Vous êtes sur la page 1sur 10

Seance 1 2 3:

• La definition de la regle de droit

C’est l'ensemble des règles qui ont un caractère obligatoire applicables dans un pays.

Le droit désigne un ensemble de règles applicables dans une société donnée (Droit objectif).

A travers ce cadre juridique, chaque individu sait ce qu’il peut faire ou ne pas faire et exerce ainsi un
certain nombre de droits (droits subjectifs).

Ces règles sont établies par l’Etat et sont destinées à organiser la vie en société, à réguler les rapports
humains et à maintenir l'ordre et la sécurité.

Leur violation peut engendrer une sanction voire des sanctions.

C’est ce que l’on dénomme le droit objectif (ou droit positif ou système juridique): il s'adresse à
toutes les personnes qui composent la société.

Ex: le droit civil: ensemble de règles de droit qui gouvernent les intérêts privés d’une catégorie de
personne (les locataires, les salariés…).

Il se distingue du droit subjectif qui envisage le droit sous l’angle de l’individu, de la personne
humaine.

Ex: le droit de propriété: prérogatives reconnus à un individu dont il peut se prévaloir sous la
protection de l’autorité publique

• destinction droit prive et publique

L’origine du droit privé remonte au droit romain, comme une grande partie de notre droit. Le
droit privé régit tout les relations entre les personnes privées, qu’elles soient physiques ou
morales.
Le droit privé se subdivise en de nombreuses branches, c’est par exemple le droit social, le
droit des affaires, le droit civil, le droit matrimonial.

Le droit public régit les relations entre les personnes publiques entres-elles, et entre les
personnes privées et les personnes publiques. Il peut être intéressant de donner des
exemples de personnes publiques. Ce sont par exemple une collectivité territoriale, une
bibliothèque municipale, une université, ou bien encore l’Etat.
Le droit publique se subdivise en différentes branches également, on peut citer le droit
administratif, le droit constitutionnel ou encore le droit fiscal.

• dtoi civil et penal c'est quoi

Le Droit Pénal :

Le Droit Pénal a pour fonction de pénaliser, d’infliger une peine, de punir.

Il trouve à s’appliquer dès lors qu’une infraction a été commise. L’infraction est le franchissement
d’un interdit posé par la loi ou le règlement.

Les infractions sont classifiées selon leurs degrés de gravité :

• Les contraventions (ex : Stationnement interdit, violence légère…): Tribunal de Police


• Les délits (ex : Vol, agression sexuelle, violence aggravée…): Tribunal correctionnel

• Les crimes (ex : meurtre, viol…): Cour d’assise

Sa fonction première est donc de réprimer une atteinte causée à la société et non pas de réparer
le préjudice subi par une victime.

✓ Le Droit Civil :

le Droit Civil organise quant à lui répare le préjudice causé par une personne envers une autre.

L’objet du Droit Civil est seulement la réparation du préjudice.

Ainsi, dès lors qu’un dommage est causé à autrui, celui par la faute duquel il est arrivé est tenu de
le réparer.

La réparation se fait généralement par le versement d’une somme d’argent.

Il peut être considéré qu’il existe deux sortes de responsabilités civiles :

• La responsabilité civile contractuelle : En présence d’un contrat (contrat de transport dans le


bus, contrat de vente dans un magasin de vêtement, contrat de prestation de service chez le
coiffeur) la responsabilité civile des cocontractants peut être engagée en cas de mauvaise
exécution de ses obligations ou en cas de non exécution ;

• La responsabilité civile délictuelle ; Il s’agit sommairement des agissements du quotidien,


volontaires ou non, qui cause un préjudice à autrui. Il peut par exemple s’agir d’un accident
de voiture (non-volontaire) ou d’un tapage sonore (volontaire) ;
seance 4

• contrat definition

« Le contrat est un accord de volontés entre deux ou plusieurs personnes destiné à créer,
modifier, transmettre ou éteindre des obligations. »

Le contrat, lorsqu’il est conclu, comporte plusieurs éléments:

❑ Son objet: c’est-à-dire ce sur quoi il porte (travail, vente, location, transport…).

❑ Les parties: ce sont les contractants ou cocontractants: personnes physiques ou personnes


morales (sociétés, groupements).

