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INTRODUCTION :
1- Le droit patrimonial.
Le patrimoine : caractéristique liée à la personne sujet de droit.
C’est un réceptacle destiné à accueillir tout ce qui est évalué en argent, un actif
ou un passif appelé aussi droits patrimoniaux.
A) – Droits patrimoniaux :
Le droit personnel : c’est le droit de créance, le droit qu’une
personne a contre une autre.
Le créancier à un droit de gage général sur le patrimoine du débiteur.
Sa valeur dépend de la solvabilité (capacité du débiteur à payer) du
débiteur. C’est un droit personnel dans le sens où il ne peut jouer
que contre la personne déterminée.
Le droit réel : c’est le droit d’une personne sur la chose. Il désigne le
pouvoir juridique reconnu à la personne sur la chose, ex : Le droit de
propriété.
Le droit intellectuel : C’est le droit né d’une activité intellectuelle et
porte sur une création de l’esprit. Il ne porte pas sur une chose
matérielle et n’est pas dirigé contre une personne. (droits d’auteur le
savoir-faire etc….).
A- Avant le protectorat :
- Droit coutumier : coutumes pratiques commerciales locale de chaque région
ou tribus.
C- Le Maroc indépendant :
- Une situation dualiste : tribunaux traditionnel ; droit coutumier.
- Loi d’unification ; cette phase est caractérisée essentiellement par la loi de
1995
- Reforme en 2007 relative à l’échange électronique de donnés juridiques.
PLAN :
- Les obligations non volontaires : Fait juridique.
- Les obligations volontaires : Acte juridique.
Le contrat : acte juridique est la source principale des obligations
volontaire.
I) La formation du contrat :
L’art.2 du DOC énumère 4 éléments nécessaires à la formation et a la validité du
contrat.
Chapitre 1 – Conclusion du contrat
1- La capacité de s’obliger.
2- Une déclaration valable de volonté portant sur les éléments essentiels de
l’obligation.
Chapitre 2 – Contenu du contrat
3- Objet certain pouvant former objet de l’obligation.
4- Une cause licite de s’obliger.
A- La capacité de jouissance
- La capacité de jouissance est un attribut de la personnalité juridique.
- Cette capacité est attachée à la personne durant sa vie et ne peut lui être
enlevée (art.207 CSP).
- La capacité de jouissance n’a pas un lien direct avec le droit des contrats,
mais elle est plutôt liée ç la personne et preuve de son existence en tant que
sujet de droit.
B- La capacité d’exercice
- C’est l’aptitude d’exercer par soi-même certains droits.
- La capacité d’exercice a un rapport direct avec les relations contractuelles.
- La présomption de la capacité de contracter : « Toute personne est capable
d’obliger et de s’obliger, si elle n’en est déclarée incapable (par cette loi). »
Art.3 al2 DOC.
- A quel moment la loi déclare une personne incapable ?
2- L’incapacité de contracter :
On distingue :
- L’incapacité totale : cause de perte ou absence de capacité.
- L’incapacité partielle : une capacité de contracter limitée.
A- L’incapacité totale :
B- L’incapacité partielle :
Aux termes de l’art 213 du CSP : « La capacité d’exercice est limitée dans les cas
suivants :
- L’enfant qui, ayant atteint l’âge de discernement, n’a pas atteint celui de la
majorité.
- Le prodigue.
- Le faible d’esprit.
B - L’émancipation du mineur
L’émancipation du mineur se fait par décision du tribunal pour le mineur qui arrive à
l’âge de 16 ans, et qui présente cette demande au tribunal.
Etre âgé de 16 ans, et une décision favorable du tribunal qui considère le mineur
comme majeur (Acquis une capacité totale).
2- Le prodigue :
L’art 215 : « Le prodigue est celui qui dilapide ses biens par des dépenses sans
utilité ou considérées comme futiles par les personne raisonnables, d’une manière
qui porte préjudice à lui-même ou à asa famille ».
Le prodigue dispose de tous ses capacités mentales mais qui a une prédisposition à
lapider ses biens et à gaspiller sa fortune (ex : jeu de pari).
Déclaration (levée) de l’interdiction par jugement (incapacité partielle) à la demande
la personne qui a intérêt (père, mère, femme).
3- Le faible d’esprit :
Aux termes de l’art.216 « Le faible d’esprit est celui qui est atteint d’un handicap
mental l’empêchant de maitriser sa pensée et ses actes ».
