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rôle du contrat ?
CHAPITRE I - LA FORMATION DES CONTRATS
Notions
Le contrat.
Les parties.
Le consommateur, le professionnel.
Le débiteur, le créancier.
L’obligation d’information et de conseil.
Les conditions de validité : offre, acceptation, échange des consentements, objet, capacité.
Le droit de rétractation.
La nullité relative, la nullité absolue.
Les principes : liberté contractuelle, force obligatoire, effet relatif des conventions, bonne
foi.
Les clauses. Clauses abusives.
L’obligation, l’obligation de moyens, l’obligation de résultat.
Capacités
La cause du contrat, c’est-à-dire le motif pour lequel les parties s’engagent, doit exister. La cause doit
aussi être licite (elle ne contrevient pas à la réglementation) et morale (par exemple, l’achat d’un immeuble
pour y exploiter une maison de tolérance).
B. LA SANCTION DU NON-RESPECT DE CES
CONDITIONS : LA NULLITÉ DU CONTRAT
La nullité vient sanctionner le non-respect d’une des conditions générales de validité du contrat
lors de sa formation. La nullité a pour conséquence l’anéantissement rétroactif du contrat : le
contrat n’a jamais existé (si des prestations ont été effectuées, il faudra les restituer).
Le contrat anéanti, les choses se retrouvent donc dans l’état où elles se trouvaient avant sa conclusion
(exemple : le vendeur devra restituer le prix, l’acheteur devra restituer la chose).
L’anéantissement rétroactif subit néanmoins quelques tempéraments : dans certains cas, il est impossible
de remettre les choses en l’état (exemple : l’employeur ne peut pas « rendre » au salarié sa force de
travail…). Dans ce cas, le contrat cesse simplement d’avoir des effets pour l’avenir.
Seul le juge est habilité à prononcer la nullité du contrat.
Il existe deux types de nullité dont les conditions de mise en œuvre diffèrent, mais dont l’effet est
unique :
La nullité relative : sanctionne la transgression d’une règle protectrice des intérêts privés (vices du
consentement, incapacité, par exemple) ;
La nullité absolue : sanctionne la transgression d’une règle d’intérêt général (contenu illicite par exemple).
III – LA PROTECTION ACCRUE DU CONSOMMATEUR
A. DÉFINITION DU CONTRAT DE CONSOMMATION
Dans les contrats conclus entre des consommateurs et des professionnels, une
clause est considérée comme abusive quand elle instaure un déséquilibre
manifeste entre les droits et les obligations des parties.
Certaines clauses seront ainsi présumées abusives de manière irréfragable
(par exemple : la clause qui permettrait au professionnel de modifier
unilatéralement les caractéristiques ou le prix du bien à livrer ou du service à
rendre).
D’autres clauses sont simplement présumées abusives (par exemple, le fait
d’imposer au consommateur qui n’exécute pas ses obligations une indemnité
d’un montant manifestement disproportionné).
Dans tous les cas, la clause abusive est réputée non écrite. Par conséquent
cette clause n’est censée n’avoir jamais existé mais le contrat en lui-
même perdure.