissance, l’autorité parentale)

- Des choses (droits réels, propriété). 

- Une idée (droits d’auteurs, droits sur la propriété intellectuelle).
Le droit relative (droit personnel) concerne une prestation avec un créancier (sujet passif,
exige) et un débiteur (sujet passif, exécute)

Paragraphe 2. Classification selon l’objet du rapport de droit : droits de


jouissance vs droits de compétence.
On s’intéresse à l’objet et pas a la 2ème personne.

Définitions :

Droit de jouissance : avantage direct sur un objet que l’on peut considérer comme une
portion du monde extérieure.

Droit de compétence : confère à leur titulaire les moyens d’organiser leur relation
juridique.

Subdivision :

Le droit de jouissance se subdivise en trois catégories :

- Le droit de maîtrise : il s’exerce directement sur la chose, l’objet, la volonté d’une


personne ou l’idée. Sur sa propre personne, son idée, sur sa chose ou sur l’autre personne.
Regroupement avec droit absolu. Il s’agit d’un avantage exclusif sur l’objet. Le droit absolu
concerne un droit par rapport a une personne, ici le droit de maitrise donne le droit sur une chose.

- Le droit de créance : contrôle indirect, avantage ou droit sur la volonté d’une autre
personne. J’ai une créance, donc un avantage a tiré du comportement de l’autre personne.
Moi en tant qu’acheteur, j’ai un droit de maitrise sur l’argent que j’ai mais un droit de
créance sur le vendeur pour qu’il adopte le comportement de nous donner ce qu’on a
acheter.
- Le droit corporatif : droit qu’on détient car on appartient à un groupement. Par
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exemple : être membre d’une association, société ou d’une famille.

Le droit de compétence : on a la possibilité de modifier, avoir une influence sur une


situation juridique. On a deux catégories :

- Le droit de gestion : accomplir des actes juridiques produisant leurs effets directement
a l’égard d’une autre personne. Ex : la représentation ou mandat

- Les droits formateurs : faculté de pouvoirs crée, modifier ou supprimer une situation
ou un fait juridiques. Ex : conclure un contrat

Paragraphe 3. Autres classifications possibles des droits subjectifs

Droit patrimoniaux vs droit non-patrimoniaux


Le patrimoine est l’ensemble des actifs et des passifs contenus dans les biens et tel qu’on
peut les exprimer en argent. Est-ce que c’est un droit qui peut être exprimé/apprécier en
argent ? Si oui, c’est un droit patrimonial.
Même si c’est un montant difficile à définir (faire une hypothèse, projection dans le futur)
cela reste un droit patrimonial même si c’est une estimation peu certaine. On a trois
catégories de droit patrimoniaux : droit réels (sur les choses), créances et droit des
sociétaires. Chacun de ses droits est estimable en argent.

La propriété concerne le droit sur la chose et non pas la chose elle-même. Par exemple,
si je suis proprio d’un tableau et qu’on me le vole. Je peux réclamer de l’argent. Mais si je
le prête a ma voisine, et qu’elle se fait voler : elle n’a pas de droit de propriété. Certes, le
tableau est entré dans son patrimoine mais elle n’a pas reçu le droit sur la chose.

Cette distinction permet d’établir la compétence des tribunaux, le régime fiscale (on va
traiter différemment ce qui est estimable ou pas en argent), les successions.

Attention : la personnalité n’est pas appréciable en argent mais l’atteinte à la


personnalité l’est. Je demande une créance pour tort moral, il s’agit d’un droit
patrimonial.

Droits réels vs droits personnels


Droit réels : droit sur la/une chose. Cela entre dans la catégorie des droits absolus.
Droit personnel : tout le reste

Les droits réels sont limitativement prévus par la loi, c’est un numerus clausus, car la
faculté qu’ils procurent est vraiment forte. Disposition : livre IV du CC

- Droit de suite : Faculté de chercher son droit sur l’objet ou que la personne se trouve.
Par exemple : allez chercher ma basse chez Khalid
- Droit de préférence : Celui qui est titulaire d’un droit réels (ex : droit de gage) l’emporte
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sur l’autre qui a un droits personnels.

- Ordre chronologique : les titulaires d’un droit personnel sur un même objet sont sur un
pied d’égalité (pas de distinctions). Au contraire, pour les titulaires d’un droit réel portant
sur un même objet, la puissance est déterminée chronologiquement.

Droits strictement personnels vs droits non- strictement personnels


DSP : intimement lié à la personne → cours de Civil

Droits cessibles, droits incessibles, droits transmissibles, non-transmissibles


Est-ce qu’on peut céder (transmission volontaire du vivant d’une personne) le droit ? Si
oui, le droit est cessible. Transmissible (transmission volontaire pour cause de mort)

Distinguer le fait de céder un droit ou céder l’exercice d’un droit.


