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Droit de travail :

Introduction générale à l’étude de droit du travail :


Le droit est l’ensemble des règles juridiques qui régi la vie en société.
En matière de droit il y a trois (3) infractions :
✓ Crimes : Ex : viol, vol qualifié, etc. 5ans jusqu’à la peine de mort.
✓ Délits : Ex : vol simple, blessé quelqu’un etc. 1an jusqu’à 5ans.
✓ Contraventions : Ex : Non-respect du code de la route. Amende.
Le droit de travail est défini comme étant l’ensemble des règles juridiques applicable aux relations
individuelles et collectives qui naissent entre employeurs et leurs employés à l’occasion du travail.
I. Le champ d’application du droit de travail :
Le droit de travail a pour vocation de régler les rapports entre les employeurs et les salariés. Il ne
s’applique qu’aux rapports de travail dépendante, aux rapports de travail subordonnés et c’est
précisément le contrat du travail qui identifie les parties au travail.
Ainsi le mot travailleur est employé pour désigner toute personne exerçant son activité
professionnelle moyennant une rémunération (ou salaire) pour le compte d’une autre personne
physique ou morale, le droit privé ou public.
1. Les catégories d’agent non régis par le droit de travail :
Tous les travailleurs ne sont pas régis par le code de travail. C’est ainsi que l’article 1 du code de
travail exclut expressément et plus exactement de son application les corps suivants : les
fonctionnaires, les magistrats et les membres des forces armées et de sécurité.
2. Les caractères du droit de travail :
Le droit de travail est un droit autonome dans la mesure où il énonce des règles spéciales aux
relations de travail. Il prend en compte la situation d’infériorité statutaire du travailleur par rapport à
l’employeur.
❖ Le droit de travail est un droit de protecteur, son premier rôle est de protéger les salariés qui
sont en possession de faiblesse par rapport au patron.
❖ Le droit de travail est un droit diversifié dans la mesure où il règle les relations de travail dans
diverses branches professionnelles.
II. L’évolution du droit de travail en république du Mali :
Au Mali, le droit de travail est tributaire du droit français. Le code du travail du Mali indépendant tire
ses origines de la loi n° 52-1322 du 15 décembre 1952 instituant un code de travail dans le territoire
relevant de la France.
Les rapports de travail dans les colonies africaines de la France dont le Mali ont connu une évolution
rapide. Ainsi avec l’indépendance proclamé le 22 Septembre 1960, le Mali s’est doté d’un code de
travail à savoir de la loi n° 62-67/ANRM du 09 Août 1962. Cette loi a été modifié plusieurs fois par le
texte suivant :
➢ L’ordonnance n° 33 CMLN du 28 février 1975.
➢ L’ordonnance n° 77 CMLN du 25 février 1977.
➢ La loi n° 84-57/ANRM du 29 décembre 1984.
➢ La loi n° 87-03/ANRM du 06 janvier 1987.
➢ La loi n° 88-35/ANRM du 08 février 1988.
➢ La loi n° 92-020/ANRM du 23 septembre 1992.
III. Les sources du droit de travail :
1. Les sources internationales :
Elles sont constituées essentiellement par des traitées et des conventions internationales de l’OIT
(Organisation Internationale du Travail) créée 1919 en Genève Suisse. Elle est une institution
spécialisée de l’ONU. Ces conventions ne sont valables lorsqu’elles sont ratifiées par le parlement du
pays. Le Mali étant membre de l’OIT, les conventions ratifiées par le Mali constituent des sources du
droit de travail.
2. Les sources nationales :
Elles sont constituées essentiellement par :
a. La constitution :
Elle fixe l’organisation et les modalités de fonctionnement des pouvoirs publics et s’étant également
au droit et au devoir de la personne humaine. Elle reconnait aussi aux citoyens maliens des droits
sociaux notamment les droits au travail, au repos et à la liberté du travail, la liberté syndicale et le
droit de grève.
b. La loi et les règlements :
La loi est un acte voté par l’assemblé nationale qui édicte de règle d’ordre général dont les détails
d’application sont du ressort du règlement. Ce dernier est un acte du pouvoir exécutif.
c. La jurisprudence :
C’est l’ensemble des décisions rendu par les cours et les tribunaux.
d. Les conventions collectives :
L’ensemble des accords conclu entre l’employeur et le travailleur dans le cadre du contrat de travail.
e. Les usages :
Il s’agit de l’ensemble des pratiques répétés, observés dans le milieu de travail.
1er degré : Le tribunal de travail on l’appelle aussi le jugement.
Le perdant interjette l’appel s’il n’est pas d’accords
2eme degré : La chambre sociale de la cour d’appel
❖ Un arrêt de confirmation suppose que la cour d’appel est d’accord avec le tribunal de travail.
❖ Un arrêt d’infirmation suppose que la cour d’appel n’est pas d’accord avec le tribunal de
travail.
Le perdant fait un pourvoi de cassation
3eme degré : La chambre sociale de la cour suprême
Un arrêt de rejet suppose que le gagnant du 2eme degré a gagné.
Un arrêt de cassation suppose que le perdant du 2eme degré a gagné.
Cette décision est définitive.

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