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Introduction
Qu’est-ce que l’interprétation ? concrétiser une règle
On a 4 méthode habituelle d’interprétation d’après la jurisprudence.
- Lire à la loi (faire attention pluriel, virgule, construction de texte, etc.) pour dégager sens
- Structure de la loi (systématique)
- Chercher la volonté du législateur (historique)
- Regarder le but (ratio legis, téléologique)
Le but est de construire la signification d’un texte a l’occasion d’un cas concret. La
véritable portée du texte est recherchée. On essaie de construire ce que le texte veut dire.
- lettre ou l’esprit : lorsque le juge applique la loi, il doit lire la lettre mais aussi en
comprendre l’esprit
- le juge à l’obligation de juger : il doit statuer dans un délai raisonnable, déni de justice.
- le juge suisse bénéficie d’un authentique pouvoir créateur : limité par jurisprudence,
systèmes encadre le tout
- volonté du législateur : élément important de l’interprétation. Elle doit être exercée dans
la ligne de la volonté du législateur.
- pouvoir créateur, selon la logique, propre à chaque branche : on applique les grands
principes a tout les droits, mais le droit doit être analyser selon la logique de la branche
dans laquelle il s’exerce. Ex : en droit pénale, le juge ne peut pas crée une sanction/infraction
avec son pouvoir créateur car, art.1 CP (nul crime sine lege). Ce raisonnement se fait en 3
langues.
Section 1. Interprétation de la loi et rôle des trois langues officielles (ATF 142 III 695)
Paragraphe 2. Les règles d’interprétation des textes divergents dans les langues officielles.
La doctrine a encore une vision scientifique du travail d’interprétation, c’est pour cela que
le mot « méthode » a été choisi. C’est une vision très structuré, mathématique de
l’interprétation.
- Méthode grammatico-littérale
- Méthode systématique.
- Méthode historique.
- Méthode téléologique.
La primauté du texte clair est erroné et dès le 1er janvier 2017 : la version internet prime
sur la version papier.
Cette méthode est appelée axiologique : on vise les valeurs en jeu. Quelles sont les valeurs
en jeu dans l’article a interprété ? On peut faire évoluer le contenu de l’article.
Confusion possible avec la méthode historique évolutive (on fait évolué la volonté du
législateur) mais ici, on fait évoluer le but (son contenu) de l’article. Exemple : la vie
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privée ou la conception de la famille. Le contenu du but a évoluer, les besoins incluent
dans la notions de vie privé ont évoluer avec la société.
La distinction entre les différentes méthodes est quelque peu artificielle, car au final, on
va toujours essayer de retrouver le but de la disposition.
Avec les motivations : le tribunal a modifié les quelques points qu’il avait déjà envoyés
au parties.
Question : est-ce que le tribunal cantonal peut rendre d’abord uniquement le dispositif
(les points sur lesquelles il a statuer) et ensuite la motivation, le cas échéant, en modifiant
le dispositif ?
Analyse :
Dans le CPC, la seule disposition qui permet au tribunal de faire ce qu’il a fait est l’art.239.
En revanche, l’art. 318 al.2 prévoit simplement que l’instance d’appel communique une
motivation écrite.
Conclusion : art.239 est applicable a la procédure d’instance mais non a celle d’appel. Par
conséquent, le TC aurait dû appliquer 318 al.2 et non 239 CPC, car c’était un appel. Il
aurait dû rendre une motivation écrite.
Est-ce que l’art.318 al.2 exclu le comportement adopté par le TC ? pas forcément. On sait
que art.239 n’est pas applicable.
Qu’a fait le tribunal fédéral ? il interprète art.318 al.2 mais il ne fait pas notion de la
méthode systématique car il a l’a fait au début (lors de l’entrée. Il n’a pas vraiment
répondu avec la méthode systématique).
L’application de la loi est le cœur du droit continental et il n'y a pas d'application sans
interprétation, qui permet de passer d'une loi générale et abstraite à un cas singulier et
concret. Après la qualification du problème juridique, l'interprétation est l'élément central
de l'application de la loi.
Le droit n’est jamais lacunaire, mais les lois le sont. La lacune est l’absence de disposition
légale applicable et de coutume.
Lacune proprement dite : le juge doit combler ! C’est un oubli du législateur à combler
selon art.1 al.2 CC.
Section 3. Silence qualifié, lacune proprement dite, lacune improprement dite et fausse
lacune.
Une société X SA commence a exploité son casino le 15 juillet. Le 31.12.2003 elle réalise un
CA de 20 millions (en 5,5 mois). En mars 2004 : décision de taxation et l’autorité de
taxation considère qu’elle a environs 43 millions hypothétique. Elle a annualisé le CAN
fait en 5,5 mois, ainsi les impôts ont doublé. La société pas contente, fait recours au
Tribunal Fédéral.
C.3.3 : la société dit qu’aucune disposition dans la loi ne prévoit qu’une activité déployée
sur une période inférieure à 12 mois doit être comptabilisé sur une année afin de prévoir
des impôts. → Deux possibilités : lacune ou silence qualifié ?
Or, dans les nouvelles lois le principes d’annualisation est admis. Il est plus judicieux de
plaider le silence qualifié : l’annualisation n’est pas prévu d’un point de vue fiscale. (S’il
dit que c’est une lacune, le juge va la combler dans le sens du nouveau droit et on serait
perdant). Le CF a vu le problème et a choisi de ne pas le règlementer consciemment.
