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L’Étude présente a pour but de présenter de manière synthétique et accessible les règles de
droit des affaires .Ce droit s’intéresse à tous les acteurs économique y compris les
commerçants qui occupent une grande part.
Comme toutes les autres disciplines juridiques, la source du droit des affaires est
d’abord la constitution, le code de commerce, la jurice prudence commerciale, les traités ou
convention de commerce, les usages ou coutume et surtout les actes uniforme issus du
traité OHADA signé à port Louis le 17/10/1993 dont l’objet principal vise l’harmonisation du
droit des affaires dans les États membres.
Cela se traduit par l’élaboration et l’adoption des règles commune simple, moderne et adapté à
la situation de leur économie, par la mise en œuvre de procédure judiciaire appropriée et par
l’encouragement pour recours l’arbitrage pour le règlement des différends contractuels.
_ Montrer aux hommes d’affaires comment utiliser le droit comme outil des affaires.
_ Faire accepter par les hommes d’affaires le côté disciplinaire et le côté technique
du droit.
Aussi, pour les hommes d’affaires, le droit consisterait dans les interdictions, les mises
en demeures, les réquisitions, l’impôt les pénalités, et tous ce qui peut engraver par tout et
toujours la liberté des affaires. C’est cette force image du droit que l’initiation de droit des
affaires doit extirper (enlever). Ainsi, initié pour technique du droit, les hommes d’affaires
se libèrent et …l’attente d’oppression et de crainte ; ce qui va permettre à l’homme
d’affaires à y discerner sa protection, sa sécurité, son guide, sa liberté.
Quant au second rôle : savoir utiliser le droit comme outil des affaires
signifie d’abord, comprendre les techniques juridique, savoir profiter des avantages,
comme ses techniques juridiques et éviter en même temps les dangers qui en découle ; en
fin c’est aussi savoir choisir dans la gamme des techniques celles qui sont les plus appropriées.
Ainsi, dans la vie des affaires, donne assez d’exemples des libres choix ou option définie par la
loi. Par exemple les hommes d’affaires peuvent grâce aux techniques juridiques particulières
payer leur facture à leur guise Soit en espèce, soit par chèque, soit par virement, soit par
compensation. Pour cela le droit prend d’avance toutes les mesures appropriées pour assurer
à chacune de ces opérations le maximum d’efficacité. Ainsi s’ils peuvent s’associer , les
hommes d’affaires ont le choix entre plusieurs formes de sureté que le droit leur propose
tels que les Hypothèques, les cautionnements ou nantissement de toute sorte.
En ce qui concerne le troisième rôle : L’initiation au droit des affaires a
pour a pour objectif de faire accepter aux hommes d’affaires à la fois des côtés technique et
PN. C’est ce rôle qui permet aux hommes de respecter les règles élémentaires et déclaration des paiements
des impôts du droit, et c’est ce respect qui va permettre de l’ordre et de la sécurité des affaires.
La source de tout engagement est le contrat par lequel on accepte volontairement des
obligations que la loi impose. Le contrat n’est qu’une Variété d’acte juridique.
juridique s’oppose au fait juridique qui est une manifestation ou un évènement (l’homme volontaires)
susceptible de créer les effets de droit.
La formation d’un acte juridique peut procéder d’une seule volonté, on parle alors
d’acte juridique unilatérale. (Exemple le licenciement d’un ouvrier ; l’exclusion de l’étudiant
d’une université.) Ou résulter de deux ou plusieurs volontés, ici l’acte juridique est soit
latéral ou multilatéral dénommer d’habitude contrat.
On peut alors définir le contrat comme un acte juridique par lequel deux ou plusieurs
personnes font naitre entre elle des obligations. Contracter c’est traiter avec quelqu’un.
Essentielle des relations économiques se réalisent par voie de contrat. Plus particulièrement
dans le monde des affaires, il existe une grande variété de contrat. Cette variété découle du
principe de base de la réalité contractuelle.
PN. Le mariage est une convention de contrat entre deux personnes de sexe opposé.
Les contrats d’adhésion sont des contrats tout préparés à l’avance qui ne laisse place à aucune discussion ; c’est à prendre ou à
laisser. C’est le cas des contrats de transport, d’assurance, de travail, d’abonnement à
l’électricité, à l’eau, au gaz ou de téléphone.
régime de liberté dans la détermination des prix. Mais ce principe subit les mêmes contradictions
que la liberté de discussion.
