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Les éléments du contrat : un accord entre personnes / des obligations / deux personnes au moins / clauses générales et
particulières.
L’obligation du résultat : le débiteur doit atteindre un résultat précis. (ex : contrat de transport)
L’obligation de moyens : le débiteur est tenu d’employer tous les moyens pour atteindre le résultat (sans forcement l’atteindre).
(ex : contrat avec son médecin)
La qualification juridique sert à identifier le lien (contrat) et les obligations des parties en utilisant un vocabulaire adapté.
- Débiteur : personne qui doit exécuter une obligation au profit d’un créancier.
- Créancier : personne au profit de laquelle le débiteur doit exécuter une obligation.
- Obligation : engagement dans le cadre d’un contrat à créer/modifier/éteindre.
- Contrat : accord de volonté entre des personnes juridiques qui produit des effets en droit.
Le contrat existe lors de la rencontre de volonté des parties. Cette rencontre est constituée d’une offre et d’une acceptation.
L’offre correspond à l’intention de contracter (passer un contrat). Elle peut être expresse ou tactile.
L’obligation d’information et de conseil porte sur le vendeur professionnel. Le consommateur est limité au niveau de ses
connaissances. Le vendeur doit vérifier que le contrat de consommation est adapté aux besoins du consommateur.
Le droit prévoit sanctions (délit) contre pratiques commerciales trompeuses et une garantie contre les vices cachés.
L’obligation de sécurité : les produits/services vendus doivent présenter la sécurité à laquelle on s’attend et ne pas porter
atteinte à la santé des personnes (dans des conditions normales d’utilisation). Absence producteur identifiable vendeur peut
supporter cette obligation de sécurité.
La règle du double clic : cette règle permet au consommateur de s’assurer de son consentement dans le contrat et de corriger
éventuelles erreurs.
1er clic : pouvoir corriger sa commande (prix total) ; 2ème clic : confirmer sa commande avant paiement pour conclure contrat.
Le droit de rétractation : droit d’annuler unilatéralement le contrat, dans un délai prévu et dans le respect de certaines formes
(dans cadre d’un contrat consommations).
Contrats concernés : ceux conclus hors établissement/crédits à la consommation.
Se fait par en envoi d’un formulaire de rétractation. Dans le cadre de l’achat d’un bien, le produit doit être retourné dans les
mêmes délais.
Les cas ou le droit de rétractation ne s’applique pas :
- Biens confectionnés à la demande/personnalisés
- Biens ouverts et non retournable (raisons d’hygiène//protection santé)
- CD, DVD, logiciels informatiques ouverts…
Une clause abusive : partie du contrat qui crée un déséquilibre significatif entre les droits et les obligations des parties.
Conséquence : nullité de la clause (un juge ne peut pas annuler un contrat, mais peut annuler clauses abusives).
L’inexécution du contrat :
Si l’une des parties de remplit pas tout/partie de ses obligations ou les exécute mal.
Exécution du contrat : la partie débitrice réalise son obligation conformément aux dispositions du contrat, et avec bonne foi.
Inexécution du contrat : les obligations stipulées dans le contrat sont totalement/partiellement o exécutées.
Mauvaise exécution : la partie débitrice exécute mal son obligation.
Retard d’exécution : la partie débitrice prend du retard dans l’exécution de ses obligations.
La mise en demeure : le créancier met le débiteur en demeure doit s’exécuter sous menace de sanction (lettre recommandée
de réception). Si non, le créancier peut saisir le juge et réclamer des réparations.
Une clause pénale prévoit une pénalité en cas d’inexécution, de retard, ou de mauvaise exécution du contrat.
Incite les parties à respecter leurs obligations et rassure le créancier.
Le dommage peut porter sur des droits patrimoniaux et des droits extra-patrimoniaux.
Pour qu’un dommage soit réparable (engager responsabilité de l’auteur et obtenir réparation) il faut :
- Dommage certain (doit exister ou être inéluctable)
- Dommage personnel (concerne la personne qui demande réparation)
- Dommage direct (lien de causalité)
- Dommage légitime (préjudice licite)
Dommage réparable en nature (remise en état du site pollué) ou par équivalent (somme d’argent pour assurer la réparation de
l’environnement).
En cas de dommages, la victime doit pouvoir être remboursés des préjudices subis.
Système des assurances réalise une mutualisation des risques pour pouvoir tout prendre en charge.
Le fonds de garantie permet la prise en charge des victimes en cas de responsable non connu/non solvable.
Le lien de causalité : relation directe et immédiate entre le dommage et le fait générateur que la victime doit prouver.
Le dommage : il doit être direct, certain, personnel et légitime. Il porte sur des droits patrimoniaux ou
extrapatrimoniaux. Il peut être matériel, corporel ou moral.
2. En cas d’accident de la circulation, les dommages subis par les victimes non conductrices sont systématiquement réparés.
La seule exception : prouver la faute inexcusable de la victime.
L’indemnisation de ces accidents se fait grâce à l’assurance obligatoire des conducteurs. A défaut d’assurance, le fonds de
garantie des assurances obligatoires prend en charge l’indemnisation.
