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Sanction : Responsabilité extra-contractuelle (indemnisation des frais engagés par exemple). Pas de
réparation des gains espérés.
La preuve
Principe : charge de la preuve sur le demandeur. C’est lui qui doit prouver l’obligation d’info qui lui
était due.
Sanction
- Responsabilité Extracontractuelle du débiteur (dommages & intérêts).
Pas besoin de prévoir prix/délai mais identifier clairement le bien et la nature du contrat.
Le régime
Aucune obligation tant que le promettant ne décide pas de contracter.
S’il décide de contracter :
- Obligation de proposer en priorité au bénéficiaire du pacte
- Acceptation du bénéficiaire => conclusion du contrat
- Refus du bénéficiare => Liberté
Sanction
- Responsabilité Contractuelle (dommages & intérêts)
- Nullité ou substitution (annuler et prendre le contrat à la place du tiers) : prouver que le tiers
connaissait l’existence du pacte et prouver que le tiers savait la volonté du tiers de se prévaloir du
pacte.
L’action interrogatoire
Le tiers rédige au bénéficiaire du pacte un écrit en lui demandant si le pacte de préférence est toujours
d’actualité et s’il souhaite toujours s’en prévaloir.
La promesse unilatérale
Contrat par lequel le promettant confère au bénéficiaire le droit d’opter pour la conclusion d’un contrat
dont les éléments essentiels sont déterminés.
Régime
Rétractation postérieure au délai d’option : inutile car caduque
Rétractation postérieure à acceptation : impossible car contrat formé
Rétractation du promettant dans le délai: impossible => n’empêche pas la formation du contrat,
exécution forcée possible.
Attention : rétractation d’une offre est possible mais pas la rétractation de la promesse.
L’offre
Caractéristiques
Acte par lequel une personne (pollicitant) propose à une autre (destinataire) la conclusion d’un contrat.
2 conditions :
- Proposition précise : éléments essentiels du futur contrat (prix, chose etc.)
- Proposition ferme : manifeste la volonté du pollicitant d’être lié en cas d’acceptation
La caducité de l’ofrre
L’offre cesse de produire ses effets sans que le pollicitant n’ait à manifester sa volonté
Retrait de l’offre
Retrait légitime
L’offre est révocable (à l’inverse de la promesse) car c’est une manifestation unilatérale de volonté
Retrait fautif
Retrait avant l’expiration du délai stipulé/raisonnable
Caractéristiques
Pure et simple (correspond exactement aux termes de l’offre).
Sinon c’est une contre proposition engendrant une nouvelle offre rendant la première caduque (le
pollicité devient pollicitant).
Modalités
Expresse (écrit/oral) ou tacite (monter dans taxi : comportement démontre l’acceptation)
Effets
Le contrat se forme par la rencontre d’une offre et d’une acceptation. Effet immédiat.
Contrats B2C : Délai de rétractation de 14j sans pénalité + Restitution du bien dans les 14j
Les vices du consentement
L’erreur
Caractéristiques
Fausse représentation de la réalité.
Erreur de fait (la chose n’est pas telle que je le pensais) ou de droit (ignorance de la Loi, ex : je
pensais que j’avais le droit de louer un bien alors que non).
Erreur excusable. Il ne faut pas avoir été négligent au regard de ses compétences.
Erreur sur les qualités essentielles du contractant : Contrats intuitu personae (contrats de travail par
ex)
Exclusions
Erreur sur les motifs d’achat (sauf si on les contractualise)
Erreur sur la valeur (j’ai mal évalué la valeur du bien, ce n’est pas une qualité essentielle du bien)
Erreur sur une qualité essentielle en cas d’acceptation d’un aléa sur cette qualité (on n’est pas sûr de la
qualité de la chose, lors de la formation du contrat car l’aléa est indiqué au contrat).
Sanction de l’erreur
Nullité : Relative. Seul celui qui a commis l’erreur peut agir. 5 ans à la découverte de l’erreur.
Le dol
Manœuvres frauduleuses destinées à tromper.
Eléments matériels :
- manœuvres (ruses, mise en scène etc.)
