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Le premier travail consiste à préciser le sens du terme « obligation ». Le législateur ne le définit pas. Après
avoir traité les personnes et les biens, le code civil étudie « Les différentes manières dont on acquiert la
propriété » autrement dit « Les sources d’obligations ».
Le droit des obligations implique une relation juridique entre des personnes. De manière plus technique, on
appelle « obligation » ou « droit de créance » ou encore « droit personnel », le lien de droit par lequel une
personne, le débiteur, est tenue de fournir à une autre personne, le créancier, une prestation et
inversement par lequel, le créancier peut exiger le débiteur à fournir une prestation.
Le droit personnel est opposé au droit réel. Pour expliquer, prenons l’exemple de Choumicha. Choumicha et
son amie prennent une consommation et un repas au restaurant. Les deux femmes découvrent que le sucre
est enveloppé d’un papier sur lequel est imprimée une photo de Choumicha. Dans cet exemple, plusieurs
personnes sont des sujets de droit : Le restaurateur, Choumicha et son amie et la société qui produit le
sucre.
Il faut ici distinguer deux situations : le contrat de restauration d’une part et la photo publiée à l’insu de
Choumicha, d’autre part. Le restaurateur a l’obligation de servir ce qui a été commandé. Il s’est engagé sur
une obligation. S’il ne le fait pas, les deux dames sont en mesure de l’exiger.
Dans le terme obligation, on trouve une relation de réciprocité sur un même terme : ici, la commande du
repas. L’un doit – le débiteur –, l’autre exige – le créancier. On peut d’ailleurs rajouter que le restaurateur
est lui aussi à son tour créancier de l’obligation de paiement. Les rôles sont en quelque sorte inversés. Mais
dans ce cas, il s’agit d’une autre obligation.
Dans la seconde situation, la société qui exploite le sucre aurait dû s’assurer de son droit de publier l’image.
Elle doit réparer son insuffisance qui a entraîné un dommage subi par Choumicha, en situation de
créancière.
Les obligations peuvent aussi avoir pour origine la loi : les impôts doivent être payés par le contribuable,
décision ayant été adoptée au Parlement lors du vote du budget ; ou par un devoir de conscience, comme le
respect par les enfants de leurs parents. Dans ce cas, les dispositions légales sont applicables. Les personnes
peuvent aussi créer des obligations sur leur propre initiative. C’est d’ailleurs ce point qui va mériter notre
attention dans ce cours.
T.A.F :
1- Relever la définition de la notion d’obligation
L’article 1 du DOC stipule que : « les obligations dérivent des conventions, des autres déclarations
de volonté, des quasi contrats, des délits et quasi délits ».
C’est un accord de volonté, destiné à produire des effets de droit, des engagements.
Il s’agit ici des obligations naissant de l’émanation d’une seule volonté. Il s’agit d’une déclaration
unilatérale de volonté. Ex : Le testament.
Il s’agit ici de certains événements qui vont donner naissance à des obligations sans qu’il y ‘ait à la
base un accord de volonté.
Ex : L’enrichissement sans cause. C’est à dire, au moment de l’immatriculation d’un terrain et suite
à une erreur dans l’écriture du nom de l’intéressé, une personne étrangère se voit attribuer un terrain
qui devait devenir à une autre personne. Cette personne étrangère va s’enrichir et l’autre va
s’appauvrir. Cette enrichissement sans cause va créer une obligation = L’enrichi doit restituer le
terrain.
A la base de cette obligation, il y’a pas un accord de volonté, mais il y a une idée de justice.
Le quasi délit = un fait involontaire et illicite (provoquer des blessures par imprudence).
Dans les deux cas, il y a une obligation qui prend naissance pour réparer le dommage causé, et ce
même s’il n y a pas à la base un accord de volonté.
L’obligation de donner
L’obligation de faire
C’est une abstention à faire une chose ou un acte. Ex : Obligation de ne pas commercer la drogue.
