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Destinée du droit objectif : être utilisé en situation dans des cas concrets par des hommes. On doit
avoir des instruments juridiques qui nous permettraient de faire valoir l’existence d’un droit
objectif.
Il y a dans la loi des formulations très classiques sur ce que sont les droits. Le droit est une
possibilité « j’ai le droit a une indemnité » : c’est une possibilité, faculté, mais le juriste doit avoir
les clefs pour l’atteindre. Les règles sont des facultés qu’on peut faire valoir en fonction des
circonstances → Cette faculté est appelé un droit subjectif.
On a a l’intérieur du droit objectif, différentes facultés (être propriétaire), qui sont les droits
subjectifs. DS : faculté (possibilité) conférés par le droit objectif à un sujet de droit.
Il s’agit d’une prérogative permettant d’obtenir d’un autre sujet qu’il fournisse une prestation
ou qu’il fasse quelque chose. Le droit subjectif permet d’influencer le comportement de l’autre.
On rattache le mot droit au mot pouvoirs. On peut avoir une prérogative sur quelqu’un d’autre,
on a un droit sur une chose et une personne. Un pouvoir sur une personne et son comportement
et une maitrise sur une chose.
Le droit subjectif est un pouvoir, une faculté, une prérogative ou une permission. Un pouvoir sur
une chose, par exemple sur ma trousse, car je suis propriétaire. J’ai un pouvoir sur le prof, je peux
lui obliger à me rendre ma trousse.
Le droit objectif prévoit le droit subjectif mais pas que cela, il y a aussi d’autres éléments.
Exemple : une locataire avec une cave. En 2015, elle reçoit un avis du bailleur pour lui
dire que sa cave allait être évacuée, car occupation illicite. La cave a été vidée, elle a perdu
pour 10'000.- et ces notes de cours (valeurs immatérielles)
1) La responsabilité du bailleur fondé sur son contrat
2) Je veux des dommages-intérêts et je regarde si les conditions sont respectées.
(Dommage, causalité, faute)
3) Je saisis l’autorité compétente, Tribunal des Baux (Bail a Loyer)
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4) Pour que le système tienne, il faut un rapport de confiance dans les relations
contractuelles. C’est de la responsabilité du bailleur pour garantir la paix contractuelle
entre lui et son locataire. Il doit répondre de l’évacuation indue de la cave de la cliente. Il
faut pénaliser le bailleur, car il n’a pas respecté cette confiance.
Le but du droit privé est d’organiser les relations entre les particuliers, accompagner les
personnes dans leurs relations avec les autres. On réglemente les relations pour protéger
le patrimoine, la propriété, la vie privé, etc.
Qui est titulaire du droit de propriété ? Au fil du temps, les droits ont été accordés (les
esclaves sont devenus affranchis), mais la finalité du droit n’a pas évolué, c’est toujours
le même but.
Le droit est une relation : un lien avec une autre personnes (ou un groupe). Ce n’est pas
simplement une pure création, c’est pas seulement le droit positif.
Le droit subjectif s’intègre dans le droit positif, on peut invoquer une loi qui contient un
droit subjectif, ou une jurisprudence qui contient un droit subjectif. On peut s’appuyer
dessus pour invoquer l’existence d’un droit subjectif, il donne les contours et fixe les
règles.
Mais ce n’est pas parce qu’il y a une loi que le droit subjectif est apparu. Le droit positif
n’est pas la source absolue des droits subjectif. Les droits subjectifs ne sont pas une
pure création du droit positifs. Il s’agit d’un moyen pour invoquer mais pas la source (ni
l’élément centrale).
Exemple : le droit positif fixe les conditions pour obtenir une propriété, une succession,
une curatelle etc. C’est un moyen, l’instrument par lequel on peut avoir notre droit
subjectif.
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Exemple : l’art.2 al.1 CC est une loi qui prévoit comme contenu un devoir juridique de
nature général.
L’art 3 al.2 CC est une loi qui met en place une interdiction : on ne peut pas.
L’art 4 CC est une possibilité/liberté accordé au juge, il peut prendre sa décision sur la
base des règles du droit mais aussi de l’équité.
L’art.303 al.3 CC : éducation religieuse, on est libre de choisir sa religion dès 16 ans.
Ce sont des catégories de droits subjectifs. On peut à chaque fois classer dans une des trois
catégories (possibilité/liberté vont ensemble).
Les règles matérielles sont toutes celles qui n’entrent pas dans les règles formelles, elles
forment le droit du fond, ou droit substantiel. Chaque fois qu'une règle de droit concerne
la naissance, le contenu, l'extinction ou le transfert d'un droit subjectif, on est confronté
avec une règle matérielle. Elles forment le droit de fond, ou droit substantiel. Elles
donnent des permissions des libertés, etc.
- Approche philosophique : conféré a l’état des droits subjectif trop de pouvoirs mais il
n’en bénéficie jamais pour lui même. Exemple : l’impôts est là pour que l’état l’utilise pour
l’organisation du service public. Mais (réponse) : Est-ce que reconnaître a l’état des droits
subjectif c’est le même au niveau de l’individu ?
Dans l’exemple de la trousse : le sujet actif est celui qui s’est fait voler. Il a un avantage :
un droit de propriété, demander la restitution.