- mensonge
- dissimulation d’une info déterminante pour le cocontractant
Conditions
Auteur du dol : doit émaner du contractant, son représentant ou complice
Erreur provoquée par le dol : Toute erreur (même inexcusable) sur la valeur, motifs, qualités
essentielles. Caractère déterminant sur les éléments du contrat.
Violence
Violence classique
Contrainte illégitime physique/morale déterminante émanant d’un cocontractant (ou pas) exercée sur
un contractant ou ses proches ou ses biens.
Abus de dépendance
Forme de violence. Situation de dépendance d’un contractant envers l’autre. Exploitation abuse de
cette situation de dépendance. Avantage manifestement excessif. Ressemble à l’abus de position
dominante.
Sanction
Seule la victime peut agir. 5 ans à partir de la cessation de la violence. Responsabilité
extracontractuelle (dommages & intérêts) de l’auteur de la violence.
Les conditions de validité du contrat
Le contenu licite
Prestation conforme à l’ordre public et pas illicite (ex : engagements perpétuels).
Prestation dans le commerce juridique => Interdiction des prestations totalement hors commerce
(ex : drogues) ou partiellement dans le commerce (ex : organes).
Le but licite
Nullité en cas de mobile contraire à l’ordre public, peu importe que le mobile ait été connu des deux
parties.
Le contenu certain
Prestation présente ou future
Prestation possible
Au moment de la formation du contrat. Non valable : impossibilité absolue (personne ne peut le faire).
Contrat de prestation de service : soit les parties ont fixé le prix avant exécution, soit fixation
unilatérale du prix par le créancier. Dommages & intérêts et/ou résolution du contrat en cas d’abus
dans la fixation du prix.
La contrepartie
Contrat synallagmatique : Convention par laquelle les parties s’engagent réciproquement l’une
envers l’autre.
Exigence d’une contrepartie qui ne soit pas dérisoire ou illusoire. La contrepartie n’est pas que le prix.
Clause non écrite qui prive de sa substance l’obligation essentielle du débiteur. Législateur peut
annuler certaines clauses lorsqu’elles privent de sa substance l’obligation (ex : Chronopost qui ne livre
pas à temps et qui veut rembourser uniquement le prix du pli alors que le préjudice peut monter à
plusieurs k€).
Clauses abusives : non écrites (=nulles) lorsqu’elles désavantagent significativement l’une ou l’autre
partie dans un contrat d’adhésion
Les parties au contrat
Les cas d’incapacités
Capacité : condition de validité d’un contrat.
Limite : Exigence générale d’un consentement sain. Mineurs non émancipés, majeurs protégés
(sauvegarde de justice, curatelle…)
Effets d’incapacités
Principe : Nullité du contrat
Limites : actes de la vie courante. Valable sous réserve de lésion (pas d’arnaque).
La représentation
Conditions
Représentation légale : - Parents pour le mineur
- Tuteur représente l’incapable
- Dirigeant social représente la société
- Gestion d’affaires : mandat
Effets
La représentation parfaite :
- Représentant agit au nom et pour le compte du représenté (ex : mandat). Le représenté est seul
obligé, le représentant est seulement un tiers.
La représentation imparfaite :
Représentant agit pour le compte d’autrui mais en son propre nom (ex : commission). Le représentant
est le seul obligé et transmet au représenté tous les droits et obligations résultant du contrat.
Hypothèse 2: le tiers ratifie pas => Contrat caduc, tiers pas engagé, promettant engage sa
responsabilité envers le bénéficiaire.
Sanctions
Pouvoirs du représentant définis en termes généraux :
Actes conservatoires (qui n’engagent pas le bien sur le long terme, actes faibles valeurs et d’urgence)
et d’administration (gestion courante etc)
Limite : Mandat apparent / Tiers de bonne foi => Acte valable et opposable au représenté +
responsabilité du représentant
- Contrat unilatéral => Mention du montant en chiffres et lettre par celui qui s’engage, signature de
celui qui s’engage (exemple : quelqu’un se porte garant / reconnaissance de dette)
Copie fiable et durable (même si pas d’original, photocopie vaudra preuve comme l’original)
=> Prononcé de la nullité par un juge (voie d’action/d’exception) ou par accord des parties.