Obligation de moyen
C’est une obligation par laquelle un débiteur s’engage envers son créancier de faire son mieux,
d’être prudent et attentif pour essayer d’obtenir un résultat, mais sans être tenu d’atteindre ce
résultat.
Obligation de résultat
C’est une obligation qui a pour objet un résultat bien déterminé, le débiteur serait responsable s’il
n’a atteint pas le résultat promis.
Si le résultat n’est pas obtenu, le débiteur est considéré comme n’ayant pas exécuté son obligation.
d- L’extinction de l’obligation
Une obligation est éteinte lorsque le lien entre le débiteur et le créancier disparaît. C'est-à-dire que
le créancier n’a plus le droit de demander au débiteur l’exécution de l’obligation.
Le paiement
La compensation
C’est l’opération qui permet d’éteindre 2 créances réciproques jusqu’à concurrence de la plus faible.
Ex : Un commerçant (A) a vendu 1 600 dh de marchandise à son client (B), en même temps ce
client (B) est un mécanicien et a effectué des réparations à la voiture du commerçant (A) pour une
valeur de 2 000 dh.
Après compensation le client B a toujours une créance de 400dh sur A. C-à-d : A doit verser 400dh
à B.
C’est l’acte par lequel le créancier renonce à exiger une partie ou la totalité de la dette. Il renonce
son droit de créance et libère ainsi le débiteur de son obligation. On parle alors de la remise de la
dette.
Applications :
Exercice 1 : Considérons la reconnaissance de la dette suivante :
Je soussigné, M. MOUSSAOUI SAAD, domicilié 26, rue Idriss 1er, Salé, reconnait avoir reçu
de M. MOUFDI Mohamed, commerçant, la somme de 45000 dh à titre de prêt non producteur
d’intérêt, j'engage à lui rembourser cette somme en 3 ans à raison de 1250 dh par mois.
Fait à Salé le 18/01/2021
Signé : MOUSSAOUI SAAD
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- Une personne partie en vacances, le toit de sa maison s'écroule son voisin va prendre en
charge les réparations
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Exercice3 : Complétez le tableau ci-après en mettant une croix devant les colonnes
correspondantes
Situations Obligations
Donner Faire Ne pas faire Moyens Résultat
Ne pas klaxonner auprès les hôpitaux
Payer la facture d'électricité
Créer un site web pour la société X
Transporter des ordinateurs
Assurer le client contre les risques
Réaliser une opération pour un patient
Exercice 4 : Indiquer le mode d’extinction d’obligations des divers cas donnés en annexe suivant :
« M.Tazi » souscrit une police d’assurance n° 6123 contre incendie, pour un immeuble de 5 étages
à la compagnie d’assurance SAHAM. Cette dernière dégage sa responsabilité en cas de force
majeur. Le paiement de la prime se fera le 21 juin 2019
Document 1 : …………………………………………………………………
Le remboursement en cas de sinistre s’effectuera selon les conditions suivantes : l’assureur verse
à l’assuré une indemnité. Le paiement de la prime par l’assuré se fera le………..…………... de chaque
année.
Lu et approuvé Lu et approuvé
Assuré Assureur
T.A.F :
Corrigé :
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A- Définition
L’article 1101 du code civil définit le contrat
comme : « …………………………………………………………………………….............................................................
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…………………… »
Le contrat suppose ainsi l’engagement d’une personne envers une autre, d’un débiteur envers un
créancier, c'est-à-dire deux personnes dont les intérêts sont généralement concurrents.
L’objet du contrat est le plus vaste possible ; il consiste en une certaine prestation :
Application :
ENCADRE 3 : L’OBLIGATION CONTRACTUELLE DANS LE DOC MAROCAIN
ARTICLE 230 : Les obligations contractuelles valablement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les
ont faites, et ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel ou dans les cas prévus
par la loi.
