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Initiation au droit économique

Partiel = questions de cours + QCM

Le DROIT comprend un ensemble de règles que l'on retrouve dans l'ensemble des activités
humaines, sociales, économiques.
La connaissance de ces règles est essentielle quand bien même on ne fait pas de droit.
Le droit mène à tout, car il existe un nombre considérable de professions juridiques
(ex : avocat, juge, magistrat (de
siège ou parquet), huissier de
justice, notaire, juriste, police,
commissaire priseur, greffier).
Le droit offre ainsi un cadre dont vous comprenez immédiatement la nécessité pour organiser la vie
économique au sein d'une société.
Introduction

Section 1 : Les interactions du droit et de l'économie

Les ménages, les entreprises produisent, échangent, consomment des biens et des services. Or la
production des richesses suppose des règles de droit.

Les interactions entre le droit et l'économie n'ont pas toujours été aussi fortes mais ont commencé au
20eme siècle quand l’Etat va prendre en main la direction de l'économie. Il va donc intervenir de plus
en plus dans l’eco pour une meilleur prod et répartition des richesses.
⇒ Le droit va ainsi permettre de mener une certaine politique économique.

Comment définir le droit ?


Le droit renvoie à l'ensemble des règles qui gouvernent en société, et cet ensemble de règles
va former un système cohérent et organisé. On l’appelle l’ordre juridique.

Comment définir une règle de droit ?


Car par ex la religion donne des règles, les jeux de société, les règles d'hygiène, etc.

⇒ Elle dicte un comportement aux personnes qui y sont soumises.


Ex : “Celui qui cause un dommage à autrui, doit le réparer” ou “les proches parents n’ont pas droit de
se marier ensemble”
→ Elle pose donc un modèle de règle à suivre.
Parmi les règles de droit il faut distinguer les diff règles :
Section 2 : le contenu du droit économique

Il existe pls def du droit eco,

Parfois le droit eco est def comme le droit applicable à toutes les matières qui entre dans le
champs de la vie économique. (très large)
Ou comme le droit qui a pour but l’organisation et le développement économique.

Il comprend des éléments comme : Droit national, international, privé ou public et les personnes
privées dans les rapports avec les personnes publiques.

I - le droit civil économique

Il réglemente les rapports entre personnes privées (particuliers).


Le droit civil économique trouve son siège dans le code civil (toute la vie civil).
On y trouve la famille, les droits de succession, le droit des biens,... et le droit des contrats.
Le droit des contrats, qu’on en produit tous les jours, est l'ensemble des règles qui sont
relatives à la conclusion, l'exécution et l'inexécution des contrats.
> Toute la vie économique est la conclusion de contrat !

II - Le droit commercial et des affaires

C’est le droit qui régit les opérations accomplies par des commerçants entre eux ou envers
des clients.
Il existe car la vie économique à des exigences particulières que le droit civil, notamment le droit des
contrats, ne peut pas satisfaire. En termes de rapidité, simplicité.
> Il y a besoin de structure juridique adaptée, par exemple les sociétés ou encore le fond de
commerce. Elles sont adaptées à la vie commerciale.

Auj le code du commerce date de 1807 sous l’influence de Bonaparte.

Pour autant la vie éco ne se résume pas à être commerçants, les règles vont se référer à d'autres
concepts ex : les entreprises, les professionnels qui sont des notions plus larges.

Raison pour laquelle on parle aussi des droits des affaires qui permet d'être plus générale lorsqu’il
s’agit du droit commercial, à la vie vie éco, aux ent et vie professionnelle.
ex : Le droit applicable commercial,
le droit de la concurrence (droit EU qui sert à protéger le marché et la concurrence),
droit pénal des affaires (qui est un droit répressif = toutes les infractions qui peuvent être
commise dans la vie des affaires)

Faire du droit des affaires = faire du droit des entreprises en difficultés


> son but est de traiter les difficultés des ent et sauver les ent qui peuvent êtres sauvés.
Si elle ne peut pas être sauvée alors on la liquide qui vise à vendre tous les biens et
distribuer les prix aux créanciers.
= faire du droit bancaires (= toutes les règles relatives aux opérations de
banques ex : les crédits)

III - Le droit de la consommation

C'est un droit assez récent qui s’est développé vers le 20e siècle car à mesure que vont se multiplier
les biens et les services, le dev du crédit, BREF la conso de masse.
On l’a dev car lorsque des pers se procurent des biens et services sur le marché elles sont parfois en
position d'infériorité par rapport aux professionnels.
> Infériorité entre les consommateurs et les professionnels. Donc les consommateurs
appellent à une protection particulière en raison de leur vulnérabilité, faiblesse.

Comment se manifeste cette faiblesse ?

⇒ Le droit de la conso est naît en réaction au danger de la société de consommation. Et il


nous vient des USA car c’est là que vont apparaître les premiers mouvement de protection des
consommateurs.

⇒ La finalité principale du droit des conso est la protection du consommateur.


exemples : l'information des consommateur, les delais de retractation, protections particulières en cas
de difficultés économiques (ex surendettement).
Mais aussi le bon fonctionnement du marché. Pour le dire autrement, cela vise à protéger la
consommation.

