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Partie 1 : obligations nées d’actes licites : les contrats

Chapitre 1 : les contrats à Rome


De nos jours, les termes conventions et contrats sont synonymes mais chez les romains, toutes
conventions n’ont pas effet obligatoire du contrat. A Rome, seule les conventions reconnues par le
droit
romain et qualifiées de contrat sont considérées comme source d’obligation.

Section 1 : théorie G des contrats à Rome


§1 : la classification des contrats à Rome
Gaius « l’obligation est contractée par la remise d’une chose par des paroles, par l’écrit ou par le
consentement » : contrat réel + contrat verbaux + contrat littéraux + contrat consensuel
(consentement) =
grande distinction romaine des contrats.
Les contrats consensuels (non formels) sont apparus plus tard à Rome.
En dehors de cette classification il y a d’autres classifications :
-contrats unilatéraux : o° qu’à la charge d’une partie
-contrats synallagmatiques : o° réciproques entre les parties
-contrats sanctionnées par des actions de droit stricte : le juge est lié par les o° réciproques des
parties
-contrats par actions de bonne foi : appréciation du juge plus libre
-contrats solennels : ne produisent d’effets que si certaines formalités ont été accomplies (rédaction
d’un
écrit ou promesse)
-contrats consensuels : ne produisent d’effets que si échange des consentement valable
-contrats réels : ne produisent d’effets que si remise d’une chose

§2 : les éléments constitutifs du contrat


Les juristes consultes romains n’ont pas dégagés de théorie d’ensemble. Ceux qui ont théorisé sont
les
romanistes.
Les romains distingaient dans l’accord contractuels : le consentement, l’objet et la cause de l’o°.
A) Le consentement « consensus »
A Rome, le consentement est envisagé par les romains sous l’angle des vices de consentement. Il
doit être
sérieux, express et non vicié.
La manifestation unilatérale de volonté suffit à Rome pour donner naissance à une o° : offre faite à
une
citée par testament, vœux envers les dieux, promesse de récompense.
Or ces cas, il faut un consentement réciproque.
Les vices sont : l’erreur, la violence et le dol.
A Rome, à l’origine le dol et la violence étaient envisagés comme délits qui permettaient à la
victime
d’intenter une action délictuelle.
Par la suite, sous l’impulsion du préteur, on peut refuser d’exécuter l’o° contractée sont l’emprise du
dol
ou de la violence en opposant une exception à l’autre partie de dol ou de violence.

La lésion (préjudice subi par une partie dans un contrat à titre onéreux à cause de la trop grande
différence
de prestation fournie entre elle et le co-contractant) est reconnue comme pouvant altérer le
consentement
mais n’est pas un vice de consentement. Elle est reconnue pour les mineurs de -25 ans car
inexpérience du
mineur en matière d’affaire commerciale, pour les majeurs, elle est reconnue que pour la vente
d’immeuble quand le prix payé est inférieur à la moitié de la valeur de la chose.

1) L’erreur
Avant le droit classique, il n’y avait rien. Les romains vont l’admettre dans la mesure où elle est
exclusive
de tout consentement « ceux qui sont dans l’erreur ne sont pas censé consentir » Ulpien. L’erreur est
égal à
une absence totale de consentement et entraine une nullité absolue.
Par la suite, les romains vont distinguer plusieurs erreurs :
-erreur sur la nature de l’acte « in négocio » : celui qui remet une somme à une autre en dépôt et
l’autre à
penser que c’était un prêt. Acte nul car pas consenti à la même chose.
-erreur sur l’objet : un romain pense avoir acheté tel esclavage, mais on lui en remet un autre.
Nullité de la
vente
-erreur sur la substance « in matariae » : = qualité substantielle achat de vin mais on donne du
vinaigre.
-erreur sur la personne : que dans les contrat à l’intention d’une personne : mariage se présente une
autre
personne
-erreur sur la cause : erreur sur le motif de l’acte  motivation de la partie pour avantage au
détriment de
l’autre personne.

2) Le dol et la violence
Violence = menace qu’elle inspire. Le dol apparait au 1 er AV JC et reconnus pas le préteur mais en
tant que
délits d’abord donnant lieu à une triple action :
-action pénale
-la victime peut opposer l’exception de violence ou dol
-obtention de la restitution intégrale de sa prestation
Les romains distinguaient le mauvais dol (vice du consentement) et le bon dol (pour les marchands
de
bestiaux).

