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Titre 1: Les obligations conventionnelles

Chapitre 1: L’engagement contractuel fondé sur le formalisme dans l’ancien droit romain
Section 1: Le formalisme verbal: La stipulation
Préliminaires, définition et procédure
Les C se forment par le prolongement personnel de la parole solennelle codifiée par la loi des 12 tables. Dici-
tio dotis: promesse de dette qui s’effectue par l’accomplissement de parole solennelle. (diparait fin bas em-
pire) Jusjurandum liberti= C concernant les esclaves affranchis qui s’engagent à fournir qq jours de travail à
leur ancien maitre. Stipulatio= C verbal qui sert à tt faire: la vente, prestation, travaux… Il y a 2 personnes au
C: le créancier, et le débiteur. Seul le débiteur s’engage vis à vis du créancier(C unilatéral) avec un jeu de
question réponse: promets tu…? Je te promet.
Cet engagement vient du domaine religieux avec des jeux de promesse faits dans des temples romains. Les
cond° de validité sont exigeantes.

Les conditions de validité de la stipulation


C’est la question et la réponse. Du romain « spondere » qui donne sous forme de quesT° « spondesne » et
attend la réponse « spondeo ». Il faut une correspondance entre la question et la réponse: promets tu…? Oui
je promets… oui je te donne <pas de correspondance.
La stipulat° ne peut ê prononcé que par ceux doués de parole donc les muets et les sourds sont mis à l’écart.
Il faut aussi que les 2 parties soient en contact donc pas de stipulat° à distance.
On permet cpdt par la suite un intervalle de temps entre quest° et réponse permettant l’absence ou la distance
des parties. Il y aussi des engagements écrits pour éviter le pb de témoin mort.
Dés lors que le texte est précis, il constitue une preuve forte du respect du formalisme et devient quasiment
irréfragable sauf exception.
Les effets juridiques de la stipulation
Elle fait naître des ob° unilatérales pour le débiteurs.Seul celui qui promet, s’engage jurment vis à vis du
créancier. Ces stipulations sont définies par la loi des 12 tables. En cas de litige, le juge ne peut examiner les
cond° de non exécution. On ne cherche pas s’il y a erreur , dol, ou circonstances atténuantes, il ne cherche
que le respect du formalisme et le respect de l’ob°.
On parle d’action de droit stricte.

Par 4
Ces effets jur changent au fil du tps, on admet de promettre pour autrui.Romains :2 hypothèses:
Principe: stipulat° pour autrui est nulle.
°Promesse pour autrui= débiteur promet de tt fair pour qu’un tiers exécute l’ob° envers le créancier. Cpdt le
débiteur reste le seul à être engagé envers le créancier. C’est la clause de porte fort prévu Art 1119.CC.
On a aussi la promesse de peine où le débiteur promet une somme d’argent si un tiers n’exécute pas la chose
promise. On est jurment lié qu’entre débiteur et créancier.
°Stipulation pour autrui=qd la personne extérieure à la stipulation est du coté du créancier. Le débiteur pro-
met de faire qqch au créancier au profit d’un tiers.
EX: A dépose de l’argent chez B qui a déposé de l’argent chez C.A peut récup son argent en retirer ce que B
a déposé chez C.
° L’ aménagement des sanctions de la stipulation ne se base pas sur la V des parties ou l’équité et laisse le
juge apprécier la stipulat° à l’EC dans 3 cas:
-Qd stipulat° sur somme d’argent certaine. Si non versement, Possible ajoute d’une somme en + par le juge à
la somme d’origine.
-qd dette porte sur un corps certain (moutons, vache..). Le juge condamne le débiteur à payer une somme
d’argent selon la valeur des vaches..
-qd la dette de stipulation porte sur un objet incertain(des animaux en bonne santé…). Si les animaux ne st
pas en bonne santé, le juge appréciera la valeur de l’ob° promise.
Apparait ensuite la stipulation clause de DOL, close accessoire à la stipulation par laquelle le débiteur s’en-
gage à exécuter sans accomplir le DOL. On s’engage à réaliser l’ob° sans commettre de DOL, en cas de li-
tige le juge peut cherche l’intent° des parties si l’ob° n’est pas accomplie. Stipulation= grand C romain qui
subsiste jusqu’à la fin de l’empire romain.

Section 2:L’expensilatio
Définition et origine
C’est un C se formant par des formalités d’écriture contrairement à la stipulation. ER: 3 C libéraux dont 2
d’origines grecques et romaines.
Grecs: Chirographum: chiro=main / graphum=écriture > c’est l’écriture par la main
Syngraphè: acte rédigé à la 3ème personne en présence de plusieurs autres.
Ces 2 cas ont une courte durée de vie dans l’histoire romaine.
Romains: Expensilation= C d’origine latine qui signifie ‘porter la dépense’. C’est un mode de création d’ob°
par jeu d’écriture qui se développe dans le contexte où les propriétaires fonciers tiennent leur registre de
compte avec une réelle exactitude de leurs dépenses et recettes.
La forme de l’expensilatio
2 colonnes permettent de voir ce qui est encaissé et décaissé qui est utilisés à titre de preuve et une 3ème co-
lonne est le jeu d’écriture et fait naître une ob° du pater familias sur le débiteur. On a l’expensilation qui
transforme une ob° préexistante en une autre, on appelle cela une novation et il y en a 2 formes:
°On a la novation par changement de débiteur appelée la délégation.
EX: A doit 10€ à B, et B doit 10€ à C, les 2 ob° ont le mm objet. On peut nover (éteindre) l’ob° de A à B et
de B à C pour A vers C. Pour cette délégat°, la 3è colonne de l’expensilation est utilisée.
°La novation par changement de nature de l’ob°. EX: Au lieu d’acheter une voiture, on passe un crédit (loyer
sur une durée), la propriété est transférée à la fin du paiement du loyer. Pour changer la nature d’une ob°, on
l’éteint pour la transformer en la novant par expensilation. Cette expensilation disparaît au bas empire cad
ap 3ès ap.JC. L’expensilation est possible pour les muets mais elle est réservée aux citoyens romains jusqu’à
l’édit de Caracalla 212. C’est du au fait que les pater familias qui ne veulent plus tenir des comptes. Seul le
chorigraphum subsiste jusqu’à l’empire romain. Ces C n’ont de valeur jur qu’à partir du jeu d’écriture.
Section 3:Le formalisme fondé sur la remise d’une chose: Les contrats réels formels
Domaine et effet du Mutuum
C’est un C de prêt avec 4 caractéristiques:
°C’est un prêt de de chose fongibles et consomptible de consommation. Prêt de consommation= prêt de
chose dont on a besoin, mais aussi emprunt d’argent pour investir (non essentiel). Mutuum=C de prêt spécia-
lisé de conso° sur les choses du quotidien et des choses fongibles et interchangeables. Il traite aussi sur des
biens consomptibles cad qui se détruisent ap conso° (bouffe). Dans ce cas le débiteur doit rendre la chose
prêtée par un équivalent.
Romains: restitut° d’une somme d’argent par un plateau en argent.
°C’est un C unilatéral cad seul l’emprunteur a une ob° de rendre au prêteur qui ne doit rien.
Donc seul le prêteur peut agir contre le débiteur si non remboursement.
°C’est un C du dt des gens C du dt naturel. Il intervient entre personnes qui se connaissent et qui ont
confiance l’une en l’autre. Pas d’enrichissement du prêteur.
°C’est un C gratuit car ce sont des objets de conso° et des gens qui se font confiance et se rendent service.
Le prêt maritime, ancêtre du dt des assurances a un risque car on traverse les mers. Particularité: qqn investi
et qqn fait le transport. L’armateur investit et le prêt n’est pas gratuit cô un C de mutuum. Il y a donc des in-
térêt. Mais si perte de marchandise, l’armateur perd tout si naufragé sans remboursement possible.
Les éléments constitutifs du Mutuum
À la diff de la stipulation, le mutuum s’appuie sur la remise de la chose, et le consentement n’est pas généra-
teur de l’ob° mais le fruit du formalisme.
°Le 1er élément constitutif est le transfert de la chose prêtée au prêteur vers l’emprunteur. Sans cela, le C
mutuum n’existe pas jurment.
Les juristes acceptent des simplificat°:
-on a admis le preneur à donner mandat à qqn pour remettre la chose de main à main
-on a aussi accepté un assouplissement par l’intermédiaire d’un banquier
°Il y a qd mm un élément conventionnel: le débiteur s’engage à restituer l’équivalent en qualité/quantité.
°L’élément intentionnel permet de différencier ce C des autres.
Entre ER et 17ès: effet de balancier au fil du tps. Le prêteur à intérêt est dangereux en période économique
difficile. Moyen-âge: l’église est contre le prêt à intérêt car il ne doit pas se faire au dépens de qqn. Ainsi, ce
type de C n’est apparue qu’après 1789 par un décret qui cpdt y met une limite appelé l’usure.
De nouveaux C apparaissent: la clauses de bonne foi, et le principe du consensualisme.
Chapitre 2:l’émergence d’un engagement contractuel fondé
Section 1: La bonne foi et son application aux contrats réels
Les actions de bonne foi
Le débiteur doit exécuter son ob°en tte bonne foi. Cette V de bonne foi se dev dans plusieurs C, dont bcp
sont consensuels.
Gaîus en donne des exemples:
-la restitution de dote par le mari à sa femme à la fin du mariage
-la gestion d’affaire -les contrats réels
Époque justinienne: 15 situat° de C avec la clause de bonne foi qui se généralise en France Art.1134-1CC.
C’est un engagement du débiteur qui sera appréciée par le juge si litige, action en justice stricte cad qu’on
voit seulement si l’ob° est respectée. Avec une close de bonne fois, le juge peut apprécier les cond° où l’ob°
a été traitée. C’est une analyse plus précise des faits.