Céder la titularité de l’exercice d’une créance est possible : pension alimentaire.

Droits saisissables vs droits non-saisissables


En cas de poursuite : on vient saisir nos biens. Mais seuls les biens patrimoniaux peuvent
êtres saisies. Art.92-93 Loi fédérale sur les poursuites, il y a une liste de bien saisissable
ou pas.

Droits réels mobiliers vs droits réels immobiliers


Déplacer la chose sans altéré sa structure ? si oui c’est un meuble.
Les animaux ne sont pas des choses mais sont assimilés a des choses

Droit de propriété et droits réels restreints

Propriété basé sur 3 qualités : Usus, fructus, abusus : utilisé, tiré les fruit/profit, la
détruire/vendre. Si on n’a pas les 3 qualité : c’est un droit réels restreint

Chapitre 3. Les choses

Section 1. Généralités
A distinguer :
La possession : maitrise de fait sur la chose
La propriété : maitrise juridique sur la chose

Si on possède la chose, on est proprio.

Section 2. La classification des choses.


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On a les immeubles/meubles ou encore les animaux. (3)

4.Les choses fongibles : chose qui est désigné par le nombre le poids ou la mesure
et sont remplaçables.

5.Chose de genre : un peu plus précis

6.Corps certains : individualisation de la chose par des signes distinctifs

7. Les choses consomptibles : qui se détruit par l’usage. Exemple : l’argent

8. Les choses divisibles : chose pouvant être séparée en plusieurs choses de même
nature économique, sans perte notable de valeur. Ex : une pille de billet (mais pas
l’argent en soi)

9. Les choses simples : homogène et infrangible : une pièce monnaie

9.Les choses complexes : réunion d’éléments : un ordinateur, une voiture. Si je


touche à une partie intégrante : c’est comme si j’avais volé le tout, car l’écran de
l’ordi est un élément essentiel. Un autocollant est contrairement à l’écran, un
accessoire.

10. La force naturelle : a condition qu’on puisse capter la force

Chapitre 4. Naissance, modification, transfert, extinction des droits subjectifs en


droit privé

Section 1. La structure de la règle de droit consacrant un droit subjectif


Chaque règle de droit subjectif est toujours composé d’une condition de fait
juridique et d’une conséquence juridique

Art.252 : condition de fait juridique : la naissance et conséquence : filiation

Section 2. Les différents faits juridiques

Paragraphe 1. Les faits de la nature


Ce sont des faits naturels que le droit utilise quand on y attache des conséquences
juridiques. Il devient juridiquement important que si il y a une conditions qui suit
le fait. Par ex : l’eau coule dans une rivière (on s’en fou) mais dès que ça a un
impact sur le territoire ou le voisinage, on s’y intéresse. Le temps qui passe est un
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fait pertinent si on est dans un cas de prescription.

Paragraphe 2. Les faits de l’homme


Parmi les faits de l’homme il y a les faits physique et les faits psychiques. On
regarde non seulement les faits mais également les comportements, actions, etc.

On a des actions qui sont illicite qui peuvent être fautives ou non fautives. Ensuite,
il y a des actions juridiques munies de conséquences juridiques qui peuvent être
voulu (acte juridique) ou non voulue (acte juridique proprement).
Faits physiques (on regarde le corps) contrairement aux faits psychiques (on
regarde l’âme, etc.). Par exemple : la naissance et l’âge sont des faits physiques
tandis que la capacité de discernement et l’intention/volonté sont des faits
psychiques.

On prend également les comportements de l’homme (≠faits), ils peuvent être de


nature illicite ou licite.

Sous-paragraphe 1. Les actes illicites


Ils engendrent une responsabilité.

On doit distinguer les actes illicites fautifs (responsabilité engagée s’il y a une
intention) et les non fautifs (responsabilité uniquement pour le risque causé par le
comportement humain)

Sous-paragraphe 2. Les actions juridiques


Il n’y a pas la volonté par celui qui effectue le comportement, par exemple :
changement de domicile, avec conséquence sur le régime fiscal. (Pas voulu)

Quand il y a une volonté : on parle d’acte juridique ! À ne pas confondre ! Par


exemple, faire son testament. Le droit s’intéresse particulièrement aux actes
juridiques, car c’est eux qui sont voulues par la personne.

Section 3. Les actes juridiques

Paragraphe 1. Définition de l’acte juridique


Pas de définitions légales mais on dit : MV qui tend a produire un effet de droit et
les produits si toute les conditions posée par le droit objectifs sont remplies.

Paragraphe 2. La classification des actes juridiques


Sous-paragraphe 1. Acte unilatéral ou acte bi- ou multilatéral
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Combien de manifestations de volonté servent à parfaire l’acte juridiques ? Est-ce
que 1-2-3 suffisent ? Combiens sont nécessaires ?

