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UNIVERSITE DE LOME

FACULTE DE DROIT
TRAVAUX DIRIGES (TD) DE DROIT CONSTITUTIONNEL (REGIMES
POLITIQUES)
Cours du Professeur Hounake Kossivi
Semestre Mousson (2020-2021)

INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES
 Philippe Ardant et al., Institutions politiques et droit constitutionnel, LGDJ, 25ème éd.,
2013.
 Philippe Ardant, Bertrand Mathieu, Droit constitutionnel et institutions politiques, Paris,
LGDJ, 29e édition 2017-2018, pp.157-158.
 Avril Pierre, La Ve République. Histoire politique et constitutionnelle, PUF, Droit
fondamental, 2ème éd., 1994.
 Chantebout Bernard, Droit constitutionnel et science politique, Sirey, 30ème éd., 2013.
 Chevallier Jean-Jacques et al., Histoire de la Ve République. 1958-2012, Dalloz, 14ème
éd., 2012.
 Duhamel Olivier, Guillaume Tusseau, Droit constitutionnel et institutions politiques,
Seuil 3ème éd., 2013.
 Duverger Maurice, Institutions politiques et droit constitutionnel, Les grands systèmes
politiques, PUF, coll. Thémis, 20ème éd., 1990.
 Duverger Maurice, Le système politique français, PUF, Thémis, 21ème éd. 1996.
 Favoreu Louis et al., Droit constitutionnel, Précis, Dalloz, 15ème éd., 2013.
 Gicquel Jean, Droit constitutionnel et institutions politiques, Montchrestien, 27ème éd.,
2013.
 Gohin Olivier, Droit constitutionnel, Litec, 2010.
 Hamon Francis et Troper Michel, Droit constitutionnel, LGDJ, 34ème éd., 2013.
 Jacqué (J.-P.), Droit constitutionnel et institutions politiques, Dalloz, 9ème éd., 2012.
 Lavroff Dmitri Georges, Le droit constitutionnel de la Ve République, Précis Dalloz,
1999.
 Leclercq Claude, Droit constitutionnel et institutions politiques, Litec, 10ème éd., 1999.
 Morabito Marcel, Histoire constitutionnelle de la France de 1789 à nos jours, LGDJ,
12ème éd., 2012.
 Pactet Pierre, Mélin-Soucramanien, Droit constitutionnel, Sirey, 32ème éd., 2013.
 Portelli Hugues, Droit constitutionnel, Dalloz, 9ème éd., 2011.
 Ségur Philippe, La Ve République, Ellipses, 1999.
 Turpin Dominique, Droit constitutionnel, PUF, 2ème éd., 2007.
 Zoller Elisabeth, Droit constitutionnel, PUF, 2ème éd., 1999.
 Carre de malberg (R.), Contribution à la théorie générale de l’État, Sirey, 1920-1922,
t.I, p.20.
 Eisenmann (ch), « L’Esprit des lois et la séparation des pouvoirs », Mélanges Carré de
Malberg, Sirey, 1933, p.163.
 Gaudemet (P.-M.), « la séparation des pouvoirs. Mythes et réalités », d.1961, p.121.
 Manin (B.), « La séparation des pouvoirs dans le débat constitutionnel américain de
1787 », RFSP 1994, vol.44.
 Joël Mekhantar, Droit politique et constitutionnel, Editions ESKA, 1996, pp.96-97.
 Capitant (R.), « Les transformations du parlementarisme », in Mélanges R. Carre de
Malberg, Sirey, 1933, p. 45 et s.
 Lassale (J.-P.), La démocratie américaine, Colin, 1991.
 Toinet (M.-F.), La présidence américaine, Paris, Montchrestien, 1991 ; Le système
politique des États-Unis, PUF (coll. Thémis), 1990.
 Zoller (E.), Splendeurs et misères du constitutionnalisme : les enseignements de
l’expérience américaine, RD pub 1994, p. 158.
 Jean-Louis Thiébault, « Les périls du régime présidentiel », Revue internationale de
politique comparée, 2006/1 (Vol. 13), pages 95 à 113
 Michel Martin et André Cabanis, « Le modèle du Bénin : un présidentialisme à
l’africaine », in Henry Roussillon (dir), Les nouvelles constitutions africaines : la
transition démocratique, Presse de l’Institut d’études politiques de Toulouse, 1995, pp.
54-55.
 La Constitution de la république togolaise du 14 octobre 1992
 La constitution de la république du Gabon du 26 mars 1991
 La constitution de la République du Congo Brazzaville du 6 novembre 2015
SEANCE 1 : Méthodologie
Thème : Méthodologie du commentaire de texte et de la dissertation
(Voir la fiche de la méthodologie en annexe)

SÉANCE 2 :
Commentaire de texte

Montesquieu commence par distinguer, dans chaque État, trois sortes de pouvoirs, qui sont en
fait les trois grandes fonctions juridiques de l’État. Pour préserver la liberté, ces fonctions qu’il
désigne respectivement par la puissance législative, la puissance exécutrice et la puissance de
juger, ne doivent pas être assurées par la même personne ou par le même corps de magistrature.
En conséquence, il est nécessaire d’assurer une séparation organique des fonctions.