Il a lui aussi son code lui aussi qui est le code de la consommation.
Section 3 : les sources du droit économique

S’intéresser aux sources du droit eco = étudier la provenance des règles de droit.
Autrement dit, quand on parle des sources, elles désignent les w, formes sous lesquelles elles sont
établies.
→ Savoir comment sont élaborées les règles et par qui ?

“Nul n’est censé ignorer la loi.” → lorsqu’un texte est promulgué et publié (dans le journal officiel), il
devient obligatoire pour tout le monde sans que l’on puisse s’en affranchir au prétexte de son
ignorance.
Il a donc une présomption irréfragable de connaissance de la loi. Tous les sujets de droit sont censés
connaître la loi.
L'application des règles ne doit pas dépendre de leur connaissance effective. Cela vaut pour toutes
les lois de droit.
Les règles de droit changent tous les jours, c’est une gageure.

I - Les différentes sources

Quelles sont les sources et formes sous lesquelles les règles de droit se présentent ?

A - La constitution
En France, la CONSTITUTION est la source la plus importante. Elle date de 1958.
La constitution est au sommet de la hiérarchie des normes, c’est la source la plus importante mais
aussi que toutes les autres sources (lois, décret, etc.) vont êtres soumis à la constitution. Elle a une
place éminente.
Au sens formel, la constitution est généralement des règles qui ont été éditées par un organe
particulier et qui ne peuvent être révisés que par un organe particulier, ou procédure spécifique.

Au sens matériel, une constitution est toutes les règles relatives à la dévolution et l’exercice du
pouvoir. La constitution dans ce cadre introduit un système d'élaboration des normes, c'est-à-dire
que la constitution détermine quand le parlement est compétent pour faire des lois, qui peut être à
l’initiative des lois (gouv et parlement), comment sont adoptées les lois (selon quelles règles ?).

Aujourd'hui notre constitution est plus large car on a une évolution majeure.
La création du bloc de constitutionnalité est importante car le texte de la constitution de 1958 contient
quasi aucune ref au droits et libertés fondamentaux. Mais dans une décision du conseil
constitutionnel (16 juil 1971 “liberté d’association”) va donner une valeur constitutionnel au préambule
de la constitution. C’est important car le préambule renvoie à des textes fondamentaux où l'on
retrouve la Déclaration des Droits le l'Homme et du Citoyen 1789. Alors la DDHC à une valeur
constitutionnelle.

Pourquoi c’est important de le connaître ? Car lorsque le conseil constitutionnel vérifie la conformité
des lois, il vérifie au texte de 58 mais aussi à la DDHC.
Exemples de droit fondamentaux qui ont une valeur constitutionnel : liberté d’association, egalite
hommes et femmes, liberté d’expression, liberté d’aller et venir, droit au respect de la vie privée,
liberté de conscience et de religion, la liberté d’entreprendre (valeur constitutionnel depuis 82, =
accéder à l’act. indépendante que l’on souhaite; possibilité pour toute personne de s’installer (sens
économique) en créant, achetant ou en organisant une entreprise = exercer l’act. ) A une valeur
constitutionnelle mais pas absolue il peut y avoir les limites peuvent aussi être contractuelles, ex dans
un contrat on peut introduire des clauses de non concurrence (= clause en vertue de laquelle une
partie du concret s’engage à ne pas concurrencer son cocontractant) ces clausse pour être valables
sont soumises à certaines conditions → doit être limitée dans le temps et/ou dans l’espace

B - La loi

1. La définition et le domaine de la loi

La loi est l'œuvre du pouvoir législatif, c’est l’acte voté par le parlement qui contient l’assemblée
nationale et le sénat. Que la loi soit à l'initiative du gouvernement ou du parlement en toute
hypothèse, le texte doit être soumis, discuté et voté par le parlement.
Quand une loi est proposée par le gouvernement, on l'appelle une proposition de loi.

La loi (=pouvoir législatif) se distingue du règlement, le règlement englobe tous les actes du
pouvoir législatif ou exécutif et des autorités administratives (1er ministres, ministres, préfet,
président, maires, etc.) = pouvoir réglementaire.

La loi se distingue de l’ordonnance.

Quel est le domaine exact de la loi ? Dans quelle matière intervient le parlement (le
pouvoir législatif) ? Est-il compétent dans tous les domaines ?

Avant 1958, le domaine de la loi était illimité, le parlement pouvait intervenir dans tous les domaines.
C’est l'omni compétence de la loi. Après 1958, le domaine de la loi est désormais limité, la loi a
désormais une compétence d’attribution.
→ Cela veut dire que lorsqu'on regarde le texte de la constitution, c’est elle qui fixe le
domaine de compétence de la loi. Ce qui n’est pas du domaine de la loi, c'est celui du règlement.

Quel est ce domaine de la loi ? Dans quel champ la loi intervient ?


Dans certaines matières, domaines, la loi doit fixer les règles. Cela veut dire que dans ces domaines
il n'y a que la loi, le parlement qui peut intervenir dans ces domaines (jamais le gouvernement).
- La nationalité
- Les libertés publiques, les libertés fondamentales
- Les successions
- La détermination des crimes et des délits

Dans d’autres domaines, la loi détermine les grands principes. Les détails, la mise en œuvre de ces
grands principes relèvent du pouvoir réglementaire (pouvoir exécutif).
- La préservation de l’environnement
- Le droit du travail
- La propriété
Ces domaines sont prévus par les articles 34 et 37 de la constitution.
C - La jurisprudence
Defintions :
→ L’ensemble des décisions de justice rendues soit dans un domaine du droit, soit dans l'ensemble
du droit. En gros, c’est toute l’activité judiciaire.