Acte unilatérale : dépend d’une seule manifestation de volonté, le testament.

Acte bilatérale : les contrats, il faut 2 manifestation de volonté

Acte multilatérale : l’acte dont les effets dépendent de plusieurs volontés, comme
les décisions de l’AG dans une SA.
Sous-paragraphe 2. Acte entre vifs ou acte à cause de mort
Il y a un critère temporel : on regarde le moment à partir duquel les effets de
l’actes se déploient.

Si les effets partent/commencent au moment ou les gens sont en vie : entre vifs
Et si c’est quand il y a la mort : acte à cause de mort.

La portée pratique de cette distinction est très importante (forme a respecté pour
les actes à cause de mort)

Non respect = nul pour les actes entre vifs


Non respect = annulabilité pour les actes à cause de mort

Sous-paragraphe 3. Acte pour soi ou acte pour autrui


Critère : personne dont la situation est affectée
Si c’est la situation de l’auteur : acte pour soi (patrimoine)

Sous-paragraphe 4. Acte d’enrichissement ou acte d’appauvrissement.


Critère : effet sur le patrimoine

Les actes d’enrichissement sont l’amélioration du patrimoine et sont divisés en


deux catégories :
- Actes d’acquisition : augmentation de l’actif, exemple : la réception d’une
donation. 

- Actes de libération : diminution du passif, exemple : la remise de dette. 


De même que les actes d’appauvrissement qui font diminuer globalement le


patrimoine d’une personne :
- Actes de disposition : diminution de l’actif, exemple : la constitution d’un gage,
on fait cadeau de quelque chose à quelqu'un 

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- Actes générateurs d’obligations : augmentation du passif, exemple : contrat de
vente, emprunt. 
Un acte générateur d’obligations précède souvent un acte de
disposition. Par exemple : un contrat de vente implique un paiement (acte
générateur d’obligation) puis une livraison (acte de disposition). L’acte générateur
d’obligations est la cause de l’acte de disposition, pour autant que cette cause soit
valable. En d’autres termes, pour chaque acte de disposition, il doit exister un acte
générateur d’obligation.

Sous-paragraphe 5. Acte formel ou acte informel


Critère : subordination de la forme de l’acte au droit.
Si la validité de l’acte
juridique est liée au respect de certaines formes, c’est un acte formel (exemple :
testament, contrat de vente immobilière, contrat de mariage).

Dans ce cas l’irrespect de la forme implique la nullité pour les actes entre vifs, et
l’annulation pour les actes à cause de mort.
Si aucune forme n’est requise pour
que l’acte soit valide, c’est un acte informel, par exemple, un contrat de vente de
manière tacite.
Il est toujours possible de donner à un acte une forme supérieure à
celle prévue par la loi. 


Section 4. Les contrats


Paragraphe 1. Les contrats unilatéraux ou les contrats bilatéraux où les contrats
multilatéraux.

Contrat unilatéraux : Une seule personne s’oblige à faire quelque chose : par exemple la
donation.

Contrat bilatéraux : deux parties s’engagent contractuellement, il y a donc un échange de


deux prestations.

- contrat synallagmatique (bilatéral parfait) : prestation de même valeur (équivalente


selon la volonté des parties) ou obligation qui naissent en même temps.

- contrat bilatéral imparfait : prestation pas de même valeur ou exécution des prestations
n’est pas en même temps.

Contrats multilatéraux : sont réciproques dans le sens où chaque participant s’engage


envers tous les autres. Ils ne sont pas forcément synallagmatiques car il n’y a pas
nécessairement échange de prestations, comme par exemple, dans le cas des cartels
(coopération entre entreprises). 

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Paragraphe 2. Les contrats gratuits ou les contrats onéreux
On regarde s’il y a, oui ou non, une contrepartie (équivalente) contre la prestation.
Le débiteur reçoit-il qqch pour sa prestation ? Par exemple, donation est un contrat
gratuit.

Paragraphe 3. Les contrats formels ou les contrats informels


Validité lié a une forme : formel
Validité liée a aucune forme : pas formel

Paragraphe 4. Les contrats nommés ou les contrats innommés


On regarde la marge de manœuvre des parties. Si elles n’ont pas de marge de
manœuvre, il s’agit de contrat prévu dans le CO donc nommé. Le contenu est déjà
décidé à l’avance dans une disposition ou une série de disposition privée.

Les contrats qui ne trouvent aucune réglementation dans une disposition : contrat
innomés.

Contrat mixte : un contrat de donation (pas gratuit, genre 10.- symbolique) ou


conciergerie (moitié contrat de travail moitié contrat de bail)

Contrat sui generis : pas dans les contrats connus, ex : leasing

Paragraphe 5. Les contrats de négociation ou les contrats d’adhésion

Paragraphe 6. Les contrats de droit administratif

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