Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le DROIT comprend un ensemble de règles que l'on retrouve dans l'ensemble des activités
humaines, sociales, économiques.
La connaissance de ces règles est essentielle quand bien même on ne fait pas de droit.
Le droit mène à tout, car il existe un nombre considérable de professions juridiques
(ex : avocat, juge, magistrat (de
siège ou parquet), huissier de
justice, notaire, juriste, police,
commissaire priseur, greffier).
Le droit offre ainsi un cadre dont vous comprenez immédiatement la nécessité pour organiser la vie
économique au sein d'une société.
Introduction
Les ménages, les entreprises produisent, échangent, consomment des biens et des services. Or la
production des richesses suppose des règles de droit.
Les interactions entre le droit et l'économie n'ont pas toujours été aussi fortes mais ont commencé au
20eme siècle quand l’Etat va prendre en main la direction de l'économie. Il va donc intervenir de plus
en plus dans l’eco pour une meilleur prod et répartition des richesses.
⇒ Le droit va ainsi permettre de mener une certaine politique économique.
Parfois le droit eco est def comme le droit applicable à toutes les matières qui entre dans le
champs de la vie économique. (très large)
Ou comme le droit qui a pour but l’organisation et le développement économique.
Il comprend des éléments comme : Droit national, international, privé ou public et les personnes
privées dans les rapports avec les personnes publiques.
C’est le droit qui régit les opérations accomplies par des commerçants entre eux ou envers
des clients.
Il existe car la vie économique à des exigences particulières que le droit civil, notamment le droit des
contrats, ne peut pas satisfaire. En termes de rapidité, simplicité.
> Il y a besoin de structure juridique adaptée, par exemple les sociétés ou encore le fond de
commerce. Elles sont adaptées à la vie commerciale.
Pour autant la vie éco ne se résume pas à être commerçants, les règles vont se référer à d'autres
concepts ex : les entreprises, les professionnels qui sont des notions plus larges.
Raison pour laquelle on parle aussi des droits des affaires qui permet d'être plus générale lorsqu’il
s’agit du droit commercial, à la vie vie éco, aux ent et vie professionnelle.
ex : Le droit applicable commercial,
le droit de la concurrence (droit EU qui sert à protéger le marché et la concurrence),
droit pénal des affaires (qui est un droit répressif = toutes les infractions qui peuvent être
commise dans la vie des affaires)
C'est un droit assez récent qui s’est développé vers le 20e siècle car à mesure que vont se multiplier
les biens et les services, le dev du crédit, BREF la conso de masse.
On l’a dev car lorsque des pers se procurent des biens et services sur le marché elles sont parfois en
position d'infériorité par rapport aux professionnels.
> Infériorité entre les consommateurs et les professionnels. Donc les consommateurs
appellent à une protection particulière en raison de leur vulnérabilité, faiblesse.
Il a lui aussi son code lui aussi qui est le code de la consommation.
Section 3 : les sources du droit économique
S’intéresser aux sources du droit eco = étudier la provenance des règles de droit.
Autrement dit, quand on parle des sources, elles désignent les w, formes sous lesquelles elles sont
établies.
→ Savoir comment sont élaborées les règles et par qui ?
“Nul n’est censé ignorer la loi.” → lorsqu’un texte est promulgué et publié (dans le journal officiel), il
devient obligatoire pour tout le monde sans que l’on puisse s’en affranchir au prétexte de son
ignorance.
Il a donc une présomption irréfragable de connaissance de la loi. Tous les sujets de droit sont censés
connaître la loi.
L'application des règles ne doit pas dépendre de leur connaissance effective. Cela vaut pour toutes
les lois de droit.
Les règles de droit changent tous les jours, c’est une gageure.
Quelles sont les sources et formes sous lesquelles les règles de droit se présentent ?
A - La constitution
En France, la CONSTITUTION est la source la plus importante. Elle date de 1958.
La constitution est au sommet de la hiérarchie des normes, c’est la source la plus importante mais
aussi que toutes les autres sources (lois, décret, etc.) vont êtres soumis à la constitution. Elle a une
place éminente.
Au sens formel, la constitution est généralement des règles qui ont été éditées par un organe
particulier et qui ne peuvent être révisés que par un organe particulier, ou procédure spécifique.
