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Chap 2 Comment les contrats sécurisent les relations entre l'entreprise et ses partenaires

I- la situation précontractuelle
Syllogisme > 4 points = 1- les faits 2-le problème de droit 3-Les sources ou les règles de droit (Art
l3....)décision de la cour de cassation de …
4- La solution

La jurisprudence concerne les décisions rendues par les juridictions suprêmes (Cour de Cassation,
conseil d'Etat, conseil constitutionnel) décision de la cour de cassation de …
Negociations = pourparlers

p24-25

1) L'entreprise 1083 est en pourparlers avec la société RECYCLEFIL mais le responsable de


l'innovation David Chenu ne répond pas correctement au cahier des charges

2- Il y a des pourparlers entre 1083 et RECYCLE FIL, 1083 recherche des fournisseurs pour son
nouveau jean. La première étape consite à trouver un fournisseur de fil en polyester adapté à leur
jean, un relation précontractuelle a été engagé avec la société RECYCLEFIL.
Malgré les nombreux échanges et déplacements du responsable de l'innovation, David Chenu ne
répond pas au cahier des charges

3) La rupture des relations entre 1083 et RECYCLE FIL pourraient être justifiée en droit car
selon l'article 1112 du Code Civil « L'initiative, le déroulement et la rupture des négociations
précontractuelles sont libres, ils doivent satisfaire aux exigences de la bonne foi ». La
rupture sera justifié également par la décision de la Cour d'appel de Toulon du 10 juin 1992
« si la liberté est le principe dans le domaine des relations précontractuelles, y ompris la
volonté de rompre à tout moment les pourparlers, il n'en n'est pas moins vrai que lorsque ces
derniers ont atteint en durée et en intensité un degré suffisant pour faire croire légitimement
à une partie que l'autre est sur le point de conclure et partant pour l'inciter à certaines la
rupture est alors fautive, cause un préjudice et lieu à une réparation » Aux terme de l'article
1112 du Code Civil, la rupture des pourparlers sera qualifiée de fautive dès lors qu'elle sera
réalisée de mauvaise foi. D'une façon générale, la partie qui manquera à son devoir de bonne
foi, paiera des frais importants. Il conviendra alors d'apprécier les cironstances dans
lesquelles la rupture est intervenue pour déterminer si l'auteur de la rupture a commis une
faute. Certains actes qui caractérisent la mauvaise foi du co-contractant, permettront d'établir
un faisceau d'indice attestant de cette faute, parmi lesquelles la longueur des pourparlers ;
l'avancement très important des négociations.

3) Les faits : RECYCLE FIL devait fournir un fil en polyester adapté pour les jeans de 1083,
mais l'entreprise de fil n'a pas répondu aux attentes de T.Huriez car la qualité de leur produit
ne répond pas au cahier des charges de l'entreprise 1083

Le problème de droit : David Chenu n'a pas respecté le cahier des charges et il doit réparer
sa faute puisque il était informé de la situation et à tout de même causer le préjudice .

Les sources ou les règles de droit :


Article 1240 du Code Civil « Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage,
oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer »
Article 1112-1 « Celle des parties qui connaît une information dont l'importance est déterminante
pour le consentement de l'autre doit l'en informer dès lors que, légitimement, cette dernière ignore
cette information ou fait confiance à son cocontractant. Néanmoins ce devoir d'information ne porte
pas sur l'estimation de la valeur de la prestation.Ont une importance déterminante les informations
qui ont un lien direct et nécessaire avec le contenu du contrat ou la qualité des parties »

Decision de la Cour d'Appel de Toulon du 10 juin 1992 : Si la liberté est le principe dans le domaine
des relations précontractuelles y compris la volonté de rompre à tout moment les pourparlers, il n'en
est pas moins vrai que lorsque ces derniers ont atteint en durée et en intensité un degré suffisant
pour faire croire légitimement à une partie que l'autre est sur le point de conclure et partant pour
l'inciter à certaines dépenses la rupture est alors fautive, cause un préjudice et donne lieu à
réparation

La solution : Sanction de la rupture fautive des négociations, le contrat n'ayant pas été formé, il
s'agira d'engager la responsabilité civile extracontractuelle de l'auteur de la rupture abusive. L'auteur
sera condamné au paiement de dommages et intérêts réparant les conséquences dommageables de la
rupture brutale des pourparlers sans que ceux-ci ne puissent avoir pour objet de compenser la perte
des avantages. La victime a donc le droit à présent et doit être dédommagée suite à cette rupture.