B) L’objet
Le consentement doit aussi porter sur l’objet qui peut être un transfert de propriété, obligation de
faire ou
ne pas faire et est fait en principe par le débiteur. Il doit être possible et licite : l’édit du prêteur
écarte les
contrats contraires aux lois, plébiscites, et c° impériales « le droit public ne peut être changé par les
actes
des particuliers » Papinien. Les contrats contraires aux bonnes mœurs sont interdits « une
stipulation
contraires aux bonnes mœurs est de nul effet » Dioclétien. De plus, l’objet doit être suffisamment
déterminé et doit présenter un intérêt pour le créancier : emporte la nullité des stipulations pour
autrui.
C) La cause
Il n’y a pas de théorie par le droit romain mais il y a des solutions semblables à celles actuelles : une
stipulation sans cause ou sur cause illicite est nulle, les romains aboutissent à la même situation
mais
renvoie cela au dol (pas de cause = personne trompée).
Le droit romain fournit des éléments en termes de cause reprise pour l’édification de la théorie.
La cause peut désigner :
-le motif qui a déterminé une partie à contracter : dans ce cas, le mot n’intervient que pour apprécier
la
validité du contrat
-la source de l’obligation : un contrat de prêt la cause est la remise de la chose.

C’est au débiteur de prouver que son engagement manquait de cause ou repose sur une cause
illicite,
immorale.

§3 : les voies de nullités contre les contrats


Comme en droit positif actuel, le droit romain distinguait nullité relative et absolue.
Pas de théorie mais règles de la pratique car les romains distinguent des nullité «ipso jure » de
plein droit
et nullité « officio praetoris »  qu’il faut dmd au préteur.
Cette distinction relève de la source du droit invoqué.

A) Les nullités opérants ipso jure


Les romains classent dedans les nullités qui proviennent du fait d’un manquement de l’un des
éléments
essentiels du contrat.
Mais, on trouve aussi dedans des nullités due à certaines incapacités (actuellement nullité
relative)ex ; acte
passé par un aliéné  absence du consentement.
L’erreur est une cause de nullité ipso jure alors qu’ojd nullité relative.

B) Les nullités opérante officio praetoris


On trouve une partie des incapacités (qui relèvent du droit prétorien) ex le dol et la violence,
incapacité
des femmes mariées.
Pour soulever ces nullités, il y a des moyens :
-les moyens de défense : quand la personne invoque son incapacité pour ne pas exécuter l’o° ex :
femme
mariée qui l’invoque. C’est une exception de dol, violence.
-les moyens d’attaques : actions pénales. La condamnation peut être évitée si la personne renonce à
se
prévaloir du contrat.
Ces moyens ressemblent à la nullité relative actuelle, car il faut les demander. De plus, cela est
réservé à la
personne protégée. Ces incapacités doivent être soulevées dans un délai bref d’un an. En revanche,
l’attaque pénale n’est soumise à aucun délai.
Section 2 : exemples d’obligations conventionnelles à Rome
Seuls sont obligatoires les conventions reconnues par le droit et qui ont la qualité de contrat.
Les obligations recouvrent les contrats et quasi-contrats.
Notion de contrat apparait début 2 e après JC mais l’acte existait bien avant.
Gaius « l’o° est contractée par remise d’une chose, parole, écrit, consentement ».

§1 : les contrats verbaux


Ces contrats sont au nombre de trois, échange de parole ou engagement unilatéral.
Le vœux (votum) : engagement envers les dignités (unilatéral), + se serment qui intervient entre
deux
personne. Les deux reposent sur la foi et la confiance.
La dote (dotis dictio): promesse de dote. Elle disparait au bas empire.
La stipulation : repose sur un dialogue. Le mot stipulatio désigne des paroles prononcées par le
créancier
et la réponse de son débiteur. Ce contrat est conclu par un échange de questions et de réponses.
Dans le
droit romain archaïque, ce dialogue était très formaliste, ritualisé : la question et la réponse doivent
être
symétrique. Selon la formule utilisée pour la question on distinguait deux types d’engagement :

