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Définition: Le droit civil marocain est l’ensemble des règles juridiques qui organisent les rapports

privés des particuliers et leurs obligations réciproques

- Le statut personnel. C’est l’ensemble des règles juridiques qui régissent la situation personnelle des
individus.ex ; l’état de la personne, sa capacité, le mariage

b- Les obligations et contrats :

l’obligation est un rapport juridique en vertu du quel une personne, le débiteur est tenue d’exécuter
une prestation au profit d’une autre personne, le créancier

trois catégories d’obligations :

• L’obligation de faire : le débiteur s’engage à accomplir un fait ou une prestation

• L’obligation de ne pas faire : débiteur à ne pas accomplir un fait.

- L’obligation de donner : transférer la propriété d’une chose ou un droit réel

 la responsabilité contractuelle et la responsabilité délictuelle :

R.contractuelle : découle de l’inexécution d’une obligation conventionnelle


R.delictuelle : découle le contraire, d’une violation d’une obligation légale ou d’un fait
volontaire ou involontaire dommageable.

classification des obligations d’après leur source

• obligations contractuelles .

• obligations quasi-contractuelles .

• obligations délictuelles et quasi-délictuelles .

• obligations diverses.

Classification des sources des obligations dans le DOC :

la convention

un accord de volontés destiné à produire des effets de droit

Le mot contrat désigne l’accord de volontés créateur d’obligation ou transfert de propriété.

. La convention est le genre, le contrat est l’espèce.

 Obligation contractuelle :
Accord volontaire entre deux parties ou plus, chaque partie s’engage a respecter certaines
conditions ,droits et responsabilite specifies dans le contrat.

• les quasi-contrats:
sont creees par la loi pour prevenir l’enrichissement injuste d ‘une partie aux depenses de l’autre.

• le délit et quasi-délit

Le délictuelle est acte illicite et volontaire

Un quasi-délictutlle est un acte illicite et involontaire

Le contrat est un accord de deux ou plusieurs volontés en vue de produire des effets de droit.

l’acte juridique est celui de l’obligation volontaire.

fait juridique : est celui de l’obligation involontaire

LA CLASSIFICATION DES CONTRATS :

• Contrats synallagmatiques et contrats unilatéraux.

• Contrats à titres onéreux et contrats à titre gratuit.

• Contrats commutatifs et contrats aléatoires.

• Contrats consensuels, solennels, et réels ;

• Contrats à exécution instantanée ou successive

• contrats d’adhésion.

• Contrats synallagmatiques et contrats unilatéraux:

• Contrats synallagmatiques :

lorsque les contractants s’obligent réciproquement les uns envers les autres.

contrats unilatéraux:

lorsqu’une ou plusieurs personnes sont obligées envers une ou plusieurs autres.

synallagmatiques imparfaits :

Il peut exister des contrats unilatéraux dans lesquels naît ultérieurement et accidentellement une
obligation à la charge de celui qui à l’origine n’était pas obligé.

Les contrats à titre onéreux, et les contrats à titre gratuit :

• « le contrat à titre onéreux est celui qui assujettit chacune des parties à donner ou à faire quelque
chose

i les contrats à titre gratuit, la donation, ou le prêt sans intérêt


des actes à titre gratuit et des actes à titre onéreux présente plusieurs intérêts :

matière de responsabilité.

L’erreur sur la personne .

L’action paulienne.

• Les contrats commutatifs et les contrats aléatoires

• Un contrat est commutatif : s, lorsque « chacune des parties s’engage à donner ou à faire une
chose qui est regardée comme l’équivalent

le contrat est aléatoire : « Lorsque l’équivalent consiste dans la chance de gain ou de perte pour
chacune des parties, d’après un événement incertain

• Les contrats consensuels, solennels et réels

Les contrats consensuels : sont ceux qui s’appuient sur le principe général du sensualisme

• Les contrats solennels : sont nécessairement conclus, par acte authentique, C’est le cas par
exemple, du contrat de mariage.

les contrats réels : r la remise de la chose qui en est l’objet

• Les contrats à exécution instantanée, ou successive

exécution instantanée : doivent être exécutées en même temps, ou tout au moins en une courte
période de temps.

exécution successive : une série de prestations destinées à s’échelonner dans le temps.

