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INTRODUCTION GÉNÉRALE.

Soit PN= Prise de Note

L’Étude présente a pour but de présenter de manière synthétique et accessible les règles de
droit des affaires .Ce droit s’intéresse à tous les acteurs économique y compris les
commerçants qui occupent une grande part.

Comme toutes les autres disciplines juridiques, la source du droit des affaires est
d’abord la constitution, le code de commerce, la jurice prudence commerciale, les traités ou
convention de commerce, les usages ou coutume et surtout les actes uniforme issus du
traité OHADA signé à port Louis le 17/10/1993 dont l’objet principal vise l’harmonisation du
droit des affaires dans les États membres.

Cela se traduit par l’élaboration et l’adoption des règles commune simple, moderne et adapté à
la situation de leur économie, par la mise en œuvre de procédure judiciaire appropriée et par
l’encouragement pour recours l’arbitrage pour le règlement des différends contractuels.

À cause de l’ignorance en matière juridique, les hommes d’affaires en grande majorité se


font du droit une idée dépréciée. L’initiation du droit des affaires, doit les en affranchir et
leur montrer comment le droit est leur vie et leur outils et comment tout peut se gâter
quand on en ignore le sens et la portée. Dans ce contexte, l’enseignement du droit des
affaires a plusieurs rôles à jouer dont nous en retiendrons le droit principaux à s’avoir :

_ Apprendre aux hommes d’affaires à lire juridiquement leur affaires.

_ Montrer aux hommes d’affaires comment utiliser le droit comme outil des affaires.

_ Faire accepter par les hommes d’affaires le côté disciplinaire et le côté technique
du droit.

S’agissant du premier rôle ; l’enseignement du droit des affaires a


pour but d’aider les praticiens des affaires à lire juridiquement leurs affaires dont ils
n’est que le côté commercial et à apprécier l’utilité de la connaissance du droit. Une
usions juridique des affaires permettra en effet à l’homme d’affaires d’apprécier
l’utilité de la connaissance du droit et de se libérer du climat l’attente d’oppression
et de crainte qui entre tous les jours l’homme d’affaires en matière de droit. À cause
de l’ignorance de nombreux hommes d’affaires, le droit en générale fait mauvaise

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figure. Pour la majorité des hommes d’affaires, le droit en général évoque d’abord la
bureau-graphie avec ses paperasses telles que les déclarations à fournir, les
formulaires administratifs à accomplir, les justifications à apporter. Bref le temps
inutilement est obligatoirement perdu en affaires à des tâches opportuns, on
l’incarne en suite dans les hommes qui utilisent et manipulent spacieusement cette
paperasse tel quels les inspecteurs, les contrôleurs, les bureaucrates, les huissiers,
les agents de police ou de gendarmerie et pour finir les fonctionnaires de la sécurité
sociale et les percepteurs des impôts qui se mènent des affaires pour les gêner et les
étouffer.

Aussi, pour les hommes d’affaires, le droit consisterait dans les interdictions, les mises
en demeures, les réquisitions, l’impôt les pénalités, et tous ce qui peut engraver par tout et
toujours la liberté des affaires. C’est cette force image du droit que l’initiation de droit des
affaires doit extirper (enlever). Ainsi, initié pour technique du droit, les hommes d’affaires
se libèrent et …l’attente d’oppression et de crainte ; ce qui va permettre à l’homme
d’affaires à y discerner sa protection, sa sécurité, son guide, sa liberté.

Quant au second rôle : savoir utiliser le droit comme outil des affaires
signifie d’abord, comprendre les techniques juridique, savoir profiter des avantages,
comme ses techniques juridiques et éviter en même temps les dangers qui en découle ; en
fin c’est aussi savoir choisir dans la gamme des techniques celles qui sont les plus appropriées.
Ainsi, dans la vie des affaires, donne assez d’exemples des libres choix ou option définie par la
loi. Par exemple les hommes d’affaires peuvent grâce aux techniques juridiques particulières
payer leur facture à leur guise Soit en espèce, soit par chèque, soit par virement, soit par
compensation. Pour cela le droit prend d’avance toutes les mesures appropriées pour assurer

à chacune de ces opérations le maximum d’efficacité. Ainsi s’ils peuvent s’associer , les
hommes d’affaires ont le choix entre plusieurs formes de sureté que le droit leur propose
tels que les Hypothèques, les cautionnements ou nantissement de toute sorte.
En ce qui concerne le troisième rôle : L’initiation au droit des affaires a
pour a pour objectif de faire accepter aux hommes d’affaires à la fois des côtés technique et

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le côté disciplinaire de droit comme condition de l’ordre et de la sécurité dont profite les
affaires.

PN. C’est ce rôle qui permet aux hommes de respecter les règles élémentaires et déclaration des paiements
des impôts du droit, et c’est ce respect qui va permettre de l’ordre et de la sécurité des affaires.

CHAPITRE 1 : LE CONTRAT DANS LES AFFAIRES

SECTION I : Le contrat, source principal des obligations

LE CONTRAT COMME ACTE JURIDIQUE ET LE PRINCIPE DE LA LIBERTÉ


CONTRACTUELLE.

A°) LE CONTRAT COMME ACTE JURIDEIQUE :

La source de tout engagement est le contrat par lequel on accepte volontairement des
obligations que la loi impose. Le contrat n’est qu’une Variété d’acte juridique.

On appelle Acte juridique toute manifestation pour volonté ayant pour

objet et pour effet de créer, de modifier ou d’éteindre un droit. L’acte

juridique s’oppose au fait juridique qui est une manifestation ou un évènement (l’homme volontaires)
susceptible de créer les effets de droit.

La formation d’un acte juridique peut procéder d’une seule volonté, on parle alors
d’acte juridique unilatérale. (Exemple le licenciement d’un ouvrier ; l’exclusion de l’étudiant
d’une université.) Ou résulter de deux ou plusieurs volontés, ici l’acte juridique est soit
latéral ou multilatéral dénommer d’habitude contrat.

On peut alors définir le contrat comme un acte juridique par lequel deux ou plusieurs
personnes font naitre entre elle des obligations. Contracter c’est traiter avec quelqu’un.

