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TD DE DROIT CIVIL

Présenté et rédigé par : KAMDOM MOTSEBO Marie-Claire Olivia


Caroline

PROFESSEUR : Mme MONOU EPSE KEMMGNE Hélène

Filière : BTS/MCV2
TD DE DROIT CIVIL

Ce document rassemble l’ensemble des réponses et


informations liées au Travaux dirigés de Droit civil.

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TD DE DROIT CIVIL

SOMMAIRE :

I. PARTIE THÉORIQUE
II. CAS PRATIQUE

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I. PARTIE THÉORIQUE :
1. Définir les mots et expressions suivantes :
 Droit : Ensemble des règles établies par l’état qui régissent les relations
entre les individus et les institutions et dont l’inobservation est sanctionnée
 Droit subjectif : Ensemble de prérogatives reconnues par les pouvoirs
publics aux hommes, prient individuellement ou en groupe, afin d’assurer
l’épanouissement de l’homme en société
 Droit public : Branche du droit qui régit les relations entre l’État et les
individus, ainsi que les relations entre les différentes institutions publiques.
 Droit privé : Branche du droit qui régit les relations entre les individus dans
leur vie quotidienne, telles que les contrats, les propriétés, etc.
 Constitution : Loi fondamentale d’un pays. C’est l’ensemble des règles
écrites ou coutumières qui établit l’organisation et le fonctionnement d’un
État.
 Décret : Acte administratif pris par le pouvoir exécutif pour préciser et
appliquer une loi.
 Loi : C’est la disposition d’ordre générale édictée par le pouvoir législatif.
 Jurisprudence : Ensemble des décisions rendues par les tribunaux sur une
question de droit donnée.
 Coutume : Ensemble des règles non écrites issu d'un usage général et
prolongé qui sont suivies par une communauté.
 Doctrine : Ensemble des opinions et des théories développées par les
juristes sur une question de droit donnée dans leurs ouvrage ou article de
revue.
 Justice : Principe de l’équité et du respect des droits fondamentaux dans la
société.
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 Arbitrage : Méthode alternative de résolution des litiges où les parties
soumettent leur différend à un tiers neutre qui rend une décision
contraignante.
 Dépens : Frais engagés dans une procédure judiciaire et qui peuvent être
mis à la charge de la partie perdante.
 Minute : Original d’un acte juridique ou d’un jugement.
 Grosse : Copie exécutoire d’un acte juridique ou d’un jugement.
 Action en justice : Procédure judiciaire engagée par une personne pour faire
valoir ses droits.
 Compétence d’attribution : Pouvoir donné à une juridiction pour connaître
d’une catégorie spécifique de litiges.
 Gage : Droit réel qui permet à un créancier de se faire payer sur le bien
donné en garantie.
 Ordonnance : Acte administratif pris par le pouvoir exécutif dans des
situations d’urgence ou de nécessité.
 Hypothèque : Droit réel qui permet à un créancier d’avoir une garantie sur
un bien immobilier.
 Bien meuble : Bien qui peut être déplacé, tel qu’un meuble ou une voiture.
 Justice : Pouvoir de rendre la justice et de trancher les litiges selon les règles
de droit.
 Compétence : Pouvoir donné à une juridiction pour connaître d’un litige.
 Défendeur : Personne contre laquelle une action en justice est engagée.
 Demandeur : Personne qui engage une action en justice contre une autre
personne.
 Demande en justice : Acte par lequel une personne engage une action en
justice.

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 Acte juridique : Manifestation de volonté destinée à produire des effets de
droit.
 Fait juridique : Événement qui produit des effets de droit sans qu’il y ait eu
volonté de la personne concernée.
 Jugement contradictoire : Jugement rendu après que toutes les parties
aient été entendues et aient pu présenter leurs arguments.
 Voie de recours : Moyen de contester une décision rendue par une
juridiction.
 Compétence d’attribution : Pouvoir donné à une juridiction pour connaître
d’une catégorie spécifique de litiges.
 Absence : Situation juridique dans laquelle une personne est présumée
absente sans qu’il y ait de preuve de son décès.
 Disparition : Situation juridique dans laquelle une personne est présumée
décédée en raison de son absence prolongée et inexpliquée.

