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Pacte de préférence
Durée du pacte :
La durée du pacte est toujours prévue mais il faut aussi prévoir :
- Une durée de validité de la notification (de l’offre), c’est-à-dire la durée laissée au destinataire
pour accepter
- Aussi la durée que le destinataire a pour passer l’acte.
Il faut distinguer le contentieux de la validité (nullité ou substitution) et celui de la responsabilité
(action en responsabilité).
Hypothèses de fraudes :
- Le fait que le débiteur du pacte ne purge pas son pacte et qu’il dissimule son intention de
vendre dans l’attente de l’écoulement du délai.
- Le fait que le débiteur du pacte vende le bien mais en se dissimulant par le biais d’une vente
effectuée par une autre personne.
Avantages de la PUV :
- Rétractation difficile
- Indemnité d’immobilisation (5 à 10% du prix de vente) dans le cas où le destinataire ne lève
pas l’option.
- Conditions de nullité du contrat conclu en violation plus souple
Faculté de rédiger une clause de dédit avant la levée d’option et après la levée d’option au
profit du promettant
Erreur
C’est se tromper sur les qualités de la prestation due ou du cocontractant. Il faut distinguer l’erreur sur
les qualités essentielles et l’erreur sur un simple motif, la loi accorde plus facilement l’erreur sur les
qualités essentielles.
Intrinsèques (qualités essentielles) : motifs qui ont un lien avec le contenu du contrat ou les
qualités des parties.
Extrinsèques (simple motifs) : motifs extérieurs au contenu du contrat ou aux qualités des
parties.
La différence entre les deux motifs est considérable dans les contrats à titre onéreux.
Pour les motifs extrinsèque = expressément (il faut que tel élément soit expressément un élément
déterminant du consentement pour pouvoir obtenir annulation).
Pour les motifs intrinsèques = expressément ou tacitement (que tel élément est déterminant du
consentement pour obtenir l’annulation).
A titre gratuit : pas de condition, dès lors qu’il y’a une erreur, il y’a nullité.
Le dol
La violence
Menace d’une voie de droit (art 1141) : la menace de poursuivre en justice ou de faire exécuter une
clause pénale n’est pas une violence sauf si elle est détournée de son but ou que cette menace est
exercée pour obtenir des avantages excessifs.
Art 1143
Condition :
- Etat de dépendance : tout type de dépendance (éco, morale, psychique ..etc.)
- Abus
- Engagement de la victime
- Avantage manifestement excessif : la première chose à vérifier et la plus facile à déceler
- Lien de causalité
Représentation
SANS POUVOIRS
1156
En principe, l’acte accompli par une représentant sans pouvoir est inopposable au représenté.
Exception : quand le tiers est légitimement de bonne foi, il a deux choix :
- L’opposer au représenté
- L’annuler
Pour le représenté, il peut demander l’annulation à deux conditions (1157) :
- Le tiers avait connaissance du détournement
- Ne pouvait l’ignorer
Ps, Nullité = annulable car seul un juge peut l’annuler, cad que l’acte est efficace tant que le juge n’a
pas prononcé la nullité alors que l’inopposabilité n’a pas besoin d’être prononcée par le juge, l’acte est
automatiquement inopposable.
DETOURNEMENT DE POUVOIRS
Ppe : acte opposable au représenté
Exception : tiers de mauvaise foi (charge de la preuve sur le représenté)
ACTION INTERROGATOIRE
Article 1158 : action interrogatoire, le tiers qui doute du pouvoir du représentant peut demander au
représenté.
Cas de non-réponse : sanction très grave car peut engager la personne pour l’acte accompli par un
mandataire sans pouvoirs. Il faudra que la jurisprudence l’interprète très strictement.
Cas pratique :
1) PUA + clause de motifs intrinsèques mais privilégier extrinsèque car c’est plus sûr étant
donné que la jp n’est pas tranchée sur le sujet des avantages fiscaux :
« … (l’avantage fiscal )…constitue un élément déterminant du consentement de X en sorte qu’en
cas d’erreur sur ledit élément, X pourra obtenir la nullité du contrat, conformément à l’article
1135 du code civil ».
2) Action interrogatoire : Mohamed
L’équilibre contractuel
Ppe : les contrats n’ont pas à être équilibrés sauf loi spéciale.
Sauf si la contrepartie est illusoire ou dérisoire :
Cession de clientèle libérale = exemple de contrepartie qui pourrait être considérée comme illusoire
dans le sens où on n’est pas surs que la clientèle passe automatiquement au cessionnaire étant donné
que la clientèle peut préférer faire appel à un autre professionnel.
Sanction réputée non écrite : se distingue de la sanction de nullité dans le sens où la nullité se fait par
le juge alors que la clause réputée non écrite se fait automatiquement sans que le juge la prononce.
D’autre part, il est possible de renoncer à agir en nullité et ne pas s’en prévaloir alors qu’il n’est pas
possible de renoncer au réputé non écrit.
Le juge ne peut pas apprécier les obligations essentielles donc pas l’objet principal du contrat : l’objet
principal du contrat fait référence à
Exception : art 1170 donne au juge le pouvoir d’apprécier « toute clause qui prive de sa substance
l’obligation essentielle du débiteur est réputée non écrite » = cette règle est utilisée pour neutraliser
certaines clauses limitatives de responsabilité mais aussi en matière de contrats d’assurances.