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 L’article 1101 du code civil définie le contrat comme « Une conventions par laquelle
une ou plusieurs personnes s’obligent en vers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou à ne
pas faire quelque chose ». Par exemple dans un contrat de vente de marchandises, le
vendeur s’oblige à livrer des marchandises (obligation de faire) et l ‘acheteur s’oblige à
payer le prix (obligation de donner).
En pratique le contrat est le plus important des actes juridiques dans la vie des affaires
et même dans la vie privée ; il constitue la principale source des obligations.

Essentielle des relations économiques se réalisent par voie de contrat. Plus particulièrement
dans le monde des affaires, il existe une grande variété de contrat. Cette variété découle du
principe de base de la réalité contractuelle.

PN. Le mariage est une convention de contrat entre deux personnes de sexe opposé.

B°) le principe de la liberté contractuelle.

Le contrat est un acte juridique, donc un acte librement consentie. On ne se trouve


engager que parce qu’on l’a voulu. Telle est de l’offre de la liberté contractuelle qui repose
sur le principe de l’autonomie de la volonté selon lequel la volonté libre est source et la
mesure des droits et des obligations des individus. Sur le plan juridique, le principe de la
liberté contractuelle

Entraîne les libertés suivantes :

- La liberté de contracter ou de ne pas contracter.


- La liberté de discuter les conditions du contrat.
- La liberté de choix de prix.
- La liberté d’expression sans avoir à se soumettre à un formaliste quelconque.

S’agissant de la liberté de contracter ou de ne pas contracter, c’est le libre choix de


laisser à une personne de s’engager ou pas. Par exemple le propriétaire d’une chose
n’est pas obligé de la vendre à autrui qui s’intéresse, même si le prix proposé est à laissant.

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De même l’on est libre de choisir ces co-contractants, exception faite au contrat proposé par
la loi, qui semble être rare. À titre illustratif, l’État impose à tout propriétaire de véhicule ou
à certains professionnels de souscrire un contrat d’assurance. Le législateur peut également
limiter le libre choix des co-contractants. Par exemple en matière de vente, le fournisseur
qui refuse de vendre à un distributeur, ainsi que le commerçant qui refuse de vendre des
marchandises à un consommateur commet un délit pénal : délit (une infraction) de refus de
vendre.

À propos de la liberté de discuter les conditions du contrat, Le principe voudrait que


chacun des co-contractants soit libre et défendre ses intérêt. Mais ce principe n’est pas
toujours respecté dans son application. Lorsque la liberté de discuter s’atténuer (diminuer)
ou à la limite de disparait, le contrat librement négocié fait place à un contrat d’ériger ou
contrat d’adhésion.

Les contrats d’adhésion sont des contrats tout préparés à l’avance qui ne laisse place à aucune discussion ; c’est à prendre ou à
laisser. C’est le cas des contrats de transport, d’assurance, de travail, d’abonnement à
l’électricité, à l’eau, au gaz ou de téléphone.

Au sujet de la liberté de choix de prix, le principe de la liberté contractuelle entraine un

régime de liberté dans la détermination des prix. Mais ce principe subit les mêmes contradictions
que la liberté de discussion.

Quant à la liberté d’expression, elle est comptée sur le principe de consensualisme et la


renaissance du formaliste.
Le consensualisme signifie que le seul échange de consentement subit à former le contrat
sans qu’il soit nécessaire de lui donner une forme écrite. C’est un principe qui présente
l’avantage d’imposer le respect de la parole donnée et rend plus simple et plus
rapide la conclusion du contrat.

La renaissance du formaliste signifie que les formalisés sont requises de plus en plus pour la
formation et validité du contrat.

On distingue de formalisme de preuve, de solennelité, de publicité, et de formalisme fiscal.

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Le formalisme de preuve intervient lorsque la loi exige que certains actes juridiques soient
prouvés par écrit. PN C’est de prouver les actes.

Le formalisme de solennelité signifie que certains contrats n’existent que dans la mesure où
un écrit a été fait ; c’est le cas de l’hypothèque et de la vente d’un immeuble qui exige un
acte notarié (rédiger par le notaire).

Le formalisme de publicité intervient lorsque les mesures de publicité sont destinées à


renseigner les tiers ; c’est le cas de publicité dans un journal d’annonce légal ou Registre du
Commerce ou de Crédit Mobilier (RCCM) (tous ceux qui ne font pas parti du contrat sauf le
cas de l’hypothèse de la stipulation pour autrui).PN C’est de donner l’information à ceux qui
ne sont pas dans le contrat.

Le formalisme fiscal intervient lorsque certains actes doivent être soumis à la formalité de
l’enregistrement tel que les mutations d’immeuble ou de fonds de commerce, les cessions
de part sociale.

LES PRINCIPALES CLASSIFICATION DU CONTRAT.

Il y a une grande variété de contrat à raison de la liberté contractuelle et de la diversification


des activités économiques. Cette variété rend nécessaires de classification de différents
types de contrat, dont :

1. –Les contrats synallagmatiques et


2. –Les contrats unilatéraux

On appelle contrat synallagmatiques, tous contrats qui créée des obligations à la charge
des deux parties ; il s’agit des obligations réciproques : Chacun est en même temps créancier
et débiteur. C’est le cas par exemple le contrat de vente ou le vendeur est créancier en ce
qui concerne le prix et débiteur en ce qui concerne la livraison de la marchandise
.Inversement l’acheteur est créancier quant à la livraison de la marchandise et débiteur
quant au prix.

PN. C’est un contrat qui met des obligations entre deux parties.

Par contre le contrat unilatéral, est celui qui n’entraine obligation qu’à la charge d’une
seule partie. Par exemple le contrat de donation ne fait naitre obligation qu’à la charge du
donateur.

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NB : Le contrat unilatéral est un contrat, car il met en présence deux personnes ; donc c’est
un acte bilatéral dans sa formation, ce n’est que dans ses effets qu’il a un caractère
unilatéral.

PN. Le contrat unilatéral peut devenir synallagmatique dans la situation ou lorsqu’on


décide ?

 Les contrats commutatifs et aléatoires.

Un contrat est commutatif lorsque les obligations qu’il crée peuvent être déterminé
avec certitude au moment de sa conclusion ; le contrat de vente par exemple est
commutatif en ce sens que vendeur recevra le prix fixer et l’acheteur la chose vendue.