2. Etablir la différence entre le droit objectif et le droit subjectif :

Le droit objectif se réfère à l’ensemble des règles de droit en vigueur dans une société,
qui régissent les relations entre les individus et les institutions. Il s’agit d’un système de
normes qui s’impose à tous, tandis que le droit subjectif se réfère aux droits individuels
reconnus à une personne en vertu du droit objectif. Il s’agit de la faculté d’exiger le
respect d’une règle de droit ou d’agir selon ses propres intérêts.

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3. Cite : les différentes branches du droit civil :
 Droit des obligations
 Droit des contrats
 Droit des biens
 Droit de la famille
 Droit des successions
 Droit des personnes
 Droit des régimes matrimoniaux

4. Au Cameroun, c’est le président de la République qui promulgue la loi.

5. La morale se réfère à :
Un ensemble de valeurs et de principes éthiques qui guident le
comportement des individus dans la société, tandis que le droit se réfère à
un ensemble de règles juridiques qui sont établies par l’État et qui sont
contraignantes. La morale est basée sur des notions de bien et de mal,
tandis que le droit est basé sur des normes légales et des sanctions en cas
de non-respect.

6. Un projet de loi est une initiative de texte exécutif qui est soumise au
Parlement pour être débattue et adoptée. Une proposition de loi est une
initiative législative présentée par un parlementaire.

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7. Les étapes d’élaboration de la loi sont les suivantes :
 L’initiative : le gouvernement ou les parlementaires proposent un projet de
loi.
 L’examen : le projet de loi est débattu et amendé par les parlementaires.
 L’adoption : le projet de loi est voté par les parlementaires.
 La promulgation : le président de la République signe et publie la loi.
 La publication : la loi est publiée au Journal officiel.

8. Les caractères de la règle de droit sont les suivants :


 Généralité : la règle de droit s’applique à tous les individus de manière
générale.
 Obligation : la règle de droit impose des obligations aux individus et leur
confère des droits.
 Coercibilité : la règle de droit peut être imposée par la force si nécessaire.
 Impersonnalité : la règle de droit s’applique indépendamment des
personnes concernées.
 Stabilité : la règle de droit ne peut être modifiée que par une procédure
légale spécifique.

9. Les droits extrapatrimoniaux se réfèrent aux droits qui ne sont pas


évaluables en termes financiers, tels que les droits de la personnalité (droit à
la vie, à l’intégrité physique, etc.). Les droits patrimoniaux se réfèrent aux
droits qui ont une valeur économique, tels que les droits de propriété, les
droits d’auteur, etc.

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10. Le droit de propriété est le droit exclusif d’une personne sur un bien, lui
permettant de l’utiliser, de le jouir et d’en disposer. Ses attributs sont les
suivants :
 L’usus : le droit d’utiliser le bien.
 Le fructus : le droit de percevoir les fruits et revenus du bien mais pas de le
vendre
 L’abusus : le droit de disposer du bien, c’est-à-dire de le vendre, de le
donner, de le détruire, etc.

11. La publication de la loi consiste à rendre la loi accessible au public en la


publiant dans un journal officiel ou tout autre moyen de diffusion officiel.
Cela permet d’informer les citoyens de l’existence et du contenu de la loi,
ainsi que de garantir sa force obligatoire.

12. Le principe de la non rétroactivité de la loi signifie que la loi ne peut pas
s’appliquer à des situations passées. En d’autres termes, une loi ne peut pas
avoir d’effet rétroactif et ne peut pas remettre en cause des droits acquis ou
des actes juridiques déjà réalisés avant son entrée en vigueur.

13. La loi s’applique dans l’espace selon le principe de territorialité. Cela


signifie que la loi d’un pays s’applique sur son territoire, quelle que soit la
nationalité des personnes concernées. Cependant, il peut y avoir des
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exceptions à ce principe, le principe de personnalité, notamment en cas de
lois extraterritoriales qui s’appliquent à des activités ou des personnes en
dehors du territoire national.

14. Le principe de territorialité

Signifie que la loi s’applique sur le territoire d’un État, quelle que soit la
nationalité des personnes concernées. Le principe de personnalité signifie
que la loi s’applique en fonction de la nationalité des personnes,
indépendamment du lieu où elles se trouvent. Par exemple, un citoyen
français est soumis à la loi française, même s’il réside à l’étranger.

