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On regarde si on a un élément d’extranéité pour définir quel droit, quels tribunaux est
applicable. L’autre élément à tenir en compte : on est dans le droit privé, on cherche les
clés de résolution seulement pour ce droit là.
L’analyse du droit étranger sera toujours relative. Par exemple, deux italiens en litiges,
tout deux domiciliés en France, tout dépend du juge et de sa manière de comprendre le
rattachement.
Si on est devant un juge italien : il va dire quels critères sont déterminant : est-ce la
nationalité (Italie) ou le territoire (France)
Si on est devant un juge français : il va aussi regarder soit la nationalité soit le lieu de
résidence pour dire s’il est compétent.
→ Tout dépend du critère qu’on va utiliser pour dire : Quel tribunal ? et quel droit ?
L’élément d’extranéité : l’objet qui présente une caractéristique étrangère dans un rapport
juridique et qui implique une analyse de droit dans l’espace. Par exemple : Moi qui achète
un billet de TL, je suis l’élément étrangers, car origine ≠ suisse
Dans une résolution de cas, il faut en tout premier lieu déterminer si oui ou non, on a un
élément d’extranéité.
Le principe de la territorialité : les gens sont soumis à la loi du territoire, peu importe
d’où ils viennent. Une fois dans l’état X, on est soumis à la loi de l’état X même si elle dit
autre chose que notre état.
Le principe de la personnalité des lois : on maintient ce qu’on a acquis dans note état. Il
y aura une coexistence des prérogatives de différents états. La personne continue
d’exercer ce qui lui a été conféré par son état d’origine.
Il vise comme critère de rattachement le domicile, sous l’ancien droit c’était la nationalité.
On voit que ce critère peut changer.
On fait référence a la notion de citoyen (une personne qui appartient à une communauté).
Dans l’ancien temps, ce n’était pas la notion d’individu qui avait une importance, c’était
le citoyen.
C’est la communauté qui le protège et lui confère des prérogatives. S’il quitte la
communauté, il est dépourvu de toute existence juridique. Il devient donc de bonne prise,
tout un chacun peut le tuer, le réduire en esclavage etc.
La fin de Socrate, après son procès : « je préfère mourir athénien que de vivre banni »,
il n’a pas voulu être dépourvu de son statut juridique.
Les prérogatives sont évaluées à l’intérieur des communautés.
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Cela ne conférait aucun droit (qu’il pouvait faire valoir) a l’étranger. L’athénien ne
pouvait pas exercer a Sparte des droits. C’était seulement un système d’hospitalité.
Ils ont franchi un autre pas, et ont commencé : des traités entre cités grecques ispolitie
(permettant l’égalité entre la ville). Ils commencent à garantir une existence juridique
dans d’autre communautés. Il y a donc, une naissance du droit de l’espace. On reconnaît
des droits dans un état tiers à des étrangers.
Attention : on ne reconnaît pas forcément la même existence juridique. Pas tout les mêmes
droits
Les romains reprennent le système grecque. Il y a tout d’abord des ententes entres les
familles romaines, et entre différentes villes.
- Citoyen romain (juge s’appelait préteurs) vs pérégrins (étrangers juger par préteurs
pérégrins, ils décidaient au cas par cas)
- ius gentium : droit commun a tout l’empire, ordre juridique commun a tout l’empire.
L’évolution de la personnalité se conclut en 212 avec l’édit de Caracalla (fini les pérégrins)
Cette période, à partir du Vème siècle, est marquée par les invasions des Goths, des Huns
et des autres peuples.... Le principe de la personnalité est adopté assez vite, même si dire
que les personnes restent attachées à leur citoyenneté serait un terme mal choisi.
A l’époque, les gens se déplacent peu, il n’y a donc pas beaucoup de commerce, ce qui
entraîne une instabilité économique et le développement de nombreuses coutumes
locales, ce qui donne des droits de plus en plus singuliers. Il y a quelques cas mixtes, au
début on applique le principe de la personnalité, puis il y a un mélange des deux droits,
romain et germain, et finalement tout le système est précipité dans les coutumes locales.
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Ville italienne : a la base c’est coutume locale et subsidiairement le droit romain supplétif.
Elles vont édicter des statuts avec un tronc commun : on fait des subdivisions, comment
aborder le problème ?
On arrive à la période des codifications, les coutumes sont trop volatiles et difficile a
connaître, il faut trouver un moyen d’assurer une sécurité juridique. Les gens doivent
savoir a l’avance quel système juridique leur sera appliqués.
Par exemple : pour les questions sur la propriété d’un immeuble, le siège naturel pour
résoudre cette question c’est la loi de l’état ou cet immeuble est construit.
Système des traités entre cantons : concordants. Ils ont déterminé comment harmoniser
les règles de conflits.
Jusqu’en 1948 : la suisse était une confédération d’état, les cantons était pleinement
souverain dans toute les matières, chacun élaborait ces propres lois. Elle devient un état
fédéral et peut avoir des compétences pour légiféré sur certaines matières.
On a un couple (X et Y), venant de des états X et Y. Ils se sont mariés et ont vécu longtemps
dans l’état Z (M.Y y a fait un testament)
Une fois retraité, ils viennent en suisse. M.Y décède en suisse, il laisse la veuve et trois
enfants. Ils sont déjà majeurs, domicilié en suisse, mais ne sont pas suisse. Il souhaiterait
contester les droits successoraux contre leur mère.