Un contrat est aléatoire lorsque la prestation de l’une des parties dépend dans son
existence ou dans son étendu d’un évènement incertain (contrat d’assurance, contrat de
pari). En matière d’assurance il faut que le civisme se produise pour que la compagnie
d’assurance honore ses engagements à l’égard de l’assuré.

 LES CONTRATS A EXÉCUTION SUCCESSIVE ET A EXÉCUTION


INSTANTANÉES.

Le contrat à exécution instantané est un contrat susceptible d’être exécuté en un trait


de temps ; par exemple une vente au comptant ou le client est indiqué à payer
immédiatement la facture après livraison de la marchandise.

Par contre le contrat successif est celui dont l’exécution s’étale dans le temps. Exemple
le contrat de travail et de bail d’habitation.

 LES CONTRATS A TITRES ONÉREUX ET LES CONTRATS À TITRE GRATUIT.

Le contrat est à titre onéreux quand chaque partie a désiré une réciprocité d’avantages.
Exemple le prêt à intérêt.

Le contrat à titre gratuit est celui ou l’une des parties procure à l’autre sans avantage sans
contrepartie. Exemple le contrat de donation, de prêt sans intérêt.

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- Les contrats consensuels, les contrats solennels ou
formels et les contrats réels.

Le contrat consensuel est un contrat qui se forme par le simple échange des
consentements (seul accord) des parties sans exigeant une partie formalité
particulière. Exemple le contrat de vente est parfait même si elle est faite
verbalement.

Le contrat formel ou solennel est un contrat dont la validité exige la rédaction d’un
écrit ; soit par le notaire ou par une autorité publique, soit par les parties ; ici l’écrit
a une valeur de sol alité et même si les parties sont pleinement d’accord, le contrat
sans écrit aurait aucune valeur. La vente d’un immeuble dont la notarié exige un
acte ; le contrat de mariage qui exige un acte établie par l’autorité civil de la mairie.

Le contrat réel est un contrat qui pour être valable exige la remise de la chose objet
du contrat. Exemple le prêt.

 LES CONTRATS DE GRÉ A GRÉ ET LES CONTRAT D’ADHÉSION.

Les 1èrs sont fondés sur les principes du consensualisme où les conditions sont librement
débattues par les parties. Exemple le contrat de construction de villa ou la vente d’une
voiture d’occasion.

Par contre les contrats d’adhésions sont ceux qui ne laissent aucune place de discussion de
condition du contrat entre les parties. Exemple le contrat d’assurance.

LES CONDITIONS DE FORMATION, DE VALIDITÉ DE CONTRATS ET LES SANCTIONS Y


AFFÉRENTES (ET LEUR SANCTION).

Le mécanisme de la formation de contrat fait apparaitre trois éléments dont une offre, une
acceptation et une rencontre entre ces deux éléments. L’offre est une proposition ferme et
précise de contracter, Elle peut être expresse(1) (exprimer) ou Tacite(2).

L’acceptation est la réponse positive du destinataire de l’offre.

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Comme l’offre, elle peut être expresse ou Tacite.

Quant n’est-il du silence du destinataire du l’OFFRE ?

Pour les contrats civils, le principe est que le silence n’équivaut pas à une acceptation.
Exceptionnellement ce silence peut équivaloir à une acceptation dans certaines hypothèses
à savoir :

-Lorsque l’offre est faite dans l’intérêt exclusif du destinataire.

-Lorsque la loi ou le règlement du contrat ne prévoit ainsi.

PN : Le contrat est formé à partir de la date où le destinataire a rédigé sa lettre


(notifiée) : c’est la théorie de déclaration.

PN : La théorie de déclaration et la théorie d’information ne relèvent pas de notre


État (Burkina Faso).

PN : Quand le contrat est formé entre deux personnes Civils d’États différent : C’est
la théorie d’émission.

PN : Quand le contrat est formé entre deux personnes dans le cas commercial
d’États différent : C’est la théorie de réception.

 La rencontre entre l’offre et l’acceptation ne cause problème que lorsque le


contrat est conclu à distance ou les co-contractants ne sont pas sur le même lieu (cas
des contrats conclu entre deux personnes qui se trouve dans deux États différents)
 Lorsque les parties sont en relation d’affaires, le silence équivaut à une
acceptation.
 Lorsque les deux parties se trouvent dans un endroit, distinct, et veulent
conclure leur contrat, ils passent également par la voie de correspondance
surtout postal. À ce niveau, la question qui se pose est de savoir à partir de
quelle étape il y a la rencontre entre l’acceptation et l’offre. Autrement dit
quelle étape correspond à la formation du contrat ?

Plusieurs théories ont été avancées par la doctrine à savoir la théorie de la déclaration,
la théorie de réception, la théorie de l’information, de l’émission.

 Pour la théorie de la déclaration, le contrat se forme dès lors que le destinataire


de l’offre rédige sa lettre de d’acceptation.

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 Pour la théorie de l’émission, le contrat se forme dès lors que le destinataire de
l’offre expédie son acceptation par voie postale.
 Pour la théorie de réception, le contrat s forme au moment où l’offrant reçoit
l’acceptation dans sa boite postale.
 Pour la théorie de l’inflation, le contrat se forme dès lors que prenne
connaissance de l’acceptation.

Au BF, pour les contrats civils, la loi retient la théorie de l’émission.

Pour l’acte uniforme OHADA, la théorie de la réception est préconisée pour les contrats
commerciaux.

Pour la validité de la formation du contrat ; 4 conditions doivent être respectées :

Le consentement ; qui est l’accord des volontés entre les parties. Il doit être
exempte de vice tels que l’erreur, de dol, la violence.
La capacité juridique ; qui se définie tout comme la personnalité comme aptitude à
être titulaire du droit et d’obligation et à pouvoir les exercer librement ; permet au
bénéficiaire, d’agir sur le terrain de droit. Autrement, c’est avoir l’âge requis pour
agir sur le terrain de droit.
PN : (Contrat avoir 20 ans) ; (mariage 18ans = fille, 20 ans = garçon) ; (Pénal 16ans) ;
mais il peut avoir majorité par anticipation.
L’objet du contrat ; désigne l’opération juridique que les parties ont voulu effectué
(vente, prêt, contrat de travail) ; il doit être certain, possible, lisible, et normal. Il se
distingue de celui de l’obligation de chacun des parties qui désignent la prestation
ou la chose que chacune des parties s’engage à fournir(les prix pour l’acheteur et les
choses pour le vendeur).
La cause du contrat ; est le mobil déterminant ou la raison immédiate, et direct de
l’engagement. Elle ne peut pas être contraire à l’ordre public et aux bonne meurs.
PN : la cause c’est ce qui pousse à signer le contrat. Ici le contrat est valable que si la
cause est autorisée par la loi ; dans le cas contraire le contrat n’est pas valable.
PN : lors d’un contrat, les 4 conditions doivent être remplies.