Au sens matériel, une constitution est toutes les règles relatives à la dévolution et l’exercice du
pouvoir. La constitution dans ce cadre introduit un système d'élaboration des normes, c'est-à-dire
que la constitution détermine quand le parlement est compétent pour faire des lois, qui peut être à
l’initiative des lois (gouv et parlement), comment sont adoptées les lois (selon quelles règles ?).
Aujourd'hui notre constitution est plus large car on a une évolution majeure.
La création du bloc de constitutionnalité est importante car le texte de la constitution de 1958 contient
quasi aucune ref au droits et libertés fondamentaux. Mais dans une décision du conseil
constitutionnel (16 juil 1971 “liberté d’association”) va donner une valeur constitutionnel au préambule
de la constitution. C’est important car le préambule renvoie à des textes fondamentaux où l'on
retrouve la Déclaration des Droits le l'Homme et du Citoyen 1789. Alors la DDHC à une valeur
constitutionnelle.
Pourquoi c’est important de le connaître ? Car lorsque le conseil constitutionnel vérifie la conformité
des lois, il vérifie au texte de 58 mais aussi à la DDHC.
Exemples de droit fondamentaux qui ont une valeur constitutionnel : liberté d’association, egalite
hommes et femmes, liberté d’expression, liberté d’aller et venir, droit au respect de la vie privée,
liberté de conscience et de religion, la liberté d’entreprendre (valeur constitutionnel depuis 82, =
accéder à l’act. indépendante que l’on souhaite; possibilité pour toute personne de s’installer (sens
économique) en créant, achetant ou en organisant une entreprise = exercer l’act. ) A une valeur
constitutionnelle mais pas absolue il peut y avoir les limites peuvent aussi être contractuelles, ex dans
un contrat on peut introduire des clauses de non concurrence (= clause en vertue de laquelle une
partie du concret s’engage à ne pas concurrencer son cocontractant) ces clausse pour être valables
sont soumises à certaines conditions → doit être limitée dans le temps et/ou dans l’espace
B - La loi
La loi est l'œuvre du pouvoir législatif, c’est l’acte voté par le parlement qui contient l’assemblée
nationale et le sénat. Que la loi soit à l'initiative du gouvernement ou du parlement en toute
hypothèse, le texte doit être soumis, discuté et voté par le parlement.
Quand une loi est proposée par le gouvernement, on l'appelle une proposition de loi.
La loi (=pouvoir législatif) se distingue du règlement, le règlement englobe tous les actes du
pouvoir législatif ou exécutif et des autorités administratives (1er ministres, ministres, préfet,
président, maires, etc.) = pouvoir réglementaire.
Quel est le domaine exact de la loi ? Dans quelle matière intervient le parlement (le
pouvoir législatif) ? Est-il compétent dans tous les domaines ?
Avant 1958, le domaine de la loi était illimité, le parlement pouvait intervenir dans tous les domaines.
C’est l'omni compétence de la loi. Après 1958, le domaine de la loi est désormais limité, la loi a
désormais une compétence d’attribution.
→ Cela veut dire que lorsqu'on regarde le texte de la constitution, c’est elle qui fixe le
domaine de compétence de la loi. Ce qui n’est pas du domaine de la loi, c'est celui du règlement.
Dans d’autres domaines, la loi détermine les grands principes. Les détails, la mise en œuvre de ces
grands principes relèvent du pouvoir réglementaire (pouvoir exécutif).
- La préservation de l’environnement
- Le droit du travail
- La propriété
Ces domaines sont prévus par les articles 34 et 37 de la constitution.
C - La jurisprudence
Defintions :
→ L’ensemble des décisions de justice rendues soit dans un domaine du droit, soit dans l'ensemble
du droit. En gros, c’est toute l’activité judiciaire.
Elle va être également retenue lorsque certaines décisions de justice vont produire un effet normatif
au-delà du litige concerné. De toute la masse de décision (ex: cour de cassation) va se dégager de
manière progressive, de façon diffuse une forme de règle. Autrement dit, ce qu’on appelle la
jurisprudence est la manière habituelle de juger telle ou telle question.
→ L’ensemble des décisions de justice d’où se dégage des règles de droit constamment suivies par
les juges.
Un usage, une manière de faire, est un comportement habituel de la vie social ne devient pas
forcément une règle de droit. Ex : donner des pourboires
⇒ Quand c’est deux éléments sont respectées alors la coutume devient une règle de droit
Exemple : Pour la femme de prendre le nom du marie lors de mariage.