15. La coutume est un ensemble de règles non écrites qui sont suivies par une
communauté et qui ont une force obligatoire. Elle est basée sur les
pratiques et les usages locaux. Le droit, quant à lui, est un ensemble de
règles juridiques établies par l’État et qui sont contraignantes.

16. Le gage est un droit réel qui permet à un créancier de se faire payer sur le
bien donné en garantie. Il concerne généralement les biens meubles.
L’hypothèque est également un droit réel, mais il concerne les biens
immobiliers. Elle permet à un créancier d’avoir une garantie sur le bien
immobilier en cas de non-paiement de la dette.

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17. Les démembrements du droit de propriété sont

les droits réels qui permettent à une personne de détenir une partie
seulement des attributs du droit de propriété. Ils comprennent notamment
l’usufruit (droit d’utiliser et de percevoir les fruits d’un bien sans en être
propriétaire), l’usage (droit d’utiliser un bien sans en être propriétaire) et
l’habitation (droit d’occuper un bien sans en être propriétaire).

18. Les sources nationales du droit sont les textes législatifs adoptés par les
autorités nationales, tels que les lois, les décrets et les arrêtés. Elles peuvent
également inclure la jurisprudence des tribunaux nationaux et les coutumes
locales.

19. Une loi impérative ou d’ordre public est une loi qui ne peut pas être
modifiée ou contournée par la volonté des parties. Elle s’impose à tous et ne
peut pas faire l’objet de dérogations. Une loi supplétive ou interprétative
de volonté est une loi qui s’applique en l’absence de volonté exprimée par
les parties dans un contrat. Elle vient combler les lacunes du contrat en
fournissant des règles par défaut.

20. Un droit réel est un droit qui porte directement sur une chose, c’est-à-dire
sur un bien. Il confère à son titulaire un pouvoir direct et exclusif sur ce bien.
L’usufruit est un exemple de droit réel, il permet à une personne

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(usufruitier) d’utiliser et de percevoir les fruits d’un bien sans en être
propriétaire.

21. Un fond servant est un bien immobilier qui subit une servitude au profit
d’un autre bien immobilier appelé fond dominant. Le fond servant est
soumis à certaines restrictions ou obligations au profit du fond dominant.

22. Un droit réel accessoire est un droit qui est lié à un autre droit réel
principal. Il ne peut exister sans ce droit réel principal. Par exemple, le droit
de gage est un droit réel accessoire qui est attaché à une créance.

23. Les différents caractères

 Les caractères des droits patrimoniaux sont les suivants :


 Ils ont une valeur économique.
 Ils peuvent être évalués en argent.
 Ils peuvent être transmis ou cédés à titre onéreux.
 Ils peuvent faire l’objet de droits de propriété intellectuelle.
 Les caractères des droits extrapatrimoniaux sont les suivants :
 Ils sont liés à la personne et à sa personnalité.
 Ils ne peuvent pas être évalués en argent.
 Ils ne peuvent pas être transmis ou cédés à titre onéreux.
 Ils ne peuvent pas faire l’objet de droits de propriété intellectuelle.

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24. Le personnel judiciaire comprend : l


 Les magistrats :
 Les magistrats assis (juges) : Ils ont pour but de dire le droit
 Les magistrats débout : Ils ont pour but de défendre les intérêts de la
société.
 les greffiers : Ce sont des fonctionnaires qui animent les services
actifs du siège
 Les auxiliaires de justice (avocats, les huissiers de justice, les
notaires) : Sans être magistrats ils interviennent au cours du procès
pour assister le juge et surtout les justiciables
 Les experts judiciaires : Ils aident les juges dans le domaine technique
où ils sont assermentés
 Les assesseurs : Ils assistent le magistrat lorsqu’il siège en matières
coutumières notamment dans les litiges liés à la succession ou droit
foncier.

25. Les compétences territoriales et matérielles des juridictions sont les


suivantes :
 TPI (Tribunal de Première Instance) : compétence territoriale sur un
territoire déterminé et compétence matérielle pour juger les affaires
civiles et pénales de première instance.
 TGI (Tribunal de Grande Instance) : compétence territoriale sur un
territoire déterminé et compétence matérielle pour juger les affaires
civiles plus importantes et les affaires pénales de première instance.