❑ Les obligations des parties: ce sur quoi s’engage les parties. Ex: payer le prix, remettre la
chose, transporter, louer.

❑ Les droits des parties: certains droits sont mentionnés précisément.

❑ La durée du contrat.
• conditions de contrat, violence vol capacité etc

3 sortes de vices de consentement:

✓ L’erreur: une partie s’est trompée sur un élément important, essentiel du contrat.

✓ Le dol: une partie a été trompée par l’autre par manœuvres, mensonges ou dissimulation
intentionnelle d’une information.

✓ La violence physique ou morale: c’est une contrainte, une pression pour amener l’autre partie
à contracter.

✓ 3.2: LA CAPACITE A CONTRACTER:

✓ C’est le pouvoir de passer le contrat. En d’autres termes, c’est l’aptitude d’une personne à
accomplir des actes juridiques et à conclure des contrats.

✓ Ex: le mineur n’a pas la capacité pour acheter ou vendre un bien immobilier.

✓ Toute personne physique peut contracter à l’exception des mineurs non émancipés et du
majeur protégé.

3.3: LE CONTRAT DOIT AVOIR UN CONTENU LICITE ET CERTAIN:

❑ Certain: la prestation ou l’objet de l’obligation doit être déterminé ou déterminable, possible,


présente ou future.

❑ Licite: le contrat, son objet et ses obligations ne peuvent déroger à la loi et au respect de
l’ordre public.

seance 5:

• effets et sanction de condition de validité d'un contrat

Un contrat qui ne présente pas les conditions imposées par la loi pour sa validité (capacité,
consentement, licite et certain) est un contrat irrégulier.

La sanction encourue est la nullité.

• quelles sont les consequences de l'inexcution d'un contrat


L’article 1217 du Code civil pose en principe que la partie qui n’a pas pu bénéficier de
l’exécution du contrat ou que d’une exécution imparfaite peut:
- Poursuivre l’exécution forcée en nature de sa l’obligation,
- L’exception d’inexécution,
- Obtenir une réduction du prix,
- Demander la résolution du contrat,
- Et éventuellement réparation des conséquences de l’inexécution (dommages et intérêts) si
les conditions de la responsabilité contractuelle sont réunies.
Le cocontractant insatisfait a le choix entre ces sanctions et peut les cumuler.
Le débiteur de l’obligation peut s’exonérer de sa responsabilité en cas de force majeure.
• c'est quoi les dommages et interets/comment les obtient t-on

✓ La résolution met fin au contrat.

✓ La réparation du préjudice causé par l’inexécution contractuelle par le paiement de


dommages et intérêts aux conditions suivantes:

- l’existence d’un dommage

- L’existence d’une faute

- L’existence d’un lien de causalité entre la faute et le dommage.

• c quoi la force majeure


L’existence de la force majeure exonère le débiteur de toute responsabilité.
Art. 1218, al1er du Code civil: « il y a force majeure en matière contractuelle lorsqu’un
évènement échappant au contrôle du débiteur, qui ne pouvait être raisonnablement prévu lors
de la conclusion du contrat et dont les effets ne peuvent être évités par des mesures
appropriées, empêche l’exécution de son obligation par le débiteur. ».
L’évènement de force majeure doit avoir les caractères suivants:
- imprévisible: évènement ne pouvait pas être prévu au moment de la conclusion du contrat.
- Irrésistible: évènement qui ne pouvait pas être évité.
- Extérieure: l’évènement doit échapper au contrôle du débiteur.

• responsabilité contractuelle et délictuelle

La responsabilité contractuelle: qui est engagée quand un préjudice a été causé par une
inexécution ou mauvaise exécution du contrat.

La responsabilité délictuelle: qui est engagée quand un préjudice est causé hors contrat.

Tout ce qui n’est pas contractuel est délictuel.


seance 6:

• obligation principale des pourparlers

❑ Les pourparlers:

L’offre de contracter est la proposition d’entrer en pourparlers pour définir le contenu définitif du
contrat. C’est la période entre la prise de contact et la signature du contrat.

Le Code civil organise cette phase.

Pendant cette phase, chaque partie est libre de poursuivre les discussions, négociations ou de les
arrêter.