-L’engagement réservé aux citoyens romains (la spontio) : promesse de donner ou faire qqlch entre
citoyens romains. Cela rend obligatoire toute convention. Au débat c’était puni sur le plan religieux
puis la
loi des 12 tables l’assortie d’une sanction civile.
-la fide promitio/ stipulatio pour les pérégrins : Elle apparait au cours de la république et a les
mêmes
effets que la spontio. C’est simplement la formule qui change.
Les pérégrins sont des hommes libres qui habitent dans les provinces conquises par Rome et ont un
statut
juridique inférieur aux romains. Ils payent plus d’impôts et ont des incapacités. Ils disparaissent en
212 avec
l’édit de Caracalla en donnant la citoyenneté romains aux hommes libres.
Dans tous les cas, la stipulation exigeait que la dmd et réponse soient concordante à peine de nullité
et il
fallait obligatoirement que les deux parties soient présentes.
Stipulation interdite aux sourds et muets.
Pas de représentation : strictement personnelle.
Le juge apprécie l’exécution en se référant aux termes stricts du contrat : si un promettant s’engage,
on
considère qu’il a exécuter son obligation même si la remise de la chose est défectueuse (animal
empoisonné).
Évoluer et atténuation grâce à la JP :
- emploi d’autres formules : au 2 e Gaius dit que le contrat peut être passé en langue grec et Ulpien
dit que
questions et réponses peuvent être dans des langues différentes.
Demeure reste la concordance sur le fond
-dérogations au dialogue : constitution de justinien admet que la stipulation entre absents pourvus
qu’il
puisse être prouver que les parties étaient dans la même ville le jour du contrat.
-de plus en plus rédigée en guise de preuve : va devenir un élément essentiel  suffit que l’écrit
mentionne
le dialogue pour le rendre valable même s’il n’a pas eu lieu.
La stipulation a une fonction créatrice de droit, son domaine est illimité : rend obligatoire toute
convention, mais aussi fonction transformatrice : peut être employée en plus dans d’autres
conventions
comme les cautionnement.

§2 contrats littéraux « litérris ».


Désigne le contrat par jeu d’écrire/ o° née de l’écriture = l’expensilatio.
Apparaît au cours de la période républicaine et qui repose sur la pratique des pater familias de tenir
un
livre de compte où il note les recettes et dépenses.
Contrat unilatéral, solennel, réservé aux citoyens romains.
Conséquences :
Un père va noter sur le livre une sortie d’argent et va faire naître une o° à la charge de celui qui est
censé
avoir reçu la somme. Le débiteur doit être d’accord à être engagé. Le débiteur va s’engager à
reconnaitre
la dette que le créancier à faire naître par l’inscription sur son livre de comptes.
Cette application est limitée par les pères de familles puis va disparaître au 4 e car pour justinien
« la
mention n’est qu’une preuve d’une dettes mais ne fait pas naître l’obligation ».

§3 : contrats réels
Dans ces contrats, les parties n’ont pas besoin d’accomplir certaines formalités mais le simple
accord de
volonté ne suffit pas. Pour produire ses effets, il doit y avoir la remise d’une chose.
L’obligation consiste en le fait que le débiteur a reçu une chose qu’il s’engage à restituer = il est
engagé ré =
en vertu de la chose reçue.
L’obligation repose sur la restitution.

Seul le prêt de consommation est un contrat unilatéral de droit stricte, les autres, sont des contrats
synallagmatiques de bonne foi.

A) Le prêt de consommation « mutum »


1) Définition
Contrat de prêt de consommation par lequel le débiteur (emprunteur) reçoit une somme d’argent ou
quantité d’aliment à charge de les restituer sous la somme d’une même quantité ou de même valeur.
En principe, le prêt de consommation est gratuit. Il est ouvert à tous.
Dans la Rome la plus ancienne, le prêt de denrée (aliment) était le plus fréquent  un exploit prêt à
un
cultivateur en attendant qu’il récolte.
Puis prêt d’argent avec le dev éco  naissance des intérêts.
Scandale avec les fils de famille qui n’ont pas de PJ mais peuvent emprunter mais a assassiner son
père
pour hériter et rembourser ses prêteurs.  Sénatus consult va interdire de prêter aux enfants en
puissance

