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Droit du travail

Introduction
Le souci de réguler les rapports de travail dépendant afin d’éviter des explosions sociales qui
bouleverseraient gravement l’ordre public et perturberaient la croissance économique est à
l’origine du droit du travail.

En effet, la situation de totale dépendance dans laquelle se trouvaient les travailleurs au


lendemain de la révolution industrielle avait choqué une partie de l’opinion publique et
engendré de violents conflits sociaux.

Le droit du travail moderne est ainsi issu de la crise de 1929. Il peut être défini comme étant
l'ensemble des règles législatives, réglementaires et conventionnelles régissant les rapports
individuels ou collectifs de travail dépendant.

La relation de travail repose sur un contrat d’adhésion qui fait l’objet d’une réglementation de
protection des travailleurs.

La relation de travail est par allaire organiser sur le plan contractuel par des conventions négocie
sur un plan collectif entre les syndicats représentant les salaires et les organisation d’employeur.

Cette définition met en exergue la spécificité de la matière qui se distingue des autres disciplines
juridiques par ses caractères, son objet et ses sources.
1. Les caractères et l’objet du droit du travail

Le droit du travail à organise les rapports sociaux au sein de l’entreprise. Son objet est le travail
dépendant. C’est en cela que ce droit prend parti en faveur du salarié. Il est donc à la fois un
droit partisan, progressiste et autonome.

Un droit partisan : Le droit du travail est un droit partisan en ce sens qu’il est élaboré
essentiellement à destination du salarié. Le droit du travail est, pour l'essentiel, un droit de
protection du salarié en raison de son état de subordination. Cette protection consiste à assurer
au salarié une sécurité de l'emploi et des conditions de travail ainsi qu’une participation à
l'élaboration et à l'application du droit du travail.

Le droit du travail protégé alors le salaire sans faire abstraction de l’entreprise. Il protège
l’ensemble des intervenant pour une relation d’équilibre.

Le droit du travail est un droit d’inégalité, non de réciprocité. Le caractère impératif de ses
règles exige d’ailleurs souvent l’édiction de sanctions pénales ayant donné naissance à un
véritable droit pénal du travail.

Mais aujourd'hui, le droit du travail s'oriente également vers la protection de l'entreprise.


Beaucoup de ses règles assurent la performance, la croissance, la compétitivité de l'entreprise
en allégeant ou en assouplissant ses charges grâce à la notion de flexibilité.

Le caractère partisan du droit du travail est aujourd’hui remis en cause par sa « flexibilité »
croissante, c’est à dire une souplesse accrue au profit de l’employeur, signe d’une ambivalence
de ce droit, désormais apte à prendre aussi en compte les intérêts de l’entreprise.

Il est instable car il organise la vie quotidienne et est influencé par la situation économique,
politique, sociale, qui est instable par nature. Il se transforme et progresse sous l'impulsion des
facteurs techniques, économiques et sociaux.

Il est un instrument de paix sociale car il influence le mode de vie du salarié (salaire, durée du
travail, âge de la retraite.

Le droit du travail, bien que bénéficiant de l'apport des disciplines juridiques telles que le droit
des obligations, le droit administratif et le droit pénal, est aussi un droit autonome. Il a ses
propres concepts et surtout ses propres sources.
2. Les sources du droit du travail :

Les sources du droit du travail sont à la fois internes, communautaires et internationales.

Les sources internationales du droit du travail forment un véritable droit international du travail
constitué par les traités internationaux, les instruments des droits de l’homme et les conventions
internationales.

Les traités internationaux sont des accords conclus entre deux ou plusieurs Etats souverains
(c’est à dire bilatéraux ou multilatéraux) et fixant des règles obligatoires sur un objet déterminé.
Ils tendent à organiser et à faciliter les relations économiques et sociales entre les Etats
membres. Mais d’autres traités ont pour but de tendre vers une unification des législations entre
les parties signataires. Ils forment ce que l’on appelle le droit communautaire originaire.

Les instruments des Droits de l’homme constituent également une source importante du droit
du travail. Ils contiennent des droits fondamentaux applicables à tous les travailleurs tels que le
droit à un recours effectif devant les juridictions nationales, le principe de l’égalité et de non-
discrimination, le droit au travail, la liberté d’organisation et de négociation collective.

Les conventions internationales sont des accords conclus sous les auspices ou dans le cadre des
organisations internationales et applicables dans l'ordre juridique interne des Etats qui les ont
ratifiées et publiées, une fois entrées en vigueur. Les conventions internationales de travail, sont
principalement élaborées au sein de l’OIT par la conférence internationale du travail.