Elle va être également retenue lorsque certaines décisions de justice vont produire un effet normatif
au-delà du litige concerné. De toute la masse de décision (ex: cour de cassation) va se dégager de
manière progressive, de façon diffuse une forme de règle. Autrement dit, ce qu’on appelle la
jurisprudence est la manière habituelle de juger telle ou telle question.
→ L’ensemble des décisions de justice d’où se dégage des règles de droit constamment suivies par
les juges.

En principe le législateur et le juge ont


chacun une partition propre. Le juge n’est
pas législateur (parlement).

Comment est encadré le rôle du juge ?

D – La coutume et les usages

Un usage, une manière de faire, est un comportement habituel de la vie social ne devient pas
forcément une règle de droit. Ex : donner des pourboires

A quelle moment les coutumes deviennent des règles obligatoires ?

La coutume est une règle de droit qui comporte deux éléments.


D’abord un élément matériel.
Ce sont des comportements suffisamment répétitifs dans l’espace et dans le temps.

Puis l’élément psychologique.


C’est la croyance répandue que c’est obligatoire.

⇒ Quand c’est deux éléments sont respectées alors la coutume devient une règle de droit
Exemple : Pour la femme de prendre le nom du marie lors de mariage.

Généralement, on distingue la coutume des usages en considérant que les usages seraient plus
précis dans leur domaine.

Les usages sont importants comme sources car, parfois ils complètent la loi.
Exemple en matière contractuelle :
Nous avons un texte qui prévoit que le silence ne vaut pas acceptation. Si quelqu’un m’envoie une
offre et que je ne réponds pas, je n’accepte pas l’offre. Mais il peut en être autrement en fonction des
usages.
E – Les traités internationaux

La France est liée par plus de 6 000 traités (= aussi convention, accords ou bien pactes)
internationaux conclus avec la France, auxquels elle fait partie.
- Traités cadres, ce sont des traités qui prévoient des prestations entre les États. Les rapports
entre les entre eux.
- Traités lois, ils sont posés par des règles de droit.

Comment le traité va intégrer notre droit national ?


C’est prévu par la constitution. Les traités doivent être ratifiés dans certaines matières par le
parlement (le législateur) ou par le peuple (par le référendum). ex : Traité de Maastricht 1992

Nous avons la condition de réciprocité. Le traité s'applique en France sous réserve que les autres
pays qui ont signé le traité le respecte également.

F – Le droit de l’Union Européenne

1. Les traités
PARTIEL

- 1950 : Robert Schuman va proposer un projet pour l’Europe (post 2nd GM).
- 1951 : Traités sur la communauté européenne de la gestion du charbon et de l’acier
- 1957 : Traité de Rome (France, Italie, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg)
- 1965 : Traité de Bruxelles création des institutions européenne
- 1992 : Maastricht beaucoup de transfert de souverainetés des états à l’union européenne
- 1997 : Traité d’Amsterdam
- 2001 : Traité de Nice élargit les compétences de l’union européenne et modifie les processus
de décision
- 2009 : Traité de Lisbonne
2. Les institutions
Quelles sont les principales institutions européennes ? PARTIEL

1. Le conseil européen
Il réunit les chefs des exécutifs + le président de la commission européenne et il est présidé par une
personne élue parmi ces membres là.
> Son rôle est de donner l’impulsion au développement de l’UE et son orientation. (Qu’est-ce
qu’on va faire ? Qu’on veut faire ?)

2. Le conseil de l’union européennes


Il est composé par des délégués des gouv des différents états membres qui envoie des personnes
aux conseil de l’UE par roulement en fonction des sujets traités. Et la présidence du conseil de l’union
européenne incombe par roulement possible par chaque état membre. Le président est colégislateur,
il prend part à faire les lois. Colégislateur avec le parlement européen.

3. La commission européenne
Elle est composée, pour 5 ans, de membres désignés d’un commun accord par les gouv des États
membres et approuvé par le parlement européen. On les appelle les commissaires européens.
Quelles sont les attributions de la commission européennes ? PARTIEL
- Elle est d’abord chargée de veiller à l’application des traités.
- Elle a des pouvoirs de prévention et de poursuite de certaines infractions en droit de la
concurrence.
- C’est elle qui a une mission générale d’initiative pour faire des propositions de règlement et
directives. C’est elle qui fait des propositions de textes, droits européens.
- Elle représente l’Union Européenne.

4. Le parlement européen
Les membres du parlement européen sont élus par suffrage universel direct depuis 1979.
Quelles sont ses attributions ?
- Pouvoir du contrôle politique à l’occasion des débats et des questions politiques au parlement
- Pouvoir en matière budgétaire
- Pouvoir de colégislateur avec le conseil de l’union européenne (même si pour l’essentiel
c’est la commission européenne)

5. La cour de justice de l’Union Européenne ( ⚠️ ≠ pas la cour européenne des


droits de l’homme)
Quelles sont ses attributions ?
- Contention (litiges, différents) ex : C’est devant la CJUE ; annulation de certains actes de l’UE
; Recours en manquement contre les états (états qui ne respecte pas les obligations qu’ils ont dans
l’UE)
3. Le droit dérivé
PARTIEL
Le droit dérivé est celui des traités. Cela consiste dans des normes (règles) que les traités ont
autorisé.
⇒ Ce sont des règles de droits que vont éditer les institutions de lieu que nous avons vu.