Pour les sanctions de condition de formation et de validité des contrats, elle se résume à
deux catégories de nullité dont la nullité relative et la nullité absolue.

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 Il y a nullité absolue, d’une part, si un élément à la formation du contrat fait défaut,
et que la règle violée avait pour fonction de protéger l’intérêt général ; d’une part, si le
contrat réunit les éléments nécessaires pour sa formation, méconnait une règle d’ordre
public (vente de la drogue et de stupéfiants, prostitution, vol).

 Il y a nullité relative ; si le contrat méconnait une règle d’intérêt privée, c’est-à-dire,


lorsque la règle violée avait pour finalité de sauvegarder l’intérêt de l’une des parties.

La nullité absolue peut être provoquée par toutes personnes intéressées. Exemple, les
créanciers. Par contre la nullité relative peut être invoquée seulement par la personne que
la loi entend protéger. Exemple la victime de l’erreur du dol ou de la violence.

LES EFFETS ET L’INSTINCTION DU CONTRAT.

Pour ce qui concerne les effets des contrats, ils se produisent entre les parties d’une part, et
de l’autre, à l’égard du tiers. Les rapports entre les parties sont gouvernés par le principe de
la force obligatoire du contrat. Cela signifie que les parties sont tenues d’appliquées le
contrat comme la loi elle-même. Chaque partie contractante à l’obligation d’exécuter la
prestation mise à sa charge.

À l’égard du tiers, le contrat ne produit aucun effet, ni ne leur met en charge aucune
obligation sauf dans les cas des obligations pour autrui (contrat conclut entre deux
personnes et qui profitent à une 3ème personne), et les contrats collectifs.

Pour l’instinction des contrats, le principe en est que les contrats prennent fin :

- Lorsque chacune des parties à exécuter son obligation (le vendeur à livrer la chose,
l’acheteur à payer le prix).
- Par l’arrivé du terme convenu (bail de 3 ans à la fin de la 3ème année)
- Par la nullité prononcée par le juge (.
- Par la résiliation ou la résolution du contrat. La résolution des contrats se fait par le
consentement mutuel des parties.

La résolution des contrats synallagmatique s’effectue si l’une des partie n’exécutent pas
l’obligation prise à sa charge.

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SECTION 2 : LES CONTRATS DE L’ENTREPRISE.

LES CONTRATS INDISPENSABLES AU DÉMARRAGE D’UNE NOUVELLE ENTREPRISE.

Après avoir vu d’une façon générale, la naissance, la croissance et même la fin des contrats,
il nous importe de nous familiariser avec un certain nombre de contrat que l’homme
d’affaires sera amené à conclure pour son entreprise dans le cadre de son activité
économique.

L’activité principale de l’entreprise est de contracter avant même sa formation, des


contrats doivent être établis, soit pour permettre de déterminer sa forme juridique, soit
pour permettre son démarrage.

Pour déterminer la forme juridique de l’entreprise, et son mode d’exploitation, il faut


dans le 1er temps conclure les contrats suivants :

o Le contrat de société, quand cette structure est choisie.


o Le contrat de restructuration, (fusion, achat d’action, etc.)
o Le contrat d’achat de fonds de commerce.
o Le contrat de location gérance.

Pour permettre son démarrage il faut conclure dans un 1er temps, les conditions ci-après :

 Le contrat de bail.
 Le contrat de travail.
 Le contrat de partenariat avec les fournisseurs et les
bailleurs de fonds.

Tout au long de la vie de l’entreprise, les actes de gestion, d’exploitations, de vente passent
par des contrats. Nous examinons dans ce chapitre, les principaux contrats conclus dans
l’entreprise, dans le cadre de son activité.

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LE CONTRAT DE SOCIETE.

Généralité.

Le contrat de société est un contrat conclu entre deux associés en vue de la création et de la
formation de leur entreprise.

Lorsqu’il s’agit d’une entreprise commerciale, les éventuels promoteurs qui se sont mis en
commun pour créer leur société, doivent au préalable, se référer à l’acte uniforme OHADA
portant sur le droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique.

Lorsqu’il s’agit d’une société civile, on devra se référer aux dispositifs du code civil en
ces articles 1832 et suivant.

IL faudra noter nécessairement que dans les pays sous-développés en général et le BF en


particulier ; la plus part des gommes d’affaires travaillent individuellement dans le cadre des
entreprises individuelles qui n’ont pas souvent la capacité juridique. Par contre d’autres
préfèrent fonder une entreprise commerciale.

L’avantage de certaines sociétés, notamment les sociétés dite de capitaux, est de protéger la
fortune de l’entreprise, car en cas de faillite les créanciers n’auront pas le droit de
poursuivre leur paiement sur son patrimoine propre. Ainsi, les hommes d’affaires désireux
de fonder une société, doivent conclure un contrat qu’on appelle « Contrat de société ».

Dans l’article 4 de l’acte uniforme OHADA précité (ci-dessus) définit le contrat de société
commerciale de la manière suivante :

 ‘’La société commerciale est créée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent
par un contrat, d’affecter à une activité des biens en numéraires ou en natures, dans
le but de partager le bénéfice ou de profits de l’économie qui pourra en résulter. Les
sociétés s’engagent à contribuer aux pertes dans les conditions prévues pour le
présent acte uniforme. La société commerciale doit être créée dans l’intérêt
commun des associés.’’

Le Contrat de société est un accord de volonté de deux ou plusieurs personnes, qui


conviennent de mettre ensemble de l’argent ou d’autres biens en vue de se partager, les
bénéfices résultant de l’activité de la société ainsi créée.

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LES ÉLÉMENTS SPÉCIFIQUES DE CONTRAT DE SOCIÉTÉ.