Correction Syllogisme :
Les faits : Juste

Probleme de droit : a quelle conditions une entreprise peut-elle rompre les négociations ?

Solution : la société 1083 peut rompre librement les négociations (à condition d'être de bonne foi)
par exemple ici la société recycle fil n'a pas répondu au cahier des charges

Synthèse
I-Situation précontractuelle
La période précontractuelle, appelée aussi pourparlers ou négociations correspond à une période
particulière des relations entre 2 interlocuteurs, les 2 parties ouvrent des négociations afin de
déterminer si la signature d'un contrat est envisageable

A- les principes en vigueur


La période précontractuelle doit être placé sous le signe de la liberté, de la bonne foi et de la
loyauté, chaque partie est en théorie libre d'entrer en négociations mais également de rompre ses
négociations

-Chaque partie doit avoir une attitude loyale envers l'autre , cette loyauté est nécessaire car les
partenaires peuvent-être amenés à des échanges d'informations sensibles ou stratégiques

-Les parties sont tenues de garder le secret sur le contenu des échanges et notamment sur les
informations techniques ou commerciales

-L'ordonnance de 2016 introduit une obligation générale d'information précontractuelle

B- Hypothèse de la rupture des pourparlers


-La fin des relations précontractuelle doit s'inscrire dans un contexte de loyauté, par conséquent
pour rompre des pourparlers il faut avoir des raisons sérieuses, il faut les formuler expressément et
annoncer la rupture.
-Un contractant qui se retirerait sans motif valable d'une négociation bien avancée engage donc sa
responsabilité (civile et donc dommages et intérêts pour sanction)

II- Le processus de formation du contrat


1) La formation du contrat s'est faite le 15 février étant donné que lors de leur réunion ils se
sont mis d'accord sur le conditions de vente et le nombre de pièces à fournir, il s'agit donc
d'un contrat consensuel, Article 1109 du Code Civil « Le contrat est consensuel lorsqu'il se
forme par le seul échange des consentements quel qu'en soit le mode d'expression »
Article 1101 du Code Civil : Le contrat est un accord de volontés entre deux ou plusieurs personnes
destiné à créer, modifier,transmettre ou éteindre des obligations.

2)Argumentation pour Thomas Huriez : -Article 1109 du Code civil : « .le contrat est consensuel
lorsqu’il se forme par le seul échange des consentements quel qu’en soit le mode
d’expression
.le contrat est solennel lorsque sa validité est subordonnée à des formes déterminées par la
loi
.le contrat est réel lorsque sa formation est subordonnée à la remise d’une chose »
-Article 1118 du Code civil : « .l’acceptation est la manifestation de volonté de son auteur
d’être lié dans les termes de l’offre

La liberté contractuelle ( la règle)


la formation du contrat repose sur le principe de la liberté contractuelle chacun est libre de :
-choisir son cocontractant
-conclure ou non le contrat

p28

1) Article 1130 « l'erreur le dol et la violence vicient le consentement lorsqu'ils sont de telle
nature que sans eux l'une des deux parties n'aurait pas contracté ou aurait contracté à des
conditions substantiellement différentes.
David Chenu a confié le cahier des charges à la société boutON qui avait été d'accord et
s'était engagée à confectionner le bouton que souhaitait l'entreprise 1083 mais l'accord
n'ayant pas été respecté puisque le Responsable de Bouton

Un contrat pour être valablement formé doit respecter plusieurs conditions :


