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La règle de droit objective confère aux individus des droits individuelles (droits subjectifs).
Le patrimoine est constitué de l’ensemble des biens d’une personne envisagé comme formant une universalité de droit.
- Un actif dans lequel figure tous les droits, tous les éléments qui ont une valeur positive.
- Le passif inclue toutes les obligations en opposition au droits et tous les éléments qui ont une valeur négative.
L’actif répond du passif, les créanciers d’une personne peuvent se payer sur son actif.
Seules les personnes ont un patrimoine. Ces personnes peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales (association, société).
Toute personnes à un patrimoine et elle n’en a qu’1.
La distinction entre droit patrimoniaux et extra patrimoniaux est simple. Seul font partie des éléments actifs du patrimoine, les droits
patrimoniaux. (Ex : le droit de propriété) Cela étant la lésion d’un droit extra patrimonial peut donner lieu à une indemnité de nature pécuniaire
(ex : article 1240 du code civil : « Tous fait quelconque de l’Homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé
à le réparer ».) La portée des droits extra patrimoniaux s’oppose aux droits patrimoniaux dans la mesure où ils sont hors commerce. Ils
s’éteignent normalement avec la personne. Les droits extra patrimoniaux sont en principe intransmissible. Les droits extra patrimoniaux sont
également indisponibles c’est-à-dire qu’ils ne peuvent normalement pas faire l’objet d’une convention ou d’une renonciation (article 16-5 du
code civil « les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain à ces éléments ou à ses produits sont nuls. »)
Cela étant il y a de plus en plus d’exception (ex : la gestation pour autrui). Les droits extra patrimoniaux sont imprescriptibles, c’est-à-dire qu’ils
ne meurent pas par leur non-usage.
Section 2 : La distinction entre droit réel et droit personnel/La classification oppose les droits réelle et
les droits personnels
Le droit réel est un droit qui porte sur une chose, c’est un pouvoir dont une personne est titulaire sur une chose (ex : le droit de propriété). Le
droit personnel s’exerce quand une personne, c’est le droit dont une personne appelé le créancier est titulaire contre une autre personne
appelé le débiteur. Ce droit lui confère le pouvoir de contraindre son débiteur à faire quelque chose à son profit. Il existe des
différences entre droit réel et droit personnel. Les droits personnels sont en nombre illimité alors que les droits réels
ne peuvent être crée que par des lois. Un droit réel est opposable à tout le monde alors qu’un droit personnel n’est
opposable qu’au débiteur.
Les droits réels
2 catégories : les droits réels principaux et droits réels accessoires
Le deuxième pouvoir : on peut jouir de la chose (fructus). On peut faire fructifier la propriété
Les démembrements(raspad) du droit de propriété : les attributs du droit de propriété peuvent être dissocier ente différentes personnes. La
société se retrouvent démembrer.
1er démembrement : l’usufruit et la nue-propriété. Celui qui est usufruitier dispose de l’usus et du fructus alors que l’abusus se trouvent entre les
mains de la nue-propriétaire.
2ème démembrement : les servitudes. (Exemple : un droit de passage). La servitude consiste dans le droit du propriétaire d’un fond dit dominant
de se servir d’une partie de la propriété d’une autre personne appelé fond servant pour par exemple créer un droit de passage afin d’accéder une
voie publique.
3ème démembrement : l’emphytéose, c’est un bail particulier (peut durer entre 18 et 99 ans).
L'article 516 du code civil : dispose tous les biens sont meubles ou immeubles étant précisé que son mobilier tous les droits qui ne sont pas
immobiliers.
L’article 156 du code civil dispose : son immeuble par l’objet auquel il s’applique, l’usufruit des choses immobilière, les servitudes et les actions
qui tendent à revendiquer un immeuble. S’ajoute à ses droits, le droit de propriété sur l’immeuble, et également tous les droits réel accessoires,
tel que l’hypothèque.
En principe on n’a pas a prouver l’existence le contenu ou la portée des règles de droit qu’on invoque. Les parties à un process doivent prouver
les faits et le juge applique le droit. C’est le sens de l’article 9 du code de procédure civil « il incombe à chaque partie de prouver conformément
à la loi l’effet nécessaire à sa prétention ». L’article 12 du même code précise « le juge trance le litige conformément aux règles de droits
applicables ».
Les parties à un process doivent donc prouver les faits qu’elles allèguent.
La preuve de droit subjectif soulevé 2 questions ; qui doit prouver et comment prouver ?
