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Cette phrase signifie que le droit est le résultat d’un processus répondant à un
besoin social : celui de vivre en société.
Le droit est l’ensemble des règles de conduite qui dans une société donnée
régissent les relations entre les Hommes et qui s’impose à eux.
La violation de ces règles pourra le cas échéant être sanctionné par l’Autorité
Etatique.
Lorsqu’il est étiqueté et quand il est sanctionné par l’Etat, le droit à pour
objectif d’assurer au sein des relations sociales, la liberté et l’autorité.
Le droit privé est l’ensemble des règles juridiques régissant les rapports entre
particuliers qu’ils soient personnes physiques ou personnes morales. Et dans
certaines hypothèses entre particulier et l’Etat.
Le droit privé regroupe également différentes branches tels que le droit des
affaires, le droit du travail, le droit des sociétés ou bien le droit des contrats.
Le droit des contrats est l’une des branches du droit privé des plus complètes,
utilisée et utiles pour le monde des affaires. Connaître ce droit constitue donc
un atout pour toute personne qui souhaite agir dans la vie économique ou en
tant que simple consommateur.
Ainsi par exemple, tout acte d’achat repose sur un contrat que celui-ci soit ecrit
ou oral.
Même pour les plus libéraux au sens économiques, liberté doit s’accompagner
de règles. En effet le marché, l’économie doivent être soumis à une minimum
de normes .
De plus les libéraux préfèrent le contrat à la loi pour gérer les droits et devoirs
de chaque partie dans le cadre d’une relation commerciale.
Et cependant dans certain cas le droit peut être considéré comme un obstacle à
la vie des affaires.
Exemple :
Donald T souhaiteraient abaisser l’IS de 15 %.
En France les règles qui s’imposent aux sociétés dépendent des effectifs. Ainsi,
dès que l’entreprise dépasse 50 salariés, près de 35 normes administratives et
fiscales s’appliquent en plus par rapport à des structures qui ont que 49
salariés.
Malgré leur caractère privé, de nombreuses règles relatives aux contrats ont
une origine publique dans la mesure ou les grands principes du droit sont
définis par le Code Civil de 1804.
Art 1101 C. Civil : le contrat est « un accord de volontés entre deux ou plusieurs
personnes destiné à créer, modifier transmettre ou éteindre des obligations ».
Le droit des contrats peut être définie comme l’ensemble des règles juridiques
applicables aux contrats et cela de sa formation jusqu’à son exécution, et son
extinction et destinées à déterminer les droits et les obligations de chaque
partie ou contractant.
Le contrat est un acte juridique, et par conséquent n’est pas un fait juridique.
Cette distinction entre acte et fait est importante. Un acte juridique exprime
une manifestation de volontés, un acte intentionnel qui émane une personne
juridique et qui est destinée à produire des effets de droits. Un fait juridique ou
une situation de faits est un évènement qui se produit indépendamment de la
volonté de leurs auteurs mais qui produit des effets juridiques.
Ex de faits juridique :
A) L’autonomie de la volonté
Tout contrat repose sur un accord de volonté et implique des obligations pour
les parties ou cocontractant.
Mais, cette liberté n’est pas totale. En effet, certain contrat sont devenus
obligatoire ou certains éléments du contrat sont imposé par le législateur.
Exemples :
C) Le principe du consentement
Selon l’article 1128 du Code Civil, le consentement est l’une des trois conditions
essentielles pour qu’un contrat soit valide ; c’est à dire d’une force obligatoire.
Art 1193 C.Civil : « Le consentement mutuel des parties est nécessaire pour
modifier ou pour se retirer d’un contrat. »
Ce principe fait du contrat l’une des sources principales des obligations que les
parties doivent respecter.
Cela ne signifie pas que le contrat a la même valeur juridique qu’une loi. En
effet une loi s’impose à d’autres personnes que les parties, seule le parlement
peut adopter une loi.
Cela signifie par contre que les parties sont tenues d’exécuter leurs obligations
dès qu’ils se sont engagés et ne peuvent s’y soustraire sans l’accord de l’autre.
Ce principe est si important que le code civil précise qu’il est d’ordre publique.
C’est à dire qu’il est prévu et rendu obligatoire par la loi et qui s’impose aux
parties qui ne peuvent même par accord s’y soustraire.
Si ces deux aspects, sont censés guider le contrat, certaine convention font
apparaître une inégalité entre les partenaires.
Dans le cadre d’une obligation de résultats, celui qui est soumis à cette
obligation ou le débiteur doit parvenir à un résultat déterminer.
Exemple :
Le médecin doit tout mettre en œuvre pour soigner un patient.
Exemple :
Les garagistes, les avocats, les notaires sont soumis à une obligation de
renseignement dans les contrats et services qu’ils proposent.