Ex : Il faudra en Fr une loi (oeuvre du pv legislatif du parlement),


pour transposer la directive et ses objectifs
La directive européenne sur les produits défectueux (1998) → concerne la responsabilité des
fabricants qui produise des produits défectueux

Quand est il a l’expiration du délai des etats pour transposer une directive ?
S’il ne l’ont pas fait, il est prévu que toutes les diapositives claires et précises de la directive
produiront un effet. ex : les dommages et interets
G - La convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales (CEDH)
≠ de la charte des droits fondamentaux ou l’UE

La CEDH n’a rien avoir avec l’UE, bien qu’elle concerne l’UE.
Elle a été signé le 4 novembre 1950, dans le cadre du conseil de l'Europe (≠ de l’UE), qui date de
1949. Et ratifier par la France en 1974, elle devient partie de la convention, avec 47 Etats partis à
la convention euro. des droits de l’homme.
C’est un texte qui rassemble et qui garantit un certain droit et des libertés fondamentales.
ex: droit à la vie, interdiction de la torture ou des traiteemsnst inhumain et degradants, la
liberté d’esprit et donc d’expression

Ce sont des droits et libertés qui sont des expressions de valeur fondamentales.
Il existe un système de réclamation, de contrôle pour les individus, citoyens qui s'estiment victimes
de violation par un état de leur droit et liberté fondamentaux.

Lorsqu’une personne s’estime victime de violation de ses droits et libertés fondamentaux par un État,
elle va pouvoir aller devant la cour européenne des droits de l’homme.
→Elle se compose d’autant de juges que d'Etats (47 Etats, 47 juges).

Si la cour estime qu’il y a eu une violation par un État membre, quel que soit le droit ou la liberté, la
condamnation se traduit par l'octroi au plaignant d’une satisfaction équitable (= des dommages
intérêts = de l’argent).
II - Les principaux conflits de sources
C’est envisager toutes les difficultés d’articulation entre les différentes sources.
Quid de la … contraire à la constitution ? contraire à un traité ? à un règlement européen ?
directive euro contraire à la constitution d’un pays ?
Pluralité de sources → + y’a de sources + c’est diff de les faires articuler ensemble
Il y a recours concurrent → plusieurs juridictions peuvent exister

A - Les conflits entre sources de nature différentes

1. Loi vs La Constitution
Il s’agit d'évoquer le contrôle de constitutionnalité des lois, devant le conseil constitutionnel présidé
par Laurent Fabius.
Une hypothèse ou une loi est contraire à la constitution. Il existe 2 types de contrôle de la
constitutionnalité :
- Le contrôle a priori (1958) : C’est un contrôle de constitutionnalité qui a eu lieu avant la
promulgation des lois. (ex: la loi immigration)
Qui peut saisir le conseil ?
Intervient parfois de manière automatique → pour les lois organiques (touche à
l'organisation des lois publiques). Elles vont toujours devant le conseil constitutionnel.
Intervient sur recours → Initialement c'était le président, le sénat ou le président de
l’assemblée nationale qui pouvait saisir le conseil. Mnt c’est élargi (depuis 1974) à 60
députés ou 60 sénateurs. Cela implique donc une élargissement du contrôle du
conseil de constitu.

Que contrôle le conseil de constitu ?


- Le conseil constitu contrôle → La décision de liberté d’association (16 juillet 1971) = le bloc
de constitutionnalité, dans cette décision le conseil constitu va conférer valeur constitu au
préambule de la constitution de 1958 car il renvoie à la DDHC.
Le conseil vérifie la conformité des lois.

Que peut faire le conseil constitutionnel ?


Il peut :
- Décider que la loi est conforme à la constitution.
- Décider que la loi ou certains articles ou dispositions sont inconstitutionnels.
- Approuver la loi sous réserve. Autrement dit, le conseil constitutionnel approuve la loi
sous les réserves qu’il donne. “Ok, à condition de..” Le conseil va imposer la seule
interprétation possible de la loi.

- Le contrôle a postériori (2008) : C'est la Question Prioritaire de constitutionnalité (QPC).


Pourquoi celui-là existe ?
Car le contrôle a priori était insuffisant

Limites du contrôle a priori :


- Toutes les lois antérieur à 1958 n’ont pas été soumise au conseil constitu
- Toutes les lois ne sont pas contrôlés par le conseil constitu
⇒ bcq de lois ne sont pas soumise au contrôle a priori
C’est un contrôle qui porte sur des lois déjà promulguées
Contrôle qui va avoir lieu à l’occasion d’un procès (quelconque), d’une instance en cours. Un des
plaideurs va soutenir que la loi normalement applicable au litige est contraire à la constitution.

Le mécanisme de la QPC fonctionne en pls étapes :


Contexte → Nous sommes dans un procès, une instance, un litige.

