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OBLIGATION
Il peut venir d’un acte juridique ou d’un fait juridique.
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….

Acte juridique unilatéral:
+ des contrats avec la volonté de 2 personnes

Contrat synallagmatique

Contrat unilatéral: formée par la volonté d’au moins 2 personne mais crée des obligation à
seulement 1 personne
Ex: la donation

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I. La formation des contrats

Pour qu’il soit formé il doit répondre à un certain nombre de conditions


- De fond
- De forme
Si elles ne sont pas respectées, il y a des sanctions. Il y a plusieurs étapes de formation.
Une offre rencontre une acceptation. La rencontre forme le contrat en un instant >>>
prototype idéale de la formation d’un contrat. Cette offre doit être précise, simple et
définitive. Mais ce n’est pas le cas pour tous les contrats, certains se forment après une
période de formation (période pré contractuelle). Elle peut varier (temporellement ou dans
son contenu) > DISCUSSION/NÉGOCIATION, cette période définit les frontières du contrat.
C’est aussi une période sensible.
Liberté contractuelle ou non. On a le droit de faire des négociations en ménageant les
intérêts de l’autre.

….
….
Pdt cette période, la bonne foi implique des informations essentielles pour le contrat que
l’autre contractant ne connaît pas. Une fois la négociation achevée on passe à la rencontre
de l’offre et de l’acceptation. Si l’offre est précise, ferme et définitive rencontre une
information claire et ferme le contrat est formé mais quelques difficultés peuvent apparaître.
La durée de l’offre joue aussi un rôle (jusqu’à qd une offre peut être maintenu ou retiré)
- Soit l’offre est exprimée avec un délai (ex: 1 mois). Vous pouvez la retirer seulement
au bout d’un mois.
- Sinon sans délai, vous pouvez la retirer tant que la durée est raisonnable (it
depends)
- Une offre à une personne indéterminée ou une ou plusieurs personnes qui accepte
ou non le contrat.
Le contrat est formé lorsque l’acceptation rencontre les conditions. Et aussi est-ce qu’il y a
acceptation. L’acceptation doit être express (pas tacite ni implicite) afin d’éviter les
discussions d’interprétation.
Décalage dans le temps entre les missions de l’acceptation et la réception de l’acceptation.
Parfois l’étape des avant-contrats rentre en jeu. Étapes intermédiaires avant le contrat
définitif, ils ne sont que des moyens pour parvenir au contrat final. Il en existe plusieurs
- Promesse unilatérale: engagement à vous vendre un bien, il est unilatéral car il n’y
a d’obligation que pour une seule personne. Le bénéficiaire a une option de pouvoir
dire s’il accepte ou pas. On ne peut pas le retirer si violation (preuve nécessaire pour
annulation ??)
- Promesses synallagmatiques: en plus de proposer et de m’engager vous accepter
la vente >>> un genre de contrat définitif. Engagement donc achat.
- Pacte de préférence: s’engage à proposer en priorité le contrat à une personne
avec qui on a fait ce pacte de préférence. Possibilité d’annuler le contrat si violation
du pacte de préférence si le tiers en avait la connaissance.
Option de testament différent d’un contrat
Règle d’ordre public à REVOIR

Pour qu’un contrat soit valablement formé (consentement, capacité, contenu licite et
déterminé)
● Le consentement doit exister et doit être sain et qualitatif. Dans le cadre d’une
personne qui n’a pas toute sa tête, malade ou autre. DOL (faute). Notion d’erreur.
…?
● La capacité c’est être capable d’agir et d’exercer ses droits. Le mineurs émancipé et
le majeur qui ne fait pas l’objet de juridiques de ….
● Le contenu, le contrat doit avoir un contenu licite, soit conforme à la loi. Notion
d’ordre public. Le corps humain, les produits, les prestations sont interdites en droit.
Contrat cadre: contrat qui prévoit de futures contraintes

A. Conditions de fond
3 atténuations : …




- 3ème atténuations pour équilibrer les contrats. Lutte contre les clauses abusives.
En droit de la consommation, entre professionnels et consommateurs. Le droit
français contre les clauses abusives depuis les années 70 et 80. Mais cela n’existait
pas en droit commun des contrats. En 2016, un texte est adopté pour lutter contre
ces déséquilibres. (Ex: assurance durant la période du Covid)

B. Conditions de formes
Le principe qui préside c’est la liberté contractuelle, libre ou non de contracter, avec
qui l’étendue du contrat ainsi que notre seule parole suffit à créer et s’engager dans un
contrat. Il n’y a pas vraiment de forme pour que le contrat soit valable. Notre seule volonté
nous engage dans un contrat.
Exceptions: le législateur prévoit une obligation de forme pour que le contrat soit
valablement formé. Si la formalité n’est pas remplie, le contrat n’est donc pas formé.
- Imposer un acte authentique (chez le notaire), pour une donation (s’oppose au
testament qu’on peut rédiger seul) par exemple. En ce qui concerne la donation,
pour les dons manuelles n’ont pas besoin d’acte authentique.
Le législateur peut exiger un écrit, il peut imposer certaines mentions manuscrites ou non.
Dans le but de n’avoir ni erreurs ni approximations, la plupart du temps pour des biens
immobiliers. Les actes déclarés doivent être correctement rédigés d’où l’appel à des
professionnels. Il y a aussi la protection du contracteur, vérification que le contracteur est
conscient de ce qu’il fait.
Exigences probatoires.(voir Google) La forme est importante au titre de la preuve

C. Sanctions
2 types de sanction
La Nullité: effacement du contrat (5ans après pour les 2, on ne peut plus attaquer passé ces
années >>> exception de nullité, il peut invoquer en défense la nullité ce qui amène la
vérification par le juge)
- Une relative, elle sanction un vice qui protège une partie du contrat
- Une absolu, elle protège l’intérêt général
L’enjeu est de la différence de régime, la sanction de nullité absolu est plus
Clause réputé non écrite: effacement de la clause mais le contrat perdure. Censure de la
clause du contrat qui n’est pas valable.
Le point commun c’est l’effacement de ce qui n’est pas valable, on le rend inexistant.