Comme élément, sont définit à l’article 4 précité de l’acte uniforme. Ce sont :

 La pluralité des associés ;


 La mise en commun d’apport ;
 La recherche du bénéfice ;
 Le partage du bénéfice ;
 La contribution aux pertes ; et
 L’affection societatis.

a) La pluralité des associés.

Le contrat de société se forme entre deux ou plusieurs personnes ; autrement, le


nombre d’associés minimum à deux.
Cependant, comme principe connait une exception avec l’entrée en vigueur de l’acte

uniforme OHADA, précité à son article 5, qui admet que la société commerciale
puisse être créée par une seule personne dénommée Société Unipersonnelle.

b) LA MISE EN COMMUN DES APPORTS.


Les apports sont des biens que les associés mettent à la disposition de la société divers par
leur nature, ils sont mis en commun pour former le capital social. Les apports sont variés ;
chaque associé est tenu de faire l’apport d’un bien à la société et la règle ne se trouve pas
d’exception. Tout bien peut être apporté à la disposition d’une société. On distingue les
apports en natures, les apports en numéraires et les apports en industrie.

Les apports en numéraires consistent en des sommes d’argent. Leurs libérations c’est-
à-dire le versement de leur montant est librement organisé par les statuts de chaque société
soif dans la Société à Responsabilité Limité et la Société Anonyme (SA) ou elle est
règlementée (SARL article 313 et suivant ; SA article 389).PN C’est le faite que un associé
envoie de l’argent liquide dans la société.

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Les apports en nature désignent tout apport d’un bien autre que de l’argent. Il peut
s’agit d’un bien meuble corporel ou incorporel ou d’un bien immeuble d’une évaluation
pécuniaire et d’une exploitation commerciale.

Les apports en industrie consistent dans la mise à disposition de la société par un


associé de ses connaissances techniques, son travail et ses services. De tels apports sont
rares dans la pratique. Lorsqu’il existe, l’apport en industrie n’est pas pris en compte dans la
formation du capital social car il n’est pas susceptible de libération ou de réalisation forcée
(saisie en vue de la vente) au profit des créanciers sociaux. PN C’est la contribution
intellectuelle de l’associé. On ne prend pas en compte l’apport en industrie dans
l’évaluation de la formation du capital dans la société.

Lorsque tous les apports ne sont pas en numéraire, une évaluation est nécessaire.

L’évaluation est l’opération par laquelle on accorde une valeur pécuniaire à un bien
physique devant entré dans la formation du capital d’une société.

Le capital social est une notion comptable qui exprime en monnaie le montant de la
garantie aux créanciers sociaux ; il est fixe et constitue le gage irréductible de créanciers
sociaux. Pour cette raison les associés doivent toujours laisser un actif au moins égal au
capital social.

c) LA RECHERCHE DU BÉNÉFICE.

Toute société est constituée dans la perspective de partager le bénéfice qui pourra en
résulter de l’exploitation commune.

Le bénéfice est défini comme tous gains matériels ou pécuniaires qui viennent s’ajouter à la
fortune de l’associé. Le critère de la recherche du bénéfice permet de distinguer la société
d’avec les associations ou autre groupement doté de la personnalité juridique mais ne
poursuivant pas un but lucratif.

Saisie par OUALI 15


d) LE PARTAGE DU BÉNÉFICE ET LA CONTRIBUTION AUX PERTES.

Les bénéfices réalisés par la société sont partagé entre les associés ; de même lorsque la
société subi des pertes, les associés sont tenus de supporter ensemble le passif social. Le
moment du partage du bénéfice dépend de la volonté des associés. Dans la pratique c’est en
fin de l’exercice correspondant généralement à une période de 12 mois que les associés sont
généralement appelé à statuer sur les résultats de la société.

Les statuts sociaux déterminent librement la part de chaque associé. En règle générale les
bénéfices sont repartis entre associés proportionnellement à leurs apports. En contrepartie
de droit au bénéfice les associés doivent contribués s’il y a lieu aux pertes subi par la société
et en principe dans les mêmes proportions.

e) L’AFFECTION SOCIETATIS.

C’est l’élément psychologie de la société. L’affection societatis est la volonté au moins


implicite de tous les associés de collaborer ensemble et sur un pied d’égalité à la création et
à la poursuite de l’œuvre commune. Mais dans la pratique, la collaboration n’est pas
toujours égalitaire et active pour les associés. Ainsi dans les SA les petits actionnaires ne
participent pas autant à la vie sociale que les grands actionnaires. L’affection societatis se
caractérise par l’acceptation mutuelle des associés.

LES CONTRATS LIES AU FONCTIONNEMENT DE L’ENTREPRISE.

L’entreprise au cours de vie pourra à passer plusieurs contrats avec ses clients, ses
salariés, ses partenaires affaires et d’autres entreprise. Cela traduit la variété des contrats
qui puissent exister d’où le caractère l’homme exhaustif de rémunération présent. En effet
les plus importants sont entre autres :

-Les contrats en vue de la distribution

-Les contrats lié à l’entreprise avec les intermédiaires (contrat intermédiation de commerce,
de commission, d’agence etc.)

-Les contrats relatif à la distribution intégré (contrat de coopération commerciale, de


concession, d’exclusivité etc.)

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- Les contrats relatifs à la distribution intégrée (contrat de sous-traitant e transfert de
technologie etc.)

-Le contrat de transport

-Le contrat de vente local ou international etc.

PN. Le contrat civil est un contrat entre deux personnes civiles.

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LE 10 / 03 /2016

CHAPITRE 2 : Le garanti des paiements dans les affaires.

Chez tous les hommes d’affaires, le financement de leur activité d’investissement ou


d’exploitation les oblige à recourir aux emprunts de .toute sorte auprès des banques et
autres institutions financières ; or pour être sûr d’être payé, le créancier à droit exiger une
sureté c’est à dire une garantie de remboursement.

Au BF et dans l’espace OHADA, les suretés sont régies par l’acte uniforme portant des
organisations des suretés.

On distingue deux grandes de catégories de sureté dont les suretés réelles et les suretés
personnelles.

SECTION 1 : LES SURETÉS RÉELLES.

Les suretés réelles sont celle qui consiste dans l’affectation spéciale d’un bien au paiement
d’une dette. Ce sont des droits réels et garantis. Dans la vie es affaires, on distingue deux
principales formes de sureté réelle employer fréquemment par les hommes d’affaires, pour
garantir leur emprunts, ce sont le Gage et l’Hypothèque.