Les contrats formels réels de bonne foi


Ce sont des contrats réels donc ce qui fait naitre une ob° est la remise d’une chose d’une personne à l’autre.
Qd on transfert la chose du créancier au débiteur, on dit que la chose est née.
Le contrat de fiducie et de gage
ER: c’est le contrat qui conduit.
Ex: 2 personnes et par le fiducie on transfert la propriété d’un bien à qqn d’autre et à la charge de cette per-
sonne de restituer à terme la chose lorsque les cond° de restitut`° st arrivées.
ER: opérat° sanctionnée par une close de bonne foi de sorte que si le débiteur ne restitue pas la chose, on
peut agir sur la base du C de fiducie soit sur la base de la close de bonne foi. Le juge pourra apprécier les
cond° où l’ob° n’a pas été respectées et pourquoi. #fiducie/gage: gage=transfert d’une chose de qqn à un
autre mais sans transfert de propriété. Le gage va rassurer le prêteur d’argent. Pas de formalité d’écriture exi-
gée pour que le gage soit réel. Le gage n’est pas un C littéral. Qd dépôt de bilan, le tribunal habilite qqn à
faire la liste des créanciers qui ont des garanties jur qui permettent d’être dédommagés et d’ê remboursés
prioritairement par rapp à d’autres créanciers. Le créancier chirographaire n’a pas de garantie et n’a rem-
boursement de sa créance que si il reste qqch. Auj, les créanciers n’ont pas de statuts égaux. Le juge peut de-
mander à un créancier bénéficiaire d’un gage de restituer le gage permettant de refaire le patrimoine du débi-
teur. Ça fera perdre au créancier gagiste son gage et n’est plus assuré de recevoir remboursement. À l’in-
verse, vis à vis du créancier fiduciaire, il est sécurisé car le juge ne peut demander retour de fiducie. Cette fi-
ducie d’ER a longtemps été laissée de coté et dep 10ans c’est une garantie efficace pour les prêteurs et pour
mettre la France en concurrence avec les autres états euro.On donne en fiducie ou en gage un bien qui va ser-
vir de garantie pour notre dette. En cas de bon paiement de dette, le créancier devra restituer le gage ou la fi-
ducie. Dans le cas contraire, le créancier peut subir une action en justice pour restituer le gage ou la fiducie
qd les cond° fixées par le C st réunies. C’est un C réel dans les 2 cas de figure et une close de bonne foi ac-
compagne celui qui reçoit le gage ou la fiducie. La qualité de transférer la propriété (fiducie) a un défaut car
la débiteur voit son patrimoine s’appauvrir si le créancier est de mauvaise foi.
Ce C de fiducie a été jugé dangereux pour celui qui reçoit la fiducie pour une durée déterminée qui n’était
pas sur de récupérer le bien à terme si son bénéficiaire était devenu insolvable.
Le contrat de dépôt
C réel de bonne foi entre déposant et dépositaire. Le déposant convient avec le dépositaire une conv° où il re-
met une chose au dépositaire à charge pour lui de conserver la chose durablement et de la restituer quand le
déposant en fait la demande. On a un modele de C. Et des C de dépôt particuliers. Dépôt conclu dans l’intérêt
du déposant et non du dépositaire. Le déposant conserve la propriété du bien déposé . Si à terme le déposi-
taire ne restitue pas l’objet , le déposant peut faire deux actions en justice:
-une action sur la base du C -agir sur la base du fait qu’il est propriétaire des objets
Le délai pour le C de dépôt ne peut ê invoqué par le dépositaire pour restituer la chose. Il doit la garder aussi
longtemps que le déposant ne le réclame pas et en revanche il doit restituer la chose dés que le déposant la
réclame. Le C de dépôt est conçu de façon classique, le dépositaire n’est pas rémunéré pour conserver la
chose. En contre partie de ce régime jur qui favorise le déposant, il y a des règles sur les droits du déposi-
taire:
-il ne peut se servie de l’objet déposé sous peine de poursuite jur pour vol car il exercera des dt sur la chose
dont il ne dispose pas. Mais le dépositaire a aussi des dts et des limites à ses ob°:
-car le dépositaire rend service au déposant, la resp du dépositaire dans la conservat° de la chose est limitée.
Dépositaire resp que de faute ou de cas fortuit. Si la conservat° de la chose lui coute de l’argent, le déposi-
taire peut se faire rembourses les impenses cad les frais engagés pour conserver dans de bonnes cond° l’ob-
jet. Les romains ont imaginés 3 cas de dépôts:
>Le dépôt nécessaire : qd le déposant n’a pu choisir le dépositaire car l’urgence l’obligeait à trouver le dépo-
sitaire le plus proche et le plus facile. La resp du dépositaire est plus facilement vengé sur les dommages sur
les biens et en cas d’abus de confiance. Si dommage au bien, le dépositaire devra le double de la valeur du
dommage au déposant.
>Le dépôt irrégulier: dépôt de chose fongible ou de genre cad chose qui tant qu’elles ne st pas individuali-
sées par rapp à d’autres se fondent dans l’ensemble plus grand dans lequel elle sont incorporées. Si le dépo-
sant a déposé des choses de genre chez un dépositaire qui conserve les mm choses, c’est un dépôt irrégulier
et le dépositaire restituera en quantité et qualité les choses en question mais ce ne seront pas tt à fait les
choses déposées à la base. Dans un mutuum, celui qui emprunte a intérêt alors que dans le report irrégulier,
c’est celui qui se sépare de la chose qui a intérêt au C de dépôt irrégulier. Donc la resp ne sera pas la mm. Ce
C de dépôt cô pour la fiducie et le gage est un C réel de bonne foi donc le C n’est conclu que qd la chose est
remise du déposant envers le dépositaire qui s’engage de bonne foi à garder la chose aussi longtemps que le
déposant le souhaitera et à la restituer qd le déposant le réclamera.
Le contrat de commodat
C de prêt de type C de mutuum mais qui est un C de prêt à usage cad on prête qqch et cette personne restitue
la chose ap usage. C’est un prêt gratuit souvent à qqn qu’on connait. On confie la détention de l’objet à qqn
qui fait usage de l’objet et doit la rendre à la date convenue. Le commodant dispose à l’égard du commoda-
taire d’une act° en justice pour demander restitut° de l’objet à la date convenue.Étant propriétaire de l’objet,
le commodant peut aussi demander restitution de l’objet en vertu de son dt de propriété. C’est une opérat°
gratuite contrairement au mutuum et il y a une resp + importante du commodataire vis à vis du commodant.
À la # du dépôt, le commodataire peut ê tenu resp pour faute. Pour un cas de faute majeur, il faut un élément
extérieur irrésistible et imprévisible. EX: tremblement de terre
Ce C est gratuit mais le commodataire peut demander au commodant le remboursement des frais engagé
pour entretenir la chose. La close de bonne foi accompagne aussi ce C et c’est le prêt de la chose qui fait
naître une ob° du commodataire envers le commodant.