2) Technique
Se fait donc par la remise de la chose qui en transfert la propriété à l’emprunteur. Une remise peut
se faire
de la main à la main mais d’autres cas sont possibles :
-le dépôt : cas où un dépositaire veut utiliser la chose. Pour éviter un double transfert le déposant va
laisser l’argent au dépositaire avec obligation de lui rendre en vertu du prêt de consommation.
-le mandat : un mandataire a reçu de l’argent pour le compte du mandant et au lieu de remettre la
chose
au mandat il décide de l’emprunter, dans ce cas, le mandat lui laisse utiliser la chose avec charge de
restituer au titre de l’emprunt
-délégation : opération triangulaire. A doit de l’argent à son créancier C . B demande à C de lui
prêter de
l’argent. C va déléguer à A de verser l’argent à B.
-objet à vendre : dans ce cas, le prêteur n’a pas d’argent dispo pour satisfaire un emprunteur. Alost
le
prêteur peut donner des objets que l’autre va vendre et d’en conserver le prix.
Forme spécifique : le nautucum foenus = prêt de grosse aventure.
Inventé par les grecs. Prêt consenti pour une opération qui comporte un transport de marchandise
par la
mer. C’est dangereux car expose le prêteur au risque de naufrage.
Conditions favorables au préteur en raison de ce risque.
Dans l’antiquité les armateurs, ne se contentaient pas d’affréter les navires mais achetaient une
cargaison
dans un port , la transportait en mer et la vendait dans un autre port. Prêt destiné au commerce I
(exportation). Si naufrage, l’armateur qui a emprunté une somme ne remboursait rien. En revanche,
si
marchandise arrive à bon port, l’armateur en plus du capital doit payer au prêteur des intérêts
importants.
Ça va devenir consentis à un armateur et sous l’empire il va se distinguer par 4 spécificités :
-affecté d’une condition suspensive : emprunteur restitue que si le navire arrive à bon port
-intérêts n’ont pas à être expressément stipulés
-le taux d’intérêts était illimité
-le prêt est garanti par une hypothèque sur le navire

B) La fiducie
1) Définition

Vient de fido = j’ai confiance.


Acte par lequel un acquéreur fiduciaire reçoit une chose en propriété et s’engage à restituer cette
chose.
En effet, c’est un contrat aux finalités multiples, ce qui le caractérise est le transferts de propriété
d’une
chose assortie d’un pacte de fiducie par lequel l’acquéreur s’engage à restituer la chose qu’il a
acquise.
Contrat synallagmatique qui sert a réaliser une opération entre amis ou à constituer une sureté, un
gage
avant que cette opération soit connue des romains.

2) Technique
Se fait par juxtaposition de deux actes ;
-transfert de propriété
-convention qui repose sur la confiance
La fiducie apparaît dans les 1 er temps de Rome et disparait au cours de l’empire car elle présentait
des
inconvénients par le transfert de propriété. Si pas de restitution, il perd ses droits sur la chose.
C) Dépôts, gage et commodat
Points communs :
-voir la chose remise mais sans transfert de propriété
-portent sur une chose individualisée et le débiteur à l’obligation de restituer la chose.
-accessibles aux pérégrins.

1) Le dépôt
Il consiste à confier à un tiers une chose mobilière qui doit être restituée à la première réquisition.
Ce tiers
ne devient pas propriétaire, il en a juste la possession. L’intérêt : mettre un objet en sécurité.
Le dépositaire n’a pas le droit à rémunération (car sinon contrat de louage), n’a pas le droit d’user
de la
chose, ne peut pas non plus en recevoir les fruits.
C’est donc un service entre amis, toujours gratuit, les romains considèrent de vol le fait pour le
dépositaire
d’utiliser la chose.
Le dépôt est sanctionné par une double action :
-action directe menée par le déposant contre le dépositaire : pour l’obliger à rendre la chose. Cette
action
jette l’infamie sur le dépositaire.
-action contraire : que la dépositaire peut engager contre le déposant pour lui rembourser les frais
qu’il a
mis en œuvre pour conserver la chose. Cette action est non infamante.
De cette action de dépôt est née une autre action observée par Papinien : le dépôt irrégulier : porte
sur
une chose de genre et dans ce cas, le dépositaire n’est pas obligé de rendre la chose elle-même qui
lui a
été prêtée mais la valeur de la chose.