On ne peut pas construire sur la voie d’interprétation : comme en droit pénal, le droit
fiscal suit le principe de légalité (sans loi, pas de peine possible).
C.3.5 : approche théorique habituelle du TF, il reprend toujours dans chaque arrêt.
Le résultat de l’interprétation doit venir avant l’application.
Le TF est allé regarder les travaux parlementaires et a examiné et en a conclu que c’est un
oubli (à aucun moment, jamais) : le législateur ne s’est pas posé cette question. Il s’agit
d’un oubli, donc lacune proprement dite et obligation du juge de la combler.
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C.3.7 : il recourt à l’idée d’un principe général pour combler la lacune. Le principe
d’égalité entre contribuables et le principe de légalité.
C.3.8 : le TF revient sur les principes applicables. Il faut combler dans une perspective
conforme a la constitution.
- coutume à regarder
- œuvre de législateur : construire une règle générale et abstraite pour d’autre cas
- analogie globale ou légale
- droit comparé histoire du droit
- doctrine jurisprudence mais avec deux critiques
Section 5. Lacune intra legem (à l’intérieur de la loi) et praeter legem (à côté de la loi)
Une partie de la doctrine dit qu’il y aussi des lacunes intra legem : dans la loi, a l’intérieur.
Cette doctrine donne trois exemples : norme qui sont des normes de renvoi, art.7 CC, des
normes rédigées avec analogie ou règle d’appréciation, art.4 CC ou des notions juridique
indéterminé comme l’intérêt prépondérants. → Pas vraiment des lacunes selon notre
théorie.
Les lacunes praeter legem : à côté de la loi, car la loi ne peut pas régir tout les cas.
- C’est un principe général, qui vaut pour tout l’ordre juridique (guide l’application de la
loi)
- C’est une règle de comportement (on veut éviter de tromper autrui, pas de mesquinerie)
- L’origine de cette notion remonte loin dans le temps, mais elle a été consacrée par la
jurisprudence romaine (avec le travail du prêteur)
La notion de bonne foi permet de voir qu’il est difficile de séparer le droit de la morale.
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Section 2. Le contenu de la notion de bonne foi
La notion est fondée sur l’esprit d’une société et cela vise une idée générale de loyauté. La
bonne foi est de nature indéterminée, elle varie en fonction du temps et du lieu (région,
culture).
Cette notion est pragmatique (avoir toujours un cas sur lequel on s’appuie), même
inductif : on la connaît, elle fait partie de notre sens commun vu son origine éthique (c’est
dans nos valeurs, caractère). On ne résonne pas sur la bonne foi en théorie (on peut pas
invoquer l’art.2 tout seul), on regarde dans le cas et les circonstances d’espèce.
- la règle Pacta sunt servanda, cette règle est de bonne foi, elle est exprimée a l’art.26 mais
elle reste de portée moins large que la bonne fois. Chaque état doit respecter les traités en
vigueur, la bonne fois nous indique dans quelle modalité on doit exécuter ces traités.
On est dans un rapport bilatéral : citoyen-état. C’est une obligation réciproque, les deux
doivent se comporter de bonne foi.
- changement de jurisprudence dans différents cas comme : une nouvelle solution permet
de mieux comprendre la raison d’être de la loi, un changement de circonstance ou alors,
lors d’une évolution des conceptions juridique. → Ça doit être accompagné de motifs.
Bonne foi en rapport avec la confiance que l’on peut avoir en l’information officielle
Que faire si le justiciable reçoit de bonne foi une information erronée par une autorité ?
Normalement, la bonne foi du justiciable est protégée, c'est à l'autorité de réparer son
erreur. Donc si une autorité compétente donne une indication qui se révèle erronée mais
à laquelle on a prêté confiance, on doit être protégé dans la confiance qu'on a mise dans
cette autorité.
On peut retenir 5 éléments qui font que l'autorité est liée aux informations qu'elle donne
:
- celui que l'autorité a statué dans un cas concret relatif à une personne déterminée ;
- l'autorité devait être compétente ou le justiciable avait des motifs suffisant pour la
considérer compétente
- le justiciable ne pouvait pas se rentre compte d'emblée du caractère erroné du
renseignement
- en se fiant, on a pris des dispositions et on ne peut pas revenir en arrière sur le
dommage
- l'ordre juridique ne doit pas avoir été modifié depuis que le renseignement a été donné.
Si le texte n’est pas clair, et que le justiciable l’a compris d’une certaine manière, il faut
qu’il soit protégé.
Bonne foi en rapport avec la protection contre contre le cas fortuit ou la force majeures
Art.2 al.1 → vise n’importe qui (tout un chacun, tout sujet de droit dans toute situations
juridique) et il indique le comment le juge doit évaluer le comportement de n’importe qui
dans n’importe quelle situation juridique.
Art.2 al.2 → vise également tout un chacun et indique comment le juge doit faire si il est
face à un abus manifeste de droit (indication judiciaire)
Portée : qqn
Droit selon l’art.2 du CC : qu’est-ce qu’on entend ? l’art.2 pour être utilisé nécessite
l’existence d’un droit. D’ou vienne les droits visé par l’art.2 ? si on le fait, on peut savoir
quand appliquer l’art.2.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Sous-paragraphe 1. Généralités
Sous-paragraphe 2. L’art. 2 al. 1 CC
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On a toujours besoin de qqch pour l’invoquer → la bonne foi est toujours invocable
comme argument juridique mais en soit, elle n’est pas justiciable toute seule.