Généralement, on distingue la coutume des usages en considérant que les usages seraient plus
précis dans leur domaine.
Les usages sont importants comme sources car, parfois ils complètent la loi.
Exemple en matière contractuelle :
Nous avons un texte qui prévoit que le silence ne vaut pas acceptation. Si quelqu’un m’envoie une
offre et que je ne réponds pas, je n’accepte pas l’offre. Mais il peut en être autrement en fonction des
usages.
E – Les traités internationaux
La France est liée par plus de 6 000 traités (= aussi convention, accords ou bien pactes)
internationaux conclus avec la France, auxquels elle fait partie.
- Traités cadres, ce sont des traités qui prévoient des prestations entre les États. Les rapports
entre les entre eux.
- Traités lois, ils sont posés par des règles de droit.
Nous avons la condition de réciprocité. Le traité s'applique en France sous réserve que les autres
pays qui ont signé le traité le respecte également.
1. Les traités
PARTIEL
- 1950 : Robert Schuman va proposer un projet pour l’Europe (post 2nd GM).
- 1951 : Traités sur la communauté européenne de la gestion du charbon et de l’acier
- 1957 : Traité de Rome (France, Italie, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg)
- 1965 : Traité de Bruxelles création des institutions européenne
- 1992 : Maastricht beaucoup de transfert de souverainetés des états à l’union européenne
- 1997 : Traité d’Amsterdam
- 2001 : Traité de Nice élargit les compétences de l’union européenne et modifie les processus
de décision
- 2009 : Traité de Lisbonne
2. Les institutions
Quelles sont les principales institutions européennes ? PARTIEL
1. Le conseil européen
Il réunit les chefs des exécutifs + le président de la commission européenne et il est présidé par une
personne élue parmi ces membres là.
> Son rôle est de donner l’impulsion au développement de l’UE et son orientation. (Qu’est-ce
qu’on va faire ? Qu’on veut faire ?)
3. La commission européenne
Elle est composée, pour 5 ans, de membres désignés d’un commun accord par les gouv des États
membres et approuvé par le parlement européen. On les appelle les commissaires européens.
Quelles sont les attributions de la commission européennes ? PARTIEL
- Elle est d’abord chargée de veiller à l’application des traités.
- Elle a des pouvoirs de prévention et de poursuite de certaines infractions en droit de la
concurrence.
- C’est elle qui a une mission générale d’initiative pour faire des propositions de règlement et
directives. C’est elle qui fait des propositions de textes, droits européens.
- Elle représente l’Union Européenne.
4. Le parlement européen
Les membres du parlement européen sont élus par suffrage universel direct depuis 1979.
Quelles sont ses attributions ?
- Pouvoir du contrôle politique à l’occasion des débats et des questions politiques au parlement
- Pouvoir en matière budgétaire
- Pouvoir de colégislateur avec le conseil de l’union européenne (même si pour l’essentiel
c’est la commission européenne)
Quand est il a l’expiration du délai des etats pour transposer une directive ?
S’il ne l’ont pas fait, il est prévu que toutes les diapositives claires et précises de la directive
produiront un effet. ex : les dommages et interets
G - La convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales (CEDH)
≠ de la charte des droits fondamentaux ou l’UE
La CEDH n’a rien avoir avec l’UE, bien qu’elle concerne l’UE.
Elle a été signé le 4 novembre 1950, dans le cadre du conseil de l'Europe (≠ de l’UE), qui date de
1949. Et ratifier par la France en 1974, elle devient partie de la convention, avec 47 Etats partis à
la convention euro. des droits de l’homme.
C’est un texte qui rassemble et qui garantit un certain droit et des libertés fondamentales.
ex: droit à la vie, interdiction de la torture ou des traiteemsnst inhumain et degradants, la
liberté d’esprit et donc d’expression
Ce sont des droits et libertés qui sont des expressions de valeur fondamentales.
Il existe un système de réclamation, de contrôle pour les individus, citoyens qui s'estiment victimes
de violation par un état de leur droit et liberté fondamentaux.
Lorsqu’une personne s’estime victime de violation de ses droits et libertés fondamentaux par un État,
elle va pouvoir aller devant la cour européenne des droits de l’homme.