On va soulever devant le juge, l'inconstitutionnalité de la loi applicable. A partir de là, le juge va


vérifier 3 critères :
- vérifier que la loi contestée est bien applicable au litige.
- vérifier que la loi contestée n’a pas déjà été déclarée conforme à la constitution. Sauf
changement de circonstances
- vérifier que la QPC présente un caractère sérieux (= éviter les questions dilatoires,
fantaisistes)
⇒ Si ces critères sont réunis, le juge transmet la question à la cour de cassation ou au conseil
d’État. Qui eux vont à nouveau examiner les critères précédemment énoncés.

Quand est il si les critères sont réunis à la cour de cassation ?


On va devant le conseil constitutionnel. C’est lui en dernier lieu qui a le dernier mot. Si le conseil
déclare la loi contraire à la constitution, la loi est abrogée (= disparaît de l’ordre juridique, la loi ne me
sera pas applicable dans mon litige).

2. Lois vs Traités
Comment fait-on et qui contrôle la conformité des lois à un traité ?
= le contrôle conventionnalité des lois

Le conseil constitu en 1975 va décliner sa compétence (= décision IVG). Cette même année, la cour
de cassation va admettre, dans un arrêt, que les juges ordinaires sont compétents pour juger de la
conformité des lois à un traité.

Déroulé :

⚠️
À l’occasion d’un procès, un des plaideurs va estimer que la loi qui lui est normalement applicable est

⚠️
contraire à un traité. En revanche ici il n'y a pas de filtre et donc le juge va pouvoir écarter ( pas
abroger ) la loi s’il estime que la loi est contraire au traité. C’est le juge qui se met à contrôler la loi.
Le juge peut censurer la loi.

Le nbr de traités qui s’applique en France est très important. Ça accroît considérablement le contrôle
de constitutionnalité.
Le législateur pourra abroger la loi si elle est tout le temps écartée par les juges.

C’est à propos de la convention euro des droits de l’homme (CEDH) qu’il y a le plus de contentieux.
2 types de contrôle de conventionalité :
- In abstracto (= contrôle abstrait) → le juge contrôle abstraitement la conformité de la loi à
un traité. Est ce que la loi telle qu'elle est contraire au traité ?
- In concreto (= contrôle concret) → dans cette hypothèse, le juge contrôle uniquement
l’application de la loi. Il ne regarde pas le texte de loi mais vérifie si la loi tel quelle a ete
appliquee est ou non conforme à un traité. C’est du cas par cas
3. Droit de l'Union Européenne vs Droit National
NE PAS LE RÉVISER
De prime abord, la question des conflits droit de l’ue vs droit national est proche du conflit des traités
vs lois.

CONFLITS
- Conflits entre droit primaire (= traités européens) vs droit national
- Solutions du conflits → traités européens ; en cas de conflits avc une loi ce sont les
traités européens qui prime
- Dérivés (= règlements européen et directive) vs droit national
- Solutions du conflits → le droit de l’UE s’impose toujours

!! Le contrôle de constitutionnalité et conventionnalité à connaître par cœur !!

B - Les conflits de sources de mêmes nature

1. Les conflits de lois dans le temps


L'hypothèse est celle de l'entrée en vigueur d’une loi.

Comment doit-elle s'appliquer dans le temps ?

Exemple:
- Un contrat conclu en 2014, or le droit français des contrats a été réformé en 2016.
Est ce que les nvlls règles issues de la réforme de 2016 peuvent s’appliquer sur les contrats avant 2016 ?
- Une loi nvll qui crée un nvll infraction pénale qui n’existait pas auparavant. Est ce que cette loi
peut s'appliquer à des faits intérieur à cette loi ?
- Contrat de travail conclu depuis des années, et voici qu’une loi prévoit d’augmenter les
salaires minimums. Est ce que je peux revendiquer ce salaire alors que mon contrat a été fait depuis
longtemps ?

Il arrive qu’une loi comporte des dispositions transitoires. Cad des dispositions destinée à préciser
l’application de la loi dans le temps. Par ex en prévoyant que le loi nvll s'appliquera à compter du 1er
janv. Or tt les lois ne comportent pas de dispo transitoires. Comment fait-on alors ?
Parfois, mm quand il y en a, cela ne permet pas de régler tt les difficultés.

Comment applique t-on la loi dans le temps ?

Quelques étapes dans la vie d’une loi :


1. Promulgation + Publication de la loi :
Promulgation → décret par le président de la rep qui ordonne la publication et l'exécution de la loi
Publication → porter la loi à la connaissance du public (le journal officiel)
En principe la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication.

2. L’abrogation de la loi :
Un nv texte va mettre fin au texte ancien
mais une loi ne disparaît jamais par
désuétude.
⇒ L’application de la loi dans le temps répond à deux propositions :
- La loi ne dispose que pr l’avenir
- Elle n’a pas d’effet rétroactif

a. L'absence de rétroactivité de la loi PARTIEL


La loi nvll ne peut pas s’appliquer à des actes ou à des faits antérieurs à cette loi. Elle ne peut pas
revenir sur le passé, ce qui est fait est fait. Elle ne peut pas modifier le passé, une situat° juridique
passé.

Comment expliquer cette règle de non-rétroactivité ?