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 CA (Cour d’Appel) : compétence territoriale sur une région
déterminée et compétence matérielle pour juger les appels des
décisions rendues par les tribunaux de première instance.
 CS (Cour Suprême) : compétence territoriale sur tout le pays et
compétence matérielle pour juger les pourvois en cassation contre les
décisions rendues par les cours d’appel.
 TM (Tribunal Militaire) : compétence territoriale sur les affaires
militaires.
 CSE (Conseil Supérieur de l’État) : compétence territoriale sur tout le
pays et compétence matérielle pour juger les affaires administratives.

26. Le procureur général est le chef du parquet général d’une cour d’appel. Il
est responsable de la représentation du ministère public devant la cour
d’appel. Le procureur de la République est le chef du parquet d’un tribunal
de grande instance. Il est responsable de la représentation du ministère
public devant le tribunal de grande instance.

27. Le jugement par défaut est un jugement rendu en l’absence d’une partie
qui a été régulièrement convoquée mais qui ne s’est pas présentée à
l’audience. Le jugement est rendu sur la base des éléments et des preuves
présentés par la partie présente.

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28.La décision rendue par la cour suprême est appelée arrêt, la décision
rendue par la cour d’appel est également appelée arrêt, et la décision
rendue par le tribunal de première instance est appelée jugement.

29. Le document dans lequel le greffier consigne ses notes est appelé le procès-
verbal.

30. On dit que la cour suprême est juge de droit et non juge des faits car elle a
pour rôle de vérifier si la loi a été correctement appliquée dans une affaire,
mais elle ne revoit pas les faits de l’affaire en question. Elle se base sur les
éléments de preuve et les arguments présentés devant les juridictions
inférieures.

31. Les différents principes qui régissent l’organisation judiciaire sont les
suivants :
 La séparation des pouvoirs : le pouvoir judiciaire est indépendant des
pouvoirs exécutif et législatif.
 L’indépendance des magistrats : les juges doivent être impartiaux et
ne doivent pas être soumis à des pressions externes.
 L’égalité devant la justice : toutes les personnes doivent être traitées
de manière égale devant la loi.
 Le respect des droits fondamentaux : les droits de l’homme doivent
être respectés lors des procédures judiciaires.

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 L’accès à la justice : toute personne doit avoir la possibilité d’accéder
aux tribunaux pour faire valoir ses droits.

32. Un arrêt confirmatif est une décision rendue par une cour d’appel ou par la
cour suprême qui confirme une décision précédente rendue par une
juridiction inférieure. Cela signifie que la décision précédente est maintenue
et ne sera pas modifiée.

33. Les conditions pour ester en justice sont les suivantes :


 Avoir un intérêt légitime à agir : la personne doit avoir un intérêt
direct et personnel dans l’affaire.
 Avoir la capacité juridique : la personne doit être capable de
comprendre les conséquences de son action en justice.
 Respecter les délais de prescription : il existe des délais légaux pour
intenter une action en justice, et ceux-ci doivent être respectés.

34. Les différentes juridictions traditionnelles et leur rôle varient selon les pays
et les systèmes juridiques. Cependant, certaines juridictions traditionnelles
courantes comprennent les tribunaux de village, les tribunaux coutumiers,
les tribunaux religieux et les tribunaux administratifs. Leur rôle est souvent
de régler des litiges locaux ou spécifiques à une communauté, en se basant
sur des coutumes, des traditions ou des principes religieux.

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35. Un auxiliaire de justice est une personne qui participe au bon
fonctionnement de la justice sans être un magistrat. Certains exemples
d’auxiliaires de justice sont les avocats, les huissiers de justice, les greffiers,
les experts judiciaires, les traducteurs et interprètes judiciaires.

36. Le rôle du magistrat du parquet est de représenter le ministère public lors


des procédures judiciaires. Il est responsable de veiller à l’application de la
loi et à la défense de l’intérêt général. Le magistrat du parquet peut décider
d’engager des poursuites pénales, de requérir des peines ou d’interjeter
appel.