→Elle se compose d’autant de juges que d'Etats (47 Etats, 47 juges).
Si la cour estime qu’il y a eu une violation par un État membre, quel que soit le droit ou la liberté, la
condamnation se traduit par l'octroi au plaignant d’une satisfaction équitable (= des dommages
intérêts = de l’argent).
II - Les principaux conflits de sources
C’est envisager toutes les difficultés d’articulation entre les différentes sources.
Quid de la … contraire à la constitution ? contraire à un traité ? à un règlement européen ?
directive euro contraire à la constitution d’un pays ?
Pluralité de sources → + y’a de sources + c’est diff de les faires articuler ensemble
Il y a recours concurrent → plusieurs juridictions peuvent exister
1. Loi vs La Constitution
Il s’agit d'évoquer le contrôle de constitutionnalité des lois, devant le conseil constitutionnel présidé
par Laurent Fabius.
Une hypothèse ou une loi est contraire à la constitution. Il existe 2 types de contrôle de la
constitutionnalité :
- Le contrôle a priori (1958) : C’est un contrôle de constitutionnalité qui a eu lieu avant la
promulgation des lois. (ex: la loi immigration)
Qui peut saisir le conseil ?
Intervient parfois de manière automatique → pour les lois organiques (touche à
l'organisation des lois publiques). Elles vont toujours devant le conseil constitutionnel.
Intervient sur recours → Initialement c'était le président, le sénat ou le président de
l’assemblée nationale qui pouvait saisir le conseil. Mnt c’est élargi (depuis 1974) à 60
députés ou 60 sénateurs. Cela implique donc une élargissement du contrôle du
conseil de constitu.
2. Lois vs Traités
Comment fait-on et qui contrôle la conformité des lois à un traité ?
= le contrôle conventionnalité des lois
Le conseil constitu en 1975 va décliner sa compétence (= décision IVG). Cette même année, la cour
de cassation va admettre, dans un arrêt, que les juges ordinaires sont compétents pour juger de la
conformité des lois à un traité.
Déroulé :
⚠️
À l’occasion d’un procès, un des plaideurs va estimer que la loi qui lui est normalement applicable est
⚠️
contraire à un traité. En revanche ici il n'y a pas de filtre et donc le juge va pouvoir écarter ( pas
abroger ) la loi s’il estime que la loi est contraire au traité. C’est le juge qui se met à contrôler la loi.
Le juge peut censurer la loi.
Le nbr de traités qui s’applique en France est très important. Ça accroît considérablement le contrôle
de constitutionnalité.
Le législateur pourra abroger la loi si elle est tout le temps écartée par les juges.
C’est à propos de la convention euro des droits de l’homme (CEDH) qu’il y a le plus de contentieux.
2 types de contrôle de conventionalité :
- In abstracto (= contrôle abstrait) → le juge contrôle abstraitement la conformité de la loi à
un traité. Est ce que la loi telle qu'elle est contraire au traité ?
- In concreto (= contrôle concret) → dans cette hypothèse, le juge contrôle uniquement
l’application de la loi. Il ne regarde pas le texte de loi mais vérifie si la loi tel quelle a ete
appliquee est ou non conforme à un traité. C’est du cas par cas
3. Droit de l'Union Européenne vs Droit National
NE PAS LE RÉVISER
De prime abord, la question des conflits droit de l’ue vs droit national est proche du conflit des traités
vs lois.
CONFLITS
- Conflits entre droit primaire (= traités européens) vs droit national
- Solutions du conflits → traités européens ; en cas de conflits avc une loi ce sont les
traités européens qui prime
- Dérivés (= règlements européen et directive) vs droit national
- Solutions du conflits → le droit de l’UE s’impose toujours
Exemple:
- Un contrat conclu en 2014, or le droit français des contrats a été réformé en 2016.
Est ce que les nvlls règles issues de la réforme de 2016 peuvent s’appliquer sur les contrats avant 2016 ?
- Une loi nvll qui crée un nvll infraction pénale qui n’existait pas auparavant. Est ce que cette loi
peut s'appliquer à des faits intérieur à cette loi ?
- Contrat de travail conclu depuis des années, et voici qu’une loi prévoit d’augmenter les
salaires minimums. Est ce que je peux revendiquer ce salaire alors que mon contrat a été fait depuis
longtemps ?
