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Droit administratif : notes du 7 novembre ‘14

En matière d’environnement : une ob° pèse sur l’org de prendre des initiatives pour que
la population soit tenue au courant des risques.
Lorsque une autorité administrative prend des initiatives : doit le faire en toute légalité.
Donc pas de discrimination.

Obligation impose trois choses aux administrations :


1) chaque administration doit avoir un organigramme
2) Noms doivent apparaître sur chaque dossier (transparence administrative)
3) Attention : examen !

Si contradiction entre 2 lois :


- loi postérieure prime sur la loi antérieure
- loi supérieure prime sur la loi inférieure
- loi spéciale déroge à la loi générale

Ex : étudiante demande copie de son examen, veut en déduire une faute selon laquelle
l’école lui a empêché de faire un recours et donc lui a fait recommencer l’année
indû ment !
Q° ? ce décret qui prévoit la consultation de la copie déroge utilement à la législation en
matière de
On va dire ds un 1er temps que c’est une « Lex specialis » : non slmt le juge déduit et
constate dérogation au régime général mais aussi qu’en réalité l’intéressé a pu consulter
sa copie (s’est présenté au bureau, avec le prof… ). Pour le juge il n’est pas indispensable
d’avoir eu en main la copie d’examen pour pouvoir la contester valablement. Recours
pouvait être introduit même sans cela.

Fin du chapitre 2 du titre 3.


Chapitre 3 Titre 3 :
Introduction :

Aujourd’hui on se rend compte que l’Etat n’est pas le meilleur gestionnaire du bâ timent.
L’Etat a besoin aussi d’ordis pour fonctionner : donc doit les acheter. Dans toute une
série de domaines, l’Etat a besoin de passer des contrats !
Le contrat est également au cœur de l’action administrative. Q° ? Lorsque l’Etat
contracte : règles de droit commun s’applique-t-il comme tel ou y a –t-il des
dérogations ? (Tout aussi discuté que la q° de l’ob° unilatérale)

(…)

On va permettre à chaque entreprise européenne d’avoir à parts égales accès à ce


marché.
Législation sur marchés publics : objectif de service public : meilleur service au meilleur
prix et ce qui permet cela c’est la concurrence (qui souvent permet meilleur prix mais
pas tjs le meilleur service).
On distingue les contrats de l’administration des contrats administratifs.
Contrats de l’administration : passés par l’administration en tant que particulier ( ?)
Contrats administratifs : dérogation légale lourde ! (Ct marché publics)
=> Ici rien n’est laissé au hasard : règles infiniment moins détaillée : jurisprudence
intervient bcp !

Dans les 2 cas : matière de la compétence principale voir quasi exclusive du pouvoir
judiciaire ! (et pas Conseil d’Etat même si y met son petit grain de sel via sa
jurisprudence) !

Achat billet de train : c’est un contrat qu’on conclut avec la SNCB en achetant le billet.
Relation contractuelle ou règlementaire ? Juges disent que c’est un contrat.

La concession :

Contrat de concession et le contrat de marché public = importants !


Différence entre les 2 :
Concession peut porter sur 2 choses :
- Soit concession d’un service public (=/ de celle de marché public)
- Soit concession domaniale

Concession de service public : par ex : gestion de l’activité aéroportuaire, ou les TEC, uo


certaines concessions à travers les licences, exploitations (svt limitées) des réseaux
internet et tout ce qui est télécommunications, ou encore gestion des sépultures etc ..
Tout cela représente des concessions de service public. Dans toutes ces concessions, le
concessionnaire qui gère la concession (le service public) doit supporter le risque de
l’exploitation du service. Il va se payer sur l’exploitation du service. Il va faire payer
l’utilisation de celui et ci et déterminer ses risques ou sa perte. (pas d’usager : pas de
rémunération et vice versa)
1ère Différence : =/ Marché public : ne supporte pas ce même risque ! Rémunération ne
dépend pas de l’utilisation du service public !
2ème différence : la concession est régulée par les contrats de concession alors que les
marchés publics par les lois, arrêtés, décrets, traités …

On préfère passer par une règle de concession plutô t que marché public car plus souple
et plus avantageux.

Pour les 2 concessions : toujours un contrat !


Concession d’un service public :
Pour la concession domaniale : véritable contrat générant ob° et devoirs réciproques
avec des garanties au cas où ca se passe pas comme prévu.

Contrat de gestion :
(…)

Question de prérogatives et sujétions : (…)

On considère que ce pouvoir de modification est vu d’un mauvais œil.


3ème pouvoir reconnu à l’AA : sanctions financières.
Et aussi, pouvoir de résiliation du contrat ! Ce pouvoir de résiliation ne doit exister en
matière de droit public de manière à ne pas devoir passer devant le juge (= / droit civil).