Cette règle est essentielle pr la sécurité du citoyen et juridique car on ne peut pas attendre du citoyen
l'obéissance de règles dont il ne connaissait pas, qui n'existait pas encore.
Exemple : les conditions de validité de contrats devront s'apprécier au regard de la loi
ancienne (celle qui existait au moment où le contrat a été conclu). Si une loi nvll prévoit de nvll cause
d’annulation d’un contrat, elle ne pourra pas s’y appliquer.

Quelles sont les sources de ce principe ?

En matière pénal, le principe a valeur constitutionnelle (Article 8 - DDHC) + valeur supra législative
(supranationale) Article 7 - CEDH
Loi qui crée une nvll infractions ou qui alourdit une peine → des lois pénales plus sévères (qui ne
peuvent jms être rétroactive)

En matière civil, le principe de non rétroactive n’a pas valeur constitutionnelle ou supranationale.
Le principe n’a qu’une valeur législative. Le législateur peut donc parfois l'écarter.

Dans quel cas il peut prendre des lois rétroactives ?


PAS AU PARTIEL
Exemple : Pénal
Les lois pénales plus douces s'appliquent rétroactivement.
Lois pénales qui suppriment une infraction, une circonstance aggravante, loi qui allège une peine. Elle
s'applique donc rétroactivement.
Je commets une infraction auj (13 fev), cette infraction est punie de 5 ans de prison. Mais le
lendemain une loi est votée qui prévoit que cette infraction est punie désormais de 2 ans. Puis-je tirer
bénéfice de cette loi ?
Oui, car cette loi est plus douce.

Exemple : Civil
Le principe n’a que valeur législative et le législateur peut l'écarter, mais celui-ci n'est pas totalement
libre. Il ne peut prendre des lois rétroactive en matière civile que s'il justifie d'impérieux motif d’interet
général (des raisons graves, importantes)

b. L’application immédiate de la loi nouvelle


Le passé est régi par la loi ancienne mais l’avenir est en principe régi par la loi nvll. Autrement dit, la
loi nvll s’appliquera à tous les actes et tous les faits postérieurs à la publica° de la loi.

Exemple :
- La loi nvll s’appliquera à une infrac° pénale postérieur, à un contrat conclu postérieurement à
la loi nvll
- Une loi qui modifierait l’autorité parentale, elle s’appliquera immédiatement à toutes les situa°
en cours

Pour les contrats, il y a qlq règles particulières, le principe est celui de la survie de la loi ancienne. La
loi nvll bien sur s’appliquera postérieur au contrat. Mais les contrats conclus antérieurement restent
soumis à la loi ancienne même lorsqu'ils sont encore en cours d’effet.

Exemple : Contrat conclu en 2014 et toujours en cours en 2024, la réforme de 2016 s’applique t-elle
au contrat ? NON.
La loi nvll est en principe sans application de contrat en cours. Car on veut protéger la sécurité de
ceux qui ont conclu des contrats.

2. Les conflits de jurisprudence dans le temps


Comme la loi, la jurisprudence peut évoluer. Elle est par nature évolutive, elle s’adapte constamment.
Les évolutions sont donc inévitables, elles peuvent se faire progressivement comme brutalement.
Par principe, la jurisprudence est rétroactive car par def lorsque le juge se prononce, il le fait toujours
sur des faits passés à la décision qu’il va rendre.

Mais si la loi rétroactive peut être source d'inconvénients, la jurisprudence rétroactive peut aussi être
source d'inconvénients. Particulièrement en cas de revirement de jurisprudence. C'est lorsqu’il y a un
changement radical de jurisprudence, hypothèse ou les juges changent radicalement de position.
Cela représente un trouble pr la sécurité juridique, car on impose alrs au justiciable une jurisprudence
qu'il ignorait et ne pouvait pas anticiper jusqu'à présent.

Exemple : En 1974, un médecin suit la grossesse d’une patiente. Il constate que l’enfant se présente
de tel sorte et vaut mieux un accouchement par voie basse que par césarienne. Or il y a des risques,
mais à l’époque ni la loi ni les juges n'imposent au médecin d’informer la patiente sur les risques de
l'opération. Un des risques se réalise et l’enfant né avec des séquelles graves. Que va faire l'enfant ?
Dès qu’il est devenu majeur, il va poursuivre le médecin, 18 ans plus tard. Il engage sa responsabilité
civile. Les 1er juges vont considérer que le médecin n’a pas à vous indemniser car il n’avait pas
d’obliga° d’info. L’enfant va devant la cour de cassation et continue son combat acharné. Le cour de
cassation change totalement d’avis, le médecin avait une obliga° d’info (=revirement de
jurisprudence).
Le médecin doit indemniser l’enfant.
Exemple des méfaits de l’applica° rétroactive de la jurisprudence spécialement en présence de
revirement. Raison pr laquelle la tendance qui s’installe progressivement est de moduler dans le
temps la jurisprudence. Les juges vont dire “à présent je juge comme ceci” mais cela s’appliquerait
pour les prochains contentieux et non immédiatement.
III - La codification des lois
La codification est rassembler en un seul corps des textes (législatif, réglementaire). Mais aussi
un rassemblement de textes organisés et rationnels. En somme, c’est “façonner le droit dans les
codes”. Les enjeux de la codification sont très nombreux :
- Cela peut servir à l’accès au droit.
- Unifier le droit sur un territoir, même droit pour tous
- La diffusion du droit (notamment hors de nos frontières)
⇒ C'est un gage d’une plus grande sécurité juridique (= un droit accessible et clair)