37. Les différents arrêts rendus par la cour suprême peuvent être : des arrêts
de cassation, des arrêts de rejet, des arrêts de renvoi ou des arrêts
d’annulation. Ces arrêts peuvent concerner des pourvois en cassation
contre des décisions rendues par les cours d’appel.

38. La compétence territoriale se réfère à la zone géographique sur laquelle


une juridiction a autorité pour juger les affaires. La compétence matérielle
se réfère aux types spécifiques d’affaires qu’une juridiction est autorisée à
juger. Par exemple, un tribunal de première instance peut avoir une
compétence territoriale sur une certaine région et une compétence
matérielle pour juger les affaires civiles et pénales de première instance.

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39. Le rôle de l’avocat est de représenter et de défendre les intérêts de ses
clients devant les tribunaux. Il fournit des conseils juridiques, prépare les
dossiers, plaide en faveur de ses clients et participe aux négociations.
L’huissier de justice est chargé de signifier les actes de procédure,
d’exécuter les décisions de justice, de faire des constats et de procéder à
des saisies.

40.La décision rendue par les juridictions coutumières est appelée un jugement
coutumier.

41. En droit, la disparition d’une personne peut être distinguée en deux


catégories :
 La disparition volontaire : Il s’agit d’une situation où une personne
décide de quitter volontairement son domicile et de se soustraire à
toute communication avec ses proches. Dans ce cas, la personne est
considérée comme vivante mais volontairement absente. Cependant,
cette absence volontaire peut avoir des conséquences juridiques,
notamment en matière de succession ou de responsabilité parentale
 La disparition involontaire : Il s’agit d’une situation où une personne
disparaît sans laisser de trace et sans raison apparente. Dans ce cas, la
personne est présumée vivante pendant un certain temps,
généralement fixé par la loi, avant d’être déclarée officiellement
décédée. Cette déclaration de décès peut permettre aux proches de la
personne disparue de régler les questions liées à l’héritage ou aux
assurances.
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42. Les caractères du nom sont son individualité et son immuabilité , c’est-à-
dire qu’il identifie une personne de manière unique et ne peut pas être
modifié sans une procédure légale appropriée. Les caractères du domicile
sont sa stabilité et sa permanence, c’est-à-dire qu’il représente le lieu où
une personne réside habituellement et où elle est considérée comme ayant
des liens sociaux, familiaux et juridiques.

43. Les conditions d’attribution de la nationalité peuvent varier selon les pays,
mais elles peuvent inclure des critères tels que la naissance sur le territoire
national, la filiation avec des parents ayant la nationalité du pays, le
mariage avec un citoyen du pays, ou l’acquisition par naturalisation après
une période de résidence légale. Les conditions de perte de la nationalité
peuvent inclure l’acquisition d’une autre nationalité, la renonciation
volontaire, ou la participation à des activités contraires aux intérêts
nationaux.

44. Les autorités compétentes pour établir l’acte d’état civil sont généralement
les officiers d’état civil, tels que les maires, les juges de paix ou les
notaires. Dans certains pays, il peut également y avoir des registres
spécifiques pour l’établissement des actes d’état civil.

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45. Les délais de déclaration de naissance sont de 3mois.

46. Paul doit contacter l’officier d’état civil dans la commune où il est né pour
demander une copie de son acte de naissance. Il devra fournir des
informations telles que sa date de naissance, le nom de ses parents et
éventuellement d’autres documents justificatifs.

47. Oui, il y a une distinction entre l’annulation, la reconstitution et la


rectification des actes d’état civil.

L’annulation concerne les situations où un acte d’état civil est déclaré nul et
non avenu en raison d’une irrégularité ou d’une fraude lors de son
établissement. La reconstitution concerne les situations où un acte d’état
civil est perdu ou détruit et doit être recréé à partir de preuves ou de
témoignages. La rectification concerne les situations où un acte d’état civil
contient une erreur ou une inexactitude qui doit être corrigée.

48. L’établissement par l’officier d’état civil des actes d’état civil des membres
de sa famille a pour effet de créer des preuves légales de la filiation et du
statut familial. Cela peut être important pour des questions telles que
l’héritage, la nationalité, les droits sociaux ou les droits de succession.