Section 2: L’application de la bonne foi aux contrats consensuels


Les contrats consensuels de bonne foi
ER: on a # acte contractuels. En dessous de ces contrats on a des accords entre 2 personnes qui peuvent ne
pas ê qualifiés de C car la valeur jur qui les accompagne n’est pas reconnu par le prêteur. Ces accords sont
des pactes, des accords entre 2 personne fondés sur le consentement mais la valeur jur de ces pactes n’est pas
reconnue par le loi romaine du fait qu’on les considère cô des pactes. C’est des l’EC que ces pactes st recon-
nus cô de vrais C. Gaius au 2ès fait des C consensuels une catégorie à part. On a ici un atout, ces C peuvent
ê conclus par des muets et des sourds, des gens privés de bras dés lors qu‘il y a échange du consentement. La
# des C consensuels est que la présence simultanée n’est pas nécessaire. On parle donc de C par correspon-
dance facilités par ces C consensuels. Ces C concernent des actions de la vie courante.
Le louage
C’est un C qui met face a face un bailleur et un preneur. Les romains ont 3 catégories de louage:
-le louage de chose: qui ressemble auj au bail à loyer ou au bail à ferme. Dans les 2 cas , c’est un louage de
chose, le bailleur confère au preneur la détention de la chose louée et en contrepartie le preneur va verser un
loyer ou un fermage en contrepartie de cette détention de l’objet. Qd vous louez une chose productrice de
fruit (un terrain) le preneur a le dt de récolter pour lui seul les fruits.
-le louage de service: le fait d’utiliser le travail de qqn.On loue ici le service de l’artisan. C’est l’ancêtre du
C de travail. Pour les romains, il n’y a pas de C de travail et pas de travail non plus. Rémunérer le louage de
service est possible avec des gains sordides et non libéraux. Ce C de louage est fréquents mm vis a vis d’in-
dividus fournissant un travail de haute qualité, mais pour ceux là ils sont récompensés d’honoraires + grati-
fiant que le gain sordide.
-le louage de travail à faire: on est ici plus proche du contrat d’entreprise ou de travail à façon. Ex: On a un
propriétaire de marchandise qu’il souhaite transformer. Il la confie à qqn pour la restituer ensuite. Ce qui est
loué ici est le savoir faire de la personne à qui est confiée la chose.
Le mandat
C qui met en face à face le mandant et le mandataire. Le mandant va donner mandat au mandataire de faire
qqch pour son compte. Le mandant ordonne par le mandat au mandataire de faire qqch pour lui. Si ce n’est
pas au bénéfice du mandant, c’est pas un C. Le mandataire va faire ce qui est demandé par le mandant et
rend compte de l’opérat° au mandant. On restitue au mandant les choses qui lui reviennent. Si non restitut°
de la chose, le mandant peut agir en justice pour obtenir condamnat° pécuniaire du mandataire ou une peine
d’infamie. L’opérat° se déroule nécessairement entre personne de confiance. Le mandataire n’est pas rému-
néré. Principe: le mandat est gratuit et le mandataire ne peut demander que le rembourser des frais engagé
pour obtenir le mandat. Ce mandat est un C intuitu personae cad en raison de la personne. Le C est conclu
entre 2 personne qui se font confiance, elles n’auraient pas conclu le mandat avec qqn d’autre. Ce caractère
personnel du rapport fait naitre des règles spécifiques concernant ce C de mandat. Il est autorisé pour le man-
dant de révoquer librement le mandat au motif d’une pose ,perte de confiance ou autres… On parlera donc
d’un mandat ad nutum cad que la révocat° peut intervenir à tt moment et celui qui le révoque n’a pas be-
soin de justifier sa révocat°. Car c’est en raison de la personne que le C est conclu, si l ‘une des personnes
meurt, l’ob° jur n’est pas transmissible aux héritiers puisque le C est conclu en raison de la personne. La
close de bonne foi est importante car on s’appuie sur la confiance entre les 2 individus pour conclure le C.
La société
C’est un mode d’org° du dt des entreprises. ER: les entr. n’ont pas la personnalité jur de mtn. Les groupe-
ment d’individus n’on t pas la personnalité morale. La particularité de C est qu’elle passe par le C des asso-
ciés qui réalisent des apports pour permettre à l’entr. d’effectuer des taches au bénéfice de l’entreprise. On
peut faire de l’apport en argent. Les associés partagent les gains mais pas les pertes. Cette clause est jugée
léonine qui est interdite dans les soc. Mais on peut prévoir que la répartit° entre les associés ne soit pas égali-
taire. Apres fin de C, on répartit ces bénéfices, et on repart avec une part du bénéfice réalisé dans l’opérat°.
Si l’associé ne reçoit aucune part il peut agir en justice contre les autres associés pour l’obtenir. Il y aussi une
action pour une peine infamante car le C de société s’appuie sur la confiance entre les associés et le caractère
inutitu personae. Si l’un des associé meurt, cela met un terme à la société car elle n’est pas transmissible aux
héritiers car le C est conclu sur la base de la personne décédée. Un associé qui perdrait la confiance dans ses
autres associés peut se retirer de ses associés librement. On s’appuie aussi sur la volonté des personnes de
s’associer, c’est l’affectio societatis. On est sur des C pour des entreprises de petite taille pour lesquels un
gros capital de départ n’est pas nécessaire. Ap l’ER ce C de soc disparait au moyen âge et réparait au 11ès
lors de la découverte des compilat° justiniennes à Bologne. À l’époque c’est l’Italie qui est le thème du com-
merce méditerranéen.
-Les italiens ont un schéma jur appelé la compagnie cad partager le pain. C’est une structure jur d’entreprise
d’individus qui partagent le pain.
-On a aussi le commanda où les associés gèrent l’entreprise mais ne n’ont pas d’apports en capital.
Ce qui caractérise jusqu’au 15ès ces entr est que ce sont des soc de personne. C’est l’affectio societatis. La
soc organisée comme soc des personne paraissait de moins en moins bien. La forme de soc évolue avec la
mise en place au pays bas des soc de capitaux qu’on appelait à l’époque la Compagnie des Indes. Le sché-
ma jur se transforme et on a désormais une soc de personne pour les petits commerces et une soc de capitaux.
Dep 1866 on a un régime jur plus souple pour encadrer les soc. Apparait en 1925 une soc de capitaux de pe-
tite taille, la SARL inspirée d’un modele allemand introduit en France. Auj on a conservé l’esprit du dt ro-
main sur la C° d’apport entre les associés et sur le partage des bénéfices entre eux.

La vente
Pdt longtemps les romains n’ont pas connu la vente mais la pratique de l’échange cad un bien contre un autre
bien. La vente n’apparaît que dés le dev de la monnaie au sein d’une société et dés le moment de l’échange
d’un bien contre de l’argent et non contre un bien. La vente a une particularité c’est que les romain ne pré-
voient pas qu’elle transfert la propriété de bien à la chose.
def° romaine de vente: contrat par lequel le vendeur s’engage à livrer la possession paisible et durable d’une
chose à l’acheteur qui s’engage à lui transférer la propriété d’une somme d’argent c’est à dire le prix.Il faut
distinguer ce qui attrait à la notion de propriété, ce qui attrait à la notion de possession et à la notion de dé-
tention.
Propriété= dt réel qui porte sur une chose et qui confère au propriétaire toutes les prérogatives que l’on peut
avoir sur un bien.Elle sont en 3 catégories: usus (user de la chose en toute liberté), fructus (le propriétaire
peut jouir des fruits de la chose), abusus (le dt d’utiliser détruire ou vendre la chose).
La propriété est un dt manifeste par un titre de propriété et cette preuve peut ê opposé aux autres individus
pour les empêcher d’utiliser ce qui vous appartient.
Possession:C’est la maitrise de fait exercée sur une chose corporelle et qui correspond dans l’esprit du pos-
sesseur à l’exercice d’un dt réel. EX: on a un objet dont on se croit propriétaire, c’est la maitrise de fait. La
détention donne lieu à la maitrise de fait sur une chose corporelle. Mais ici on a pas à l’esprit le sentiment d’ê
le propriétaire, on sait que l’objet ne nous appartient pas. EX: avoir un livre emprunté à la bibliothèque.Dans
la vente romaine le vendeur s’engage à livrer la possession à l’acheteur et cette possession doit ê paisible et
durable.
Les éléments constitutifs de la vente pour un premier sur ensemble
Pour que la vente soit valable, il faut que la chose puisse ê vendue et doit présenter des qualités : ce doit ê
une chose patrimoniale (que l’on peut s’approprier, contrairement aux choses sacrées à Rome), une chose ac-
cessible, une chose déterminée (ex chose fongible tant que la chose n’est pas determiné la vente n’est pas
parfaite, peut on acheter ce qui n’existe pas, la vente selon les romains est valables qu’une fois que ). A l’ER,
on peut vendre la chose appartenant à autrui (auj art 1199 du code civil = impossible) car la vente ne trans-
met pas la propriété, seulement la possession. Mais puisque le vendeur doit assurer une vente paisible et du-
rable (= éviction), il doit trouver un accord avec le propriétaire s’agissant de la vente d’un bien d’autrui.
-Prix= Somme d’argent que l’acheteur doit transférer au vendeur en échange de la chose vendue. Gaïus: il
doit ê sérieux, certain, en argent monnayé (et juste, selon Justinien). ●  Pour que la vente soit régulière, il
faut un prix fixé en argent, sinon c’est un C d’échange (vente = objet contre argent). Mais le paiement du
prix (exécution de l’ob°) peut se faire sans monnaie, il peut y avoir une situat° de dation en paiement (=
échange contre un objet équivalent à la somme) (que l’on peut retrouver en matière de succession de nos
jours par exemple).
●  Le prix doit ê sérieux et non fictif, à défaut de quoi on bascule dans un régime de donation.
●  Le prix doit ê certain, au moment de la vente on doit avoir des éléments suffisants pour fixer le montant
du prix au moment de la vente (Justinien: lorsqu’on fait appel à un expert, la vente devient parfaite, défini-
tive que lorsque l’expert aura fixé le prix sinon la vente est jurment nul si le prix n’est pas définitivement
fixé), en aucun cas le prix ne peut ê fixé que par l’une des parties.
●  Si le prix doit ê juste, on retrouve les cas de trop grandes lésions (disproportions excessives) les romains
ont estimé que chacun est libre de fixer le prix qu’il voulait, la lésion finalement c’est la loi du marché les ro-
mains estiment donc qu’ils ne peuvent admettre une correspondance totale entre la valeur de l’objet et le
prix, ils l’admettent dans deux hypothèses :
- le mineur de -25 ans (vendeur ou acheteur) pouvait remettre la vente en cause
- à la fin du 3ès av-jc on estime qu’une disproportion excessive entre la chose vendue et le bien est admise
dans la vente d’immeuble (= la lésion d’outre moitié).
Si un des 2 cas est constaté, on peut demander retour. Les juristes du Moyen Age n’ont pas réussi à trouver
un critère du juste prix
- Consentement= élément fondamental des C consensuels de bonne foi, c’est un progrès pour les romains,
mais ils ont malgré tt accompagné son intro° de plusieurs conditions. Il faut que ce consentement soit expri-
mé et certain, les parties doivent ê d’accord sur la chose à vendre et le prix (sinon consentement nul). Il n’y a
pas de critère définitif pour savoir à quel moment le consentement est accepté. A l’ER: pas de quest° sur les
pourparlers, les avant-contrats.
Il y a des usages pour symboliser l’expression du consentement : les arrhes: possibilité de remettre un objet
de petite valeur de l’acquéreur vers le vendeur pour faire preuve de la conclusion du C. Ce n’est pas du for-
malisme mais un moyen de preuve du consentement, on peut s’en passer. Si l’acquéreur fait machine arrière
ou ne paye pas dans les délais impartis, la vente est remise en cause mais le vendeur conserve les arrhes.
L’autre possibilité est la mise par écrit de l’accord des 2 parties sur la chose et sur le prix, cela venait trans-
former le type de C était il tjrs consensuels ou établissait seulement la preuve . A l’époque de Justinien, on
accepte que la rédaction de l’accord puisse ê une condition de la vente. Auj, le CC fait référence à la notion
de promesse de vente, notion introduite au Moyen Age (dans le cas d’une promesse unilatérale, on peut re-
noncer, et dans le cas d’une promesse synallagmatique, la promesse vaut vente ce n’est pas une règles de
l’ER, mais des post glossateur).
La notion de consentement n’a pas fait que simplifier, car avec elle est née celle de vices du consentement
(erreur, dol, violence), des éléments qui vont pouvoir être argumentés auprès d’un juge pour remettre en
cause une ob°conclue jurment. La détent° de fait et la maitrise de faite. Ils sont faussement propriétaire. c’est
une sécu jur si l’acquereur ne paie pas le prix de l’objet.