Séparées organiquement, les pouvoirs (au sens de fonction) se trouvent néanmoins réunis dans
l’action. Montesquieu envisage ainsi différents mécanismes de collaboration entre les organes
dans l’exercice de leur fonction. Tout d’abord, le corps législatif doit avoir la faculté d’examiner
de quelle manière les lois ont été exécutées par l’exécutif. L’exécutif doit donc rendre compte
devant les chambres de son administration. Ensuite, l’exécutif doit avoir le droit, non pas de
prendre part à la législation (il n’a pas le pouvoir de statuer), mais éventuellement d’y opposer
son veto (il dispose de la faculté d’empêcher).

Joël MEKHANTAR, Droit politique et constitutionnel, Editions ESKA, 1996, pp.96-97.

SEANCE 3 :
Dissertation
La théorie de la séparation des pouvoirs et la classification des régimes politiques

SEANCE 4 : Le régime parlementaire


Dans le régime parlementaire classique, tel que le décrivent les théoriciens, le droit du
Cabinet de dissoudre le Parlement est le pendant nécessaire du droit du Parlement de renverser
le Cabinet. La dissolution est ainsi considérée comme une maîtresse pièce du parlementarisme,
car elle permet seule de contrebalancer l’influence du Parlement sur les ministres au moyen de
la responsabilité politique. Sans la dissolution, le Cabinet se trouve pratiquement désarmé en
face d’un Parlement qui peut le renverser à sa guise.
La dissolution rétablit l’équilibre des pouvoirs ; devant un vote de défiance de la
Chambre, le Cabinet prononcera la dissolution et les électeurs seront appelés à trancher le
conflit.

L’arbitrage du peuple, par la voie des élections générales, est ainsi la clé de voûte du
régime parlementaire.

Maurice DUVERGER :
Institutions politiques et Droit constitutionnel,
Paris, PUF., Tome I, p.176.

SEANCE 5 : Dissertation
Le Premier ministre en France et en Grande-Bretagne.

SEANCE 6 : Le Régime présidentiel


Commentaire de texte :
Chaque pouvoir est maître en ce qui concerne l’activité qui lui est confiée. Ainsi
s’impose une vision claire : tout le pouvoir exécutif au Président, tout le pouvoir législatif au
Congrès. Mais plus étendu qu’il soit, ce principe de la spécialisation fonctionnelle n’est pas
absolu, il admet un certain nombre d’exceptions qui résultent, tantôt, de la constitution elle-
même (droit de veto attribué au Président vis-à-vis des lois du Congrès, pouvoir de confirmation
reconnu au Sénat s’agissant des emplois fédéraux), tantôt de la pratique (droit d’initiative du
Chef Exécutif en matière législative, au moyen des messages au Congrès).

L’incompatibilité est l’impossibilité de détenir simultanément deux fonctions. En


régime présidentiel, un parlementaire ne peut être, en même temps, membre de l’Exécutif. Nous
aurons l’occasion de montrer qu’en régime parlementaire, une solution contraire est retenue.

De ce point de vue, il faut s’inscrire en faux contre la qualification du régime présidentiel


accordée à la Ve République : la subordination des assemblées, traitées en ce pays conquis par
l’Exécutif depuis 1958, montre à l’évidence le caractère fallacieux d’une telle prétention :
régime présidentiel… de pacotille ; tout au plus, ou si l’on opte pour une terminologie sereine,
régime présidentialiste démocratique.

Cependant, le Congrès peut mettre en cause la responsabilité pénale du Président et de


ses Secrétaires, au moyen de la procédure de l’impeachment. Le scandale du Watergate est
venu, ces derniers temps, le rappeler fort à propos.

En définitive, un régime présidentiel, authentique, est celui dans lequel les pouvoirs
s’absorbent dans l’exercice de leur fonction respective et s’isolent l’un de l’autre.

A. HAURIOU : Droit constitutionnel Institutions politiques

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