La renaissance du formaliste signifie que les formalisés sont requises de plus en plus pour la
formation et validité du contrat.
Le formalisme de solennelité signifie que certains contrats n’existent que dans la mesure où
un écrit a été fait ; c’est le cas de l’hypothèque et de la vente d’un immeuble qui exige un
acte notarié (rédiger par le notaire).
Le formalisme fiscal intervient lorsque certains actes doivent être soumis à la formalité de
l’enregistrement tel que les mutations d’immeuble ou de fonds de commerce, les cessions
de part sociale.
On appelle contrat synallagmatiques, tous contrats qui créée des obligations à la charge
des deux parties ; il s’agit des obligations réciproques : Chacun est en même temps créancier
et débiteur. C’est le cas par exemple le contrat de vente ou le vendeur est créancier en ce
qui concerne le prix et débiteur en ce qui concerne la livraison de la marchandise
.Inversement l’acheteur est créancier quant à la livraison de la marchandise et débiteur
quant au prix.
PN. C’est un contrat qui met des obligations entre deux parties.
Par contre le contrat unilatéral, est celui qui n’entraine obligation qu’à la charge d’une
seule partie. Par exemple le contrat de donation ne fait naitre obligation qu’à la charge du
donateur.
Un contrat est commutatif lorsque les obligations qu’il crée peuvent être déterminé
avec certitude au moment de sa conclusion ; le contrat de vente par exemple est
commutatif en ce sens que vendeur recevra le prix fixer et l’acheteur la chose vendue.
Un contrat est aléatoire lorsque la prestation de l’une des parties dépend dans son
existence ou dans son étendu d’un évènement incertain (contrat d’assurance, contrat de
pari). En matière d’assurance il faut que le civisme se produise pour que la compagnie
d’assurance honore ses engagements à l’égard de l’assuré.
Par contre le contrat successif est celui dont l’exécution s’étale dans le temps. Exemple
le contrat de travail et de bail d’habitation.
Le contrat est à titre onéreux quand chaque partie a désiré une réciprocité d’avantages.
Exemple le prêt à intérêt.
Le contrat à titre gratuit est celui ou l’une des parties procure à l’autre sans avantage sans
contrepartie. Exemple le contrat de donation, de prêt sans intérêt.
Le contrat consensuel est un contrat qui se forme par le simple échange des
consentements (seul accord) des parties sans exigeant une partie formalité
particulière. Exemple le contrat de vente est parfait même si elle est faite
verbalement.
Le contrat formel ou solennel est un contrat dont la validité exige la rédaction d’un
écrit ; soit par le notaire ou par une autorité publique, soit par les parties ; ici l’écrit
a une valeur de sol alité et même si les parties sont pleinement d’accord, le contrat
sans écrit aurait aucune valeur. La vente d’un immeuble dont la notarié exige un
acte ; le contrat de mariage qui exige un acte établie par l’autorité civil de la mairie.
Le contrat réel est un contrat qui pour être valable exige la remise de la chose objet
du contrat. Exemple le prêt.
Les 1èrs sont fondés sur les principes du consensualisme où les conditions sont librement
débattues par les parties. Exemple le contrat de construction de villa ou la vente d’une
voiture d’occasion.
Par contre les contrats d’adhésions sont ceux qui ne laissent aucune place de discussion de
condition du contrat entre les parties. Exemple le contrat d’assurance.
Le mécanisme de la formation de contrat fait apparaitre trois éléments dont une offre, une
acceptation et une rencontre entre ces deux éléments. L’offre est une proposition ferme et
précise de contracter, Elle peut être expresse(1) (exprimer) ou Tacite(2).
Pour les contrats civils, le principe est que le silence n’équivaut pas à une acceptation.
Exceptionnellement ce silence peut équivaloir à une acceptation dans certaines hypothèses
à savoir :
PN : Quand le contrat est formé entre deux personnes Civils d’États différent : C’est
la théorie d’émission.
PN : Quand le contrat est formé entre deux personnes dans le cas commercial
d’États différent : C’est la théorie de réception.
Plusieurs théories ont été avancées par la doctrine à savoir la théorie de la déclaration,
la théorie de réception, la théorie de l’information, de l’émission.
Pour l’acte uniforme OHADA, la théorie de la réception est préconisée pour les contrats
commerciaux.