Toutes les clauses limitatives de responsabilité ne jouent pas si l’inexécution est délibérée par un
principe général dégagé par la jurisprudence.
*Devoirs= incombances
Dans le cas où il y’a pas le choix de supprimer ces clauses pour le rédacteur du contrat, il y’a deux
contremesures :
1) Expliquer pourquoi on a cette clause : peut-être que ça ne sera pas suffisant et dans ce cas on passe
à la deuxième.
2) Accorder les mêmes prérogatives au cocontractant ou encore mieux lui accorder une contrepartie
financière à la place (arrêt faurecia II).
La détermination du prix
Le code civil ne retient pas le même modèle dans les trois dispositions qui traitent de la détermination
du prix : le système du code civil s’applique qu’en l’absence de règles spéciales.
L’article 1164 s’appliquent aux contrat-cadres.
L’article 1165 vise les contrats d’entreprises.
La forme
Ppe : consensualisme cad que le contrat est valablement formé dès l’échange des consentements.
Exceptions :
- Contrats solennels : il faut un écrit aux fins de validité (à peine de nullité) ça veut dire que
l’accord antérieur ne produit aucun effet.
- Contrats réels : il faut remettre la chose pour que le contrat soit formé (il y’a pas formation du
contrat avant la remise mais l’accord antérieur est vu comme une promesse synallagmatique
donc pas d’exécution forcée mais D-I)
Les nullités
La nullité est judiciaire en France, on est obligé de passer par la case judiciaire. Le code civil prévoit
la nullité conventionnelle si les parties sont d’accord (très rares).
Effet de la nullité : effet rétroactif, on fait comme si le contrat n’a jamais été conclu et retour à la
situation antérieure.
Nullité= restitution
La nullité pour faute (dol, violence) ouvre droit à la réparation en cas de préjudice.
Relative= défense d’un intérêt privé
Absolue = défense d’un intérêt général
La prescription : 5 ans pour les 2 nullités à compter du jour où on a connaissance de la possibilité de
nullité.
Deux différences :
Relative : on peut renoncer à agir alors qu’en nullité absolue on ne peut pas renoncer à agir
Relative : seul celui qui est lésé peut agir alors qu’en nullité absolue toute personne qui y a un intérêt
peut agir
L’imprévision
Principe de l’imprévision :
Conditions cumulatives :
Le contrat de cession
Correction Grimaldi :
Le Vendeur cède à l'Acquéreur du fonds de commerce les contrats suivants (...), ce que (les
cédés) autorisent (ou ont autorisé) [prévoir le cas échéant leur intervention à l'acte).
En application de l'article 1216-1 du Code civil, (les cédés) consentent à libérer le Vendeur pour
l'avenir.
La durée du contrat
Clause de prorogation
Le présent contrat est conclu pour une durée de 5 ans. A l’échéance, le contrat sera automatiquement
prorogé pour la même durée à défaut de contestation de l’une des parties, en considération de l’article
1213 du Code civil.
*ajouter quand la contestation doit avoir lieu
*Ajouter que ça s’applique à tous les renouvellements suivants.
Correction Grimaldi :
« Le Contrat prend effet au jour de sa signature par l'ensemble des Parties et prend fin de plein
droit à l'expiration d'une durée de [.] ans courant à compter de [.].
Le Contrat ne pourra être renouvelé que de manière expresse, par écrit. Toutefois, si, à
l'expiration du Contrat, les Parties continuent d'en exécuter les obligations, par dérogation à
l'article 1215 du Code civil, le Contrat ne sera pas tacitement reconduit mais tacitement prorogé
pour une durée indéterminée, chaque Partie pouvant y mettre fin à tout moment sous réserve de
respecter un préavis de [...]. »
Force majeure
442-1(préavis sinon rupture considérée brutale) : règle d’ordre public à laquelle on ne peut pas
déroger. Sauf s’il y’a manquement suffisamment grave.
Si on veut résoudre le contrat pour un manquement visé par la clause, on peut préférer de faire appel à
la résolution judiciaire ou unilatérale. Pourquoi ? parce que la procédure prévue par la clause
résolutoire peut être plus complexe que les deux autres types de résolution.
Il serait donc pertinent de préciser dans la clause que peu importe le type de manquement, on peut
faire appel à tous les types de résolution. « En aucun cas le type de manquement peut priver le
créancier de recourir à la résolution … ».
Effets de la résolution :
1) Clause de rétractation :
« Conformément à l'article 1122 du Code civil, l'entreprise A bénéficie d'une faculté conventionnelle
de rétractation, en contrepartie de l'obligation de payer la somme de … (ou sans contrepartie) dans les
15 jours de la conclusion du contrat.
Cette faculté sera mise en œuvre par LRAR ou par acte extrajudiciaire.
La somme susvisée de [.] sera immédiatement exigible. »
La revente à des clients de produit alimentaire qui ne sont pas ceux du réseau
Ou tout autre types d’inexécution justifiant la résolution au sens de l’article (…) clause balais
donc on enlève
La résolution résultera du seul fait de l’inexécution sans mise en demeure préalable. On s’emprisonne
dans la résolution donc prévoir une notification par LRAR
En aucun cas cette clause priverait le créancier à recourir à la résolution judiciaire ou unilatérale
prévue à l’article (…)
+ Prévoir à partir de quel moment la résolution prendra effet (à compter de la réception de la
notification).