Les obligations essentielles nées de la vente


Payer le prix est à la charge de l’acquéreur, le déplacement d’une somme d’argent se fait sans formalisme
(transfert d’une main à une autre suffit). Le moment du paiement du prix : tant que la chose n’a pas été li-
vrée, l’acquéreur peut retarder le paiement du prix (réciprocité des ob°). Cette réciprocité n’était pas aussi
simplement admise à l’ER, mais les 2 parties ont pu prévoir une échéance pour le paiement. Le retard de
paiement fait naître au profit ou aux dépens du vendeur, des dommages-intérêts moratoires (intérêts de retard
pour indemniser). Du côté du vendeur, il est possible de retarder la livraison à l’acquéreur, et s’il y a des frais
de conservation il pourra exiger des frais supplémentaires.
C’est l’acquéreur qui se déplace au lieu de vie du vendeur, le prix est évalué en argent mais la vente peut se
faire par le don d’un objet à valeur du prix. Si le prix n’est pas payé, le vendeur va avoir plusieurs possibili-
tés pour agir en justice, mais si le patrimoine de l’acquéreur est vide il n’aura rien au terme de la procédure.
Pour sécuriser le paiement, on a les hypothèses des sûretés (hypothèques, cautions).
Il existe dans le C de vente 4 garanties particulières au profit du vendeur pour ê payé : le privilège de ven-
deur (le vendeur a un dt de préférence sur le prix dans le patrimoine de l’acquéreur), le dt de rétention (le
vendeur peut retenir la chose tant qu’elle n’est pas payée), l’action en revendicat° de la chose (le vendeur
peut demander restitut° de la chose si elle n’est pas payée) et l’act° en résolut° de la vente (le vendeur peut
demander l’annulat° de la vente). Ces dispositifs existent actuellement en dt français, mais ils n’existaient
pas dans ces formes à l’ER (seuls le droit de rétention et l’action en restitut° existaient déjà en la matière). A
Rome, il faut prévoir un pacte pour l’hypothèque, ou une clause commissoire (pour la résolution) dans le C.
C’est le Moyen Age qui a introduit le privilège de vendeur avec les juristes canoniques (e premier vendeur a
un privilège sur le prix du bien payé par un second acquéreur, s’il n’est pas payé il peut saisir le bien im-
meuble), et pour la résolution pour inexécution elle est apparue vers le 11ès. Charles du Moulin au 16ès
montre que les C innomés permettent la résolution des C mm s’il n’y a pas de clause commissoire, et fait le
parallèle avec les C de vente. Le CC reprend cela à l’art.1184 de manière généreuse pour tous les C synallag-
matiques.
Concernant la revendication, au Moyen Age, les juristes ont repris l’idée romaine. Il faut attendre le 17ès
pour ce concerne les biens meubles.. Cela a été difficile à admettre étant donné que la vente transférait pro-
priété et non plus la possession des biens.
Le vendeur dans le C de vente doit conserver la chose jusqu’à la livraison. Qd la chose est vendue, dès lors
qu’elle est déterminée, le vendeur doit apporter tous les soins pour la remettre en l’état et la livrer cô prévu à
l’acquéreur. A défaut, le vendeur engage sa resp si un dommage est porté à la chose qui doit ê livrée, mm si
cela est lié à un cas fortuit (ex:vol), sauf cas de force majeure. Auj, c’est plutôt du côté de l’acheteur que les
risques sont supportés.
ER:le vendeur doit mettre la chose à disposit° de l’acquéreur sans en ê propriétaire (du fait de l’absence d’un
sys de publicité foncière et de l’exclusivité de la propriété réservée aux citoyens romains). Les romains ont
écarté les risques de conflits entre propriétaire et possesseur en imposant une vente paisible et durable. Qd
l’empire romain disparaît, on oublie progressivement que cette vente romaine ne transmet que la possession.
Il faut attendre le 17ès en France pour qu’on accepte le transfert en France non pas de la possession mais de
la propriété : dès lors qu’on a vendu, on perd tous les dt réels qu’on avait sur la chose. Le CC reprend cette
évolution à l’art.1583 pour le C de vente, et sous Napoléon on met en place un sys de publicité foncière.
A partir de ce moment-là, le vendeur peut vendre une chose que s’il en est le propriétaire.
Les obligations de garantie
Elles st de 2 ordres : la garantie contre l’éviction et la garantie contre les vices cachés de la chose. Elles st
complémentaires à l’ob° de livrer et de payer depuis le 3ès.
- La garantie contre l’éviction : Être évincé= perdre la possession d’un objet par une décision de justice, au
profit d’un tiers. A Rome, le vendeur doit s’abstenir d’évincer l’acquéreur, il n’en est pas lui-même proprié-
taire.
- La garantie contre les vices cachés de la chose : le vendeur n’est pas propriétaire de la chose, le
dt romain exige que ce vendeur assiste jurment l’acheteur, il doit lui apporter des moyens de preuve du paie-
ment pour défendre les intérêts de l’acquéreur possesseur. Si le juge tranche au bénéfice du propriétaire, le
vendeur devra indemniser l’acquéreur du double de la valeur du bien pour prendre en compte le préjudice
causé. À l’EC la garantie devient les vices de formes. Pour les juristes Romain , l’idée est que les objets sont
vendus au moment de la vente. La difficulté qui si
Malgré ce principe le romain ont admis quelques rare piège. Une ob° de prendre la chose sans vice.
l’exemple le + courant. Une thèse de vente esclaves et des animaux sans vice
En G, à l’époque mérovingienne, la garantie contre l’éviction permet de se prémunir contre la malhonnêteté
des vendeurs, de la rareté des transferts des biens immeubles et le schéma des pop° de la soc.
ÉF:en cas d’éviction réelle le vendeur doit indemniser, en plus de la clause pénale qui lui incombe.
12ès, qd le dt romain réapparaît, on retrouve le régime de garantie contre l’éviction.
Entre 16-17ès: cette garantie est dév, et le CC la reprend en 1830, permettant à l’acquéreur évincé de récla-
mer le prix de la chose qu’il avait acquise.
La garantie contre les vices cachés intervient à l’ER, elle incombe au vendeur qui doit vendre un objet propre
à l’usage auquel il est promis. Il peut y avoir des vices pas nécessairement visibles au jour de la vente. Cette
garantie au départ n’est pas un élément qui accompagne sysment la vente, il faut prévoir une clause pour que
la garantie fonctionne. C’est à la fin de l’EC que cette garantie devient + systématique. Qd le vendeur
connaît le vice de la chose , l’acquéreur achète en connaissance de cause les vices que l’on signale. Quelques
bien vendus sans vice. Dans l’hypothèse les sains sont présents sur la chose. l’acquéreur a 2 actions possible.
Comme si elle n’avait existé. La 2 hypothèse est une action en dommage et intérêt . Les règles jur romaine,
cela ne veut pas dire que l’on prend en compte de parades viciés.
Les juristes Au début:objet vendu tel qu’il existe et non tel qu’il devrait être idéalement, le vendeur n’est
resp des vices que dont il aurait eu connaissance et dont il n’aurait pas informé l’acquéreur. C’est à l’acqué-
reur de prouver que le vendeur avait connaissance des vices cachés, cela profite donc davantage au vendeur.
Des except° ont été tolérées : l’idée de vices subjectifs, pour lesquels le vendeur est resp quoi qu’il en soit
mm s’il n’en a pas connaissance. Qd ces vices apparaissent, l’acquéreur peut agir en résolut° de la vente ou
peut demander des dommages-intérêts compensatoires (indemnité permettant de diminuer le prix qu’il a dé-
boursé pour des biens qui ne présentent pas la qualité).
Les coutumes vont régler cet aspect des choses pendant que le dt romain s’efface progressivement, surtt des
coutumes spécifiques des foires et des marchés. On voit renaître cette garantie qd on analyse les compilat°
justiniennes, les usages commerciaux sont rattachés à cette garantie. Le CC rassemble ces usages et ces
règles.