Cet organisme tripartite, composé de représentants des Etats membres, des salariés et des
employeurs et créé en 1919, est doté d’un secrétariat permanent (Bureau international du
travail). Il élabore des recommandations, facultatives, et des conventions, obligatoires pour les
Etats qui les ratifient. L’application des conventions par les Etats donne lieu à des contrôles par
des comités d’experts, notamment à la suite de réclamations déposées par les intéressés.

Traites bilatéraux : accords signés entre deux états

Les conventions internationales accords signer entre plusieurs d’état, objectif de ces
conventions est l’unification des règles de droit du travail.
A. Les sources interne
1) La constitution (loi suprême) : c’est la norme fondamentale d’un système juridique
globalement efficace et sanctionné, c’est elle qui déterminer la production et la
validité des normes inferieurs.
2) La loi : elle est votée par la parlement selon la constitution nationale, la loi fixe les
principes fondamentaux du droit du travail, de ce fait les loi numéro 2004 - 017 du
06/juillet/2004 portant code du travail reformé les dispositions relatives aux syndicats,
aux travail au convention collectif aux salarie, aux conflit de travail tant individuelle
a l’hygiènes et a sécurité aux organisation du travail et aux infractions à la législation
du travail. Quant aux règlement c’est-à-dire des décrets et arrête ministérielle ils
proviennent des pouvoirs exécutifs est déterminer les modalités d’applications de la
loi celle-ci va en effet fixer des disposions d’ordres générale et laisser à l’exécutif la
compétence d’élaborer des textes visant à appliquer au interpréter la règle annoncer
par la loi
 Décret : est un acte administratif aux est décision signés sont par la 1ere
ministre, et le ministre compétant, le décret se situe au-dessus de loi mais est
supérieurs aux arrêter
 Arrêter : L’arrêté est un acte émanant d’une autorité administrative autre que
le Premier ministre, il peut agir des ministres, des préfets, des maires, des
présidents de conseil général ou de conseil régional,
3) La jurisprudence : ensemble des décisions de justice (tribunaux) permettant
d’interpréter et de préciser une question de droit comme toutes les autres branches de
droit.
Le code du travail dispose que seuls les tribunaux de travail sont compétant pour les
questions relatives aux contrat du travail et d’apprentissage les décisions de tribunaux
peuvent donc constituées des sources de droit dans le mesure où elles contribuent soit
à enrichir les législatives existantes soit à combles leurs lacunes.
Exemple : ce sont les tribunaux qui on a précisé le sens du concept de la faute lourde
ou du l’acensement abusif.
B. Les sources professionnelles du droit du travail :
Ces sources sont les conventions collectives les usages et les règlements intérieurs
a. Les conventions collectives :

La définition de la convention collective est la suivante : il s’agit d’un document rédigé


entre employeurs et employés et visant à spécifier les règles des contrats de travail. A
un environnement géographique et professionnel donné.

La convention collective constitue une source de droit du travail assez récente.

Elle fut considérée par la passer comme une source négligeable mais elle acquit
une grande importance par la suite non seulement à cause de la dimension de
l’activité législatives mais aussi parce qu’elle a pu être considérée comme étant
une technique suprême a celle de la loi étant plus souple et plus décentralisée que
celle-ci.
Il existe trois principaux types de conventions collectives en fonction
essentiellement de leurs domaines d’application:
 La convention collective d’établissement, encore appelé accord d’établissement
: ces seul qui s’applique à une seule entreprise.
 La convention collective sectorielle : à laquelle s’apparente la convention de
branche
 La convention collective nationale, encore appelée convention collective
interprofessionnelle, elle s’applique à toute l’étendue du pays, indépendant des
professionnels
b. Usage

Usage : est une habitude suivie et pratique dans une profession déterminée aux dans
une espèce géographique pendant une période suffisamment longue il a une origine
professionnelle, et son mode de formation est spontané et collectif.

c. Le règlement intérieur :

Est obligatoire dans tous les établissements emploient plus de 20 travailleurs, le


règlement intérieur est un texte élaboré par l’employeur et relatif aux seules règle
portant sur l’organisation technique du travail la discipline ligiene et la sécurité,

le règlement intérieur porte donc sur toutes les questions indispensable au bon
fonctionnement de l’établissement, il s’agit d’une source spécifique au droit du travail
et qui offre la particularité des résultat de manifestation unilatéral (dans un coté ) de
volonté en l’occurrence celle de l’employer pour devenir effectif , le règlement
intérieur doit être soumis préalablement à procédure légale et règlement, il ne peut en
effet entrer en vigueur que si le conditions suivantes ont été satisfait.