Le consentement ; qui est l’accord des volontés entre les parties. Il doit être
exempte de vice tels que l’erreur, de dol, la violence.
La capacité juridique ; qui se définie tout comme la personnalité comme aptitude à
être titulaire du droit et d’obligation et à pouvoir les exercer librement ; permet au
bénéficiaire, d’agir sur le terrain de droit. Autrement, c’est avoir l’âge requis pour
agir sur le terrain de droit.
PN : (Contrat avoir 20 ans) ; (mariage 18ans = fille, 20 ans = garçon) ; (Pénal 16ans) ;
mais il peut avoir majorité par anticipation.
L’objet du contrat ; désigne l’opération juridique que les parties ont voulu effectué
(vente, prêt, contrat de travail) ; il doit être certain, possible, lisible, et normal. Il se
distingue de celui de l’obligation de chacun des parties qui désignent la prestation
ou la chose que chacune des parties s’engage à fournir(les prix pour l’acheteur et les
choses pour le vendeur).
La cause du contrat ; est le mobil déterminant ou la raison immédiate, et direct de
l’engagement. Elle ne peut pas être contraire à l’ordre public et aux bonne meurs.
PN : la cause c’est ce qui pousse à signer le contrat. Ici le contrat est valable que si la
cause est autorisée par la loi ; dans le cas contraire le contrat n’est pas valable.
PN : lors d’un contrat, les 4 conditions doivent être remplies.
Pour les sanctions de condition de formation et de validité des contrats, elle se résume à
deux catégories de nullité dont la nullité relative et la nullité absolue.
La nullité absolue peut être provoquée par toutes personnes intéressées. Exemple, les
créanciers. Par contre la nullité relative peut être invoquée seulement par la personne que
la loi entend protéger. Exemple la victime de l’erreur du dol ou de la violence.
Pour ce qui concerne les effets des contrats, ils se produisent entre les parties d’une part, et
de l’autre, à l’égard du tiers. Les rapports entre les parties sont gouvernés par le principe de
la force obligatoire du contrat. Cela signifie que les parties sont tenues d’appliquées le
contrat comme la loi elle-même. Chaque partie contractante à l’obligation d’exécuter la
prestation mise à sa charge.
À l’égard du tiers, le contrat ne produit aucun effet, ni ne leur met en charge aucune
obligation sauf dans les cas des obligations pour autrui (contrat conclut entre deux
personnes et qui profitent à une 3ème personne), et les contrats collectifs.
Pour l’instinction des contrats, le principe en est que les contrats prennent fin :
- Lorsque chacune des parties à exécuter son obligation (le vendeur à livrer la chose,
l’acheteur à payer le prix).
- Par l’arrivé du terme convenu (bail de 3 ans à la fin de la 3ème année)
- Par la nullité prononcée par le juge (.
- Par la résiliation ou la résolution du contrat. La résolution des contrats se fait par le
consentement mutuel des parties.
La résolution des contrats synallagmatique s’effectue si l’une des partie n’exécutent pas
l’obligation prise à sa charge.
Après avoir vu d’une façon générale, la naissance, la croissance et même la fin des contrats,
il nous importe de nous familiariser avec un certain nombre de contrat que l’homme
d’affaires sera amené à conclure pour son entreprise dans le cadre de son activité
économique.
Pour permettre son démarrage il faut conclure dans un 1er temps, les conditions ci-après :
Le contrat de bail.
Le contrat de travail.
Le contrat de partenariat avec les fournisseurs et les
bailleurs de fonds.
Tout au long de la vie de l’entreprise, les actes de gestion, d’exploitations, de vente passent
par des contrats. Nous examinons dans ce chapitre, les principaux contrats conclus dans
l’entreprise, dans le cadre de son activité.
Généralité.
Le contrat de société est un contrat conclu entre deux associés en vue de la création et de la
formation de leur entreprise.
Lorsqu’il s’agit d’une entreprise commerciale, les éventuels promoteurs qui se sont mis en
commun pour créer leur société, doivent au préalable, se référer à l’acte uniforme OHADA
portant sur le droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique.
Lorsqu’il s’agit d’une société civile, on devra se référer aux dispositifs du code civil en
ces articles 1832 et suivant.