LE GAGE.

Le Gage ou Nantissement est un contrat par lequel un débiteur remet un bien meuble à son
créancier en garantie de paiement de sa dette (article 44 de l’acte uniforme portant sur les
suretés).

Le Gage comme toutes les autres suretés réelles est un contrat accessoire ou contrat
principal, non formelle civile ou commerciale. Il est l’accessoire d’une créance dont il
garantit le paiement en affectant à celui-ci une chose déterminée. L’application du droit réel
de garantie par le créancier peut entrainer ou non la dépossession (récupérer le bien en
même temps) du débiteur de l’objet gagé. Cela signifie que certaines suretés réelles sont
assorties de la dépossession du gage ; les autres ne les sont pas.

Saisie par OUALI 18


Pratiquement tous les biens meubles sont offerts comme gage avec dépossession, c’est
ce qu’on appelle le Nantissement des biens meubles. PN. Lorsqu’il s’agit d’un bien meuble
on parle du gage. Et d’un bien immeuble, l’hypothèque.

A°) LE GAGE AVEC DÉPOSSESSION.

On peut par exemple offrir comme gage, les meubles du salon, les ordinateurs, les appareils
récepteurs de radio et de télévision, pourvu que le créancier les acceptes. On peut aussi
endosser un récépissé warrant qui est un titre de propriété de marchandises à l’ordre de son
créancier pour garantir une dette.

Le 11/ 03 /2016.

Cette forme de garantie appelée indifféremment Nantissement du Gage est applicable


uniquement aux biens meubles.

Le Nantissement de Gage en tant que sureté réelle est une forme de Garantie matériel, par
laquelle le débiteur se dépouille corporellement, de la possession de ce bien qu’il engage
jusqu’à l’apurement e la dette.

En ce qui concerne le Gage, la dépossession du bien matériel est justifiée par des raisons
suivantes :

 La preuve de la propriété des biens meubles, se fait sans qu’on ait besoin, ni de registre, ni
d’archive, car on considère selon l’article 2279, du code civil qu’en fait de meuble
corporel, la possession vaut titre ou forme et établie la propriété, quand elle n’est
pas trouvé malhonnête chez le possesseur.
 Les meubles pourront être facilement détournés à cause de leur liberté de mouvement. Exemple
une voiture ; on ne saurait les engager à titre de garantie à un créancier sans ne lui
remettre entre ses mains.

Dès lors qu’un créancier a entre ses mains un bien nanti appartenant à son débiteur, il peut
opérer sur lui un droit de rétention c’est-à-dire de refuser de lui remettre tant qu’il n’a pas
été remboursé. La chose qui fait l’objet du Gage, n’est pas seulement un bien corporel, il
peut s’agir aussi des marchandises déposés aux magasins généraux ; dans ce cas on parlera
de WARRANTAGE de marchandises. Dans ce cas précis, le titulaire d’un récépissé Warrant,

Saisie par OUALI 19


titre de propriété des marchandises déposés aux magasins généraux, peut l’endosser à
l’ordre de créancier ou constituer un Gage sur les marchandises.

B) LE GAGE SANS DÉPOSSESSION.

D’autres garanties réelles n’entrainent pas la dépossession de l’objet gagé chez le débiteur.
Afin de faciliter le crédit sans nuire à l’activité du débiteur, de nombreuses exceptions au
principe de la dépossession ont été prévues par la loi. Dans l’espace OHADA, le Gage ou le
Nantissement sans dépossession a été prévu par l’article 63 et suivant de l’acte uniforme
portant sur les suretés. Il existe de nombreux cas de Gage sans dépossession du débiteur,
c’est-à-dire le cas o le débiteur garde la chose gagée. Ce sont :

- Le Nantissement de valeur mobilière.


- Le Nantissement de créances.
- Le Nantissement des fonds de commerce.
- Le Nantissement de matériel professionnel.
- Le Nantissement des brevets et marques.
- Le gage sur les matières premières ôté de bourse.
- LE Warrantage industrielle ou le Gage de certains produits industriels.
- Le Warrantage hôtelier ou le gage sur le mobilier de matériel de l’hôtel.
etc.

LES HYPOTHEQUES.

A°) Généralités.

Tous les suretés L’Hypothèque est la principale source de ...c’est la forme de garantie
préféré par le bailleur de fonds et ne s’applique qu’aux biens immeubles. En raison de leur
immobilité et de la facilité de vérification, du droit de propriété, qui leur est applicable, les
biens immeubles constitue la garantie réelle la plus souvent requise par les banques
notamment dans l’octroi des crédits à long et moyen terme.

Saisie par OUALI 20


L’hypothèque est un droit accessoire grevant un immeuble et constitué au profit du
créancier en garantie du remboursement de la dette. L’Hypothèque est préférable au gage
pour le débiteur, car elle est une forme de garantie que ce dernier doit souscrire pour
obtenir une institution financière un prêt important à moyen ou long terme sans se
dépouiller corporellement de ses biens hypothéqués.

Dans cette forme de garantie le débiteur qui a souscrire l’hypothèque en faveur de son
créancier reste en effet propriétaire et usufruitier .PN. (Droit de pouvoir utiliser et de tirer le
bénéfice de la chose) des biens hypothéqués.

iL ExistE DEUx FORmEs D’HYPOtHèQUE :

1. L’hypothèque conventionnelle qui résulte deux conventions passée entre le débiteur et


le créancier.
2. L’hypothèque forcée, selon l’article 132, de l’acte uniforme portant sur les suretés est
celle qui est conférée sans le consentement du débiteur soit par la loi, soit par une
décision de justice.

B) LES EFFETS DE COMMERCE.

L’hypothèque confère à son titulaire un droit de suite et un droit de référence.

Par le droit de suite, le créancier qui n’est pas payé à l’échéance, peut vendre
l’immeuble en quelque mains ou qu’ils soient et se faire payer sur le prix. Pour cela, il
devra au préalable introduire en justice une action en saisie immobilière.

Quant au droit de préférence, c’est le droit selon lequel le créancier


hypothécaire se fait payer sur les prix de vente en priorité c’est-à-dire avant les
simples créanciers (créancier de somme d’argent ne bénéficiant d’aucune garantie
particulière pour le recouvrement de son dû).