• Contrats par concours de volonté et contrats d’adhésion

• contrats d’adhésion : e sens que l’individu n’aurait d’autre possibilité que d’adhérer ou de ne pas
adhérer, sans avoir aucune possibilité de discuter le contenu du contrat.

• Contrats individuels et contrats collectifs.

• Le contrat individuel : la validité duquel est exigé le consentement de chacune des parties au
contrat

• un contrat collectif : le consentement de la majorité d’un groupe de personnes, si bien que la


minorité restante se trouve obligée par contrat auquel non seulement elle n’a ni souscrit, ni consenti

• Contrats nommés et contrats innommés

• Le contrat nommé : est celui qui a été prévu et organisé par le législateur
contrat innommé : est celui qui n’a été ni prévu ni organisé par le législateur

La nullité : un défaut qui empêche la création même du contrat.

•Résiliation /résolution

•Résiliation : si le contrat a déjà produit des effets irréversibles (contrat à exécution successive)

Résolution : contrat pour l'avenir seulement, Il s’agit du moyen le plus courant et (en théorie) simple

- La caducité : : un événement indépendant de la volonté des parties et postérieur à la bonne


formation du contrat

•-L’inopposabilité : Contrat existant entre les parties mais non reconnu

• L’inopposabilité : n'affecte pas la validité du contrat mais autorise les tiers à en ignorer l'existence
et les effets.

rescision est utilisé en droit français pour l’action en rescision pour lésion.

•voie d’action: le contrat a été exécuté

•voie d’exception : invoqué pour échapper à l’exécution.

• La confirmation tacite: peut résulter de l’exécution volontaire de l’obligation alors que l’on a
connaissance de la cause de la rescision.

• La confirmation expresse: apparaît quant à elle comme un acte juridique unilatéral il est disparaître
le vice ou l’irrégularité.

• Le domaine de la nullité est délimité que ’obligation est nulle de plein droit.

Lescouses :

-la nullité peut être invoquée par les deux parties contractantes.

-a aussi être invoquée par les héritiers de l’une ou l'autre des parties contractantes

-les ayants cause à titre particulier, l’autorité judiciaire

Prescription :

la prescription de 15 ans

LES EFFETS DE LA NULLITE :

A- Etendue de la destruction
B- L’effet rétroactif de la destruction

vices de consentement: Erreur


L’erreur-obstacle
croire vrai ce qui est faux, ou faux ce qui est vrai.

• L’erreur sur la nature du contrat : croit vendre un bien, l’autre croit qu’il s’agit d’une
donation;

• L’erreur sur l’objet du contrat: l’un croit vendre le terrain A, l’autre acheter le terrain B ;

• L’erreur sur la cause du contrat : il s’agit la d’une erreur sur la cause de son obligation de
réparation

• b. Erreur dite nullité

vices de consentement: Dol :

Le dol est une tromperieet c une erreur provoquée et malhonnêteté.

vices de consentement: Violence :

contrainte physique ou morale exercée sur une personne pour l’amener à contracter

vices de consentement: Lésion

La lésion peut être définie comme le préjudice matériel et injustes.