Premièrement : le texte du projet règlement intérieure doit être soumis au délégué du


personnel, ceux-ci pourront émettre donnée des observation, remarque critiques, ce qui
leur confèrent un rôle consultatif.

Deuxièmes : une copie du règlement intérieur doit être communiquée a l’inspecteur du


travail du ressort duquel relevé l’établissement concerne, les cas échéant, les
recommandation des déléguées du personnel sont joints aux règlement intérieure,
l’inspecteur du travail doit s’assures que les règlement intérieur ne déroge pas aux
disposition l’égal et aux prescription conventionnel.

Troisièmes : l’employeur doit déposer une copie du règlement intérieur aux greffes du
tribunal du travail, aux sièges de l’établissement est plus de copies des règlements
intérieures doivent être affiches sur le lieu de l’embouche et à celui ou le travail est à
combles.
Le contrat du travail

Définition :

Le contrat du travail : c’est une convention par laquelle une personne appelée salarié s’engage
à mettre son activité professionnelle à la disposition d’une autre personne appelé employeur
sous la subordination de laquelle elle sa place moyenne une rémunération.

Cette définition fait ressortir les deux éléments essentiels du contrat du travail soit la
subordination et la rémunération, elle ne rend pas compte.

Les éléments essentiels à l’existence du contrat du travail : les caractères du travail se


caractérise par une activité de normes (les prestations de travail qui peut être de nature physique
intellectuelle ou artistique) les deux éléments essentiels du contrat du travail sont les
rémunérations et la subordination.

 La rémunération : c’est un élément nécessaire à l’existence du contrat de travail,


toutefois le mode de rémunération importe peu, c’est ainsi que le salaire est souvent
déterminé d’après les temps de travail comme il peut également l’être en fonction de la
rémunération du travailleur.
 La subordination : le contrat du travail suppose un lieu de subordination, il s’agit d’une
subordination juridique contrairement à une subordination économique la subordination
juridique ne fait pas prendre la qualité de professionnel dans laquelle le salaire est places
sous l’autorité de l’employeur et accepte d’un recevoir des ordres pour l’exécution du
travail, ce lieu de subordination défonciez le contrat de travail de certain contrats voisins
tel le contrat de l’entreprise.

Les divers types du contrat de travail

La formation du contrat de travail, les conditions de formation du contrat du travail se


répartissent en condition de fond et de condition de forme.

 Condition de fond

Ce sont les conditions communes prévus pour tous les contrats, il s’agit du consentement de la
capacité, de l’objet et de la cause

Le consentement : techniquement, c’est la rencontre des volontés concordantes des parties. De


part, sa forme aucune condition particulier n’est exigée pour son expression celle-ci peut être
expresse ou tacite.
Pour être valable le consentement doit être clairement exprimé et donne en toute connaissance
de cause. Ce qui veut dire que le consentement ne doit pas être entaché de visse appelé visse de
consentement tels que : l’erreur ou la violence.

Si le consentement a été donne sous l’empire de cas visses, il ne pas valable et que par
conséquence le contrat sera nul. La loi réserve des cas bien déterminées au cours desquelles les
formalités sont obligatoires et ceux dans le but de profiter certaines catégories de salariés, ceux
sont des formalités de l’écrit et de visas.

a) L’écrit

Il faut nécessairement un écrit sous peine de nullité du contrat de travail dans certains cas :

 Contrat à durée déterminée (CDD) : est supérieure a 3 mois.


 Contrat nécessitant l’installation d’un travailleur hors de sa résidence habituelle.
 Contrat d’engagement à l’essai
 Contrat d’apprentissage
b) Visas de l’inspecteur du travail

Ils sont requis dans les situation suivantes, sous peine de nullité du contrat du travail

 Contrat à durée déterminée (CDD) : est supérieure à 3 mois.


 Contrat nécessitant l’installation d’un travailleur hors de sa résidence habituelle
 Contrat d’expatrient : dans ce cas, les visas de l’inspecteur de travail outre la vérification
des conditions de formation du contrat permettent d’assurer la priorité d’emplois à la
main d’œuvre nationale.

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