Saisie par OUALI 21


SECTION 2 : LES SURETÉS PERSONNELLE.

GÉNÉRALISTES.

On parle de sureté personnelle, lorsque le créancier peut réclamer le paiement de sa


créance à une ou plusieurs personnes en cas de défaillance du débiteur principal.

Selon l’article 2 l’acte uniforme portant sur les suretés, les suretés personnelles sont
celles dont la garantie résulte de l’engagement d’une autre personne au côté du
débiteur.

Le contrat de cautionnement est la principale sureté personnelle dans la vie des


affaires.

Le cautionnement est un contrat par lequel une personne appelée caution, s’engage
en vers un créancier à garantir l’exécution d’une obligation en cas de défaillance de
celui qui en est le débiteur principal. Exemple, Pierre demande un prêt de 5 000
0000 à la BICIAB ; son ami Paul s’engage à rembourser les 5 000 000 au cas où Pierre
ne le fera pas.

LES CARACTÈRES DU CONTRAT DU CAUTIONNEMENT.

 En principe, le cautionnement présent un caractère particulier par le


faite que l’engagement de la caution n’est qu’accessoire par rapport à
celui du débiteur principal. Si le débiteur principal ne s’exécute pas, la
caution peut exiger dans certain cas que les biens de ce dernier soit saisis
avant les siens : C’est le bénéfice de discussion. Mais en pratique le
contrat stipule que le cautionnement est solidaire, ce qui prive la caution
de ce bénéfice.
 Le Cautionnement est un contrat accessoire au contrat principal. Dans
‘exemple précité, il dépend du prêt des 5 000 000 ; si le prêt est annulé,
le Cautionnement est lui aussi annulé. C’est contrat onéreux ou à titre

Saisie par OUALI 22


gratuit. La Caution peut garantir le débiteur gratuitement ou au
contraire exiger une contrepartie, par exemple le paiement des 10% de
prêt.
 C’est un contrat écrit. Le Cautionnement est un contrat civil ou
commercial.

Pour que le Cautionnement soit valable, il ne se présume pas, il doit être convenu de
façon expresse (article 4).

 Le Cautionnement est toujours solidaire en matière commerciale.


Le prêteurs et notamment les banques et établissements de crédit requière
de plus en plus ce type de garantie.
 La caution a l’obligation de solidarité avec le débiteur principal
c’est-à-dire que si le débiteur est défaillant, la Caution est ténu de
rembourser la totalité de la dette.

Le contrat de cautionnement prend fin par l’extinction du contrat principal ou par


le paiement de la dette par le débiteur principal.

LA LETTRE DE GARANTIE.
On pourrait situer également la lettre parmi les suretés personnelles.

 La Lettre de Garantie est une convention par laquelle le garant s’engage à


titre de garanti d’un contrat principal de payer au créancier une certaine
somme de manière inconditionnelle et immédiate sur simple demande.
 A l’inverse du Cautionnement, elle ne dépend pas du contrat principal ;
elle a un caractère automatique, elle est due quoi qu’il arrive. Elle est
surtout pratiquée par les sociétés mères qui s’engagent à soutenir leur
filiale par ce qu’on appelle les lettres d’intentions.

Saisie par OUALI 23


LE 11 / 03 /2016.

CHAPITRE 3 LES ACTEURS DU DROIT DES AFFAIRES.

sECtiON 1 : LEs PERsONNEs PHYsiQUEs DANs LEs AFFAiREs.

LA PERSONNALITE JURIDIQUE DES HOMMES D’AFFAIRES.

Les hommes d’affaires sont des personnes juridiques c’est-à-dire des personnes physiques
ou morales habilité à exercer des actes juridiques à but lucratif soit dans le cadre
commercial (acte de commerce), soit dans le cadre civil (acte civil).

Cette définition pratique montre que les hommes d’affaires ne sont pas que des
commerçants contrairement à ce que l’homme de la rue a l’habitude de croire.

Le qualificatif « Homme d’Affaires » s’applique autant à ceux qui poursuivent en particulier


les activités lucratives dans les professions libérales, telles que l’expertise comptable,
l’expertise scientifique, l’exploitation médicale, l’assistance juridique, les études et
recherches, l’exploitation immobilière, et en générale dans les services de toutes sortes.

Quoique en générale toutes personnes physique ou morale a droit de devenir un


Homme d’Affaires, certaines conditions précises doivent être remplies au préalable pur
toutes personnes désireuses exécuter dans la légalité une activité lucrative. En effet des
obstacles été dressés en ce domaine par la loi tant comme moyen de contrôle économique
que comme moyen de garantir la sécurité des affaires.

Les personnes physiques sont des êtres humains.

Les personnes morales en tant que des sujet de droit et de devoir, sont des groupement
humains de toutes nature qui poursuivent un objectif bien déterminer, telles que des
sociétés, les associations, les organisations syndicale.

Saisie par OUALI 24


Dans la vie des affaires, une entreprise peut être la propriété soit d’un seul individu, soit de
deux ou de plusieurs personnes physiques. Dans le 1er cas on parle d’entreprise individuelle
qui s’identifie avec la personne qui la créée.

 Toutes les sociétés sont considérées comme des personnes morales ; ce sont
des groupements de plusieurs personnes physiques qui se réunissent pour un
objectif commun.

La personnalité juridique signifie sur le plan du droit, la reconnaissance légale de la


personne qui sera apte à être titulaire du droit à pouvoir les exercer et être ténu l’obligation
sur lesquelles on peut lui demander compte.

A) LES PERSONNES PHYSIQUES EN TANT QUE PARTICIPANT AUX AFFAIRES.

a) DE L’IDENTIFICATION DES PERSONNES PHYSIQUES.

Les Affaires d’aujourd’hui sont de telles tailles que les partenaires en action y sont
surtout des groupes. Pourtant les personnalités en tant que personnes physiques y
jouent un rôle non négligeable. Il est essentiel en pratique de pouvoir identifier
parfaitement les personnes avec lesquelles on entre en relation d’affaires.

 Pour intenter ou engager une action en justice ou conclure un acte juridique,


il faut au préalable savoir qui est qui, qui est ou, et qui peut quoi. A cet égard
on distingue quatre (4) principaux éléments d’identifications à savoir :
 L’état civil,
 Le nom ;
 Le domicile, et
 La nationalité.