3. Tout salarié qui subit un dommage suite à un accident survenu par le fait ou à l’occasion de son travail peut obtenir
réparation auprès de son employeur.
La force majeure : évènement imprévisible, irrésistible et extérieur à la situation à l’origine du dommage. L’auteur du dommage
doit prouver l’existence d’un cas de force majeure pour s’exonérer de sa responsabilité.
Le fait d’un tier : une personne extérieure est à l’origine du dommage. L’auteur du dommage pourra être partiellement ou
totalement exonérer de sa responsabilité.
La faute de la victime : la victime par son comportement ou ses actes a participé à la réalisation du dommage qu’elle a subi.
L’auteur du dommage présumé pourra être partiellement ou totalement exonérer.
Contrat de travail : il n’est pas défini par le droit du travail. Le contrat de travail doit respecter les règles liées aux contrats :
consentement, capacité et contenu.
Pour la jurisprudence, le contrat de travail est un acte juridique par lequel une personne (le salarié) s’engage à fournir une
prestation de travail pour le compte et sous la direction d’une autre personne (l’employeur) en échange d’une rémunération (le
salaire).
Le lien de subordination élément distinctif du contrat de travail par rapport à d’autres contrats. Cette subordination du salarié
se concrétise par le pouvoir de direction de commandement et de contrôle exercé par l’employeur.
Le contrat de travail est un contrat synallagmatique.
Le lien de subordination établit cependant une relation de dominant à dominé, le contrat de travail étant le plus souvent un
contrat d’adhésion.
Le droit du travail a pour objectif de rééquilibrer les relations entre les parties du contrat de travail au profit du salarié.
Le droit impose des règles protectrices et limite les exigences de l’employeur pour protéger le salaire.
Le pouvoir de direction : permet à l’employeur de prendre les décisions pour organiser le fonctionnement de l’entreprise.
Ce pouvoir permet d’organiser le travail des salariés, de déterminer les horaires, de préciser les taches à réaliser, de fixer le
horaires, les dates des congés payés, de recruter les salariés…
Le pouvoir règlementaire : permet à l’employeur d’élaborer les règles qui traduisent son pouvoir de direction. Ces règles sont
dans le règlement intérieur rédigé par l’employeur et obligatoire dans les entreprises de 20 salariés et plus.
Si le chef d’entreprise rédige le règlement intérieur, les représentants du personnel de l’entreprise doivent être consultés sur
son contenu.
Les salariés et l’employeur doivent respecter le règlement intérieur.
Le contenu du règlement intérieur est strictement limité par la loi, il doit contenir :
- Les règles relatives à l’hygiène et à la sécurité au travail
- Les dispositions relatives aux harcèlement moral et sexuel prévues pour le code du travail
- Les règles générales et permanentes relatives à la discipline dans l’entreprise
- Les sanctions encourues en cas de faute et comment s’exercent les droits de la défense des salariés
Le pouvoir disciplinaire : permet à l’employeur de sanctionner un salarié lorsqu’il a un comportement ne correspondant pas à
l’exécution normale du contrat et qu’il commet la faute.
La sanction peut affecter la présence du salarié dans l’entreprise, sa fonction, sa carrière ou sa rémunération. Les sanctions
pécuniaires sont interdites.
Le contrat prévoit les règles concernant les obligations. Ces règles doivent être en accord avec les normes du droit du travail.
L’employeur doit respecter les règles :
- De l’ordre public
- Du contrat de travail
- Des accords et conventions collectives
Les règles d’ordre public règles générales ayant pour objectif d’assurer une protection des salariés dans la défense de leurs
droits. Ces règles proviennent de plusieurs sources. Ces règles n’admettent aucune dérogation.
Le contrat de travail regroupe des clauses générales et des clauses spécifiques. Les clauses doivent respecter les règles de
droit prévues par les différentes sources du droit du travail. Une clause contraire aux règles de droit est considérée comme nulle
et non avenue.
Ces clauses prévoient des conditions particulières à respecter pour l’employeur et le salarié ainsi que des sanctions en cas de
non-respect.
Les accords et conventions collectifs : résultat de négociations entre les représentants des employeurs et des salariés.
Ils fixent des règles en fonction d’un secteur professionnel ou géographique. Il s’agit d’un droit négocié applicable aux
différentes entreprises du secteur ou de la zone géographique.
Ce sont des contrats collectifs : ils s’appliquent de plein droit aux contrats des entreprises concernées.
Les règles du droit du travail suivent la hiérarchie des sources du droit. Les règles d’ordre public doivent être respectées quelle
que soit le niveau d’une règle dans la hiérarchie.
Les règles conventionnelles se substituent souvent à des règles légales : elles peuvent déroger aux règles de niveau supérieur
dans la hiérarchie en respectant le principe « de faveur » ; dans la mesure ou elles apportent une amélioration au sort des
salariés.
Le droit du travail prévoit la possibilité d’accords dérogatoires qui ne respectent pas le principe de faveur. En effet, il n’est pas
interdit, sauf dans quelques domaines du droit, d’élaborer des conditions conventionnelles de travail moins avantageuses que
les conditions légales.