Une présomption simple est celle qui peut faire l’objet de preuve contraire. En principe les présomptions ont simples. (ex : la possession d’un
lien fait présumer la propriété
Ce sont les présomptions contre lesquelles la preuve contraire n’est normalement pas possible. Le juge ne dispose alors aucun pouvoir
d’appréciation. Ils ont nombre limitée, puisqu’ils ont énuméré limitativement par la loi. Selon article 1354 du code civil « les décisions de justice
définitive ont autorité de chose jugé entre les parties », cela signifie que même en cas des preuves contraires on ne peut remettre en cause une
décision définitive. (les exception sont rares)
Toutes personnes peuvent en principe modifier sa situation juridique. L’acte de volonté par lequel une personne va modifier sa situation
juridique est un acte juridique. Mais sa situation juridique peut se modifie en dehors de sa volonté ou même contre sa volonté. Cette modification
résulte alors de la survenance d’un fait juridique.
L’exception -> Les actes juridiques portant sur une somme inférieur ou égal à 1500ceuro peuvent quant à elles être prouves par tous les moyens.
Donc le principe – normalement la preuve des actes juridiques se fait par l’écrit.
L’autre exception -> le cas pour toutes les transactions pour les commerçants.
Un fait juridique est un évènement qui peut intervenir en façon soudain ou inattendue. La preuve écrit est donc peu concevable. En conséquence
le législateur a prévu une quasi-liberté pour établir la preuve d’un fait juridique.
Les preuves parfaites lient le juge, il n’a aucun pouvoir d’appréciation sur elle. En principe ces preuves parfaites sont requises pour les actes
juridiques
Les preuves imparfaites sont laisses à appertisation souverain de juges. Elles sont admis pour les faits juridiques et par exception pour les actes
juridiques.
• L'acte sous seing (signature) privé : C'est un écrit qui contient un acte juridique et qui comporte la signature des parties.
L’écrit résulte d’une suite de lettre, de chiffre ou de tout autre signe ou symbole, doté d'une identification intelligible, quel que soit leur
support. L’article 1376 du code civil dispose « l’acte civile par lequel une partie s’engage envers une autre à lui payer une somme
d’argent ou à lui livrer un bien doit être constate dans un titre qui comporte la signature de celui qui souscrit cet engagement ainsi que
la mention écrite par lui-même de la somme ou de quantité de bien en toute lettre ou chiffre. En cas de différence, l’acte de seing prive
vaut pour la somme écrite en toutes lettres ».
Le rôle de la signature c’est de manifester le consentement des parties aux obligations qui découle de l’acte. C’est que prévoit l’article
1367 du code civil étant précise que « dorénavant l’écrit électronique et donc la signature électronique ont la même force prouvant que
l’écrit et la signature sur papier ».
Si l’écrit en votre possession ce n’est pas signe la jurisprudence à décider que le juge peut quand même le retenir comme
commencement de preuve.
Concernant la date figurant sur un écrit elle censé faire foi (censé être vrai) jusqu’à preuve du contraire.
Les actes authentiques : L’article 1369 du code civil : « c’est celui qui a été reçu par officier public ayant le droit
d’instrumenter dans le lieu ou l’acte a été rédigé et avec de solennités requises » (ex de officiers publiques – les notaires, les
consuls, les huissiers de justices, les maires). Ces officier sont charges de rédiger les actes auxquelles les parties veulent
conféré/donner le caractère d’authenticité, et ils ont chargé d’assurer la conservation. Ces personnes présentent des garanties
séreuses de moralité et ils ne peuvent établir des actes authentiques pour eux mems et pour leurs familles. Le cas de faux une
écriture publique c’est un crime qui remet à la cour d’assise. Ils encourent de très graves sanctions civiles et pénales. Si l’acte est
régulière il a une force probante extrêmement importante. Il fait foi jusqu’à inscription de faux (c’est trop rare).
L’acte d’avocat : L’article 1374 : « l’acte sous signature prive contre signe par les avocats des parties fais foi de la
signature de partie tant à leur regard qu’à regard de leurs héritiers ou de leurs ayant causes. » Cet acte d’avocat a une force
probante supérieur à l’acte sous en prive, mais inferieur a l’acte authentique
L’aveu judiciaire : C’est une déclaration par laquelle une personne reconnait pou vrai un fait de nature à produire contre elle des
conséquences juridiques.
2. Les preuves imparfaites : 3 principales : ils ne lient jamais le juge, ils restent toujours libres à
son appréciation
La preuve testimoniale – le témoignage : Résulte des déclarations faites sous serment de justice L’article 10 « chacun est tenu
d’apporter son concours à la justice en vue de la manifestation de la vérité ; peuvent être dispenses de témoigner les personnes qui
justifie d’un intérêt légitime (ex : les parents, les conjointes)
La preuve par présomptions : On appel présomptions les conséquences que le magistrat chargé de juger attire d’un fait connu à
un fait inconnu. En pratique, à partir de diverses éléments factuels le juge va forger son intime conviction, pour ça il va utiliser les
indices - ex : des constations matériels, des déclarations des personnes, l’attitude de parties, les documents, les résultats
d’expertise). A partir de là il va avoir les présomptions grave, précises et concordante, qui vont lui permettre de forger son intime
conviction.
