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1/ la situation pré-contractuelle
= période particulière des relations entre deux interlocuteurs souvent pro
- se base sur les principes de liberté, de bonne foi et de loyauté (cad que les parties disposent de la
liberté d’entrer et des rompre les négociations, qu’elles doivent négocier de bonne foi et se
comporter loyalement l’une envers l’autre.
- une rupture inattendue lors des pourparlers est due à une faute dans le contrat (mauvais délais,
augmentation du prix, casse) = responsabilité délictuelle / extra contractuelle de l’auteur =
sanction en dommages-intérêts
- il peut y avoir rupture abusive des pourparlers
réparation du préjudice est limitée à ce que la victime aurait pu éviter si les pourparlers n’avaient
pas étés entrepris (perte de temps, d’argent…)
les avantages attendus du contrat ne peuvent pas constituer un préjudice indemnisable
- l’offre ferme = volonté d’être lié en cas d’acceptation et offre précise = doit contenir les éléments
essentiels du contrat envisagé (sans le prix = pas une offre au sens juridique)
- l’offre = acte unilatéral réceptis, cad qu’elle peut être librement rétractée tant qu’elle n’est pas
parvenue à son destinataire
- si le pollicitant (offrant) veut rétracter son offre il doit s’assurer que sa rétractation parvienne au
destinataire de l’offre avant cette dernière
- une offre assortie d’un délai = véritable engagement unilatéral de volonté qui interdit à son auteur
de la rétracter avant la date prévue -> si rétractation irrégulière = responsabilité délictuelle de
l’auteur
toute offre doit être donc maintenue par le pollicitant pdt le délai prévu
- l’acceptant peut rétracter son acceptation tant qu’elle n’est pas parvenue au pollicitant et
l’acceptation ne produit des effets juridiques qu’a compter de sa réception
le silence ne peut valoir acceptation sauf exceptions (entreprises qui se connaissent bien)
1/
DROIT DES CONTRATS
- le délai de réflexion = délai pdt lequel une partie ne peut manifester son acceptation et si elle le
fait cela ne produit aucuns effets (= pas de contrat formé)
- le délai de rétractation = délai pdt lequel l’acceptant peut revenir sur le consentement qu’il a
déjà donné (= anéantissement rétroactif du contrat) le délai de réflexion empêche la formation
du contrat tandis que le délai de rétractation ne commence a courir qu’a compter de la
formation du contrat
- le contrat collectif lie un groupe de personnes sans que leur consentement ne soit nécessaire
(convention collectives pour employés et salariés)
- le contrat individuel ne lie que les personnes qui ont donné leur consentement (contrat de
travail, de vente, de location)
- le contrat réel se forme que par la remise de la chose objet du contrat (contrat de ventre)
- le contrat synallagmatique est un contrat faisant naître à la charge des parties des prestations
réciproques (contrat de vente qui oblige l’acheteur à payer le prix et le vendeur à livrer l’objet)
- le contrat à exécution instantané est mis en œuvre par une seule prestation (vente au
comptant, échange)
- le contrat à exécution successive implique l’écoulement d’un certain temps et des obligations
continues pour son exécution (abonnement à un magazine, contrat de bail)
- le contrat d’adhésion conclu entre deux parties dont l’une ne peut pas discuter les différentes
clauses et n’a que la liberté d’accepter ou de refuser le contenu global (contrat d’assurance…)
- le contrat de gré à gré où un libre débat s’instaure entre les parties (contrat de travail)
- CDD
- CDI
l’inobservation de l’un des conditions de formation du contrat peut être sanctionnée par la nullité
du contrat il n’est alors censé jamais avoir existé
- la nullité relative = sauvegarde de l’intérêt général
- la nullité absolue = sauvegarde d’un intérêt privé
- l’erreur, le dol et la violence constituent vices de consentement si sans eux l’une des parties
n’aurait pas conclue le contrat = consentement non libre et non éclairé
- cause de nullité du contrat si elle porte sur les qualités essentielles de la prestation
- l’erreur doit donc porter sur les qualités essentielles (substances) de la prestation / l’erreur sur les
qualités du co-contractant n’est une cause de nullité que dans les contrats conclus en
considération de la personne (contrat de travail)
3/ le dol
= le fait pour un contractant d’obtenir le consentement de l’autre par des manœuvres ou des
mensonges
il y a donc dol quand un contractant amène l’autre contractant à conclure le contrat par le biais
d’une tromperie = c’est une erreur provoquée ≠ l’erreur
ça ne porte pas obligatoirement sur les éléments essentiels du contrat à partir du moment où il y a
tromperie
- le fait d’être au courant de quelque chose mais ne pas le dire (alors que c’est un caractère
déterminant)
- le dol suppose la réunion de deux éléments : un élément matériel et un élément intentionnel
le mensonge en lui-même
la volonté de tromper le co-contractant (agir en connaissance de cause)
4/ la violence
- aspect délictuel = menace illégitime, ça peut être une menace physique (menace de mort),
morale (atteinte à l’honneur) ou économique (perte de travail)
- aspect psychologique = la menace doit entraîner une crainte déterminante de son consentement,
il doit être contraint à conclure le contrat (avoir peur des répercussions si on ne signe pas le
contrat)
3/
DROIT DES CONTRATS
5/ la capacité à contracter
la capacité = l’aptitude d’être titulaire de droits et à les exercer « toute personne physique
peut contracter sauf en cas d’incapacité prévue par la loi »
6/ l’exécution du contrat
- le débiteur d’une obligation de moyen s’engage à effectuer les diligences pour exécuter
son obligation = faire tout son possible (par exemple médecin ou avocat)
- le débiteur d’une obligation de résultat ne s’engage pas seulement à faire tout son
possible mais à parvenir au résultat escompté (par exemple contrats de vente, crédit)
4/
DROIT DES CONTRATS
7/ la fin du contrat
- la nullité sanctionne les conditions de formation d’un contrat (vice de consentement) tandis que la
résolution (toujours) et la résiliation (parfois) sanctionnent l’inexécution ou la mauvaise exécution
de l’obligation
- résiliation on annule rien de ce qui s’est déjà produit mais on fait en sorte qu’il n’y ait plus d’effet
dans l’avenir
les deux parties à un contrat exécutent avec diligence leurs obligations mais on observe une
inexécution totale ou partielle des obligations de la part d’une partie
l’autre partie peut ainsi résoudre le contrat
la résolution lui permet de rompre unilatéralement le contrat
la résolution peut-être prévue dans le contrat par une clause résolutoire ou par décision de
justice
- les conditions de la résolution : elle ne peut pas être abusive = elle doit respecter des conditions
de fond (manquement grave) et de forme (notification)
5/
DROIT DES CONTRATS
- la résiliation judiciaire
= est judiciaire quand une partie demande au juge de prononcer la résiliation (manquements
graves au obligations)
la résolution et la résiliation prononcées par le juge peuvent être accompagnées d’un paiement de
dommages et intérêts (cumul)
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