Section 3: La notion de contrat synallagmatique


Le C synallagmatique crée des ob° à l’égard des 2 parties de manière connexe et réciproque. De cela découle
dans l’appli° du dt des C 2 principes : l’exécution parallèle des ob° et la résolut° pour inexécution. Ces 2
principes ne fonctionnent qu’avec les C synallagmatiques car l’un doit livrer la chose et l’autre doit payer le
prix, chacun a une ob°, elles peuvent s’exécuter parallèlement. Les 2 parties peuvent attendre que l’autre
s’exécute pour exécuter leur ob°, de telle sorte qu’il y a parallélisme temporelle de l’exécution des 2 ob°.
Dans un C synallagmatique il y a des moyens d’action. Les C unilatéraux font naitre des ob° de l’une des
parties. Les ob° au C l’hypothèse de C de synallagmatique. L’une des partie peut tenter d’exécuter. Si l’une
des parties a exécuté et pas l’autre, la partie qui a exécuté peut demander l’exécution du C. L’ emprunteur
s’engage à rembourser. c’est faussement unilatéral. l’intérêt de la distinction des aspect du problème. Ces
sont les 2 éléments signalés au départ. Tant que l’autre n’ a pas commencé à exécuter. C’est un moyen de
pression contre l’autre. Il demande la résolution. C’est le principe de résolution d’exécution. Aucune des 2
parties n’a commencé à exécuter. Celle à qui on demande de s’exécuter. Tu agis en justice pour me faire exé-
cuter.
On peut avoir des faux C unilatéraux, qui sont à mi-chemin entre l’unilatéral et le synallagmatique, la contre-
partie de l’ob° est soit dans le passé soit dans l’avenir.
ER: les C mm consensuels n’emportent pas nécessairement les effets jur décrits. Parmi les 4 C consensuels
de bonne foi, seul le mandat est unilatéral. Les C innomés st synallagmatiques.
Les romains n’ont pas fait le critère premier de distinction des C unilatéraux/synallagmatiques, ils sont clas-
sés selon leur origine, il n’ont pas reconnu la réciprocité et la connexité des C synallagmatiques. La récipro-
cité est observée mais il s’agit pour les romains d’actions #, et la connexité n’est pas observée. Ce parallé-
lisme est lié à la clause de bonne foi, ce n’est pas la réciprocité qui fait naître le parallélisme. Il n’y a pas de
résolut° des inexécution des C synallagmatiques sans clause de pacte commissoire. 3solution d’auj qui carac-
térise le pacte synallagmatique. Les romains n’ont pas reconnu la réciprocité et connexité des ob°.
C’est l’ancien dt français qui va donner toute sa place au C synallagmatique, vers le 13ès. Les juristes de dt
canonique insistent sur la nécessité d’ê de bonne foi, sur la connexité des ob°, et défendent le principe. Cela
favorise le complément de cette résolution pour inexécution, il y a parallélisme d’exécution.
A l’époque médiévale, les théories deviennent le dt commun, il faut que les tribunaux l’appliquent. Cujas et
Du Moulin au 16ès reprennent à leur avantage les arguments des canonistes et des romain, et affirment que
pour un C cô la vente, la résolution pour inexécution est valable de plein dt, même en l’absence de clause
commissoire. Domat classe les C selon cette distinct° (titre gratuit et titre onéreux).C’est dans les écrits de
Claude joseph Ferrière que nous avons cette distinction.Le CC en fait la consécration aux art 1102 et 1103.

Chapitre 3: L’extension du consensualisme au bas empire romain


Consensualisme +étendu , expression de la V + simple en dehors du formalisme. Ça permet les C à distance.
Les romains créent de nouveaux régime mais ne reconnait pas d’effets jur aux pactes.
Section 1: Les pactes munis d’action
Pacte=AV, sans formalisme ou remise de chose. Conclu sans forme ni remise de chose. Par nature ce sont les
C unilatéraux. Pour les magistrats romains, pas d’action en justice prévue pour les pactes.On parle de pacte
vêtu, nus à l’époque médiévale. Pacte> pax:Paix (latin)
3 catégories où les pactes permettent d’agir en justice:
Pactes adjoints= pacte accompagnant un C principal. Il y a mes pacte minutoir, et de renforcement:
>Transfert de la propriété est accompagné d’un pacte qui modifie les modalités d’échange.
Dation reconnue comme valable.
>Pacte minutoir: qui diminue un C où les pactes de renforcement qui renforce les effets d’un C.
Pacte prétorien= reconnait les effets jur aux prêteurs.
Pacte légitime= pacte que l’empereur par les C° impériales accorde des effets jur. (EX: le compromis.Ce
principe a des exceptions appelées pactes munis d’action.
Section 2: Les contrats innomés
Contrats innommés= contrats non accompagnés d’une action justice avec un nom spécifique. À l’époque de
Justinien, les juristes voulaient répertorier ces type de C. Ces C n’entrent pas dans le régime jur des contrats
nommés. Il ont une cause efficiente faisant naître une ob°: dans les C synallagmatiques, une des parties a
exécuté son ob° et l’autre se doit de le faire aussi. Il peut agir en J contre celui qui ne fait rien.
Les romains et Paul ont classé ces C et 4 critères:
-Les C do ut des (je donne pour que tu donnes) -Les C facto ut des (je fais pour que tu donnes)
-Les C do ut facias (je donne pour que tu fasses) -Les C facio ut facias (je fais pour que tu fasses)
Les C innommés ne st jamais de cas formel, il st consensuels donc il suffit d’avoir une exécution pour avoir
l’avantage. Une action en J est possible et une restitution peut ê demandée. Cela est reconnu au bas empire
qui donne droit à une action en execution, une action en résolution et une action en repentir.Les C innomés st
oubliés dés le 5ès puis redécouvert au Moyen-âge puis disparaissent pour laisser place au consensualisme.

Chapitre 4:Le recul, la renaissance et le triomphe du consensualisme du moyen âge à la fin de l’ancien
régime
Le consensualisme ne peut ê le seul élément, le formalisme peut aussi ê pris en considération.