A Propos du 1er élément chaque personne est sensé d’avoir un état Civil, c’est-à-dire
un statut juridique particulier qui résulte pour l’essentiel de sa situation familiale et
parfois de certaines caractéristiques physiques ou juridiques (l’âge, le sexe, la
nationalité, situation matrimoniale etc.).

L’état Civil est générateur de droit et obligation. Aussi est-il important pour les
intéressés de pouvoir le prouver et pour les tiers de pouvoir les connaître (raison de

Saisie par OUALI 25


matérialiser sur un acte appelé acte d’état Civil). C’est à cette double fin de preuves
et de publicité qu’elle existe des actes d’état Civil.

L’appellation d’état Civil est aussi le nom que l’on donne aux services publics qui
existent dans chaque commune sous la direction du Maire et de son délégué. Ce
service tient des registres de l’état civil sur lesquels sont constatés officiellement les
différents évènements qui concernent les personnes.

Au sujet du nom, certain éléments d’identification très utiles car il permet


d’individualiser les personnes physiques. En effet la personne physique est identifiée
par son patronymique (nom de famille), son prénom et son surnom.

L’attribution du nom découle automatiquement de la filiation ou du mariage.

La filiation est le lien du droit qui existe entre le père, la mère et les enfants.

Lorsque le père et la mère étaient mariés au moment de la naissance de l’enfant,


celui-ci est- il légitime ?

L’enfant légitime porte le nom du père dans la plus part des pays. Si les parents ne
sont pas encore mariés au moment de la naissance de l’enfant, celui-ci est dit
Naturel. Son lien de filiation doit être établi par une reconnaissance volontaire de
l’un ou de l’autre parent ou par un jugement. L’enfant acquière le nom de celui des
deux parents à l’égard de qui sa filiation a été établie en premier lieu.

Un enfant adoptif est assimilé à un enfant légitime, et perd son nom d’origine pour
prendre celui de l’adoptant en cas de filiation adoptive complète.

Le mariage confère à la femme le droit de porter le nom de son marie ; mais ce


n’est pas une obligation pour elle. Il est prudent pour elle de se faire connaitre dans
sa vie professionnelle sous son de jeune fille même pendant son mariage.

S’agissant du domicile c’est un élément qui concoure également à


l’identification de la personne en permettant de situer cette dernière dans
l’espace. En effet, la fonction spécifique du domicile, est de rattacher une personne
à un lieu fixe déterminé. Cela est une importance pratique considérable en matière
de procédure, parce que d’une part le domicile permet de déterminer le tribunal

Saisie par OUALI 26


territorialement compétant en cas de litige, d’autre part, parce qu’on est obligé de
savoir où se trouve effectivement une personne lorsqu’il s’avère nécessaire de lui
notifier certains actes.

Si une personne possède plusieurs établissements un seul doit être choisi. En effet,
le principe de l’unité du domicile oblige une personne qui a beaucoup de domicile à
choisir un seul : C’est le principal établissement.

Dans les affaires on fait souvent élire un domicile à son partenaire qui en a plusieurs,
pour éviter la recherche au cas échéant : c’est le domicile élu. Lorsqu’il y a plusieurs domiciles
pour une même personne, le principal établissement est généralement facile à déterminer : C’est le lieu
où l’intéressé exerce sa profession, réside de façon habituelle et possède ses biens.

 Le Code civile définie le domicile comme le lieu où une personne a son principal
établissement ; mais il laisse à chacun la liberté de fixer ce dernier ou il le
désire.

Le principe du libre choix du domicile est applicable toutes les personnes juridiques,
physiques ou morales.

 Quant à la Nationalité, c’est le lien qui uni une personne à un Etat ; c’est
aussi in élément important du statut juridique de la personne car malgré
une évolution libérale dans beaucoup de pays, les étrangers ne jouissent
pas les mêmes droits que les nationaux.

La Nationalité d’origine est attribuée dès la naissance. Mais elle peut également être
attribuée à un étranger par la voie de la naturalisation par une décision d’autorité
publique en conformité avec la constitution du pays. La connaissance de la
nationalité d’un homme d’affaires, permet de déterminer le droit privé applicable
en cas de litige.

Dans le monde des affaires on ne saurait correctement déterminer l’identification


de la personne juridique sans y inclure la notion de la signature. Elle est
extrêmement importante dans les affaires générales et dans les transactions
commerciales en particulier. Civilement, on identifie une personne par son nom,

Saisie par OUALI 27


mais dans les affaires le nom ne suffit pas car ici le problème d’identification
s’oppose autrement qu’à la police. En effet chez les hommes d’affaires, il n’est pas
d’usage de demander à son client sa carte d’identité avec sa taille, sa date et son lieu
de naissance, le nom de ses parents, et au besoin son groupe sanguin. L’important
chez les hommes d’affaires, est de pouvoir identifier l’individu d’une manière
constante dans son passé et au besoin dans son avenir et savoir qui il est. Or la
meilleure façon d’identifier une personne physique d’une manière constante
consiste à recueillir sa signature.

La Signature est une notion de droit civil.

Dans les affaires, la signature complète l’identification de la personne physique en


tant que personne juridique.

La Signature est un signe distinctif manuscrit, apposée sur un acte par


lequel le signataire reconnait et établie trois choses :

 D’abord son identité physique ; c’est-à-dire que c’est bien lui (le
signataire) qui a tracé l’écriture marquée par ce signe authentique
toujours reconnaissable.
 En suite sa présence corporelle ;
 En son adhésion à l’acte.

Dans les affaires, l’identité du partenaire d’affaires est beaucoup mieux prouvée par
la signature que par d’autre moyen d’identification civile.

FIN = ``ABANA``

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Nom du document : Droit L2 S3.
Répertoire : C:\Users\Yemboani\COURS\OneDrive\.Yemboani
Ouali\COURS\SUPERIEURE\U KDG\2èm ANNEE\SEMESTRE 3\Initiation aux Droit des
affaires
Modèle : C:\Program Files\Microsoft Office\Templates\1036\Word 2010
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Sujet :
Auteur : Yemboani Ouali
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Date de création : 09.03.2016 09:43:00
N° de révision : 113
Dernier enregistr. le : 08.02.2017 10:21:00
Dernier enregistrement par : Yemboani Ouali
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