Voie d’action : quelqu’un saisit le juge pour frapper de nullité le contrat.
Voie d’exception : quelqu’un, dans le cadre de sa défense sur une affaire, prétend que le contrat est
nul pour s’en sortir dans une affaire.
Tout interessé peut agir (les contractants, le ministère, des tiers…). Délai : 5 ans à compter de la
conclusion du contrat. Aucune confirmation possible.
Délai : 5 ans à compter de la conclusion du contrat. Mais parfois le délai est suspendu :
1) En cas d’erreur/dol : découverte de l’erreur
2) En cas de violence : fin de la violence
3) En cas de minorité : majorité/émancipation
4) Majeur protégé: jour où il peut le faire valablement
Confirmation possible : exécuter le contrat en sachant que le contrat est nul avec l’idée de sauver le
contrat. On ne peut plus obtenir la nullité a posteriori.
Action interrogatoire : circularise pour savoir si la personne concernée veut agir en nullité ou pas en
lui fixant un délai. Soit elle agit en nullité soit ça vaut confirmation.
Limitation des restitutions : Réduction des restitutions en présence d’un majeur protégé/mineur non
émancipé : restitution réduite à proportion de son enrichissement (rend que ce qui lui reste).
Nemo auditur : une personne qui conclut un contrat avec un but immoral et qui souhaite ensuite
frapper de nullité le contrat. On ne lui restituera pas dans les mêmes conditions, il aura moins.
Loyauté
Immutabilité
Limites
Revision du contrat par les parties :
- Conditions de fond :
* Changement de circonstances imprévisible (différent d’imprévu, imprévisible : on pouvait pas y
penser) au moment de la conclusion du contrat
* Rendant l’exécution du contrat excessivement plus onéreuse pour une partie qui n’avait pas accepté
ce risque
- Conditions de forme :
* Tentative de renégociation par les parties
* En cas d’échec/refus : les parties peuvent mettre fin au contrat ou demander ensemble au juge
d’adapter le contrat
* Absence d’accord : une partie peut saisir le juge unilatéralement
Pouvoirs du juge :
- Mettre un terme au contrat à la date et aux conditions qu’il fixe
- Réviser le contrat : délais, prix…
Les effets du contrat à l’égard des tiers
Effet relatif
Principe
Les tiers ne sont pas créanciers ni débiteurs
Limites
Promesse de porte-fort
Contrat par lequel le promettant s’engage envers le bénéficiaire à ce qu’un tiers exécute son
engagement ou consente à un contrat
Contrat par lequel le stipulant obtient du promettant l’engagement d’accomplir une prestation au profit
d’un bénéficiaire
Exemple : l’assurance au vie dont les bénéficiaires sont des tiers qui deviennent créancier du contrat
L’opposabilité du contrat
Opposabilité du contrat par les parties aux tiers
Contrat : fait juridique pour les tiers
L’exception d’inexécution
Conditions
- Contrat synallagmatique (les deux parties sont mutuellement obligées)
- Inexécution par le débiteur : suffisamment grave, fautive ou pas
ou
- Menace manifeste d’inexécution par le débiteur (payeur)
- Conséquences graves pour le créancier (fournisseur)
Effets
- Pas de saisine du juge (tout l’intérêt de la démarche)
- Suspension de son obligation par le créancier (fournisseur)
- Réaction proportionnée
- Caractère provisoire : débiteur exécute => créancier exécute, débiteur n’exécute pas => résolution,
exécution forcée (on couple cette sanction avec une autre en général)…
L’exécution forcée
Conditions
- Inexécution ou mauvaise exécution
- Mise en demeure
- Saisine du juge
- Exécution en nature possible
- Exécution en nature pas manifestement disproportionnée quant à son coût pour le débiteur de bonne
foi par rapport à l’intérêt du créancier (dommages&intérêts néanmoins envisageable). Ex : maison à
1m au dessus
Effets
- Demander la condamnation du débiteur à exécuter en nature ou à détruire
- Demande au juge une avance ou un remboursement et faire exécuter lui-même
- Demander au juge de pouvoir détruire lui-même aux frais du débiteur
Réduction du prix
Conditions
- Exécution imparfaite de son obligation par le débiteur : inexécution partielle OU mauvaise exécution
- Mise en demeure
Effets
Réduction proportionnée du prix
La résolution du contrat
Fait partie des deux alternatives pour anéantir un contrat avec la nullité.