Section 1: Le retour au formalisme au moyen-âge


2 grandes catégories de contrat: C réels et formels conclus après réalisat° d’une formalité. En cas de trans-
mission d’un immeuble, le paiement est immédiat alors que pour le transfert d’une chose, le transfert de sa
propriété ne se fait pas en mm temps. En cas de non respect dans un prêt, celui qui a exécuté doit faire 3
sommations et 3 semaines après, la personne sera reconnue coupable et peut avoir une amende.
C.Formel= remise de la chose qui fait naître les ob°.
Quelle est l’origine du droit des C pour les francs et les pop° germaniques ?
Hypothèese: Le DC est né de l’appli° du dt de resp. Le dt de vengeance était admis, puis vint la compo° pé-
cuniaire appelée Wergeld. Celui qui ne peut payer s’engage avec un jeu d’échéance avec une promesse de
versement d’indemnité.
Les contrats réels
La propriété du bien est transférée dés conclusion du C donc remise de la chose. Jusqu’au 13ès, tant que la
chose n’est pas livrée ou que le prix n’est pas payée, le C de vente n’est pas valable.
Des ob° de l’EF se rapprochant du C de prêt, de dépôt, de fiducie ou d’échange.Les arrhes montrent que
l’économie se complexifie pour faciliter le transfert et servir de preuve de l’engagement contractuel.
Les contrats formels
Ils emprunte un formalisme oral qui peut ê moyen de preuve cô la rides facta qui engagent 2 personnes à
faire qqch.
EX: Loi salique: modalités de sanct°, Loi ripuaire: procédure, festica: bâton de charge
On accompagne ce geste d’une promesse de faire qqch. Il y a aussi le C sur serment religieux qui fait naître
une ob° prévue par Dieu qui en cas de non exécution donnera son châtiment. En cas de litige, les tribunaux
sont compétents. 16ès: remplacement des juges éclesiastiques par les juges du Roi. Promesse+formule: cette
procédure est mtn réduite à la promesse qui est laïque, c’est la fides facta. Les fiançailles sont aussi faites sur
une promesse mise à l’écrit et assisté par un notaire. Pour un serment religieux, seul un juge d’église est
compétent pour les litiges jusqu’au 16ès. Il peut ê utilisé pour confirmer une ob° jur dont le formalisme n’a
pas été respecté pour éviter la nullité. Cette pratique est de ce fait considérée immoral par l’église.18ès: pau-
mée ou embrassade en guise de bonne foi. Fin 18ès: déclin de ces formalité. Seule subsiste le
serment religieux (promesse orale avec donation à l’église ou aux pauvres) et le vin du marché (boire avec le
créancier devant un témoin). Ttes ces formalités sont publiques. Écrit= acte jur?
L’écrit n’est qu’un mode de témoignage d’un engagement. 16ès: si contentieux le juge s’appuie sur les
preuves orales et les témoignages, ils priment sur l’écrit. L’ordonnance de 1566: si contentieux, l’écrit pré-
vaut sur la preuve orale. Cela est ensuite confirmé par le CC.
Section 2: La renaissance du consensualisme
Les légistes
Le consensualisme renaît avec avec les compilations justinienne. Les glossateurs n’admettent pas le consen-
sualisme cô base du C.
Les canonistes
Il st favorables au consensualisme en faisant lien entre dt romain et principes chrétiens en utilisant le ser-
ment religieux par lequel on jure au nom de Dieu. Faute de Dieu non respect des promesses faites ou qui
nous engagent.
Le droit coutumier
Il sous entend que les conv° ap conclusion ne doivent pas faire l’objet d’une dérogation. Le dt coutumier fi-
nit par laisser une plus grande place au dt romain. 14ès considération des clauses stillatoires cô conclusion
d’une stipulation dans le modèle romain. 16ès: mise par écrit de la coutume. On ne parle plus de C car les Dt
du C relève mtn du dt romain et du dt canonique.
Section 3: Le triomphe du consensualisme
Le progrès du droit coutumier
16ès: les parlements en justice admettent que les ob° jur nées du consentement sont valides et produisent des
effets jur sans formalisme. Loisel rédige les Institute coutumières qui rassemble les grands principes du dt
français. Stipulation perd son caractère spécifique lié au dt du C. Au final des juristes admettent que tous les
pactes ont un effet jur.
L’école du droit naturel, les doctrines libérales et la survie d’un formalisme protecteur
17ès-18ès: apparition de # écoles de pensée sur le consensualisme et ses limites.
École du droit naturel de Suarez en Espagne, Grotius en Hollande et Pufendorf en Allemagne.
Tous se fondent sur le droit international public. Grotius et Pufendorf estiment que le droit naturel doit faire
respecter les promesses. Domet en France reprend aussi ce courant de pensée avec les idées de l’école du
droit naturel qui dit: consentement= conv°= effets de dt pour tt types de contrat= ob° à respecter. Conv°=loi
pour ses contractants. 18ès et 19ès marqués par les lumières sur un renouvellement de la forme étatique et
l’expression de la souv. Ainsi le C.Social de Rousseau accentue la montée en puissance du consensualisme.
Selon Rousseau tt individu se remet par Csocial à l’état qui protège ou accepte de se déposséder du pv de
contrainte envers ses congénères. C’est l’affirmation du consensualisme qui cependant doit respecter la loi.
Ecole libérale: tlm peut par C fait tt ce qui n’est pas interdit par la loi.
Philosophes du 20ès: « qui dit contractuel dit juste » mais ce n’est pas tjrs le cas.
Les juristes du 20ès ne remettent pas en cause l’AV mais le caractère juste du contrat.

Chapitre 5: La construction de l’obligation contractuelle moderne


Section 1: Définitions et classifications
Le contrat
EC: latin> contrabere= rassembler/réunir. ER: negocium/actum/gestum.
Ces 2 écoles veulent définir le C. EC: C=C synallagmatique. Cette def° met de coté les C unilatéraux et les
quasi-contrats. ER:C=tte opération jur qui fait naitre une ob° après accord de volontés des parties. Gaîus:
C=tt acte licite, conv° conclue entre 2 ou plusieurs personnes et créant des ob°. Il met de coté les faits géné-
rateur d’ob° qui n’exprime pas un consentement.
Il veut classer les C selon leur source: C verbaux, C réels, C litéraux, C consensuels.
La. def° de C ne s’est pas détaché de Gaîus à l’inverse de la conv°.
La convention
Conv° nécessaire pour un C. C’est un rapprochement de 2 individus vers un compromis. 3ès conv° précisé
par Ulpien et est donc diff du C. Conv°=échange de V. Les 4 C de Gaîus sont des conv° mais inclue aussi les
pactes et contrats innomés. Tt accord de V qui reçoit une sanction jur est un C. Par contre, Conv° est plus
large. Art.1101 CC

Section 2: Le consentement
L’erreur
Romains= admettaient qu’une partie se soit trompée donc nullité sauf si elle est exclusive du consentement
cad que la partie avait connu l’erreur. On apprécie donc les circonstances et types d’erreur, les romains les
ont donc classé en 4 types d’erreur pour vice de consentement: sur la nature du contrat, sur l’identité de l’ob-
jet, sur la matière ou la substance (dés le 16ès) et sur l’identité de la personne. L’erreur de dt et l’erreur inex-
cusable ont été rejetées par la Cons.C°el.
Le dol et la violence
Les romains ne parlent pas de violence mais de crainte ou de menace car pas de coups mais cela permet
d’agir en amont. Violence=coups. Ils distinguent le dolus malus (mensonge grave permettant la nullité du
C) et le dolus bonus (boniment du marchand, insusceptible d’annulation).
ER: prêteurs: DOL et violence= délits donnant lieu à une répression plus de nature pénale que civile. En cas
de DOL: remboursement de la somme volée, en cas de crainte, paiement du quadruple de la somme due dans
le C. Il faut prendre en compte la clause de bonne foi qui ne peut être invoquée par une partie ayant commis
un DOL ou une violence.
Romains: un débiteur peut dénoncer une violence de n’importe qui, cpdt pour le DOL on ne peut retenir qu’à
l’encontre du créancier. Le romains estiment qu’une crainte suffisante peut impressionner qqn. Moyen-âge:
DOL et violence mis de coté. Glossateurs: favorables aux 2 notions contrairement aux canonistes en raison
d’un pb de sécu jur. Face à cela il y a en dt romain la clause de renonciation au profit du débiteur. Une lettre
de révision peut être délivrée par un juge permettant d’annuler les clauses de renonciation. La violence est
appréciée au cas par cas ce qui n’est pas mis dans le CC 1804 qui reprend la def° romaine: violence= mesure
qui impressionne un individu très ferme. Dol principal= élément sans lequel L C n’aurait pas été conclu si on
en avait connaissance> résiliation. Dol incident= mensonge sans lequel le C aurait qd mm pu ê conclu> répa-
ration sans forcément remettre en cause le C, du fait de son caractère secondaire. Ce sont des délits. 17ès on
les considère cô vices de consentement.
La lésion
On achète un bien don t le prix est lésé cad non concordant avec sa vraie valeur. On ne parle pas de juste prix
à l’ER. On peut invoquer une lésion dans une vente d’oute-moitié cad qd la disproportion excède la moitié de
la valeur du prix. Glossateurs: « lésion est rattachée à la bonne foi ». Canonistes:juste prix lié à la charité. La
« lésion » va être restreinte dans la vente de bien meuble que immeuble à condit° que les personnes lésées
agissent dans les 8 jours après sa conclusion. 18ès: solution romaine=lésion pour vente par des mineurs et lé-
sion excessive avec des conditions plus exigeantes.