ARTICLE 231 : Tout engagement doit être exécuté de bonne foi et oblige, non seulement à ce qui y
est exprimé, mais encore à toutes les suites que la loi, l'usage ou l'équité donnent à l'obligation
d'après sa nature.
ARTICLE 259 DU DOC MAROCAIN : Lorsque le débiteur est en demeure le créancier a le droit de
contraindre le débiteur à accomplir l'obligation, si l'exécution en est possible ; à défaut, il peut
demander la résolution du contrat, ainsi que les dommages-intérêts dans les deux cas. Lorsque
l'exécution n'est plus possible qu'en partie, le créancier peut demander, soit l'exécution du
contrat, pour la partie qui est encore possible, soit la résolution du contrat, avec dommages-
intérêts dans les deux cas. (…) La résolution du contrat n'a pas lieu de plein droit, mais doit être
prononcée en justice.
T.A.F
1- Selon les articles 230 et 231 du DOC est ce que les contractants ont le choix d’exécuter ou pas
leurs obligations après la conclusion d’un contrat ? Justifier
2- Quand le débiteur se trouve incapable d’honorer son engagement contractuel comment la loi a
protégé le créancier ?
Corrigé :
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Application:
Fatima vient de passer son examen de BTS avec succès et a obtenu, un contrat de travail à durée
déterminée dans une entreprise d’informatique spécialisée dans la création de sites Internet. Le contrat ne
débutera qu’au début du mois d’août.
T.A.F :
1. Déterminer les sujets de droit dans cet extrait du contrat.
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3. Caractériser le contrat
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4. Mme BENANI a demandée de prolonger son congé sans solde de un mois de plus, pour cette raison
le DRH M. HILLALI a demandé à Mlle Fatima de rester pour travailler un mois de plus. Fatima a
acceptée sans qu’il y’ait une modification du contrat. A la fin du septième mois Fatima a été surpris
de ne pas recevoir sans salaire de dernier mois. elle a porté plainte chez le DRH ce dernier a refusé
de rembourser son dernier salaire en justifiant que son contrat est déjà terminé un mois avant.
a- D’après l’extrait du contrat du travail est-ce que le DRH a raison de ne pas verser le salaire
de dernier mois à Fatima ?
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c- Quand le DRH a demandé de prolongé la durée de travail, Fatima que devrait-elle faire ?
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Le consentement manifeste la volonté de contracter chacune des parties. Encore faut-il que cette volonté
soit « juridiquement correcte. »
- L'offre (ou pollicitation) est la manifestation de volonté de celui qui propose la conclusion du contrat. Elle
peut être adressée à une personne déterminée ou au public.
Un démarcheur qui vient à domicile proposer au propriétaire d'une maison l'installation d'un système de
protection contre le vol par vidéosurveillance, et assortit sa proposition de la fourniture éventuelle d'un
devis après étude des lieux, présente une offre à une personne déterminée. Les dépliants publicitaires
déposés dans les boîtes aux lettres, comportant « l'image » des produits proposés à la vente, leur
description et leur prix, les encarts publicitaires d'un journal, constituent des offres au public.
- L'acceptation est la manifestation de volonté par laquelle le destinataire de l'offre adhère à la proposition
qui lui est faite. C'est à ce moment que se forme le contrat, sauf s'il est réel.
T.A.F :
6- Quelle forme peut prendre l’offre et l’acceptation ? Relever des exemples du document
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Vices du consentement :
Le consentement ou bien la volonté des parties doit être « juridiquement correcte », Elle doit être
éclairée et libre. Si l'une des parties n'a pas décidé en pleine connaissance de cause, ou si elle a
subi une pression, son consentement est vicié. Dans ce cas en distingue trois vices de
consentement l’erreur, le dol et la violence.
a- L’erreur
T.A.F :
1- Comment la loi a défini l’erreur ?
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2- Dans un contrat et selon la loi l’erreur peut porter sur combien d’éléments ? Lesquels ?
