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SYNTHÈSE ENRICHIE
− l’obligation d’information : communiquer les éléments dont l’autre partie doit légitimement avoir
connaissance ;
− l’obligation de confidentialité : les informations communiquées ne peuvent être divulguées à des tiers.
En cas de comportement fautif pendant cette période, une partie peut être condamnée à des dommages et intérêts.
Ces dommages et intérêts correspondront aux frais et au temps passé durant ces pourparlers. En revanche, ils ne
pourront être évalués sur le montant du gain perdu par la non-réalisation du contrat (car cela risquerait d’assimiler
la phase précontractuelle à la formation même du contrat).
● une erreur : c’est-à-dire une fausse croyance sur un élément important relatif à l’objet du contrat (erreur sur
la chose) ou sur la personne du contractant (erreur sur la personne),
● un dol : c’est une manœuvre frauduleuse destinée à tromper l’autre contractant.
● pour une personne physique : elle ne doit pas être mineure (tolérance en pratique pour les petits actes de la
vie courante) ou majeure protégée,
● pour une personne morale : la personne physique qui la représente doit être habilitée à engager la personne
morale ;
− l’objet de ce contrat (le livre lui-même) soit licite : il n’est pas contraire à l’ordre public et existe bien (un bien
dont on commande la fabrication existe bien dans l’avenir).
● L’exception d’inexécution
L’exception d’inexécution est une mesure qui consiste, pour une partie, à suspendre l’exécution de son obligation
jusqu’à ce que l’autre partie exécute la sienne (article 1219 du Code civil). Pour qu’une partie puisse valablement
refuser d’exécuter son obligation alors que celle-ci est exigible, il faut que l’autre partie n’ait pas exécuté « la
sienne ». Le texte ajoute une condition supplémentaire : l’inexécution doit être suffisamment grave. La gravité de
l’inexécution doit être appréciée de façon relative en procédant à un contrôle de proportionnalité entre la gravité de
l’inexécution et l’importance de l’obligation que l’autre partie refuse d’exécuter en représailles.
L’article 1220 du Code civil pose des conditions relativement strictes à cette inexécution : il doit être « manifeste »
que le cocontractant ne s’exécutera pas à l’échéance et les conséquences de cette inexécution doivent être
« suffisamment graves ». Par ailleurs, l’exception d’inexécution n’est valable, en cas de simple risque
d’inexécution, que si elle est notifiée dans les meilleurs délais au cocontractant.
− s’il n’a pas du tout été réalisé (un colis perdu dans la livraison).