La faiblesse d’esprit n’est pas la folie ou une perte totale de raison, mais ses
capacités ne le permettent pas de gérer convenablement ses biens.
Interdiction par décision de la justice sur demande des personnes qui ont intérêt.
I – La réalisation du consentement :
La réalisation du consentement se fait par la rencontre de l’offre et de l’acceptation.
A- L’offre et l’acceptation dans un contrat classique :
1- L’offre :
- La valeur juridique de l’offre : L’offre engage (en principe) son auteur. Il est
lié une fois l’offre est acceptée Art.29 et 30 DOC. Ex : Délai.
2- L’acceptation :
1- L’offre :
1- La promesse unilatérale
Malgré son nom, la promesse unilatérale est un véritable contrat.
Un contrat de type unilatéral : Le bénéficiaire est libre de lever ou de ne pas lever
l’option.
La promesse unilatérale est un contrat préalable du contrat définitif qui ne sera
conclu que lorsque le bénéficiaire aura levé l’option.
La promesse peut être aussi bien unilatérale que synallagmatique.
2- La promesse synallagmatique
C’est aussi un contrat, qui crée des obligations à la charge des deux parties.
Ce mécanisme juridique est utilisé pour préparer le contrat définitif. Ex : Contrat
Mourabaha dans le cadre de la finance participative.
b- Erreurs admises :
1- Types d’erreurs :
2 – Le dol :
Définition : Le dol est une manœuvre visant à tromper une personne pour le
pousser à conclure un contrat.
Le dol est une manœuvre qui consiste à induire en erreur son cocontractant par
l’utilisation de moyens frauduleux.
- Erreur et dol : Le dol comme vice de consentement se rapproche de l’erreur
dans la mesure où il s’agit d’une erreur provoquée.
b)- Les mensonges : Mensonges graves portant sur des éléments essentiels
du contrat.
B) – L’auteur du dol :
3- La violence :
Définition : La violence est la contrainte exercée sans l’autorité de la loi, et
moyennant laquelle on amène une personne à accomplir un acte qu’elle n’a pas
consenti.
La violence peut s’exprimer par des :
- Menaces physiques (rare).
- Menaces morales (chantage).
4 – La lésion :
Définition : La lésion est un déséquilibre financier entre les prestations résultant du
contrat à titre onéreux.
A) – Critères de la lésion : Selon l’art.56, Est réputée lésion toute différence au-
delà du tiers entre le prix porté au contrat et la valeur effective de la chose.
B) – Lésion et imprévisions
C) – La lésion cause de la rescision : (nullité relative) Solution de principe
art.55.
Exception : Lésion accompagnée du dol entre majeurs.
Lésion pour minorité et incapacité.
Section IV – La cause :
Art.2 exige pour la validité du contrat : une cause licite à s’obliger. Art.62 : l’obligation
sans cause ou fondée sur une cause illicite est non avenue.
A- La notion de cause :
La cause c’est la raison d’être de l’obligation contractuelle. C’est aussi le but
poursuivi, la finalité souhaitée.
Deux théories de la doctrine à explication différents :
- Classique (objective) : Une approche objective, et une cause générale et
abstraite. C’est le but poursuivi par tout contractant. Le résultat que chaque
partie escompte de l’opération juridique.
La cause de l’obligation de chaque partie se trouve dans
l’obligation de l’autre partie.
- Moderne (subjective) : Le mobile qui a animé chacune des parties. Mobile
ou motif déterminant qui a conduit à conclure le contrat. Le mobile est la
raison lointaine de contracter, il demeure en principe extérieur du contrat mais
intervient dans l’appréciation de la licéité de contrat.
Vers la suppression de la cause en droit comparé : La théorie de la cause est
relativement sans grand intérêt au niveau pratique. Sa suppression est une mesure
de simplification de la théorie juridique.
B- La licéité de la cause :
La question de la licéité de la cause renvoie à la cause subjective. Le mobil
déterminant qui conduit à conclure le contrat. L’appréciation de ce mobile se fait
aussi en référence à l’ordre public et aux bonnes mœurs. Art.62.
- La preuve de la cause illicite :
La preuve de celle-ci et difficile. Le DOC déclare que : La présomption simple et
susceptible de tomber devant la preuve contraire. La charge de la preuve : Art.65.
II – La forme du contrat :
Fond : Négocium.
Forme : L’instrumentum.