II. Exécution du contrat


A. Effet relatif à la création d’un contrat
Des obligations sont créées. Qui est tenu d’exécuter le contrat ? Les parties au
contrat sont seulement eux (cocontractants et les tiers). Les tiers ne font pas partie du
contrat. Ils ont peut être un intérêt/lien mais ils n’ont pas donner leur consentement donc il
n’en font pas partie. Avec un non-respect d’un contrat, il faudrait logiquement sanctionner la
personne qui a violé le contrat.
Ex: vente passé sans respect du pacte de préférence. L’acheteur est tiers vis-à-vis du pacte
de préférence. Si le tiers n'avait pas connaissance du pacte de préférence il n’est pas
sanctionné.

B. La durée
Le droit français interdit les contrats à durée illimitée, c’est interdit pour protéger la
liberté individuelle. La durée la plus longue en France a été de 90 ans. Dans ce cas, on est
tenu d’exécuter le contrat jusqu’à terme. Ou sinon on prévoit un contrat à durée
indéterminée, dans ce cas pour ne pas créer un engagement perpétuel , les parties ont le
droit de résilier le contrat ou non. Intérêt de rétractation. Sauf exceptions légales ou
contractuels

C. Interprétation du contrat
À qui revient la charge d'interpréter le contrat: les parties (conflit étant donné que
chacun défend son intérêt) c’est donc un juge qui fait l’intermédiaire et ainsi interprète le
contrat en respectant la volonté des parties. Il ne doit pas refaire ou déconstruire le contrat,
son rôle est d’essayer de trouver ce que voulaient les contractants. C’est un travail de faits
et les juges du fonds en sont chargés. (Voir tableau dans les cours d’avant, juges du
fonds…)
D. Sanction de l’inexécution d’un contrat
1. Exception de l’inexécution
Dans un contrat synallagmatique (chaque partie est débiteur et créanciers), vous
pouvez refuser car l’autre ne la pas exécuter. “Œil pour œil, dents pour dents”. Le droit à
évolué avec la réforme de 2016, le législateur permet de ne pas exécuter le contrat par peur
que l’autre ne l’exécute pas. Elle peut susciter du contentieux mais est temporaire.
(Inexécutions peut être un absence, retard ou mauvaise exécution)
2. Exécution forcée du contrat
Le créanciers peut choisir de forcer le contrat (les actions ci-dessous) mais certains
empêchements
- Empêchement d’ordre moral: on ne peut pas forcer quelqu'un à faire qqch, principe
de liberté contractuelle.
- Empêchement matériel: si ce n’est tout simplement pas possible ou trop cher.
- Empêchement juridique: dans le cadre ou des tiers ont déjà des droits (voir plus haut
pacte de préférence …)
Qd cette exécution forcée est exécutée les sanctions ci-dessous sont possibles
3. Réduction du prix
Demandé en justice une minoration du prix.
4. Résolution du contrat
Les causes diffèrent dans le sens où une clause est possible. Elle est intéressante dans le
sens où le contrat prend fin de lui-même, évite une sollicitation d’un juge.
- Contractuelle : insertion d’une clause
- Judiciaire : saisi d’un juge pour prononcer la résolution
Conséquences c’est de mettre fin au contrat, différence avec la nullité c’est qu’elle y met fin
dans la période.
*La révision du contrat pour imprévision : on revient sur son engagement car un élément
imprévisible est survenu. Elle était en principe interdite et on devait insérer des clauses mais
en 2016 le législateur est revenu sur cette règle et on peut désormais réévaluer l’exécution
d’un contrat pour imprévision. Les parties peuvent ajouter des clauses et le juge peut
lui-même revoir certaines clauses.
5. Réparation du préjudice (responsabilité civil: réparer le préjudice causé par une
faute)
Un contractant engage sa responsabilité contractuelle, le but est de déterminer la
faute et quel est le préjudice causé. Il faut déterminer que le préjudice est bien lié au contrat
car si le préjudice est extérieur il ne peut pas avoir réparation. (Ex: retard de la sncf alors
que vous avez une correspondance ou concours. La sncf n’est pas responsable car le
contrat est de vous amener à la gare)
Ajout de clauses (clauses pénales >>> exécution du contrat sinon lourde amende, fonction
dissuasive…)
Pas d'accumulation
Pas de responsabilité civile contractuelle en cas de force majeure. Si un élément
imprévisible est irrésistible qui m’empêche d’exécuter mon contrat. Mon inexécution n’est
donc pas fautive. Si je ne pouvais pas exécuter ce contrat en raison de force majeure
(contentieux: Covid est-il une cause de force majeure?, la jurisprudence s’occupe du degré
d’imprévisibilité et d'irrésistibilité)

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