L’avantage de certaines sociétés, notamment les sociétés dite de capitaux, est de protéger la
fortune de l’entreprise, car en cas de faillite les créanciers n’auront pas le droit de
poursuivre leur paiement sur son patrimoine propre. Ainsi, les hommes d’affaires désireux
de fonder une société, doivent conclure un contrat qu’on appelle « Contrat de société ».
Dans l’article 4 de l’acte uniforme OHADA précité (ci-dessus) définit le contrat de société
commerciale de la manière suivante :
‘’La société commerciale est créée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent
par un contrat, d’affecter à une activité des biens en numéraires ou en natures, dans
le but de partager le bénéfice ou de profits de l’économie qui pourra en résulter. Les
sociétés s’engagent à contribuer aux pertes dans les conditions prévues pour le
présent acte uniforme. La société commerciale doit être créée dans l’intérêt
commun des associés.’’
uniforme OHADA, précité à son article 5, qui admet que la société commerciale
puisse être créée par une seule personne dénommée Société Unipersonnelle.
Les apports en numéraires consistent en des sommes d’argent. Leurs libérations c’est-
à-dire le versement de leur montant est librement organisé par les statuts de chaque société
soif dans la Société à Responsabilité Limité et la Société Anonyme (SA) ou elle est
règlementée (SARL article 313 et suivant ; SA article 389).PN C’est le faite que un associé
envoie de l’argent liquide dans la société.
Lorsque tous les apports ne sont pas en numéraire, une évaluation est nécessaire.
L’évaluation est l’opération par laquelle on accorde une valeur pécuniaire à un bien
physique devant entré dans la formation du capital d’une société.
Le capital social est une notion comptable qui exprime en monnaie le montant de la
garantie aux créanciers sociaux ; il est fixe et constitue le gage irréductible de créanciers
sociaux. Pour cette raison les associés doivent toujours laisser un actif au moins égal au
capital social.
c) LA RECHERCHE DU BÉNÉFICE.
Toute société est constituée dans la perspective de partager le bénéfice qui pourra en
résulter de l’exploitation commune.
Le bénéfice est défini comme tous gains matériels ou pécuniaires qui viennent s’ajouter à la
fortune de l’associé. Le critère de la recherche du bénéfice permet de distinguer la société
d’avec les associations ou autre groupement doté de la personnalité juridique mais ne
poursuivant pas un but lucratif.
Les bénéfices réalisés par la société sont partagé entre les associés ; de même lorsque la
société subi des pertes, les associés sont tenus de supporter ensemble le passif social. Le
moment du partage du bénéfice dépend de la volonté des associés. Dans la pratique c’est en
fin de l’exercice correspondant généralement à une période de 12 mois que les associés sont
généralement appelé à statuer sur les résultats de la société.
Les statuts sociaux déterminent librement la part de chaque associé. En règle générale les
bénéfices sont repartis entre associés proportionnellement à leurs apports. En contrepartie
de droit au bénéfice les associés doivent contribués s’il y a lieu aux pertes subi par la société
et en principe dans les mêmes proportions.
e) L’AFFECTION SOCIETATIS.
L’entreprise au cours de vie pourra à passer plusieurs contrats avec ses clients, ses
salariés, ses partenaires affaires et d’autres entreprise. Cela traduit la variété des contrats
qui puissent exister d’où le caractère l’homme exhaustif de rémunération présent. En effet
les plus importants sont entre autres :
-Les contrats lié à l’entreprise avec les intermédiaires (contrat intermédiation de commerce,
de commission, d’agence etc.)
Au BF et dans l’espace OHADA, les suretés sont régies par l’acte uniforme portant des
organisations des suretés.
On distingue deux grandes de catégories de sureté dont les suretés réelles et les suretés
personnelles.
Les suretés réelles sont celle qui consiste dans l’affectation spéciale d’un bien au paiement
d’une dette. Ce sont des droits réels et garantis. Dans la vie es affaires, on distingue deux
principales formes de sureté réelle employer fréquemment par les hommes d’affaires, pour
garantir leur emprunts, ce sont le Gage et l’Hypothèque.
LE GAGE.
Le Gage ou Nantissement est un contrat par lequel un débiteur remet un bien meuble à son
créancier en garantie de paiement de sa dette (article 44 de l’acte uniforme portant sur les
suretés).