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49. Les parents de Paul Carel doivent contacter rapidement l’officier d’état civil
dans la commune où il est né pour déclarer sa naissance et obtenir son
acte de naissance. Il est important de respecter les délais légaux pour
éviter des complications ultérieures.

50. Les causes de dissolution des personnes morales peuvent inclure la


réalisation de l’objet pour lequel la personne morale a été créée, la
décision volontaire de dissolution par les membres de la personne morale,
la faillite ou l’insolvabilité, la fusion avec une autre personne morale, ou
une décision judiciaire ordonnant la dissolution.

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II. CAS PRATIQUE

CAS PRATIQUE 1

Dans cette situation, la nouvelle loi du 25 juillet 2015 s’appliquera à Paul car elle est plus
favorable pour lui. Par conséquent, sa peine sera réduite et il sera condamné à une peine
entre 2 et 4 ans d’emprisonnement.

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CAS PRATIQUE 2

1. Le conseil donné à la foule sera de ne pas se faire justice soi-même et de laisser la


justice suivre son cours.

2. Le principe de droit sur lequel on s’appuiera est le principe de présomption


d’innocence, qui stipule que toute personne est présumée innocente jusqu’à
preuve du contraire par un tribunal compétent.

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CAS PRATIQUE 3

1. Les parties au procès sont Sieur Ebale (le défendeur) et son oncle Aya (le
demandeur).

2. Le rôle de l’huissier de justice est de signifier les actes de procédure aux parties,
de procéder à des saisies, d’exécuter les décisions de justice et de veiller au bon
déroulement des audiences.

3. Quatre autres auxiliaires de justice sont l’avocat, le greffier, le juge et l’expert


.
4. La décision du TPI d’Ebolawa peut être qualifiée de jugement condamnant Sieur
Ebale à verser un million de francs au titre de dommages et intérêts à son oncle
Aya. Cette décision est basée sur les faits et les preuves présentés lors du procès.

5. Oui, Ebale peut valablement saisir la cour d’appel d’Ebolawa pour contester la
décision du TPI. Cependant, étant donné que son grand frère est magistrat dans
cette cour, il pourrait y avoir un conflit d’intérêts et il serait préférable que le
dossier soit traité par un autre tribunal.

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CAS PRATIQUE 4

1. Le droit qu’exerce Bouta sur la plantation est le droit de propriété.

2. Les prérogatives attachées à ce droit de propriété sont le droit de jouir de la


plantation, le droit de disposer de la plantation (le vendre par exemple) et le
droit de revendiquer la propriété contre toute personne qui contesterait ce droit.

3. Le droit de propriété est le droit exclusif d’une personne sur un bien, lui
permettant d’en jouir, d’en disposer et d’en revendiquer la propriété. Il est
composé des éléments du droit de jouissance, du droit de disposition et du droit
de revendication.

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CAS PRATIQUE 5

1. Il s’agit d’une association, qui est une personne morale.

2. EDUMED aura la personnalité morale dès sa création en tant qu’association, à


condition de respecter les formalités légales requises pour sa création (comme
l’enregistrement auprès des autorités compétentes).

3. Une association pourrait être dissoute dans plusieurs cas, tels que la réalisation
de son objet, la décision volontaire de dissolution par ses membres, une décision
judiciaire ordonnant la dissolution, ou la non-conformité aux lois et règlements
en vigueur.

4. Les biens de l’association ne pourront pas être partagés entre les membres, car
ils appartiennent à la personne morale de l’association et non à ses membres
individuellement.

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CAS PRATIQUE 6

1. La situation de Ngondi est celle d’une personne disparue.

2. Les effets sur son patrimoine seront déterminés par les lois et les procédures en
vigueur concernant les personnes disparues, telles que la gestion de ses biens par
un administrateur désigné par un tribunal compétent. Ensuite on les distribuera
petit à petit ( tel qu’après 15ans de disparition, si elle resurgit, l’administrateur
de ses biens doit lui fournir les 1/10 de son patrimoine)

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CAS PRATIQUE 7

1. Juridiquement, Mme EBONG est une majeure émancipée par le mariage


2. Les parents de Mme EBONG n’ont pas raison de la priver de la gestion de ses
biens, car en tant que majeure émancipée, elle est considérée comme capable
juridiquement de gérer ses biens.

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FIN DU TRAVAIL

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