Section 3: L’objet
Cette not° est envisagée à l’ER. L’illicéité, ce qui est licite ou illicite est recherché dans l’objet. Pacte recon-
nu à l’ER si elles ne sont pas contraire au dt ou aux autres sources de dt ou morale. (pacte sur succession fu-
ture, sauf si l’éventuel défunt donne son accord).
Moyen-âge: cette notion réapparait avec les compilat° justinienne. Les bonnes moeurs ont un effet distingué
par les canonistes qui estiment qu’on peut remettre en cause les conv°. Les ops-glossateurs distinguent les
lois fondées sur l’utilité public et les lois fondées sur l’utilité privée. Loi fondée sur l’utilité public= on ne
peut aller à l’encontre contrairement à celle fondée sur l’utilité privée. Les juristes distinguent les bonnes
moeurs civiles et les bonnes moeurs naturelles (avantage du dt canon, le respect de l’équité non détachable
des principes chrétiens).
Juriste en dt romain: les conv° ne peuvent déroger aux lois fondées sur l’utilité public mais sur le droit com-
mun les juristes privés acceptent d’y déroger sans que les lois soient nulles. Le contenu du contrat prévaut
sur la coutume sous réserve de la coutume.
15ès: pv royal avec forte autorité jusqu’à la révolution. Le parties peuvent déroger par contrat aux lois sup-
plétives. 15ès - et le CC: l’objet du C doit ê conforme. 19ès se base sur l’AV et la liberté contractuelle. On
distingue les lois impératives et les lois supplétives.
L’ordre public prévaut sur celle de licéité Art.6CC.

Section 4: La cause
Cause= élément d’existence et de validité du C. Art.1131 et 1133.CC: cause= élément constitutif du C. EX:
Dans les stipulat°, c’est le fait de cause efficiente. Cause formelle= contenu des paroles formées (oral).
Cause matérielle= prestation à réaliser, c’est l’objet du C. Cause finale= intention qui accompagne le C dans
l’esprit des cocontractants. Juristes du Moyen-âge: une dette sans cause sur fausse cause ou cause illicite ou
immorale ne peut produire d’effet. Les juristes estiment que tt C a une cause et que sans il serait nul tout cô
un C sur une fausse cause.
Pacte commissoire: on reconnait la réciprocité, la connexité des o° et donc la cause finale C’est le parallé-
lisme de l’execution.
Cause efficience
Les juristes classent les C en fonct° de l’existence de la cause. La cause est en amont dans le temps ou en
aval. La cause est aussi recherchée, c’est l’intention libérale et celle de donner.

Section 5: Les voies de nullité


Ce st les cond° de nullité d’un C. En DC il y a nullité absolue et nullité s relatives. Les parties et ceux à qui
le C est opposable peuvent faire annuler un C pour nullité absolue. La nullité relative est réservée aux par-
ties. ER: on fait tomber les C au cas par cas. Si manque d’un élément essentiel au C, nullité du C. Le juge ad-
met son pv de remettre le C en renégociation. On admet cpdt une diff entre nullité fondée sur une cause
d’utilité publique (argument de plein droit, nullité absolue) et nullité pour cause privée (que par ceux qui ont
un intérêt, nullité respective si les 2 sont concernées). Le CC les appelle par la suite nullité absolue et nullité
relative.
Seul la victime du DOL ou de la violence peut agir auprès du prêteur.

Titre 2: Les quasi-contrats


Quasi-contrats= source autonome d’ob° car les débiteurs sont tenus cô si le C était conclu. C’est un acte li-
cite d’ob° sanctionné par une action en justice. Pas d’expression du consentement en quasi-C. Les romains
utilisent « quasi C » catégorie fourre tout ». C et délits= source d’ob°. On a un travail de C symétrique. Qua-
si-C=acte licite générateur d’ob° civile. Il subsiste 2 hypothèses de quasi-C: l’enrichissement sans cause et le
paiement de l’indu.

Section 1: La gestion d’affaire


Origine et définition
La gestion d’affaire est apparue lors des guerres militaires de Rome. Avec une procuration, qqn est désigné
pou garder les biens de qqn parti en guerre. Cette proc s’est divisé en 2 opérations:
Le C de mandat(C consensuel de bonne foi) et la gestion d’affaire (qqn intervient dans la gestion d’affaire
de qqn absent)
Conditions: 4
-L’acte d’immixtion= « actes déterminés pour s’OQP des affaires d’autrui »
-La personne gérée doit ignorer l’acte d’immixtion
-le gérant ignore l’intention du géré
-le gérant doit intervenir pour sauvegarder les intérêts d’autrui.
Le gérant doit prendre en charge ttes les affaires de la personne gérée jusqu’à la fin et ttes les ob° contrac-
tées. L’individu doit intervenir dans le patrimoine de la personne gérée et y accomplir un acte déterminé. A
l’époque de Justinien, on considère que la personne dont les biens sont gérés doit ignorer l’immixtion du gé-
rant pour écarter ttes hypothèses de C. Le gérant doit sauver les intérêts de la personne absente. Les 4 cond°
remplies donne naissance à des ob° du géré et du gérant.
Effets
Le gérant doit agir en bon père de famille, il gère jusqu’au retour de la personne gérée. Si le géré meurt, la
gestion continue jusqu’à ce que ses héritiers reprennent l’affaire. Qd le géré revient, le gérant rend compte à
l’admin° qui prendra en charge les dépenses utiles à la gestion de l’affaire.
Une fois que la personne gérée ratifie l’acte en fin de gestion, il ne peut plus contester l’utilité des dépenses
de l’ancien gérant.

Section 2: L’enrichissement sans cause/ ou pour cause réprouvée à l’époque romaine


Indu= somme versée à tort dont on demande restitut° sans vocation à s’enrichir injustement.
L’action de in rem verso
Le pater familias confie à un esclave ou un mineur de l’argent à faire fructifier pour s’enrichir lui aussi. En
cas de perte, on saisit le pécune par l’esclave ou le mineur. On pourra agir contre le pater familias jusqu’à
concurrence de l’enrichissement qu’il avait reçu.
L’enrichissement sans cause
Synonyme du paiement de l’indu. Diff du C de mutuum, on a l’intention de contracter alors que dans le paie-
ment de l’indu on veut éteindre un dette.La somme due n’est pas celle qu’on a versé.
4 Cond° cumulatives:
-Le paiement doit avoir été effectué pour effectuer une ob° jur (pas de payer les impôts)
-La somme doit ê un indu (paiement fait à tort)
-La personne qui a reçu l’indu doit ê de bonne foi et doit croire à une ob°.
Une fois les cond° réunies, celui qui a versé la somme indue peut agir en justice avec l’idée qu’il n’obtiendra
que la restitut° pure et simple de l’enrichissement sans cause.
Les enrichissements pour cause réprouvée
C’est l’hypothèse du paiement d’une somme d’argent pour une cause illicite ou immorale. Les romains n’ont
tenu compte de la cause que dans ce cas. Plusieurs hypothèses:
L’enrichissement pour vol: les romains sanctionnent de 4x le prix de la chose volée si le vol est manifeste, et
le double si non-manifeste. Le propriétaire peut aussi agir pour faire sanctionner pour enrichissement sans
cause. En cas de soupçon, on condamne à payer le double si reconnu voleur.
L’enrichissement pour cause injuste: enrichissement qui se fait selon des règles contraires au dt (transfert de
propriété sous la violence/ la menace), tjrs le moyen d’obtenir restituti° auprès du juge.
L’enrichissement pour cause de turpitude: on paie qqn pour qu’elle fasse ou non qqch d’immoral.
Rome: restitut° de l’indu mais le caractère turpitude ne doit concerner que celui qui s’enrichit. Si les deux
sont turpitudes, aucune demande de restitut° possible.
EX: un individu paye sa concubine afin de percevoir des prestations d’elle et de fidélité alors qu’il a déjà une
femme. Nemo odutur suam propriam turtupibinem allegans

Section 3: Évolution après le droit romain


Réapparition de l’enrichissement sans cause au 9ès. Au 16ès, les juristes admettent les faits créateurs
d’ob°.L’enrich est resté très vague. L’art 1363.CC reprend la notion de paiement de l’indu. C.Cass° 1892:en-
rich. admis si il n’y a pas d’autre moyen de la loi pour obtenir satisfact°.