Exemple : Le code civil (1804) Il est important car,


→ Pour le contexte historique, il est salué parce que c’est une œuvre de compromis et de transaction
entre l’ancien régime et la révolution (2 sociétés très différentes). Il parvient à concilier l’ancienne
société et les aspirations nouvelles à la liberté.
→ Le code civil est un ordonnancement (manière de présenter, écrire les règles) cohérent. Les règles
sont exposées d'une manière simple, concise et claire. Le style n’a jamais été égal. Cela a
constamment été souligné. Il va donc s’exporter dans tous les continents pour des raisons parfois
intellectuelles, aux conquêtes militaires (imposer dans certains pays ex: Belgique, Indochine, pays
d’Afrique…), etc.
Toute la vie civile est dans le code civil.
⇒ Le code civil est la constitution des français.
Toutes les matières ont leur propre code (code du commerce, code de la consommation, code du
sport, code des impôts, etc.)

IV - La crise de la loi

La crise de la loi, le déclin de la loi c’est un phénomène central, à l’époque contemporaine.

Comment l’expliquer ?
→ Prolifération des lois et altération des lois.
Trop de lois, trop de mauvaises lois.
Crise de la loi d’un pdv quantitatif.
Le nombre de lois et le volume (taille) des lois explose.

Pourquoi y a autant de lois qui se multiplient ?


Plusieurs cause l’explique :
- L’État intervient dans des domaines de plus en plus nombreux ou jadis c'était la liberté
- La loi est de plus en plus instrumentalisée, aujourd'hui l’enjeux est plus de promulguer des
lois que de les appliquer. Elle est liée à la médiatisation, chaque ministre veut mtn faire sa
propre loi (= personnalisation de la loi, le règne de la loi spectacle ex: la loi Macron)
- Le citoyen attend des miracles de la loi.
- La multiplication des ordonnances, c’est un canal supplémentaire de la fabrication des lois.
- La multiplication des sources internationales. L'immense majorité de nos textes sont d'origine
Européenne.

D’un pdv qualitatif :


→ Dégradation de la qualité de la loi
La loi devient confuse, bureaucratique, obscure, pas clair, bavarde (faire des lois pour ne rien dire)
Les lois perdent en normativité. Elle n’engage à rien.
Nul n’est sans conséquences en termes de connaissance, d'accessibilité de la loi, de compréhension
de la loi. Ça devient donc approximatif.

Quels sont les remèdes ?


- Les études d’impact, ce sont des études qui sont imposées avant de voter la loi. Elle va
contenir les objectifs de la loi (pourquoi cette loi, quelles en sont les conséquences ?
Comment et quand va-t-elle être appliquée ?)

- Conseil constitutionnel, car celui ci en 1999 a dégagé un obj. à valeur constitutionnelle


d'accessibilité et d’intelligibilité de la loi.
Le conseil lorsqu’il contrôle des lois, il vérifie que les lois sont accessibles (= la loi doit être
publique, connu de tous) et intelligible (= il faut pouvoir comprendre le sens de la loi, elle ne
doit pas être équivoque, trop haut niveau de complicité (car sinon censure du conseil
constitutionnel → donc pas de loi) ).
Il vérifie aussi que la loi est suffisamment normative, donc censuré les lois bavardes, celles
qui ne servent à rien. Ex : en 2005 la loi Fillon prévoyait que l'objectif de l’école et la réussite
de tous les élèves → loi qui n’est pas sanctionné et qui ne prescrit rien.
Il censure aussi les cavaliers législatifs, c’est lorsqu'une loi contient des dispositions qui n’ont
rien avoir avec l’objet de la loi. Ex : la loi immigration → dedans il y avait certaine disposition
qui n’avait rien à voir avec le texte de la loi ⇒ Censurer pour éviter que la loi s'échappe à son
contrôle

LE CODE CIVIL

⇒ Pour résumer les deux articles,


Le juge doit dire le droit dans le cas particulier qui lui est soumis et uniquement dans ce cas
particulier. Pour autant, le rôle de la jurisprudence, des juges est extrêmement important !

L’interprétation des lois est cruciale car il est irréaliste de croire que le législateur a tout prévu.
L’interprétation (faire des choix) permet de préciser le sens et la portée d’une règle.

- Exemple : L’interprétation des lois (les juges)


En droit des contrats, il est interdit de porter atteinte à l’ordre public (le juge précise ce qu’est l’ordre
public).
Avant 2016, tjrs en droit des contrats, il était interdit dans un contrat de porter atteinte aux
bonnes mœurs.
⇒ Le juge précise ce que sont les bonnes mœurs.

- Exemple : l’adaptation des lois (jurisprudence)


Le législateur peut ne pas avoir pensé à toutes les applications possibles de la loi qu’il a éditée. Elle
ne peut pas penser à l’infinité des possibilités concrètes. Elle peut devenir obsolète avec le temps.
⇒ Les juges vont adapter les textes.

- Exemple : Le juge va également suppléer la loi


Dans un cas particulier, aucun texte ne peut être mobilisé pour répondre à cette situation. Mais il va
bien falloir juger car article 4. Il va falloir trouver une règle qui va pouvoir fonder la solution. Et en
pratique la jurisprudence dépend entièrement de nos droits.
⇒ La jurisprudence a créé la responsabilité pour troubles anormaux de voisinage.
PREMIÈRE PARTIE 1 : Les acteurs du droit
économiques

TITRE 1 : Les institutions


= Tt les instuti° qui visent à dire le droit.