Certains principes sont, toutefois, à respecter:

✓ principe de liberté

✓ Principe de loyauté

✓ Devoir de confidentialité

✓ Devoir d’information

• definition de la phase precontractuelle

La mise en place d’une organisation informatique, d’un contrat informatique nécessite une phase
pré-contractuelle dans la plupart des cas.

La phase pré-contractuelle est une phase de négociation, tractation et précède la signature du


contrat.

• appel d'offre c quoi - cahier des charges c quoi

Un appel d’offres est une procédure qui permet à un commanditaire (le maître d’ouvrage), de
faire le choix de l’entreprise (le soumissionnaire qui sera le fournisseur) la plus à même de réaliser
une prestation de travaux, fournitures ou services.

❖ La rédaction du cahier des charges:

C’est un préalable à tout projet informatique.

Il s’agit d’un document dans lequel le client exprime ses besoins pour pouvoir lancer une
consultation auprès d’entreprises (éditeurs ou développeurs de logiciels) afin d’obtenir des offres
de leur part.

Ce document étudie l’existant, analyse les besoins, spécifie les caractéristiques fonctionnelles,
fixe le cadre juridique.

C’est également un outil de communication et d’information entre le professionnel de


l’information (« utilisateur ») et le prestataire de service qui n’est généralement pas un
informaticien.

Un cahier des charges a vocation a décrire:

- Les besoins du maître d’ouvrage,


- Les grandes fonctionnalités et usages attendus pour le produit ou le service,

- Les exigences et contraintes propres à la maîtrise d’ouvrage.

• obligation d'information pendant la phase precontractuelle

• L’importance de l’obligation d’information pendant la phase contractuelle:

Ces obligations ont pour objet l’absence de vice de consentement, condition de validité de la
formation des contrats.

Le consentement de la partie qui contracte doit être « libre et éclairé ».

Diverses obligations d’information ont donc été mises en place afin de permettre à chaque
contractant de consentir au contrat en pleine connaissance de cause.

En principe, un fournisseur doit informer son client sur les éléments et caractéristiques du matériel
informatique fourni ou du logiciel installé.

Il doit le conseiller, voire le mettre en garde au regard des attentes et des besoins du client.

• sanctions des manquements aux obligation

Sanctions des manquements aux obligations d’information:

Charge de la preuve: il incombe à celui qui prétend qu’une information lui était due doit le
prouver, à charge pour l’autre partie de prouver qu’elle a délivré l’information.

➢ Mise en jeu de la responsabilité extra-contractuelle et paiement de dommages et intérêts: à


la condition d’établir l’existence d’une faute (le manquement à l’obligation d’information), un
préjudice (qui peut être financier) et un lien de causalité entre la faute et le préjudice.

➢ Nullité du contrat pour vice de consentement (erreur ou dol de la part du prestataire).

Le contrat peut être annulé si l’erreur porte sur les qualités essentielles de la prestation ou de la
personne du cocontractant, l’erreur devant être excusable.

seance 7:

• c quoi les differents types de conttrat d'informatique

Les contrats informatiques les plus rencontrés sont :

• les contrats de vente ou de location de matériel informatique

• les contrats de licence de logiciel

• les contrats de maintenance de matériel ou de logiciel

• les contrats d'intégration

• les contrats de développement de logiciel


• les contrats d'infogérance (une prestation de service informatique. Le prestataire chargé de
ce service (infogérant ou infogéreur) s'engage à assurer la gestion et l'exploitation du système
d'information du client.)

• les contrats d'externalisation( l'externalisation est une opération consistant à confier à un


prestataire tiers (souvent un « infogérant ») le soin d'exploiter, administrer, maintenir, etc.
tout ou partie d'un système informatique)

• les contrats d'hébergement de site web

• licence logicielle c quoi

Un logiciel créé fait partie des œuvres de l’esprit protégées par le droit d’auteur au sens de la
propriété intellectuelle.

Le contrat de licence d’utilisation de logiciel permet de définir les conditions dans lesquelles un
programme peut être utilisé, diffusé ou modifié. L’utilisateur ne bénéficie ainsi que d’une
concession des droits d’utilisation et ne devient en aucun cas propriétaire du logiciel.