Titre 3: Les obligations délictuelles


DÉLIT était rattaché à la vengeance, individuelle ou familiale et les punit°. La vengeance est ensuite rempla-
cée par un sys de composition pécuniaire cad l’argent versé éteint le dt de vengeance ou de reparat°. Des fois
on peut avoir les 2 sys car on ne peut avoir l’un sans l’autre.
Quel élément doit précéder l’autre? En délit pénal, on sanctionne le délit dans un objectif de répression. La
réparat° du dommage n’intéresse que celui qui le subit. Auj, délit pénal et délit civil st diff donc procédure
diff. Le dt pénal opère la répression ou la dissuasion alors que Dt.civne fait que réparer le dommage par in-
demnisation. Le délit pénal porte atteinte à tte la soc alors que le délit.civ porte atteinte à la personne. Délit
pénal= disposit° pouvant ê rétroactif et d’interprétat° stricte. Délit civ.=disposit° d’interprétat° extensive. En
justice, délit pénal= procédure inquisitoire alors que délit civ=procédure accusatoire. Seul la victime peut
agir en justice contre l’auteur.
Délit civ= sanct°> indemnité non forfaitaire. En ancien dt romain, action exercée contre délinquants et héri-
tiers.

Chapitre 1: Les délits en droit romain: la diversité des délits en droit romain
Époque romaine (ER): 1 seul type de délit et proc accusatoire= sanction surtout corporelle, pécuniaire des
fois. Il y a autant de sanct° que de coupable.
Époque classique (EC):sanct° + adaptées à la gravité du dommage. Pas de transmission du dt de reparat° si
mort de la victime.
Section 1: Les délits civils romains
Les principaux délits civils: Les atteintes à la personne: Injuria
Époque justinienne: ce sont des Injuria, et elles ont 3 » formes:
-Membrum ruptum: imputation par extension des blessures au corps (loi du Talion) pouvant ê éteinte avec
une composit° pécuniaire.
-Os fractum: l’os brisé, composition pécuniaire de forte valeur.
-Injuria: coups = somme versée à la victime.
Ces formes sont unifiées sous « injuria » et y sont rajouté l’outrage, la pudeur, la diffamation. Sanctions=
paiement selon l’infraction ou peine d’infamie.
2 catégories de furtum à l’ER: atteintes aux biens dont on ne tire pas bénéfice (damnum), et celles dont on
tire bénéfice (vol…) Furtum= enlever et soustraire qqch à qqn.( escroquerie, abus de confiance. Sanct° va-
riante en fonct° de si elle est manifeste ou non. Si pas manifeste, restitution de la valeur de l’objet.

Le damnum aquilien
Qd on en tire pas profit, le damnum aquilien sur les attaques aux biens.
La loi Aquila prévoit des attaques aux biens cô tuer l’esclave ou l’animal d’autrui et à tout dommage autre
que la mort à ces catégories et les choses inanimées.
Pour cela il faut que le dommage soit illicite, causé par un contact corporel, et un amoindrissement de la va-
leur du bien et seul le propriétaire peut agir.
EC: Domaine aquilien élargi: tt dommage, lésion, détérioration pris en compte sur les esclaves, bêtes et
chose. Il faut une faut dans la réalisation du dommage, il n’y a donc pas de DOL.
La cond° d’illicéité et de faute reste mais les autres disparaissent. La sanct° doit être proportionnelle au
dommage.

Les délits des aliéni juris et des animaux


Domaine où le dt romain balbutie mais des hypothèses apparaissent:
-l’action noxale: délit commis par un père ou un esclave, le père du fils ou le maitre de l’esclave peut faire un
abandon.
-l’action de pauperie: c’est pdt l’act° noxale, soit on indemnise, soit on abandonne le corps.

Section 2: Les délits prétoriens


La victime doit vite agir pour un reparat°. Indemnités non cumulables. 4 hypothèses:
-Le metus: exercice de la violence, crainte sur qqn. Sanct°= Payer 4x le prix de la chose volée.
-Le dodus malus: on nuit, trompe ou déçoit qqn illégitimement. Sanct°= restitut° intégrale.
-La rapine: Les soldat qui volent en temps de guerre. Sanct°= paiement 4x la valeur de la chose volée.
Apres délai, sanction= la valeur de la chose volée.
-Les quasi-délits:faits dommageables et réparable ou indemnisable. Commis sans faute ni volonté.

Section 3: La fraude
C’est un délit civil permettant la remise en cause de l’act° du débiteur cô source de délits. Le débiteur dimi-
nue son patrimoine pour ê insolvable et éviter un redressement judiciaire.
-ER: possibilité d’agir en justice contre celui qui s’enrichit en restitut° des biens.
-Moyen-âge: si vente à titre onéreux, le créancier ne peut agir que si l’acquéreur est complice du débiteur
frauduleux. L’identité n’est pas nécessaire pour caractériser la fraude. Le refus de s’enrichir et manque à ga-
gner n’est pas un acte négatif d’appauvrissement (ne pas faire). Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le créancier
peut agir pour reconstituer le patrimoine du débiteur et saisir les biens. ER: le créancier agit par foi. Auj:
créancier= individu resp de toute créance non remboursée.Ceux qui ont perçu les biens du débiteurs doivent
restituer la valeur perçue.
À l’époque justinienne, le créancier peut demander du débiteur la restitut° des biens.
C’e’st l’act° paulienne.

Chapitre 2: Les délits, du droit romain au Code civil


Section 1: Le haut moyen-âge
Vengeance ou composition
°Dés le 21ès la resp.civ se construit sur la base du damnum aquilien. La vengeance privée pratiquée par les
barbares en France était le moyen normal de régler des hypothèses de délits. Il arrive que les autorités pu-
bliques incite lord parties à renoncer à la vengeance pour une composition pécuniaire. Montant payé= fin du
droit de vengeance. 1/3 du montant est versé au roi et le reste est pour la victime. Si le montant est grand, on
peut prévoir un paiement échelonné.
°On a aussi la solidarité familiale (SF): la victime en vie peut se venger avec sa famille. La vengeance est
d’abord contre le corps de l’auteur. Chrenecruda= transmission de la dette par solidarité familiale qd compo°
pécuniaire non payée en entier. À l’époque franque (EF) on ne distingue un délit qu’en fonct° du rang social
de la victime. La mort est prévue pour les peines privées.
Foedus= proportion du wergeld versée au roi.Dés les carolingiens, homicide= peine de mort. Il y a absence
de culpabilité et d’imputabilité, pas de faute ni de réflexion qui conduit à l’imputabilité de l’infraction. Les
délits sont objectifs et la constatation du dommage transforme son auteur en délinquant. Cette absence fait
reconnaître la resp des enfants en bas âge, des fous animaux .
°EF: survivance des délits jusqu’au 21ès: délit de guerre privée. Le wergeld disparait au 21ès. Les amendes
pécuniaires ne sont plus versées en entier à la victime. La SF. Exige une quarantaine du roi qui oblige le roi a
avertir la famille du coupable 40 jours à l’avance que la victime veut exercer son droit de vengeance sur elle.
Des le 21ès apparait le principe selon lequel seul l’auteur du délit est responsable. Tt les délits sont person-
nels en matière de crime et il n’y a pas de garant.
Ce qui atteint le faute et l’intention de réalisation du délit. Depuis le moyen-âge sous l’influence de l’église.
L’intention est prise en compte en droit pénal et n’était sanctionné que les crime intentionnellement commis.
L’absence d’intention= poursuite de qqn qui n’a pas commis l’action intentionnellement. Au 21 on envisage
mtn des poursuivre des délits commis par des choses inertes ou des animaux.

Section 2: Vers les idées modernes d’une responsabilité subjective et personnelle


Généralisation et unification de la notion de délit prenant en compte l’attention
Le damnum aquilien est étendu à tt dommages sur hommes libres. Tt délits civils doit donner lieu à répara-
tion. Grotius: tt dommage par injuria doit ê réparé quel que soit sa nature.
Domat: « ttes pertes doit ê réparées par celui dont la faute y a donnée lieu.Art 1382anc. Associe le fautif et
l’imprudent. Les juristes ont défendu l’idée d’imputabilité ben établissant une resp. Pour celui qui en a la
charge (père, employé, maitre) cô défaut de surveillance ou de recrutement.
Au 19ès: apparition de telles formes d’accidents dues à des machines: resp.sans fautes qui vont permettre une
réparation même sans fautif vivant.
`
L’assimilation de l’ob° civile délictuelle et de l’obligation civile contractuelle
Dinstinct° intent° de nuire/dommage. Réalisé sans intention délibérée. Il y a rapprochement entre ob° civ.dé-
lictuelle et ob° civ.contractuelle qui rapproche les régimes.Les ob° délictuelles du délinquant sont transmis-
sibles mais impossible en matière pénale.
L’église interdisait que l’on meurt sans avoir réparé ses crimes. Elle a donc obligé au 14ès jusqu’au 16ès les
délinquants a écrire un testament qui transfert l’ob° à son héritier.

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