2) Le commodat
C’est l’inverse du dépôt, il permet à celui qui a reçu de la chose de se servir de la chose sous
certaines
conditions prévues par le contrat de commodat: le prêt d’un outil. Si l’emprunteur utilise cette chose
au-
delà de ce qui est prévu, les romains considèrent que c’est un vol. Comme pour le dépôt, ce prêt est
gratuit, c’est un contrat réel qui repose sur la confiance et bonne foi.
Il y a deux actions pour sanctionner :
-action directe : qui est infamante quand le commandant réclame la restitution de la chose
-action contraire : commodataire réclame des impenses car pour conserver la chose il a due
dépenser.

3) Le gage

Il a pour objet de donner à un créancier une garantie de sa créance qui consiste en un meuble ou un
immeuble. Le créancier gagiste n’obtient que la possession de la chose. Une fois la dette payée, la
chose
doit être restituée ou loyers obtenus si immeuble.
Le créancier gagiste conserve le gage jusqu’au paiement de la créancier, il ne peut pas s’en
servir ,n’a pas le
droit aux fruits, n’a pas le droit de la vendre du moment qu’il n’a pas été payé sauf convention
contraire.
Le gage est sanctionner par :
-action directe
-action contraire
Les deux sont non infamantes
Il y a des différents pactes pour renforcer la position du créancier gagiste :
-pacte commissoire : à défaut de paiement, le créancier devient grâce à ce pacte propriétaire de
l’objet. Il
va être interdit par Constantin puis rétablit.
-pacte de distraction : le créancier non remboursé à le droit de vendre la chose et de se payer sur le
prix de
la chose.
-pacte d’antichrèse : dans le cadre d’un immeuble, le créancier qui le reçoit en garantie a le droit
d’en
percevoir les fruits

D) Le prêt à intérêts « fenus »


Ce prêt peut être :
-bienfaisant : quand il est consenti à un commerçant, il est facteur de prospérité car il va permettre
au
commerçant d’emprunter pour dev son commerce
-néfaste : le prêt consenti à la consommation mutum est dangereux car les individus obligés
d’emprunter
pour vivre n’offre pas de sérieuses garantie et peut les endetter.
Dans la Rome ancienne le prêt a intérêt est considéré comme un fléau car les intérêts exigés par le
créancier sont très élevés. A certaines période, l’état prend en charge les dettes ou permet de différer
la
dette. La loi des 12 tables limite le taux d’intérêt à 8,33 % puis vers -342 une loi interdit
complétement le
prêt à intérêts.
Les romains se montrent plutôt libéraux et encourage le prêt à la production. Les romains
empruntent aux
grecs le taux d’intérêts à 1% mais aussi l’anatocisme (ana : nouveau tocos : intérêt). Chaque mois,
les
intérêts échus et non payée s’ajoute au capital du et produisent à leur tour des intérêt > ce sont
des
intérêts d’intérêts  résultats écrasant pour les débiteur donc interdiction de la capitalisation
mensuelle
pour être valable qu’annuellement.
Le fait d’exiger des intérêts sup à ceux que la loi autorise est considéré comme de l’usure qui à
Rome est
considéré comme un délit. La loi des 12 tables organise contre les usuriers une action populaire ce
qui
frappe l’usurier d’infamie et de le faire payer une peine pécuniaire au profit de l’accusateur.
La peine été fixée au quadruple des intérêts usuraires et va tomber en désuétude durant la période
classique et devient une sanction civile.
Cette législation est à nouveau pénale sous l’empire. Cette législation est pire sous le bas empire par
le
christianisme et conduit les empereurs à la plus grande sévérités à l’égard des usuriers. Une C°
impériales
de 386 remet le système du quadruple.
Enfin, justinien va adoucir la sanction : l’infamie continue mais pas de peine pécuniaire. De plus, il
va
baisser le taux d’intérêt à 6% par an, 8% quand les emprunteurs sont des commerçant et 12% pour
le
noticum fenus, et interdit anatocisme que les intérêt arrivent au niveau du capital.

