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En droit, la coutume ou règle coutumière est une règle issue de pratiques traditionnelles et d’usages
communs consacrés par le temps et qui constitue une source de droit.
Reconnue par les tribunaux, elle peut suppléer la loi ou encore la compléter, à condition de ne pas aller à
l’encontre d’une autre loi ».
En d’autres termes, pour être assimilé à une coutume, un usage doit répondre à deux critères cumulatifs :
• L’élément matériel, c’est-à-dire la répétition d’un comportement dans le temps, « une fois n’est pas
coutume » et largement connu de ceux qu’il concerne.
• L’élément psychologique, la règle coutumière doit avoir été considérée comme obligatoire.
Droit objectif
Dans le sens général, le mot « Droit » désigne avant tout : l’ensemble des règles de conduite qu’une
société impose à ses membres au besoin par la force, C'est-à-dire des règles imposées par l’autorité
publique, pour régir l’organisation même de la société et la situation qui est faite, dans cette société, aux
individus.
Ainsi nous disons « Droit Marocain », le terme « Droit » est pris ici, dans son sens large. Il va sans dire qu’il
s’agit là du « Droit Objectif », c'est-à-dire, d’un droit conçu comme un mode d’organisation de la vie en
société
En d’autres termes c’est l’ensemble des règles juridiques obligatoires applicable dans un pays. Et
permettant l’organisation la vie en société et déterminer la situation des personnes
Le Droit réglemente de la sorte les rapports qui se forment entre la collectivité publique et les particuliers,
ainsi que les rapports qui peuvent se nouer entre les particuliers dans le cadre de la famille dans le
domaine des contrats.
Les règles qui déterminent ces rapports de droit apparaissent avant tout comme des règles de conduite qui
sont absolument nécessaires : sans elles, la vie en société serait inconcevable.
Ces règles de droit présentent un caractère essentiel : ce sont des règles générales et impersonnelles.
Elles s’appliquent sans distinction, à tout individu qui se trouve placé dans telle situation déterminée.
Ces règles générales et impersonnelles constituent le droit Objectif. Cette terminologie s’explique par le fait
qu’il s’agit d’un droit qui se définit par son seul objet, abstraction faite de toute considération personnelle.
Le droit Subjectif
On entend par droit subjectif la faculté ou la prérogative reconnue à une personne en vue d’accomplir des
actes juridiques ou d’exiger des prestations déterminées. Le droit subjectif est un intérêt matériel ou moral
propre à la personne. C’est en fait le sens restreint du mot Droit.
Si le droit objectif est défini par son objet, les droits subjectifs, se définissent par la personne qui en est
titulaire : le sujet des droits subjectifs.
Ainsi le droit de propriété, qui confère à son titulaire un certain nombre de prérogatives, est un droit
subjectif.
Il en va de même du droit de créance. Ce droit subjectif permet à son titulaire -le créancier- de traduire le
débiteur devant le tribunal compétent pour obtenir le remboursement de la dette.
• L’acte juridique est un acte volontaire spécialement accompli par une personne pour produire
des effets de droit dont la nature et la mesure sont déterminées par la volonté. (exp contrat de vente
– de travail …)
• Le fait juridique est un fait parfois volontaire et parfois involontaire qui produit des effets de
droit dont la nature et la mesure sont fixées par la loi indépendamment du sujet de droit, c’est le cas
de la faute dommageable et qui oblige son auteur à réparer le préjudice (dommage)