Il arrive qu’une loi comporte des dispositions transitoires. Cad des dispositions destinée à préciser
l’application de la loi dans le temps. Par ex en prévoyant que le loi nvll s'appliquera à compter du 1er
janv. Or tt les lois ne comportent pas de dispo transitoires. Comment fait-on alors ?
Parfois, mm quand il y en a, cela ne permet pas de régler tt les difficultés.
2. L’abrogation de la loi :
Un nv texte va mettre fin au texte ancien
mais une loi ne disparaît jamais par
désuétude.
⇒ L’application de la loi dans le temps répond à deux propositions :
- La loi ne dispose que pr l’avenir
- Elle n’a pas d’effet rétroactif
En matière pénal, le principe a valeur constitutionnelle (Article 8 - DDHC) + valeur supra législative
(supranationale) Article 7 - CEDH
Loi qui crée une nvll infractions ou qui alourdit une peine → des lois pénales plus sévères (qui ne
peuvent jms être rétroactive)
En matière civil, le principe de non rétroactive n’a pas valeur constitutionnelle ou supranationale.
Le principe n’a qu’une valeur législative. Le législateur peut donc parfois l'écarter.
Exemple : Civil
Le principe n’a que valeur législative et le législateur peut l'écarter, mais celui-ci n'est pas totalement
libre. Il ne peut prendre des lois rétroactive en matière civile que s'il justifie d'impérieux motif d’interet
général (des raisons graves, importantes)
Exemple :
- La loi nvll s’appliquera à une infrac° pénale postérieur, à un contrat conclu postérieurement à
la loi nvll
- Une loi qui modifierait l’autorité parentale, elle s’appliquera immédiatement à toutes les situa°
en cours
Pour les contrats, il y a qlq règles particulières, le principe est celui de la survie de la loi ancienne. La
loi nvll bien sur s’appliquera postérieur au contrat. Mais les contrats conclus antérieurement restent
soumis à la loi ancienne même lorsqu'ils sont encore en cours d’effet.
Exemple : Contrat conclu en 2014 et toujours en cours en 2024, la réforme de 2016 s’applique t-elle
au contrat ? NON.
La loi nvll est en principe sans application de contrat en cours. Car on veut protéger la sécurité de
ceux qui ont conclu des contrats.
Mais si la loi rétroactive peut être source d'inconvénients, la jurisprudence rétroactive peut aussi être
source d'inconvénients. Particulièrement en cas de revirement de jurisprudence. C'est lorsqu’il y a un
changement radical de jurisprudence, hypothèse ou les juges changent radicalement de position.
Cela représente un trouble pr la sécurité juridique, car on impose alrs au justiciable une jurisprudence
qu'il ignorait et ne pouvait pas anticiper jusqu'à présent.
Exemple : En 1974, un médecin suit la grossesse d’une patiente. Il constate que l’enfant se présente
de tel sorte et vaut mieux un accouchement par voie basse que par césarienne. Or il y a des risques,
mais à l’époque ni la loi ni les juges n'imposent au médecin d’informer la patiente sur les risques de
l'opération. Un des risques se réalise et l’enfant né avec des séquelles graves. Que va faire l'enfant ?
Dès qu’il est devenu majeur, il va poursuivre le médecin, 18 ans plus tard. Il engage sa responsabilité
civile. Les 1er juges vont considérer que le médecin n’a pas à vous indemniser car il n’avait pas
d’obliga° d’info. L’enfant va devant la cour de cassation et continue son combat acharné. Le cour de
cassation change totalement d’avis, le médecin avait une obliga° d’info (=revirement de
jurisprudence).
Le médecin doit indemniser l’enfant.
Exemple des méfaits de l’applica° rétroactive de la jurisprudence spécialement en présence de
revirement. Raison pr laquelle la tendance qui s’installe progressivement est de moduler dans le
temps la jurisprudence. Les juges vont dire “à présent je juge comme ceci” mais cela s’appliquerait
pour les prochains contentieux et non immédiatement.
III - La codification des lois
La codification est rassembler en un seul corps des textes (législatif, réglementaire). Mais aussi
un rassemblement de textes organisés et rationnels. En somme, c’est “façonner le droit dans les
codes”. Les enjeux de la codification sont très nombreux :
- Cela peut servir à l’accès au droit.