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b- Le dol
Le code civil définit le dol comme une manœuvre frauduleuse visant à obtenir le consentement du
cocontractant. La manœuvre peut consister en une action ou une abstention :
-Un stratagème utilisé par le contractant pour tromper l'autre partie.
- Un mensonge proféré pour inciter le cocontractant à consentir au contrat.
- Le silence intentionnel du contractant en vue de dissimuler une information qu'il sait essentielle pour
l'autre partie. Cette manœuvre constitue une réticence dolosive.
Le dol est sanctionné par le juge par la nullité du contrat. Dans le cadre d'une vente, la nullité implique le
remboursement du prix d'achat par le vendeur et la restitution de la marchandise par l'acheteur.
Seul le juge peut annuler le contrat. La partie trompée par les manœuvres dolosives de son cocontractant
doit prouver les 3 éléments du dol :
1° La manœuvre dolosive : un stratagème, un mensonge ou le silence du contractant sur une
caractéristique déterminante du contrat.
2° L'intention du contractant de tromper l'autre partie en vue d'obtenir son consentement, alors
qu'il n'aurait pas conclu le contrat en l'absence de la manœuvre dolosive.
3° L'erreur du cocontractant, provoquée par le dol. Sur le terrain du dol, toutes les erreurs sont admises
pour entraîner la nullité du contrat.
Si la victime du dol a subi un préjudice, elle peut également demander l'octroi de dommages et intérêts à
titre d'indemnisation.
T.A.F :
1- Relever la définition du dol
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2- Quelle est la conséquence juridique du dol
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3- Donner des exemples du dol pour les 3 cas précité dans le document
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4- Comment prouver un cas du dol
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Application1 :
Identifier et expliquer pour chacune des situations ci-après s’il s’agit des cas du dol ou pas
1) J'ai acheté une TV d'occasion à un particulier. Nous n'avons pas évoqué le bon état de
fonctionnement de l'appareil, et il s'avère que l'image saute. Puis-je me faire rembourser ?
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2) J'ai acheté une peinture dans une brocante. Le brocanteur m'a assuré qu'il s'agissait d'un
original, il s'avère en fin de compte que c'est une copie. Puis-je obtenir une réduction du
prix de vente ?
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3) Un agent immobilier m'a vendu une maison, sans me préciser qu'elle avait déjà été
inondée plusieurs fois. Je viens de le découvrir, puis-je demander la nullité de la vente
immobilière ?
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c- La violence
T.A.F
1- Pourquoi la loi a considéré la violence comme un vice du consentement
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3- Quelles sont les éléments que les tribunaux prendre en considération dans le cas de la violence
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Application2 :
Prenons l’exemple de Mr Ahmed :
Au moment de lui remettre le chèque correspondant aux dommages-intérêts qu'il a obtenus, un avocat
exige de son client des honoraires supplémentaires. C'est un avocat de grande notoriété, et la scène se
déroule dans le cadre habituel de son cabinet de travail. Le client est un jeune homme de 28 ans, grand
infirme, dans un état de santé déficient, inexpérimenté en affaires et ému à l'idée de recevoir une
importante indemnisation. De surcroît, il se trouve en état de moindre résistance en raison du besoin qu'il
a de recevoir rapidement des dommages-intérêts.
T.A.F
Après avoir étudié la situation de Ahmed, à votre avis est ce qu’il s’agit d’une situation de violence ?
Justifier votre réponse
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2- La capacité
La capacité est l'aptitude à être sujet de droits et d'obligations et à les exercer. La capacité est la
règle, et l'incapacité l'exception. Sont privés de la capacité d'exercer leurs droits :
- les mineurs non émancipés ;
- les incapables majeurs.
La majorité est fixée à 18 ans. L'émancipation est possible à partir de 16 ans.
Les mineurs non émancipés sont représentés dans les actes juridiques par leurs parents
(administration légale) ou par le tuteur si les deux parents sont décédés (régime de la tutelle). Les
majeurs incapables sont représentés par un tuteur ou assistés d'un curateur.