Conditions
Résolution judiciaire
Clause résolutoire
Résolution unilatérale
Effets
Principe
Résolution met fin au contrat
Soit le contrat n’a pas du tout été exécuté : statu quo
Limites
Certaines clauses survivent à la résolution :
- Clauses destinées à produire effet même en cas de résolution : clause de non concurrence, clause de
confidentialité, clause de responsabilité
La responsabilité contractuelle
Il s’agit des dommages & intérêts
Conditions
Forme : mise en demeure sauf si l’inexécution est définitive
L’exonération
Exonération totale : 0€ de dommages
Exonération partielle
L’indémnisation
Principe : réparation limitée
Limite légale
Seul le préjudice prévisible par le débiteur est indémnisable (ex : billet de train retard, je rate mon
avion après : je ne serai indemnisé que du billet de train et pas du billet d’avion)
Limite conventionnelle
1) Clauses de responsabilité
Principe : valable.
Exceptions : - Clauses abusives dans contrats de consommation
- Clauses qui contredisent la portée de l’obligation essentielle du débiteur => Non écrites
2) Clauses pénales
Classifications
Contrat : à titre onéreux, synallagmatique, de prestation de service, consensuel
Le prix peut ne peut pas être déterminé/déterminable : c’est le créancier qui le fixe alors à la fin de la
prestation
Si abus du créancier dans fixation du prix : dommages & intérets ou résolution du contrat
Les prestations n’ont pas a être équivalente (quand on estime que la chose ne vaut pas le prix)
La délivrance de la chose
= mise à disposition de la chose (différent de livraison)
Le consommateur a le choix :
- remplacement de la chose
- réparation
Le vendeur peut imposer l’un des 2 choix en cas de cout disproportionné
La garantie d’eviction
Le vendeur doit à l’acquereur une possession paisible de la chose vendue
Le vendeur doit une garantie de son propre fait ou de l’éviction par un tiers.
Obligations du concédant
Le contrat de franchise
Contrat par lequel un franchiseur concède à des entreprises indépendantes (franchisés) le droit de se
présenter sous sa marque pour vendre des produits/services
Obligations du franchiseur
Obligations du franchisé
- Investir
- Respecter les normes commerciales fixées par le franchieseur et accepté d’être contrôlé
- Payer un droit d’entrée
- Payer une redevance annuelle
Obligations du mandant
- Rémunérer l’agent
- Prise en charge éventuelle de ses frais
- Versement d’une indemnité compensatrice en cas de rupture unilatérale
Le contrat d’assurance
Contrat synallagmatique, aléatoire, consensuel, nommé, d’adhésion, à exécution successive
Obligations de l’assureur
- Indemniser
- Adresser un avis d’échéance avant chaque échéance
Résiliation
Avec préavis de 2 mois par LRAR
Le commerce électronique
Droit applicable : lieu ou la personne qui exploite le site est installée de manière stable et durable
Mentions obligatoires
- informer préalablement l’usage et le traitement qui va être fait sur les données personnelles
- recueil du consentement
- conservation sécurisée et centralisée en vue d’une demande de suppression ou de mise à disposition
Le contrat électronique
Le contrat électronique : professionnel qui propose par voie électronique des biens/services
L’offre en ligne
Le vendeur doit mettre à dispo les stipulations contractuelles d’une manière permettant leur
conservation et reproduction
Le vendeur doit informer clairement qu’il s’agit d’une commande avec obligation de paiement
Droit de rétractation
L’acheteur doit informer clairement le vendeur de sa volonté de se rétracter avant la fin du délai de 14j
Facture électronique
Valide si procédé de signature électronique. Mentions obligatoires sont les mêmes qu’une facture
classique.