Droit commercial :
1) Définition :
Le droit commercial est une branche du droit privé qui régit
les opérations passées par les commerçants et dans l'exercice
de leur activité.
2) La définition du commerçant :
Les commerçants sont des personnes physiques ou morales
qui accomplissent, en leur nom et pour leur compte, des actes
de commerce et qui en font leur profession habituelle.
3) Les actes de commerce :
a) Par nature :
Ce sont ceux qui relèvent de la sphère commerciale en raison
de leur objet. IL s'agit d'actes accomplis dans le cadre d'une
activité de nature commerciale.
-Les activités commerciales en nature :
1-L’achat de meubles corporels ou incorporels en vue de les
revendre soit en nature soit après les avoir travaillés et mis en
oeuvre ou en vue de les louer ;
2- la location de meubles corporels ou incorporels en vue de
leur sous-location ;
3- l'achat d'immeuble en vue de les revendre en l'état ou
après transformation ;
4- la recherche et l'exploitation des mines et carrières ;
5- l'activité industrielle ou artisanale ;
6- le transport ;
7- la banque, le crédit et les transactions financières ;
8- les opérations d'assurances à primes fixes ;
9- le courtage, la commission et toutes autres opérations
d’entremise ;
10- l'exploitation d'entrepôts et de magasins généraux ;
11- l'imprimerie et l'édition quels qu'en soient la forme et le
support ;
12- le bâtiment et les travaux publics ;
b) Par accessoire :
Ce sont des actes qui ne constituent pas la trame d’une
activité commerciale et qui ne sont pas non plus
objectivement commerciaux.
c) Par la forme :
C'est la forme de l'acte qui lui donne la qualité d'acte de
commerce, qu'il soit accompli ou non par commerçant.
-Les instruments de commerce :
La lettre de change : La lettre de change est un écrit par
lequel le tireur donne mandat à le tiré, de payer à un tiers
(porteur ou bénéficiaire) une certaine somme à une époque
fixée.
Le billet à ordre : Le BO est un titre par lequel une personne
dénommée souscripteur, s'engage envers une autre personne
dénommée bénéficiaire, à payer à cette personne ou à son
ordre, une somme déterminée, à une date déterminée.
-Les conditions du commerçant :
• Faire uniquement des actes de commerce par la nature
• En faire sa profession habituelle Activité régulière, continue,
mais pas forcément l'activité unique.
• Agir en son propre nom, à son propre compte Conséquence :
certains auxiliaires qui ont un commerce ne sont pas
considéré comme commerçant car ils sont dépendants d'une
autre personne ou d'une entreprise (ex : les salariés, les
VRP...)
4) Les associés des sociétés sont-ils commerçants ?
Selon le type de société :
Société en Nom Collective : les associés sont responsables
des dettes de la société sur leur gains personnels.
Société Anonyme / Société à responsabilité limitée / Société
Anonyme simplifiée : Les associés ne sont pas responsables
des dettes, ils ne sont donc pas commerçants.
Société en commandité simple / Société en commandité par
action : Type d’associés : -Les commandités : Sont
responsables des dettes de l’entreprise sur leurs biens
propres, lls sont donc commerçants.
-Les commanditaires : Ne sont pas responsables des
dettes,donc pas commerçants.
5) Les conditions d’accès à la qualité de commerçant
:
Le principe de la liberté du commerce et de l'industrie signifie
que toute personne peut opter pour l'activité commerciale de
son choix.
• Personne du postulant :
-La capacité commerciale :
La capacité d'une personne peut être définie comme étant l'aptitude
à jouir de ses biens et de ses droits, à contracter des obligations et à
ester en justice.
-Mineur : est celui qui n’a pas atteint l’âge de la majorité.
• L’autorisation d’expérience de la maturité (12ans) :
L'article 226 du code de la famille permet à un mineur discernant de gérer
une partie de ses biens à titre d'essai, avec autorisation du tuteur légal ou du
juge des tutelles sur demande du mineur ou du tuteur. Le juge peut annuler
cette autorisation en cas de mauvaise gestion, et le mineur, une fois autorisé,
a pleine capacité pour agir dans les limites fixées et peut ester en justice.

• L’émancipation par déclaration de majorité (à partir de


16 ans) :
L'article 218 du code de la famille régule l'émancipation des mineurs,
permettant à ceux âgés de 16 ans de demander leur émancipation au
tribunal. Le représentant légal peut également faire cette demande s'il estime
que le mineur est apte. L'émancipation confère au mineur la prise de
possession de tous ses biens, la fin de la tutelle, et l'acquisition de la pleine
capacité pour gérer son patrimoine. Les droits liés au mariage restent régis
par les lois en vigueur. Les autorisations d'expérience de la maturité à 12 ans
et de la déclaration anticipée de majorité à 16 ans doivent être enregistrées
au registre de commerce, indiquant que ces mineurs ont le droit d'exercer le
commerce sous certaines conditions.

• Le mineur étranger : Un étranger en dessous de l'âge de 18 ans,


bien que considéré majeur par sa loi nationale, ne peut exercer le
commerce au Maroc sans l'autorisation du président du tribunal local.
Cette autorisation doit être enregistrée au registre du commerce. En
revanche, à l'âge de 18 ans, tout étranger est automatiquement
considéré majeur et peut exercer le commerce, même si sa loi nationale
fixe un âge supérieur à 18 ans.