Savigny le précurseur a donné cette piste : le fait qu’il faut qualifier en 1er le domaine,
même avec un élément d’extranéité. Selon quel droit qualifié ? selon lex fori, selon le droit
de l’Etat dont les autorités sont saisies. Pour notre cas, le droit suisse.
2) Est-ce qu’il y a un traité international entre les Etats concernés ? Si oui, on l’applique.
Il doit être bilatéral ou unilatéral. En l’espèce, on ne sait pas, car c’est des exemples fictifs.
Donc on peut partir du principe qu’il n’y a pas de traité. (Syllogisme exigé)
3) Si pas de traité, on regarde dans le droit national de l’état dont les autorités ont été
saisies (in casus : LDIP) : droit interne
Art.90 al.2 LDIP : en cas de testament on regarde s’il y a une professio iuris. On regarde
l’art.93 LDIP : on vérifie la validité de l’acte (testament)
- En droit matériel, si Y dans le dernier domicile est la suisse, décède en suisse. Le principe
veut qu’on regarde le droit suisse.
Automatiquement, on bascule sur l’art.90 al.2 LDIP : est-ce qu’il est applicable ? Il faut
vérifier si le testament prévoit que Y sa succession soit soumise au droit de Y. Elle doit
avoir fait une réserve. Et ensuite on doit vérifier la validité quant a la forme (sur la base
de la convention de la Haye)
Qualification
Déterminer les circonstances/critères de rattachement. Est-ce la nationalité, le
rattachement… ?
Règles de conflits de loi : énonciation d’un rapport de droit (ex : mariage) assorti d’une
circonstance de rattachement permettant de désigner le droit applicable.
On a 3 type de renvoi :
- LDIP étrangère désigne son propre droit : on part de la LDIP suisse qui nous renvoi a la
LDIP d’A, et celui-ci dit que c’est le droit de A. C’est un renvoi au 1ère degré.
- LDIP étrangère renvoi a un autre droit matériel : elle dit qu’il faut alleu regarder le droit
matériel d’un pays B. C’est un renvoi au second degré.
Le renvoi permet les dialogues entre état et garanti a l’état du for que la solution qu’il
donne soit aussi acceptée par les autres Etats concernés par le cas. Pour garder une
harmonisation.
Section 2. Comment « paralyser » l’application du principe de la personnalité
des lois ?
Un texte légal qui renvoie a la personnalité des lois par le biais d’un droit étranger.
ATF 111 V 302 // ATF 110 Ib 3 à lire
En principe : un état est prêt à accepter une décision de justice rendue à l’étranger.
Mais dans la condition que l’état étranger agit de manière analogue dans une
situation semblable. L’état étranger doit donner pareil que ce que l’état donne.
Dans le cas ou le principe de réciprocité n’est pas reconnu : l’état peut ne pas
donner suite a la demande.
Règles juridique d’ordre public en droit interne = on estime qu’il s’agit d’une règle
de droit impératif (aucune exceptions envisageable).
Il s’agit de tout ces principes qui sont sociale, moral, politique. Ou les valeurs
essentielles de justice à la base de l’ordre juridique (égalité de la traitement
homme/femme)
Si après nos 5 étape : on définit que c’est le droit de Z qui est applicable. Par
principe : obligation d’appliquer ce droit la.
Mais si l’état estime que le droit étranger viole l’ordre public suisse : art.17 LDIP
A préparer : ATF 126 III 327 : piste sur une réserve de l’ordre public
Deux procédure qui permettent à une décision étrangère de venir dans notre
propre ordre juridique. Un état suisse : un citoyen étranger vient avec une décision
étrangère
Principe : chaque pays est souverain. Au-delà d’une frontière, une décision
étrangère n’a aucun effet.
Problème.
On peut perdre beaucoup de temps et c’est très couteux : donc un état va faire des
traités internationaux. Ils vont kill la procédure longue et classique. Ex : Conv. De
Lugano. On gagne du temps et de l’argent.
Commentaire d’arrêts
Quel est la question qui se pose dans cette affaire ? (Question juridique)
Les autorités suisses sont-elles compétentes ? (let.B). Est-ce que l’on peut reconnaître le
jugement libanais dans l’ordre juridique suisse ? Est-ce que le jugement reconnu va lier
l’ordre juridique suisse ?
Critère principal : il faut un caractère officiel (acte émanant d’une autorité officiel)
selon les règles de l’état de Jugement. Le juge suisse doit vérifier le caractère
officiel au regard de l’état du jugement et non suisse.
Second critère : Cependant (relative tout ce qui précède) encore deux conditions :
procédure ou organe officiel prête son concourt → conditions alternatives
Ordre public matériel : pas défini par le TF, contenu du droit matériel.
Ordre public formelle : la procédure
C.3b :
Déduire : Top down, kelsienne, pyramide
Fondamental : essentielle
En l’espèce : le juge libanais s’est restreint : il n’a fait que constater (tenir pour vrai)
l’existence de la dissolution du lien entre M et Mme. Il n’a pas procédé de divorce
il a juste dit « ouais c’est bon il a répudié et basta ».