Le Gage comme toutes les autres suretés réelles est un contrat accessoire ou contrat
principal, non formelle civile ou commerciale. Il est l’accessoire d’une créance dont il
garantit le paiement en affectant à celui-ci une chose déterminée. L’application du droit réel
de garantie par le créancier peut entrainer ou non la dépossession (récupérer le bien en
même temps) du débiteur de l’objet gagé. Cela signifie que certaines suretés réelles sont
assorties de la dépossession du gage ; les autres ne les sont pas.
On peut par exemple offrir comme gage, les meubles du salon, les ordinateurs, les appareils
récepteurs de radio et de télévision, pourvu que le créancier les acceptes. On peut aussi
endosser un récépissé warrant qui est un titre de propriété de marchandises à l’ordre de son
créancier pour garantir une dette.
Le 11/ 03 /2016.
Le Nantissement de Gage en tant que sureté réelle est une forme de Garantie matériel, par
laquelle le débiteur se dépouille corporellement, de la possession de ce bien qu’il engage
jusqu’à l’apurement e la dette.
En ce qui concerne le Gage, la dépossession du bien matériel est justifiée par des raisons
suivantes :
La preuve de la propriété des biens meubles, se fait sans qu’on ait besoin, ni de registre, ni
d’archive, car on considère selon l’article 2279, du code civil qu’en fait de meuble
corporel, la possession vaut titre ou forme et établie la propriété, quand elle n’est
pas trouvé malhonnête chez le possesseur.
Les meubles pourront être facilement détournés à cause de leur liberté de mouvement. Exemple
une voiture ; on ne saurait les engager à titre de garantie à un créancier sans ne lui
remettre entre ses mains.
Dès lors qu’un créancier a entre ses mains un bien nanti appartenant à son débiteur, il peut
opérer sur lui un droit de rétention c’est-à-dire de refuser de lui remettre tant qu’il n’a pas
été remboursé. La chose qui fait l’objet du Gage, n’est pas seulement un bien corporel, il
peut s’agir aussi des marchandises déposés aux magasins généraux ; dans ce cas on parlera
de WARRANTAGE de marchandises. Dans ce cas précis, le titulaire d’un récépissé Warrant,
D’autres garanties réelles n’entrainent pas la dépossession de l’objet gagé chez le débiteur.
Afin de faciliter le crédit sans nuire à l’activité du débiteur, de nombreuses exceptions au
principe de la dépossession ont été prévues par la loi. Dans l’espace OHADA, le Gage ou le
Nantissement sans dépossession a été prévu par l’article 63 et suivant de l’acte uniforme
portant sur les suretés. Il existe de nombreux cas de Gage sans dépossession du débiteur,
c’est-à-dire le cas o le débiteur garde la chose gagée. Ce sont :
LES HYPOTHEQUES.
A°) Généralités.
Tous les suretés L’Hypothèque est la principale source de ...c’est la forme de garantie
préféré par le bailleur de fonds et ne s’applique qu’aux biens immeubles. En raison de leur
immobilité et de la facilité de vérification, du droit de propriété, qui leur est applicable, les
biens immeubles constitue la garantie réelle la plus souvent requise par les banques
notamment dans l’octroi des crédits à long et moyen terme.
Dans cette forme de garantie le débiteur qui a souscrire l’hypothèque en faveur de son
créancier reste en effet propriétaire et usufruitier .PN. (Droit de pouvoir utiliser et de tirer le
bénéfice de la chose) des biens hypothéqués.
Par le droit de suite, le créancier qui n’est pas payé à l’échéance, peut vendre
l’immeuble en quelque mains ou qu’ils soient et se faire payer sur le prix. Pour cela, il
devra au préalable introduire en justice une action en saisie immobilière.
GÉNÉRALISTES.
Selon l’article 2 l’acte uniforme portant sur les suretés, les suretés personnelles sont
celles dont la garantie résulte de l’engagement d’une autre personne au côté du
débiteur.
Le cautionnement est un contrat par lequel une personne appelée caution, s’engage
en vers un créancier à garantir l’exécution d’une obligation en cas de défaillance de
celui qui en est le débiteur principal. Exemple, Pierre demande un prêt de 5 000
0000 à la BICIAB ; son ami Paul s’engage à rembourser les 5 000 000 au cas où Pierre
ne le fera pas.
Pour que le Cautionnement soit valable, il ne se présume pas, il doit être convenu de
façon expresse (article 4).
LA LETTRE DE GARANTIE.