Définitions :
Droit absolu : (erga omnes) il est détaché de tout, il est général. C’est un droit subjectif qui
confère à son titulaire (sujet actif) la faculté d’interdire à tout sujet de droit d’adopter un
comportement susceptible de nuire à l’exercice de cet avantage.
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Droit relatif : (inter partes) prérogative accordé au titulaire mais opposable qu’un nombre
limité de personnes.
Catégories :
Définitions :
Droit de jouissance : avantage direct sur un objet que l’on peut considérer comme une
portion du monde extérieure.
Droit de compétence : confère à leur titulaire les moyens d’organiser leur relation
juridique.
Subdivision :
- Le droit de créance : contrôle indirect, avantage ou droit sur la volonté d’une autre
personne. J’ai une créance, donc un avantage a tiré du comportement de l’autre personne.
Moi en tant qu’acheteur, j’ai un droit de maitrise sur l’argent que j’ai mais un droit de
créance sur le vendeur pour qu’il adopte le comportement de nous donner ce qu’on a
acheter.
- Le droit corporatif : droit qu’on détient car on appartient à un groupement. Par
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exemple : être membre d’une association, société ou d’une famille.
- Le droit de gestion : accomplir des actes juridiques produisant leurs effets directement
a l’égard d’une autre personne. Ex : la représentation ou mandat
- Les droits formateurs : faculté de pouvoirs crée, modifier ou supprimer une situation
ou un fait juridiques. Ex : conclure un contrat
La propriété concerne le droit sur la chose et non pas la chose elle-même. Par exemple,
si je suis proprio d’un tableau et qu’on me le vole. Je peux réclamer de l’argent. Mais si je
le prête a ma voisine, et qu’elle se fait voler : elle n’a pas de droit de propriété. Certes, le
tableau est entré dans son patrimoine mais elle n’a pas reçu le droit sur la chose.
Cette distinction permet d’établir la compétence des tribunaux, le régime fiscale (on va
traiter différemment ce qui est estimable ou pas en argent), les successions.
Les droits réels sont limitativement prévus par la loi, c’est un numerus clausus, car la
faculté qu’ils procurent est vraiment forte. Disposition : livre IV du CC
- Droit de suite : Faculté de chercher son droit sur l’objet ou que la personne se trouve.
Par exemple : allez chercher ma basse chez Khalid
- Droit de préférence : Celui qui est titulaire d’un droit réels (ex : droit de gage) l’emporte
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sur l’autre qui a un droits personnels.
- Ordre chronologique : les titulaires d’un droit personnel sur un même objet sont sur un
pied d’égalité (pas de distinctions). Au contraire, pour les titulaires d’un droit réel portant
sur un même objet, la puissance est déterminée chronologiquement.
Propriété basé sur 3 qualités : Usus, fructus, abusus : utilisé, tiré les fruit/profit, la
détruire/vendre. Si on n’a pas les 3 qualité : c’est un droit réels restreint
Section 1. Généralités
A distinguer :
La possession : maitrise de fait sur la chose
La propriété : maitrise juridique sur la chose
4.Les choses fongibles : chose qui est désigné par le nombre le poids ou la mesure
et sont remplaçables.
8. Les choses divisibles : chose pouvant être séparée en plusieurs choses de même
nature économique, sans perte notable de valeur. Ex : une pille de billet (mais pas
l’argent en soi)
On a des actions qui sont illicite qui peuvent être fautives ou non fautives. Ensuite,
il y a des actions juridiques munies de conséquences juridiques qui peuvent être
voulu (acte juridique) ou non voulue (acte juridique proprement).
Faits physiques (on regarde le corps) contrairement aux faits psychiques (on
regarde l’âme, etc.). Par exemple : la naissance et l’âge sont des faits physiques
tandis que la capacité de discernement et l’intention/volonté sont des faits
psychiques.
On doit distinguer les actes illicites fautifs (responsabilité engagée s’il y a une
intention) et les non fautifs (responsabilité uniquement pour le risque causé par le
comportement humain)
Acte multilatérale : l’acte dont les effets dépendent de plusieurs volontés, comme
les décisions de l’AG dans une SA.
Sous-paragraphe 2. Acte entre vifs ou acte à cause de mort
Il y a un critère temporel : on regarde le moment à partir duquel les effets de
l’actes se déploient.
Si les effets partent/commencent au moment ou les gens sont en vie : entre vifs
Et si c’est quand il y a la mort : acte à cause de mort.
La portée pratique de cette distinction est très importante (forme a respecté pour
les actes à cause de mort)
Dans ce cas l’irrespect de la forme implique la nullité pour les actes entre vifs, et
l’annulation pour les actes à cause de mort.
Si aucune forme n’est requise pour
que l’acte soit valide, c’est un acte informel, par exemple, un contrat de vente de
manière tacite.
Il est toujours possible de donner à un acte une forme supérieure à
celle prévue par la loi.
Contrat unilatéraux : Une seule personne s’oblige à faire quelque chose : par exemple la
donation.
- contrat bilatéral imparfait : prestation pas de même valeur ou exécution des prestations
n’est pas en même temps.
Les contrats qui ne trouvent aucune réglementation dans une disposition : contrat
innomés.