Vous êtes sur la page 1sur 5

CHAP 3 : LE CONTRAT UN OUTIL QUI SECURISE L’ENTREPRISE

Le contrat est un accord de volonté entre deux ou plusieurs personnes qui s’obligent l’un envers autre
à des obligation
sde faire ou de ne pas faire.

I – sécuriser la période précontractuelle


A- L’encadrement de la négociation
Avant de conclure certains contrats il est parfois nécessaire d’avoir un temps de pourparlers
durant cette phase les négociations commencent et des informations parfois sensibles sont
échangées il est donc nécessaire que le droit encadre cette période.
Il n’y a aucune obligation négocier par être entrer en pourparlers toutefois la rupture des
pourparlers doit répondre à certaines conditions
- La bonne foi avoir un comportement conforme a l’autre partie
- Une obligation d’information
- Une obligation de confidentialité les informations obtenues durant les pourparlers ne
peuvent être communiquer à un tiers.

C’est trois conditions sont cumulative.


En cas de comportement fautif pendant cette période une partie peut être condamné au
versement de ce qu’on appelle des dommages et intérêts. Ces dommages et intérêts
correspondent aux frais et aux temps passé sur les pourparlers.
Ces dommages et intérêts ne peuvent jamais être équivalent au montant du gains perdu par
la non-réalisation du contrat.
B- L’encadrement des projets à finaliser
Une partie peut ne pas être prête à contracter dans l’immédiat tout en souhaitant apporter à
l’autre partie des garantis pour l’avenir. Elles peuvent convenir a deux possibilité
juridique.
1- Un pacte de préférence
Le pacte de préférence est définie à l’article 1123 al 1 er du code civil comme un contrat
par lequel une partie s’engage à proposer prioritairement à son bénéficiaire de traiter avec
lui expl Mr Tom souhaite vendre sa propriété qui comprend une dépendance il souhaite
garder la propreté de sa dépendance pendant 5ans. Les acheteurs veulent acheter
l’ensemble. Mais son près à patienter pour l’ensemble il demande un pacte de préférence
pour s’assurer de la priorité sur le bien.
2- La promesse unilatérale
Il est défini par l’article 1124 du code civil et permet aux promettants d’accorder au
bénéficiaires le droit d’opter pour la conclusion du contrat dont les éléments essentiels
sont déterminés, et pour la formation duquel il ne manque que le consentement du
bénéficiaire. expl Mr Tom vend sa propriété et sa dépendance. Les acheteurs ont le budget
uniquement pour la résidence principale. La promesse unilatérale convient pour les
assurer que la dépendance ne sera pas acquise par un tiers sans leur accord.
II- sécuriser la période contractuelle
A- La formation du contrat
Pour être valide le contrat doit lors de sa formation respecter trois règles cumulatives :
1- Le consentement : existence et validité
Un contrat se forme par l’échange des consentements, une offre de contracter rencontre
une acceptation de contracter. Il y’a un accord de volonté que l’on appelle le consentement
Le consentement doit premièrement être libre c’est à dire qu’il ne doit pas être obtenu par
une violence (physique ou morale) deuxièmement le consentement doit être éclairer c’est
à dire que l’on doit contracter en ayant les informations essentielles du contrat.
Le consentement peut être vicié, les vices du consentement sont une cause de nullité du
contrat.
Il existe trois vices du consentement. (1132 Code civil)
- L’erreur
- Le dol c’est le fait d’induire volontairement son Co-contracteur
- Le viol c’est à dire lorsqu’une partie s’engage sous la pression d’une contrainte qui lui
inspire la crainte pour sa personne ses proches ou sa fortune d’être exposer à un mal
considérable cf art 1140 code civil

2- La capacité
Pour que le contrat soit valable les parties doivent être juridiquement capable de contracter
Pour une personne physique il faut être majeur et ne pas être incapable (sous tutelle
juridiquement)
Pour la personne morale cela signifie que la personne physique qui la représente est
habilité à le faire

 QUEL SONT LES SANCTIONS EN CAS DE CONTRAT « MAL FORMER ? »