L’aveu extrajudiciaire : Un aveu qui n’est pas émis devant le juge au Cour de l’instance dans laquelle le fait est une cause, est
un aveu extrajudiciaire. Un tel aveu a une force probante nettement moindre que l’aveu judiciaire. En effet, il ne lie pas les juges
(tu vas reconnaitre qqc ne que t’as pas vraiment fait – genre vous êtes affectés par les autres ?)
Article 30 du code de procédure civil définit l’action en justice : « C’est le droit pur l’auteur d’une prétention d’être entendu sur le fonde de
celle-ci afin que le juge la dise bien ou mal fonde. » L’alinéa 2 ajoute « pour l’adversaire l’action est le droit de discuter le ben fonde cette
prétention. Personne ne peut se faire justice a lui-même, il donc nécessaire de faire préalablement reconnaitre son droit à justices avant de
pouvoir procéder à l’exécution force de l’obligation. Si ce droit est reconnu, l’Etat doit prêter son concours à l’exécution de décision de justice,
au besoin en faisant intervenir la force publique. (Ex : Если в котракте написано платить loyer какую то дату, и если вы не платите loyer
2,3,4 раза, ваш propriétaire отправит вас к juge чтобы faire constater que vous ne payez pas le loyer et LE JUGE doit ordonne votre expulsion.
Без слова Juge le propriétaire ne peut pas faire la justice lui-même, MAIS il a le droit d’obtenir votre expulsion.
a. L’intérêt d’agir
Si on n’a pas d’intérêt à agir l’action en justice est irrecevable. Pour pouvoir agir en justice il faut justifier d’un intérêt direct, légitime et
personnelle. Pas d'intérêt, pas d'action.
b. La qualité d’agir
La qualité d’agir est le titre qui permet au plaideur d’exiger d’un juge qu’il statut sur le fond du litige (ex : les enfants mineurs - vous n’avez pas
la qualité (d’âge) d’agir)
1) Les principes directeurs de l’instance (les règles qu’on applique qu’on on est dans la procédure) :
a. La neutralité du juge
Un juge doit trancher un litige qui lui a soumis soit par le demandeur (en matière civil) soit par le ministère public (en matière pénale) il ne peut
jamais s’auto saisir. En principe les parties aux procès mène la procédure en accomplissant les actes nécessaires à son évolution.
Le juge a quant à lui pour mission de surveiller le bon déroulement de l’instance. Et il peut, par ex. la production d’un tel ou tel document.
° Les parties choisissent l’objet et la cause sur laquelle ils font leurs actions et un juge ne peut jamais aller au de la de leurs prétentions – un juge
ne peut pas statuer ultrapétita.
b. Le principe de contradictoire
C’est un principe fondamental qui gouverne tout le procès. Chaque partie doit en effet pouvoir se faire entendre. 2 règles assurent le principe :
1 - Article 1 du code de procédure civil « nul partie ne peut être juge sans avoir été entendu ou appelé.
2 - Les parties doivent mutuelle se communiquer les pièces sur lesquelles elles font leurs prétentions.
2)Le jugement
a. La notion du jugement
c. La force du jugement
Elle important puisqu’un jugement va acquérir l’autorité de choses jugés, ce qui signifie : qu’une décision de justice définitives rendu ne peut
être remis en cause.
1 – Le domaine de la chose jugé : l’autorité de la chose juge ne s’attache qu’aux décisions de justice définitives =, c-à-d celle contre lesquelles il
n’y a plus aucune vois de recours possible (pas d’appel, pas cassation) (Le jugement en devient définitive qu’à l’expiration d’une demande ?)
Seul le dispositif de la décision a assez d’autorité. Cela ne concerne que la partie finale du jugement, cela ne concerne pas le motif (ce qui justifie
la décision).
2 – Les conditions d’autorité des choses jugés (part son caractères définitive) : il faut qu’il ait une identité d’objet. U juge ne peut pas juge 2 fois
le même fait. L’identité d’une cause – une demande en justice fonde sur la même cause, sur le même fondement juridique, qu’une précédente
affaire déjà juge sera irrecevable car la première décision de justice rendu a autorité de chose jugé. L’identité de parties – l’autorité de choses
jugés est relative, elles ne s’oppose qu’aux partie au procès.