Le consentement ne doit pas être vicié par le dol, l'erreur ou la violence
La capacité de contracter
Un contenu licite et certain
Si une de ces condtions n'est pas respectées cela peut entraîner la nullité du contrat
Le consentement est vicié ce qui peut entraîner la nullité du contrat

Responsabilité civile : Lien de causalité, fait générateur, le préjudice

responsabilité pénale : Peine de prison et amende

3 conditions sont essentielles pour la validité d'un contrat :


-Le consentement ne doit pas être vicié par le dol, l'erreur ou la violence
-Les parties doivent avoir la capacité de contracter
-Le contenu doit être licite et certain
Un juge peut déclarer la nullité d'un contrat si une de ces conditions n'est pas respectées

IV- Les clauses d'un contrat

Une clause est une phrase ou un ensemble de phrases contenue dans un contrat qui définit les droits
et les obligations des parties, synallagmatique. Le contrat est un acte juridique personnalisable
soumis aux principes de liberté contractuelle. Le contrat comprend des clauses générales (que l'on
retrouve dans tous les contrats) et des clauses particulières que les parties peuvent insérer en
fonction de leur besoin. Ces clauses sont nombreuses, les plus fréquentes sont (voir ressource 2
p31)

V- Les effets juridiques du contrat


Obligations de 1083 Obligations de Pincre
-Verser la somme de 5000€ au prestataire -Conception des boutons
-Tenir à disposition toutes les infos afin que le -Fabrication des boutons
prestataire puisse mener à bien sa tâche -Mener à bien sa tâche
- -Exécuter la prestation selon le calendrier joint
-Fabriquer le produit final dans le temps voulu,
une fois que le prototype soit validé
-Interdiction de divulguer les infos concernant le
contrat
-Verser une compensation de 500€ par jour de
retard

2) Si la société Pincre ne tient pas ses obligations, 1083 peut se donner le droit de résilier le
contrat de plein droit, quinze jours après mise en demeure d'éxécuter par lettre recommandé
avec accusé de réception demeurée sans effet, sans préjudice de tous dommages et intérêts.

Synthèse : Le principe de la force obligatoire du contrat est posé par les articles 1103 et 1193 (voir
p32). Ce principe entraîne donc les conséquences suivantes :
-Les parties doivent éxécuter les obligations pour lesquelles elles se sont engagées
-Elles doivent éxécuter le contrat de bonne foi, le créancier est soumis à un devoir de loyauté et de
coopération, il doit donc s'abstenir de toute pratique ayant pour conséquences de rendre l'éxécution
du contrat difficile voire impossible
-Le contrat est irrévocable, il ne peut être mit fin au contrat qu'avec l'accord de toutes les parties ou
pour un motif prévu par la loi, les modifications unilatérales ne sont pas autorisées
-Parce qu'il a une force obligatoire le contrat ne peut avoir d'effet qu'entre les parties contractantes

Le principe de la liberté de force obligatoire du contrat


Il résulte que le juge doit respecter la volonté des parties, le juge ne peut pas en principe réviser un
contrat en cours, le juge peut néanmoins faire une entorse aux principes de la force obligatoire du
contrat pour maintenir ou rétablir l'équilibre contractuel

Si l'une des parties ne remplit pas toutes tout au partie de ses obligations on parle d'inéxécution du
contrat
L'éxécution forcée
L'exception d'inéxécution
Lorsque le contrat est synallagmatique la partie qui n'a point encore éxécuter son obligation peut
s'abstenir de le faire si son cocontractant n'a pas éxécuté la sienne, dans ce cas le contrat continue
d'exister il est simplement suspendu
C'est la résolution ou la résiliation 
pour les contrats à éxécution instantanée on parle de résolution
La résolution consiste à anéantir rétroactivement, elle peut être prononcé par le juge ou être de droit
cet à dire apparaître dans une clause prévue par les parties
en cas de résolution le contrat est censé n'avoir jamais existé
Pour les contrats à éxécution successive on parle de résiliation, le contrat est anéanti cet à dire ne
produira plus d'effets pour l'avenir

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