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En matière d’environnement : une ob° pèse sur l’org de prendre des initiatives pour que
la population soit tenue au courant des risques.
Lorsque une autorité administrative prend des initiatives : doit le faire en toute légalité.
Donc pas de discrimination.
Ex : étudiante demande copie de son examen, veut en déduire une faute selon laquelle
l’école lui a empêché de faire un recours et donc lui a fait recommencer l’année
indû ment !
Q° ? ce décret qui prévoit la consultation de la copie déroge utilement à la législation en
matière de
On va dire ds un 1er temps que c’est une « Lex specialis » : non slmt le juge déduit et
constate dérogation au régime général mais aussi qu’en réalité l’intéressé a pu consulter
sa copie (s’est présenté au bureau, avec le prof… ). Pour le juge il n’est pas indispensable
d’avoir eu en main la copie d’examen pour pouvoir la contester valablement. Recours
pouvait être introduit même sans cela.
Aujourd’hui on se rend compte que l’Etat n’est pas le meilleur gestionnaire du bâ timent.
L’Etat a besoin aussi d’ordis pour fonctionner : donc doit les acheter. Dans toute une
série de domaines, l’Etat a besoin de passer des contrats !
Le contrat est également au cœur de l’action administrative. Q° ? Lorsque l’Etat
contracte : règles de droit commun s’applique-t-il comme tel ou y a –t-il des
dérogations ? (Tout aussi discuté que la q° de l’ob° unilatérale)
(…)
Dans les 2 cas : matière de la compétence principale voir quasi exclusive du pouvoir
judiciaire ! (et pas Conseil d’Etat même si y met son petit grain de sel via sa
jurisprudence) !
Achat billet de train : c’est un contrat qu’on conclut avec la SNCB en achetant le billet.
Relation contractuelle ou règlementaire ? Juges disent que c’est un contrat.
La concession :
On préfère passer par une règle de concession plutô t que marché public car plus souple
et plus avantageux.
Contrat de gestion :
(…)
On s’est rendu compte que lorsque c’est une autorité administrative avec un particulier :
ce contrat peut pas être soumis au CE ! Mais grâ ce à la théorie de l’acte détachable : CE a
voulu s’attribuer le droit de contrô ler une partie de l’activité contractuelle de l’Etat. En
considérant qu’avant que n’existe le CE et que celui ci soit privé de tout contrô le en la
matière, il existe une décision antérieure qui constitue un consentement de l’autorité et
que cette décision et tous les actes antérieurs doivent être soumis à un contrô le de
légalité !
Echange de consentement = décision de chacun, unilatérale, qui forme le contrat quand
elles se rencontrent.
La question s’est posée de savoir quels sont ces actes détachables ?
En matière de fonction publique : par ex : acte de désignation (engagé sous contrat de
travail) (et pas nomination (engagé sous statut))
Consécutivement à cette appellation, on va procéder à une signature du contrat comme
en privé. On voit donc qu’avant la signature il faut la désignation = c’est l’acte détachable
susceptible de recours devant CE.
Attribution : décision unilatérale d’une autorité mais c’est pas elle qui fait naître le
contrat. C’est la notification qui le fait ! Entre le moment de l’attribution et de la
notification : délai ou on peut attaquer la décision d’attribution tant que le contrat
n’existe pas.
Ces actes détachables là : qui précèdent la décision : peuvent faire l’objet d’un recours
dans le délai de 60 jours après la notification ou la connaissance de la décision.
Problème : lorsqu’un recours est introduit devant le conseil d’Etat et que contrat est né :
décision du CE peut elle avoir une portée sur l’existence du contrat ?
On aura tendance à dire oui ! Mais en fait dans l’extrême majorité des cas ; celui qui y a
intérêt à remettre en cause l’existence du Ct, ce n’est pas la firme qui a obtenu le marché
public, ni le fonctionnaire qui a été désigné !
C’est celui qui est évincé ! Pas celui qui a reçu un avantage !
Donc ici : un tiers voudrait remettre en cause l’existence d’un CT = contraire au ppe de
la relativité des conventions entre parties !
Qui peut invoquer vice de consentement : partie à la convention !
On ne peut donc pas permettre au juge judiciaire de remettre en cause un contrat qui
existe déjà !
Lorsqu’une décision est prise = autorité s’empresse de signer le contrat et dès que ce
contrat existe = on estime qu’il n’y a plus d’urgence à statuer, on ne peut plus changer de
toute façon!
Si jamais on est quand même avant l’existence du contrat : le CE estime qu’il faut
prouver un préjudice grave et difficilement réparable pour pouvoir obtenir la
suspension d’une décision administrative : (jusqu’en 2004 mais plus maintenant)
A l’époque : si on avait juste un problème pécunier : c’était pas jugé assez grave et
difficilement réparable.
Distinction:
- 2) Dès lors que certains travaux seraient financés au moins à 50% par un
adjudicateur classique alors législation sur marchés publics s’applique.