Le système juridique est un appareil institutionnel qui met les règles en applica°

Elles sont importantes car tt l’evolu° du droit a été progressivement d’avoir recours à une 3eme
personne qui vient régler le litige.

THEMIS
Balance → recherche signe d’équilibre
Glenne → force du droit

> Le droit privé = tt les relations entre pers privées


> Le droit public = relat° entre pers publiques
Section 1 : Les juridictions de premier degré

- Les tribunaux judiciaires (=juges de droits communs),


Ils ont plénitude de juridiction. Ils sont compétents tt les fois où un autre tribunal n’est pas compétent.

- Le conseil des prud'hommes,


Compétent en matière des droits du travail. Il est compétent pour les différents qui s'élèvent à
l’occasion d’un contrat de travail (employeur vs. salarié).
La composition du conseil des prudhommes car, il n’est pas composé de magistrats de carrières (=
professionnels). Il est composé de façon paritaire, d'employeurs et salariés.

- Le tribunal de commerce,
Ils sont compétents pour les litiges en matière commerciale (= les litiges entre commerçants, qui sont
relatifs à des sociétés commerciales, à des actes de commerce ou encore relatif à des ent. qui font
faillite et qui ont une act. commerciale).
Comme le conseil de prud'hommes est composé de magistrats qui ne sont pas des magistrats de
carrières, ce sont des commerçants élus par d’autres commerçants à la place qui ont un mandat
gratuit de 5 ans et une forma° obligatoire.
On évoque souvent la nécessité de la réformer car les commerçants ne sont pas assez formés
juridiquement, il peut y avoir des conflits d'intérêt, de concurrence.
Mais d’autres défendent les tribunaux de commerce, ils disent que dans le commerce il y a des
règles, usages, techniques que les commerçants maîtrisent mieux que des juges classiques.
⇒ C’est une juridiction où l’on cherche principalement la conciliation entre commerçants.

- Le tribunal de police
Il est compétent dans les contraventions.

- Le tribunal correctionnel
Il est compétent pr les délits (= infract° pénales plus graves).

Exemple de délits :
La corruption ⇒ avantager une pers pr qu’elle accomplisse un acte qui relève de sa fonct°.
Suppose donc une collusion entre 2 pers, le corrupteur va offrir de rémunérer et le corrompu en
échange accepte d’accomplir ou non tel ou tel acte.
→ 10 ans d’emprisonnement + 1mil € d’amende (si c dans le secteur public) (les 2 sont punis
de la mm manière)

Le trafic d’influence ⇒ obtenir qu’une pers utilise son influence en vue de faire obtenir d’une
autorité ou administra° publique tt décision favorable. Ici il y a un rôle d’intermédiaire.

L’escroquerie ⇒ fait, soit par usage d’un faux nom, soit par usage d’une fausse qualité (âge,
nationalité, profession, etc.), soit encore par l’emploi de manoeuvre frauduleuse, de tromper une pers
et de la déterminer ainsi à remettre des fonds, un bien quelconque, fourni un service ou encore
consentir à un contrat.
→ 10 ans de prison et 1mil

- La cour d’assise,
Elle juge les infract° pénales les + graves (= crimes), qui sont punis de réclusion criminelle (= prison).
Son originalité est dans sa composition, il y a un président et 2 assesseurs (= magistrats) et il y a des
jurés (= particuliers comme nous tirés au sort).
Une décision défavorable pour l’accuser ne peut être acquise que par 6/9 voix (en appel c 8/12 voix).
La tendance est au recul des jurés, il y a certaines infract° extremement graves où il y a pas de jurés
(ex: terrorisme, pr les militaires).
Les cours criminelles départementales sont des cours d'assises où il n'y a pas de jurés pour certaines
infract° pénales.

Il existe d’autres modes de résolut° des litiges :

> LE RECOURS À L’ARBITRAGE.


Il arrive que les parties à un litige ne souhaitent pas aller devant le juge étatiques et préfèrent recourir
à l'arbitrage. C'est une technique qui vise à rendre la solution d’un litige par une ou pls personnes (=
les arbitres) qui tiennent leur pv d’une conven° privée. Les arbitres vont rendre une sentence qui
s'impose aux parties.
Elle présente des avantages : le coût, la confidentialité, la rapidité.

L’arbitrage est encadré par la loi.


Ex: droit de la famille, rapport entre conso et professionnel (pour protéger les conso qui sont plus
faibles)
Qd on prévient dans un contrat en cas de litige on va faire de l’arbitrage, on parle d’une clause
compromissoire.

Les arbitres doivent appliquer les règles de droit. Mais les plaideurs peuvent demander à l’arbitre de
ne pas appliquer les règles de droit, mais de statuer en équité (= chercher la solu° la plus juste
indépendamment des règles de droit).

> LA TRANSACTION
Est un contrat par lequel les parties au litige terminent une contestation par des concessions
réciproques. C’est un mode contractuel de résolution des litiges.
Encadrer par la loi de 2 façons : 1. il faut obligatoirement un écrit
2. + certaines matières échappent à la transaction

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