2_Pas de distinction entre les contrat civils et commerciaux.

Contrat peut être civil ou commercial suivant

l'identité des parties.

1-Les types de contrats :

CDD : Le contrat à durée déterminée est conclu pour une durée déterminée. Les parties ne peuvent pas rompre
unilatéralement le contrat avant la date d’échéance.

CDI : Le contrat à durée indéterminée est conclu pour une durée indéterminée. Dans ce cas chacune des parties
a la possibilité de rompre unilatéralement le contrat, mais cette résiliation ne doit pas être brutale.

Le contrat nommé : Il porte sur des opérations définies, dont le régime est fixé par un texte législatif (vente,
louage, dépôt...)

Le contrat innommé : Il porte sur des opérations qui n’ont pas été prévues par un texte législatif, mais les
besoins de la vie sociale suscitent leur apparition.

Le contrat synallagmatique : Il fait naitre des obligations à la charge des deux parties, qui sont à la fois
débitrice et créancière (Ex : contrat de vente).

Le contrat unilatéral : Il résulte de la volonté des parties, mais il n’engendre d’obligations juridiques qu’à la
charge d’une partie (contrat de prêt).

Le contrat à titre onéreux : Les deux parties doivent faire, ne pas faire ou donner quelque chose.

Le contrat à titre gratuit : C’est un contrat de bienfaisance, une partie procure à l’autre un avantage sans
contrepartie.

Le contrat commutatif : C’est un contrat à titre onéreux dont la contrepartie des deux parties est déterminée et
équivalente.

Le contrat aléatoire : C’est un contrat synallagmatique dans lequel l’existence d’une obligation et sa valeur
dépendent d’un événement future incertain.

Le contrat à exécution instantanée : Les obligations s’exécutent en une seule fois. Il cesse de produire effet
dès l’exécution des prestations.

Le contrat à exécution successive : L’exécution des obligations s’échelonne dans le temps.

Le contrat formel : Une forme est exigée pour son validité, le simple accord de volonté ne suffit pas pour
conclure le contrat.

Le contrat consensuel : Il est valable du seul fait de l’échange de volonté.

Le contrat réel : Il nécessite pour sa validité et sa création un accord de volonté et la remise de la chose.

Le contrat à intuitu personae : C’est un contrat conclu avec et pour une personne déterminée en raison de sa
personnalité ou ses caractéristiques.

Le contrat ordinaire : La personnalité du contractant n’est pas importante pour conclure le contrat.

3-les trois vices de consentement d'un contrat :

L’erreur : ➜ une qualité substantielle de la chose échangée, c’est-à-dire une qualité fondamentale qui a motivé la
signature du contrat (par exemple, l’authenticité d’une œuvre d’art) ;

➜ la nature du contrat. Il y a ainsi erreur lorsque l’une des parties pensait vendre sa maison, alors que l’autre croyait la
louer ;

➜ les qualités de l’autre partie, si ces qualités sont déterminantes pour le contrat (par exemple, erreur sur les qualifications
d’un candidat pour un contrat de travail).
Le dol : englobe les manœuvres du contractant pour faire contracter l'autre partie, qui n'aurait pas donné son
consentement en l'absence desdites manœuvres - mensonge ou dissimulation d'informations.

La violence : La violence peut être physique (par exemple, main tenue lors de la signature du contrat) ou morale (chantage,
menaces, etc.). Elle peut être exercée sur la partie que l’on veut forcer, ou sur un membre de sa famille ou un proche