On pourrait situer également la lettre parmi les suretés personnelles.
Les hommes d’affaires sont des personnes juridiques c’est-à-dire des personnes physiques
ou morales habilité à exercer des actes juridiques à but lucratif soit dans le cadre
commercial (acte de commerce), soit dans le cadre civil (acte civil).
Cette définition pratique montre que les hommes d’affaires ne sont pas que des
commerçants contrairement à ce que l’homme de la rue a l’habitude de croire.
Les personnes morales en tant que des sujet de droit et de devoir, sont des groupement
humains de toutes nature qui poursuivent un objectif bien déterminer, telles que des
sociétés, les associations, les organisations syndicale.
Toutes les sociétés sont considérées comme des personnes morales ; ce sont
des groupements de plusieurs personnes physiques qui se réunissent pour un
objectif commun.
Les Affaires d’aujourd’hui sont de telles tailles que les partenaires en action y sont
surtout des groupes. Pourtant les personnalités en tant que personnes physiques y
jouent un rôle non négligeable. Il est essentiel en pratique de pouvoir identifier
parfaitement les personnes avec lesquelles on entre en relation d’affaires.
A Propos du 1er élément chaque personne est sensé d’avoir un état Civil, c’est-à-dire
un statut juridique particulier qui résulte pour l’essentiel de sa situation familiale et
parfois de certaines caractéristiques physiques ou juridiques (l’âge, le sexe, la
nationalité, situation matrimoniale etc.).
L’état Civil est générateur de droit et obligation. Aussi est-il important pour les
intéressés de pouvoir le prouver et pour les tiers de pouvoir les connaître (raison de
L’appellation d’état Civil est aussi le nom que l’on donne aux services publics qui
existent dans chaque commune sous la direction du Maire et de son délégué. Ce
service tient des registres de l’état civil sur lesquels sont constatés officiellement les
différents évènements qui concernent les personnes.
La filiation est le lien du droit qui existe entre le père, la mère et les enfants.
L’enfant légitime porte le nom du père dans la plus part des pays. Si les parents ne
sont pas encore mariés au moment de la naissance de l’enfant, celui-ci est dit
Naturel. Son lien de filiation doit être établi par une reconnaissance volontaire de
l’un ou de l’autre parent ou par un jugement. L’enfant acquière le nom de celui des
deux parents à l’égard de qui sa filiation a été établie en premier lieu.
Un enfant adoptif est assimilé à un enfant légitime, et perd son nom d’origine pour
prendre celui de l’adoptant en cas de filiation adoptive complète.
Si une personne possède plusieurs établissements un seul doit être choisi. En effet,
le principe de l’unité du domicile oblige une personne qui a beaucoup de domicile à
choisir un seul : C’est le principal établissement.
Dans les affaires on fait souvent élire un domicile à son partenaire qui en a plusieurs,
pour éviter la recherche au cas échéant : c’est le domicile élu. Lorsqu’il y a plusieurs domiciles
pour une même personne, le principal établissement est généralement facile à déterminer : C’est le lieu
où l’intéressé exerce sa profession, réside de façon habituelle et possède ses biens.
Le Code civile définie le domicile comme le lieu où une personne a son principal
établissement ; mais il laisse à chacun la liberté de fixer ce dernier ou il le
désire.
Le principe du libre choix du domicile est applicable toutes les personnes juridiques,
physiques ou morales.
Quant à la Nationalité, c’est le lien qui uni une personne à un Etat ; c’est
aussi in élément important du statut juridique de la personne car malgré
une évolution libérale dans beaucoup de pays, les étrangers ne jouissent
pas les mêmes droits que les nationaux.
La Nationalité d’origine est attribuée dès la naissance. Mais elle peut également être
attribuée à un étranger par la voie de la naturalisation par une décision d’autorité
publique en conformité avec la constitution du pays. La connaissance de la
nationalité d’un homme d’affaires, permet de déterminer le droit privé applicable
en cas de litige.
D’abord son identité physique ; c’est-à-dire que c’est bien lui (le
signataire) qui a tracé l’écriture marquée par ce signe authentique
toujours reconnaissable.
En suite sa présence corporelle ;
En son adhésion à l’acte.
Dans les affaires, l’identité du partenaire d’affaires est beaucoup mieux prouvée par
la signature que par d’autre moyen d’identification civile.
FIN = ``ABANA``