§4 les contrats consensuel ( de bonne foi)


Ils se forment par le seul échange de volonté entre les parties. Ils sont de bonne foi et sont
accessibles à
tous romains et aux pérégrins.
Ils sont tardifs car ils sont apparus au moment du dev éco (12 e av JC) et sont au nombre de 4 :

A) Le louage
A Rome, il est désigné par « locatio conductio » = obligations différentes de chaque parties.
Il impose toujours pour une partie de verser une somme d’argent. La contre prestation peut être
différente. Les romains distinguent :
-louage de chose (bail à loyer/ à ferme)
-louage de service
-louage d’ouvrage : maitre d’ouvrage avec un propriétaire/ entrepreneur dans lequel on s’engage à
faire
contre rémunération un travail déterminé.
La Rome archaïque pratiquait le louage rarement. C’est vers 184 avant JC qu’on idd bien trois
formes de
louages sanctionnées par des actions de bonne foi. La location d’une chose peu porter sur un
meuble
comme un immeuble en revanche, le louage de service est moins connu car le travail salarié est fait
par les
esclaves.

B) Le mandat
Contrat par lequel une personne (le mandant) en charge une autre (le mandataire) de faire
gratuitement
qqch pour son compte.
Apparu d’abord entre amis puis une action est apparue en 123 av JC liée aux guerres et absences
fréquentes des romains.
Il est juridiquement règlementé : se forme par la volonté des parties : désignation par le mandant de
la
tâche à accomplir et acceptation de la désignation par le mandataire.
Le mandat peut-être un fait matériel (accomplissement d’un travail), gratuit (sinon d’un louage).
Mais la JP
va admettre que certains services puissent être rémunérés : honoraires versées à un médecin.
Le mandant dispose d’une action de mandat : droit d’exiger l’exécution du mandat qui a été
acceptée et
de réclamer des comptes à son mandataire. Mais le mandant doit tjrs indemniser le mandataire des
frais et
préjudices de l’exécution de ce mandat. Il prend fin avec l’exécution de la mission et peut s’éteindre
par la
renonciation du mandataire.
Comme il exige une confiance entre le mandataire et le mandant ce contrat était souvent conclu en
fonction de la personne intuitu personae. Il s’éteint au décès de l’un des deux. De plus, comme il
repose
sur la confiance, le mandat est toujours révocable. Le service exigé doit êt re licite et moral.

C) La vente
Contrat consensuel par excellence.
Comme contrat de louage il est désigné par les deux obligations des parties : « emptio venditio ».
La vente à Rome est un contrat consensuel par lequel le vendeur « venditor » s’engage à livrer à
l’acheteur
« emptor » la possession paisible et durable d’une chose « res » moyennant un prix en espèce
monnayé
« pretium » que l’acheteur s’engage à livrer en propriété au vendeur.
L’acheteur doit remettre en propriété le prix au vendeur.
Le vendeur n’a pas l’obligation d’offrir la possession paisible et durable.
La vente ne confère pas la propriété de la chose > uniquement génératrice d’O° réciproque.
Le vendeur ne s’engage pas à rendre l’acheteur propriétaire.

1) Origine
Avant cela, les romains ont pratiqué la vente sous la forme d’acte comptant. L’effet de cet acte était
de
transférer une chose contre paiement immédiat du prix.

a) La vente de transfert

Première forme de vente qui consiste en un échange de denrée de valeur équivalente (=troc) : une
personne a besoin de la chose que l’autre veut se défaire. C’est pq l’un des 1 er progrès de la
civilisation va
considérer certaines choses comme des étalons de valeur et servent d’instruments d’échanges. C’est
avec
l’apparition de l’argent qu’apparait la vente comme une opération différente du troc car la vente va
permettre d’acquérir tout sorte de chose en offrant le prix.
Du point de vue juridique, cette vente transfert n’était pas règlementée parfaitement mais est au
départ
comme le troc au comptant. Elle rend l’acheteur directement propriétaire tandis que lui paie
immédiatement le prix dmd.
Dans le système archaïques de Rome chaque famille s’efforce de produire ce que les autres ont
besoins et
les échanges sont très rares sauf les jours de marché.
On trouve la preuve que la vente à crédit été connue des romains, cela n’était pas courant mais assez
connu pour écrire dans la loi des 12 tables : bien transféré direct mais paiement du prix différé

b) La vente contrat
Né avec la pratique des affaires avec les pérégrins, de dev éco, dev comm qui permet une forme de
vente
qui permet à l’acheteur de pas payer direct mais aussi au vendeur de vendre des marchandises qu’il
n’a
pas encore = obligations à la charge des deux parties.

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