-La femme mariée : L'article 17 du nouveau code de


commerce dispose ce qui suit :« La femme mariée peut
exercer le commerce sans autorisation de son mari.
-Les incapables majeurs : Les personnes âgées de 18 ans
peuvent ne pas être capables en raison de maladies
mentales, de faiblesse d'esprit ou de prodigalité.
• Le dément : est celui qui a perdu la raison et par
conséquent la faculté totale de mesurer les actes qu’il
accomplit.
• Le prodigue : est celui qui dilapide ses biens par des
dépenses sans utilité ou considérées comme futiles par
les personnes raisonnables, d’une manière qui porte
préjudice à lui-même ou à sa famille.
• Le faible d’esprit : est la personne atteinte d’un
handicap mental l’empêchant de maîtriser sa pensée et
ses actes.
6)Les limites conventionnelles à l’exercice du
commerce :
Trois clauses peuvent être à l'origine de ces interdictions :
• Clause de non-rétablissement : la clause est insérée
dans le contrat de vente d'un fonds de commerce pour
interdire au cédant de se rétablir à proximité des lieux où
se trouve le fonds vendu. La clause doit être limitée dans
le temps et l'espace.
• Clause de non-concurrence : la clause est liée au contrat
de travail entre le salarié et son employeur. Elle vise à
interdire au salarié d'exercer une activité concurrente à
celle de son ancien employeur en cas de rupture du
contrat.
• Clause d'exclusivité : elle impose au commerçant de ne
vendre que certains produits et de ne se fournir
qu'auprès d'un fournisseur déterminé.
7) Les obligations afferentes aux commerçants :
a) L’obligation d’immatriculation au registre de
commerce :
→Le R.C est un répertoire officiel des personnes physiques
et morales exerçant le commerce permettant de réunir
et de diffuser un certain nombre de renseignements
concernant ces personnes et leurs entreprises.
→Au Maroc le registre de commerce est constitué de deux
éléments :
Le registre local est tenu par le secrétariat-greffe du
tribunal compétent.
Le registre central est tenu par l'administration
(notamment L’Office Marocain de la Propriété
Industrielle et Commerciale)
→ À quoi le registre central est-il destiné ?
− À centraliser, pour l'ensemble du Royaume, les
renseignements mentionnés dans les divers registres
locaux ;
− À délivrer les certificats relatifs aux inscriptions des noms
de commerçants, dénominations commerciales et
enseignes ainsi que les certificats et copies relatifs aux
autres inscriptions qui y sont portées ;
− À publier, au début de chaque année, un recueil donnant
tous renseignements sur les noms de commerçants,
b) L’obligation de tenir une comptabilité :
➢ La deuxième obligation qui incombe au commerçant est
relative à la comptabilité commerciale. C’est une
caractéristique de l’entreprise commerciale.
➢ La tenue d’une comptabilité présente un intérêt aussi
bien pour l’Etat, pour l’entreprise que les particuliers.
1)Pour l’Etat : la comptabilité est directement utilisée pour
déterminer l’assiette des impôts calculée sur le chiffre
d’affaires.
2)Pour l’entreprise : la comptabilité permet de maîtriser le
contrôle de l’état de sa caisse, l’évolution de ses dettes et de
ses créances, ou son passif et actif, des prix, de la conjoncture
du marché.
3) Pour les tiers : La comptabilité revêt une grande
importance car elle fournit des informations essentielles à
ceux qui sont liés à l'entreprise. Cela inclut les associés ou
actionnaires qui ont investi des capitaux, les salariés qui
contribuent à la prospérité de l'entreprise, et les fournisseurs
et banquiers qui ont besoin de connaître la solvabilité et les
capacités de développement de l'entreprise avant de
s'engager avec elle
Les livres comptables :
• Le livre journal et le grand livre
• Le livre d’inventaire
• La conservation de la correspondance
8) Les sanctions des exigences légales :
-Les sanctions fiscales :
Les documents comptables sont importants pour déclarer les
impôts, mais s'ils ne respectent pas les règles de la loi 9-88,
l'administration fiscale peut les rejeter. Elle peut alors
imposer une taxe fixe et appliquer des sanctions financières
comme des amendes ou des frais de retard.
-Les sanctions pénales :
Si un commerçant falsifie ses livres comptables, il peut faire
l'objet de poursuites pénales, notamment pour banqueroute,
fraude fiscale ou faux en écriture du commerce. La loi de
finances considère la fraude fiscale comme un délit, incluant
des actions telles que la production de comptabilité fausse ou
fictive et la soustraction ou destruction de documents
comptables.

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