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CAS PRATIQUE DROIT

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1) Des lors, on peut se demander si cela constitue une rupture abusive des
négociations ?

2) Les parties ont la liberté ou non de négocier des contrats.


En vertu des principes de l’autonomie de la volonté et liberté contractuelle, tant que
le contrat n’est pas formellement conclu, les partis ont le droit de rompre. L’article
1112 du C.C, la rupture des négociations contractuelles est libre.

Les parties ne peuvent pas pour autant se comporter comme bon leur semble.
L’article 1112 souligne que les négociations doivent respecter le principe de bonne
foi. Les parties doivent faire preuve de loyauté, et s’abstenir de comportements
malveillants ou d’intentions de nuire.
Selon la cour de cassation, une partie ne peut rompre brutalement et
unilatéralement les négociations très engagées.

Il n’y a pas d’exceptions à ces dispositions, en cas de rupture abusive, le fautif peut
être contraint par la justice à verser des dommages et intérêts. La jurisprudence
refuse d’imposer la conclusion du contrat.

3) On se sert des éléments de l’énoncé et de la règle évoquée. Les négociations


semblaient avancer, la société avait mémé rédigé un projet de contrat, de plus selon
ses dires elle a engagé des frais inhabituels et immobilisé du matériel. En outre
monsieur Lambert ne semble pas avoir fait preuve de bonne foi en avertissant pas la
société qu’il menait en parallèle d’autre négociations. Selon ces éléments, il se
pourrait que la rupture des négociations soit abusive.

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1) LE PROBLÈME DE DROIT :

Le contrat est-il valablement formé et la réduction sera-t-elle accordé vue le


différent existant quant à la date de formation du contrat

CITER LA RÈGLE DE DROIT APPLICABLE :

Un contrat naît de la rencontre d’une offre et d’une acceptation.


L’offre n’est pas un contrat puisqu’elle n’est qu’une manifestation unilatérale de
volonté.
L’offre doit être suffisamment précise et contenir les éléments essentiels du contrat.
L’offrant peut retirer sa proposition quand il le souhaite sauf si elle a été acceptée.
Cependant, si un délai est précisé, l’offre ne peut être retirée avant la fin de celui-ci.
L’acceptation est enfait l’intention définitive de conclure le contrat aux conditions
prévues par l’offrant.
Le silence ne vaut pas acceptation sauf dans certains cas prévus par la loi ou la
jurisprudence
En ce qui concerne la date de formation du contrat, l’accord est conclu dès que
l’acceptation parvient à l’offrant.
Si l’offrant ne respecte pas ces règles, des dommages et intérêt pourrait être accordé
au sollicité qui a subi un préjudice. Si le délai n’est pas respecté, un juge peut
contraindre l’offrant à conclure le contrat.

SOLUTION :

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