3- L'objet
« Tout contrat a pour objet une chose qu'une partie s'oblige à donner, ou qu'une partie s'oblige à
faire ou à ne pas faire. »
C'est donc la prestation que doit fournir chaque contractant : ce qu'il doit donner, faire ou ne pas
faire. Les caractères de l'objet diffèrent selon la nature de l'obligation :
Obligation de faire ou de ne pas faire : la prestation qui en est l’objet doit être
- possible
- déterminée dans sa nature et sa durée
- licite
4- La cause :
Sommairement c’est le « pourquoi » de l’engagement, le but poursuivi par les parties ; la cause
est régit par le code civil elle repose sur deux éléments majeurs :
Un contrat n’est donc valable que si les obligations qu’il engendre ont une cause et si cette
cause est licite.
Application3:
C’est ainsi qu'il cède pour un tableau d'Edgar Degas, le vendeur lui ayant certifié l'authenticité de
l’œuvre, certificat à l'appui. Toutefois, quelques mois après la vente et alors qu’il avait repris
contact avec un vieil ami de lycée, aujourd’hui expert en art, ce dernier lui a laissé entendre que
son œuvre loin d’être un authentique Degas et n'est rien d'autre qu’une copie factice.
Furieux de cette mascarade, monsieur BENANI vient vous consulter bien décidé à obtenir
l'annulation du contrat de vente et la répétition de la somme versée.
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1. Types de nullité
Nullité relative : La nullité est relative dans le cas où les intérêts privés sont violés par l’un
des vices de consentement. Elle est invoquée par l’une des parties (le contractant lésée). Délai de
prescription 5 ans.
Nullité absolue : La nullité est absolue lorsque le motif est très grave et touche à une
prescription de la loi fondée sur l’intérêt public. Elle est invoquée par tout intéressé. Délai de
prescription 30 ans. Ex : contrat qui porte sur le commerce de la drogue.
2. L’effet de nullité
Dès que la nullité est prononcée par le juge, il n’y a plus de contrat ni d’obligations contractuelles.
La nullité est rétroactive lorsqu’il faut remettre les choses dans l’état où elles étaient avant la
signature du contrat.
Pour un contrat de vente d’une voiture, la nullité exige la restitution de l’argent à l’acheteur et la
voiture au vendeur. La rétroactivité n’est pas possible pour les contrats à exécution successive,
comme le contrat du travail, de location…
2. La responsabilité contractuelle
a- Exemple :
Ali a conclu un contrat avec Farid chauffeur, afin de lui transporter des marchandises de Berrechid
à Rabat. En signant ce contrat, Farid s’engage à livrer les marchandises en bon état dans deux
jours. Mais, les marchandises ne sont livrées qu’après 15 jours et dans un mauvais état.
T.A.F :
1- Citer les obligations des parties
2- Farid a-t-il honoré son engagement contractuel ? Justifier
3- Comment Ali peut obtenir ses droits ?
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b- Définition :
Lorsqu’une partie du contrat (débiteur) n’exécute pas ses obligations, elle commet une faute qui
cause un préjudice à l’autre partie (créancier). Donc, le débiteur est considéré responsable de la
non-exécution. Et puisqu’il y a un contrat entre les deux parties, on parle de responsabilité
contractuelle.
Dans certains cas bien précis, le débiteur peut être exonéré de sa responsabilité contractuelle.
Article 268 du DOC : « Il n’y a lieu à aucun dommages-intérêts, lorsque le débiteur justifie que l’inexécution
ou que le retard provient d’une cause qui ne peut lui être imputée, telle que la force majeure, le cas fortuit
ou la demeure du créancier »
T.A.F :
1- Relever et expliquer d’après cet article, les événements qui peuvent exonérer le débiteur de sa
responsabilité contractuelle.
2- Citer d’autres cas susceptibles de produire le même effet
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Prof. EL OUD Mohammed Page 20