Le contrat de licence d’utilisation de logiciel est soit un contrat de louage sil est conclu
moyennant rémunération, soit un contrat de prêt, s’il est conclu gratuitement

• rgpd c quoi

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est le nouveau cadre juridique de
l’Union européenne qui gouverne la collecte et le traitement des données à caractère personnel
des utilisateurs. Il est entrée en vigueur le 25 mai 2018. Il s’applique à toutes les entités
implantées dans un pays européen qui traitent des données à caractère personnel, ainsi qu’à
toutes les entités à travers le monde qui traitent des données à caractère personnel appartenant
à des résidents de l’UE.

• elements constitutifs d'une sanction pénale

Il existe 3 éléments constitutifs de l’infraction :

• Un élément légal : l’infraction n’existe que si elle est prévue par un texte. En effet, en vertu
du principe de la légalité des délits et des peines, seule la loi peut déterminer ce qui constitue
une infraction et les peines applicables (article 111-3 du Code pénal).

• Un élément matériel : il s’agit du comportement réprimé par la loi. L’infraction sera


constituée si le comportement a produit le résultat visé par le texte. Mais parfois, l’infraction
sera constituée alors même que le comportement n’a pas produit le résultat redouté.

• Un élément moral : il s’agit de l’attitude psychologique de l’auteur du comportement réprimé


par la loi. Selon les infractions, l’auteur peut avoir agi avec intention ou par imprudence.
• actions frauduleuses sur les systemes informatiques

Afin de protéger les systèmes informatiques contre les atteintes dont ils peuvent faire l’objet, la
loi n°88-19 dite Godfrain du 5 janvier 1988, relative à la fraude informatique, a établi une série de
sanctions pour quatre catégories de fautes distinctes : - l’intrusion - le maintien frauduleux ou
irrégulier - l’entrave au fonctionnement - l’introduction frauduleuse de données.

• responsabilité en cas d'intrusion sur un systeme informatique

Le fait de s’introduire dans un système informatique à l’insu de son utilisateur est une faute qui
peut entrainer des dommages (perte et/ou altération des informations contenues dans le site).

• aspiration informatique

Il s’agit de copier, partiellement ou entièrement, le contenu d’un site ainsi que des pages liées sur
le disque dur de l’ordinateur de l’utilisateur pour pouvoir y accéder hors connexion.

Le site est ainsi « aspiré » et peut s’ouvrir comme n’importe quel fichier.

L’aspiration de site peut poser des difficultés quant aux droits d’auteur.

Le doit français considère, depuis un jugement du T.com de Paris du 9 février 1998, que le
contenu des pages web doit être protégé au titre des droits d’auteur à la condition qu’il s’agisse
d’une création originale fixée sur un support.

La légitimité de l’aspiration va dépendre de l’utilisation faite. Si elle reste privée, elle ne sera pas
considérée comme illicite alors que si elle est publique, elle sera interdite.

Par ailleurs, le producteur d’une base de données peut interdire l’extraction, par transfert
permanent ou temporaire de la totalité ou d’une partie du contenu d’une base de données sur un
autre support ainsi que la réutilisation par la mise à la disposition du public.
• atteinte informatique aux libertés indivuelles

La loi informatique et libertés reconnaît un droit d'accès et de rectification aux données concernant
les individus. La loi définit notamment les droits suivants :

• Droit à l'information préalable : il concerne l'obligation d'informer toute personne de


l'utilisation ou du stockage de données informatisées la concernant ;

• Droit de curiosité : il concède à tout individu la possibilité d'interroger un organisme afin de


déterminer s'il possède des données le concernant ;

• Droit d'accès direct : il permet à tout individu d'accéder aux données le concernant ;

• Droit d'accès indirect : il prévoit un intermédiaire pour l'accès à des données sensibles ;

• Droit d'opposition : il permet de s'opposer à la collecte de données individuelles, dès lors que
la collecte n'est pas rendue obligatoire par la loi ;

• Droit de rectification : il autorise tout individu à demander la correction des données le


concernant en cas d'erreur. Par ailleurs l'organisme détenant les informations a l'obligation
de les rectifier dès lors qu'elle est au courant qu'elles sont erronées ;

• Droit à l'oubli : il prévoit que les données informatisées soient détruites au bout d'un certain
temps, ce afin de protéger les individus.

Vous aimerez peut-être aussi