Des lois ont été adoptées afin de protéger les consommateurs qui face à des
produits ou services de plus en plus complexes, les placent dans une
situation d’infériorité technique par rapport aux professionnels.
Exemple :
Un contrat civil peut être conclue par n’importe quelle personne privée
(physique ou morale).
Ces contrats ne sont juridiquement valables que s’ils respectent des conditions
de formes définies par la loi. Si elles ne sont pas respectées, le contrat est nul
et ne produit aucun effet juridique.
Exemple :
Contrats de vente sans garantie
1. Le contrat synallagmatique
2. Le contrat unilatéral
Bien qu’il n’y ait qu’un seul débiteur, ce contrat repose sur un accord de
volonté.
Selon l’article 1107 de C. Civil, il s’agit d’un contrat ou chaque partie reçoit de
l’autre un avantage en contrepartie de ce qu’elle offre.
4. Le contrat à titre gratuit (ou de bienfaisance)
Selon l’article 1107 du C. civil, il s’agit d’un contrat ou l’une des parties offre
quelque chose ou une prestation sans rien n’attendre en retour.
Exemple :
Une donation
Dans le cadre d’un contrat commutatif, les parties connaissent dès que le
contrat est formé des avantages réciproques.
Dans le cadre des contrats aléatoires, les parties acceptent de faire dépendre
pour au moins l’une d’elle les avantages ou les prestations d’un évènement
incertain ou d’un aléa.
Les grands principes et les principales dispositions de ce droit ont été définies il
y a deux siècles. Certes, des adaptations être des modifications ont été prévues
soit par la jurisprudence, soit par l’Union Européenne.
Sauf également si la loi est d’ordre publique ou si les parties sont d’accords
pour appliquer les nouveaux textes.
Par principe une loi n’est pas rétroactive.
Cette réforme oppose plus des modifications, des évolutions plutôt qu’une
révolution.
Partie 1
La formation du contrat
Plan Partie :
Chapitre 1 :
Les éléments précédents la conclusion du contrat
Il n’y a pas de négociations pour les contrats les plus courants, pour ceux à
formation instantanée ou bien encore pour les contrats d’adhésion.
Par contre, les pourparlers apparaissent nécessaires voir indispensable dans les
contrats particulièrement complexe ou lorsqu’il nécessite d’informer les
partenaires ou pour réfléchir à l’intérêt et à l’utilité de celui-ci.
Cependant, cette liberté n’est pas absolue et les parties ne peuvent agir
comme elles le souhaitent. Les parties doivent faire preuve de bonne foi et ne
pas rompre de manière brutale et unilatérale les négociations très engagées.
Ce refus est justifié par le fait que la vie des affaires présente un facteur
risque.
L’offre n’est pas nécessairement écrite, elle peut être faite à une personne
déterminée ou non. Elle doit être suffisamment précise et contenir les
éléments essentiels du contrat.
Exemple : Chose ou service constitue objet du contrat, ou bien le prix.
Afin de la distinguer d’une négociation.
Des dommages et intérêts peuvent être accordes à la personne qui aurait subis
un préjudice en raison du retrait anticipé de l’offre.
Mais une réparation ne doit pas compenser la perte des avantages qui auraient
pu résulter du contrat s’il avait été conclu.
En cas de litiges par rapport au délai, le juge pourra décider que le contrat est
bien formé si l’acceptation a eu lieu dans le délai prévu.
Paragraphe 2 : L’acceptation de l’offre
Par l’acceptation, le sollicité exprime son intention définitive de conclure le
contrat aux conditions fixées par l’offrant. L’acceptation doit être identique à
l’offre si le sollicité souhaite discuter telle ou telle disposition ; il fera une
contre-proposition.
Selon la loi, le silence en principe ne vaut pas acceptation. L’idée est d’éviter
une vente forcée notamment par l’envoi d’un produit non commandé. Dans
certaines hypothèses le consentement peut être admis même en cas de
silence.
Mais cette possibilité demeure une exception, le plus souvent prévu par la loi
ou les usages. Quand le contrat le prévoit lui-même, reconduction tacite d’un
contrat de base.
Remarque : Dans certaines circonstances et pour certains contrats, le sollicité
peut se rétracter même s’il a accepté l’offre alors qu’en principe ce n’est pas
permis cette possibilité n’est pas permise. Il s’agit des contrats à distance ou un
délai de réflexion ou de rétractation est accordé.
L’écrit électronique est l’équivalent d’un écrit papier toutefois deux séries
d’exception ont été prévues.
Si une mention écrite de la main de celui qui signe est exigée, il pourra apposer
sa signature à condition qu’un procédé fiable d’identification. Un contrat papier
reste obligatoire aux successions, aux hypothèques et aux gages.