- Unifier le droit sur un territoir, même droit pour tous
- La diffusion du droit (notamment hors de nos frontières)
⇒ C'est un gage d’une plus grande sécurité juridique (= un droit accessible et clair)
IV - La crise de la loi
Comment l’expliquer ?
→ Prolifération des lois et altération des lois.
Trop de lois, trop de mauvaises lois.
Crise de la loi d’un pdv quantitatif.
Le nombre de lois et le volume (taille) des lois explose.
LE CODE CIVIL
L’interprétation des lois est cruciale car il est irréaliste de croire que le législateur a tout prévu.
L’interprétation (faire des choix) permet de préciser le sens et la portée d’une règle.
Le système juridique est un appareil institutionnel qui met les règles en applica°
Elles sont importantes car tt l’evolu° du droit a été progressivement d’avoir recours à une 3eme
personne qui vient régler le litige.
THEMIS
Balance → recherche signe d’équilibre
Glenne → force du droit
- Le tribunal de commerce,
Ils sont compétents pour les litiges en matière commerciale (= les litiges entre commerçants, qui sont
relatifs à des sociétés commerciales, à des actes de commerce ou encore relatif à des ent. qui font
faillite et qui ont une act. commerciale).
Comme le conseil de prud'hommes est composé de magistrats qui ne sont pas des magistrats de
carrières, ce sont des commerçants élus par d’autres commerçants à la place qui ont un mandat
gratuit de 5 ans et une forma° obligatoire.
On évoque souvent la nécessité de la réformer car les commerçants ne sont pas assez formés
juridiquement, il peut y avoir des conflits d'intérêt, de concurrence.
Mais d’autres défendent les tribunaux de commerce, ils disent que dans le commerce il y a des
règles, usages, techniques que les commerçants maîtrisent mieux que des juges classiques.
⇒ C’est une juridiction où l’on cherche principalement la conciliation entre commerçants.
- Le tribunal de police
Il est compétent dans les contraventions.
- Le tribunal correctionnel
Il est compétent pr les délits (= infract° pénales plus graves).
Exemple de délits :
La corruption ⇒ avantager une pers pr qu’elle accomplisse un acte qui relève de sa fonct°.
Suppose donc une collusion entre 2 pers, le corrupteur va offrir de rémunérer et le corrompu en
échange accepte d’accomplir ou non tel ou tel acte.
→ 10 ans d’emprisonnement + 1mil € d’amende (si c dans le secteur public) (les 2 sont punis
de la mm manière)
Le trafic d’influence ⇒ obtenir qu’une pers utilise son influence en vue de faire obtenir d’une
autorité ou administra° publique tt décision favorable. Ici il y a un rôle d’intermédiaire.
L’escroquerie ⇒ fait, soit par usage d’un faux nom, soit par usage d’une fausse qualité (âge,
nationalité, profession, etc.), soit encore par l’emploi de manoeuvre frauduleuse, de tromper une pers
et de la déterminer ainsi à remettre des fonds, un bien quelconque, fourni un service ou encore
consentir à un contrat.
→ 10 ans de prison et 1mil
- La cour d’assise,
Elle juge les infract° pénales les + graves (= crimes), qui sont punis de réclusion criminelle (= prison).
Son originalité est dans sa composition, il y a un président et 2 assesseurs (= magistrats) et il y a des
jurés (= particuliers comme nous tirés au sort).
Une décision défavorable pour l’accuser ne peut être acquise que par 6/9 voix (en appel c 8/12 voix).
La tendance est au recul des jurés, il y a certaines infract° extremement graves où il y a pas de jurés
(ex: terrorisme, pr les militaires).
Les cours criminelles départementales sont des cours d'assises où il n'y a pas de jurés pour certaines
infract° pénales.
Les arbitres doivent appliquer les règles de droit. Mais les plaideurs peuvent demander à l’arbitre de
ne pas appliquer les règles de droit, mais de statuer en équité (= chercher la solu° la plus juste
indépendamment des règles de droit).
> LA TRANSACTION
Est un contrat par lequel les parties au litige terminent une contestation par des concessions
réciproques. C’est un mode contractuel de résolution des litiges.
Encadrer par la loi de 2 façons : 1. il faut obligatoirement un écrit
2. + certaines matières échappent à la transaction