En cas de non-respect concernant les conditions de formations du contrat, la sanction
encourue est la nullité : le contrat ne prend pas fin, il est sensé ne jamais avoir existé,
les parties sont donc alors remise dans l’état ou elles se trouvait avant l’existence de ce
contrat
3- Le contenu du contrat
Il doit être premièrement licite c’est à dire que l’objet du contrat ne soit pas contraire à
l’ordre publique et deuxièmement le contenu certain le contrat porte sur une chose que
l’on peut déterminer qui existe ou existera avec certitude.
B/ LES DISPOSITIONS SPECIFIQUES DANS UN CONTRAT :
Les parties peuvent insérer des clauses dans la rédaction du contrat, toutes fois les clauses
ne doivent pas nuire à l’ordre publiques ni déséquilibrer la relation contractuelle
- LA CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETER : permet de préciser que le bien
vendu demeure la propriété du vendeur, jusqu’au paiement total du bien.
- LA LIMITE OU L’EXONERATION DE RESPONSABILITE : permet de limiter
l’indemnisation en cas de non-exécution ou de mauvaise exécution du contrat.
- LA CLAUSE D’INDEXATION : permet de mettre fin au CT, sans passer par le juge.
- LA CLAUSE RESOLUTOIRE : permet de mettre fin au contrat sans passer par le
juge
- LA CLAUSE PENALE : permet de fixer par avance de pénalité due par la partie qui a
manqué son obligation
III/ LES EFFETS DU CONTRAT (SUR L’ENTREPRISES)
Ce que les parties ont voulue dans le ct s’imposent a elle dans les conditions dans
lesquelles ont voulue (c’est ce qu’on appelle la force obligatoire du contrat) toutes fois les
contrats perpétuelles sont interdite’’’’
Lorsque les deux parties sont d’accord elles peuvent renoncer le contrat par exemple
certains contrats ont une exécution longue voir très longue (contrat successive ou de
fourniture).
Il est possible que durant cette période surviennent une un changement de circonstance
économique’’’
C’est pourquoi il est très important aux parties de renoncer le contrat
B/ LES EFFETS DES CONTRAT SUR LES TIERS :
- Le contrat a ce que l’on appel effet relatif (l’article 1199 du code civil) le contrat ne
crée d’obligations qu’entre les parties » cela signifies que les parties ne peuvent pas
designer un tiers en étant débutant ou créancier d’une obligation
- Il existe des exceptions à l’effet relative c’est-à-dire dans certains cas un tiers peut
devenir parties au contrat
- Ayant cause a titre particulier (personne recevant un ou des droits d’une autre
personne) : ils deviennent parties au contrat, en lieu en place de leurs acteurs.
- Les ayants cause universelle : héritiers

IV/ LES REGLES APLICAPLES EN CAS DE PROBLEMES DANS


L’EXECUTIONS DU CONTRAT.
A/LE CONTRAT MAL FORMER : dans la vie de l’entreprise il est fréquent que les
relations contractuelles ne ce déroules pas comme prévu dans le contrat
Après avoir tenté une résolution amiable il est parfois nécessaire d’avoir des
actions plus fortes pour forcer la relation contractuelle
- L’exceptions d’inexécutions : permet a une partie de suspendre l’exécutions de son
obligations jusqu’à ce que l’autre partie exécutes la sienne, attentions pour pouvoir
refuser d’exécuter son obligations il faut (que l’autre partie n’es pas exécuter son
obligations, il faut que l’inexécutions soit suffisamment grave et il faut que
l’inexécutions soit manifeste c’est-à-dire il faut être sûre que l’autre partie ne
s’exécuteras en échange)
Exemples : le pas livrer le bien d’un tiers
- L’action en exécutions’’ pour être mis en œuvre il faut que le débiteur soit ‘’’
- L’exécutions forcé en nature lorsqu’elle est exclus (à revoir)

Attention 07/12

Un contrat peut-être mal exécuté dans deux cas soit il n’est pas exécuté
convenablement : exemple un colis livré en retard ( il est réalisé en retard)
Soit il n’est pas du tout exécution (mon colis n’es pas livré)
La partie victime de la mauvaise exécution : peut obtenir la résiliation ou la résolution
- LA RESILIATION : les obligations déjà réalisé ne sont pas affecté mais le contrat
cesse de produire des effets dans l’avenir
- LA RESOLUTION : le contrat cesse de produire des effets dans l’avenir mais par effet
rétroactif les obligations déjà réalisé sont anéanti dans la mesure du possible
La mise en œuvre de la résiliation ou de la résolution n’empêche pas d’engager la mise
œuvre de la responsabilité contractuelle dans l’entreprise
B/ LA MISE EN ŒUVRE DE LA RESPONSABILITER CONTRACTUELLE DE
L’ENTREPRISE :
²Les conditions de l’engagements de la responsabilité contractuelle :
En absence de cause pénal il faut aller en justice pour demander la reconnaissance d’une
responsabilité contractuelle et obtenir réparation du dommage conduit
- Le fait générateur c’est-à-dire la mauvaise exécution contractuelle du contractant)
- Il faut un dommage c’est-à-dire un préjudice
Il faut un lien de causalité entre fait générateur et le dommage, le préjudice doit être la
Pour engager la responsabilité contractuelle de son contractant il faut remplir 3 conditions
cumulative :
- Conséquence directe de l’inexécution du contrat
- Les causes et les clauses d’exonération de la responsabilité contractuelle : Dans
certains cas le lien de causalité peut être écarté si le débiteur peut prouver que le
préjudice est dû à une cause qui lui est étrangère
-
° Premièrement le fait ou la faute du créancier
° c’est la faute ou un fait d’un tiers, c’est une exonération partielle
° deuxièmement la force majeure (pour invoquer la force majeure il faut que
l’évènement réunissent 3 conditions premièrement l’évènement doit-être impérative,
deuxièmement irrésistible
Troisièmement doit-être insurmontables ou irrésistible Il est extérieur à la volonté du
cocontractant. (Exo, à faire question 1&2 p39 toutes les question de la p40 et la
question 5 de la p41)

LES CLAUSES D’EXONERATION :

Vous aimerez peut-être aussi