3 manières de compenser : théorie d’imprévision, etc…


En droit privé : seule la force majeure permet de s’en dispenser. Mais en droit public on
va appliquer la théorie de l’imprévision. (élément postérieur à la conclusion du contrat
qui vient chambouler l’équilibre du contrat).

Circonstance qui n’était pas prévisible au moment de la conclusion du contrat peut


permettre d’appliquer la théorie de l’imprévision :

Théories des sujétions imprévues : circonstances existaient déjà au moment de la


conclusion du contrat. ( ?)

On s’est rendu compte que lorsque c’est une autorité administrative avec un particulier :
ce contrat peut pas être soumis au CE ! Mais grâ ce à la théorie de l’acte détachable : CE a
voulu s’attribuer le droit de contrô ler une partie de l’activité contractuelle de l’Etat. En
considérant qu’avant que n’existe le CE et que celui ci soit privé de tout contrô le en la
matière, il existe une décision antérieure qui constitue un consentement de l’autorité et
que cette décision et tous les actes antérieurs doivent être soumis à un contrô le de
légalité !
Echange de consentement = décision de chacun, unilatérale, qui forme le contrat quand
elles se rencontrent.
La question s’est posée de savoir quels sont ces actes détachables ?
En matière de fonction publique : par ex : acte de désignation (engagé sous contrat de
travail) (et pas nomination (engagé sous statut))
Consécutivement à cette appellation, on va procéder à une signature du contrat comme
en privé. On voit donc qu’avant la signature il faut la désignation = c’est l’acte détachable
susceptible de recours devant CE.
Attribution : décision unilatérale d’une autorité mais c’est pas elle qui fait naître le
contrat. C’est la notification qui le fait ! Entre le moment de l’attribution et de la
notification : délai ou on peut attaquer la décision d’attribution tant que le contrat
n’existe pas.
Ces actes détachables là : qui précèdent la décision : peuvent faire l’objet d’un recours
dans le délai de 60 jours après la notification ou la connaissance de la décision.

Problème : lorsqu’un recours est introduit devant le conseil d’Etat et que contrat est né :
décision du CE peut elle avoir une portée sur l’existence du contrat ?
On aura tendance à dire oui ! Mais en fait dans l’extrême majorité des cas ; celui qui y a
intérêt à remettre en cause l’existence du Ct, ce n’est pas la firme qui a obtenu le marché
public, ni le fonctionnaire qui a été désigné !
C’est celui qui est évincé ! Pas celui qui a reçu un avantage !
Donc ici : un tiers voudrait remettre en cause l’existence d’un CT = contraire au ppe de
la relativité des conventions entre parties !
Qui peut invoquer vice de consentement : partie à la convention !

On ne peut donc pas permettre au juge judiciaire de remettre en cause un contrat qui
existe déjà !

Si on est en matière de marché public : que va t on devoir prouver ? Que sa proposition


était la meilleure et moins chère = pas évident !
Et en matière de fonction public : il faut prouver qu’on avait les meilleurs titres ec : on
peut alors avoir D&I mais le contrat continue d’exister ! Mais au fond ce qu’on cherche
réellement c’est d’attaquer le contrat !

Lorsqu’une décision est prise = autorité s’empresse de signer le contrat et dès que ce
contrat existe = on estime qu’il n’y a plus d’urgence à statuer, on ne peut plus changer de
toute façon!
Si jamais on est quand même avant l’existence du contrat : le CE estime qu’il faut
prouver un préjudice grave et difficilement réparable pour pouvoir obtenir la
suspension d’une décision administrative : (jusqu’en 2004 mais plus maintenant)
A l’époque : si on avait juste un problème pécunier : c’était pas jugé assez grave et
difficilement réparable.

Donc même en extrême urgence : c’est quasiment impossible !


On a alors organisé le stand still : on y a été contraint par l’Europe !
Stand still : procédure organisée par la loi dans les années 2003 , modifié, amendé …
On essaie de donner une portée utile
Si ce n’est pas jrsp elle-même, c’est la loi qui va imposer un délai de 15 jours entre la
décision de
Ce délai permet d’éviter qu’un contrat soit conclu
Aujourd’hui sanction prévue !
Notes du 21 novembre ’14 :

Distinction:

Adjudicateur >< Adjudicataire !

Adjudicateur : Autorité administrative le plus souvent.


L’Etat quand il se lance dans un marché il se base sur 3 critères :
- 1er critère d’attribution : porte sur l’objet lui-même : c’est le prix. Lorsqu’on
utilise uniquement le prix : on appelle ça l’adjudication.
- 2e mode d’attribution : l’adjudicataire va fixer plusieurs critères qui peuvent
inclure le prix, mais pas le seul critère. Il y aura d’autres critères qui varie en
fonction de l’objet .
- 3e mode : procédure négociée : elle permet une négociation entre l’adjudicataire
et le soumissionnaire. On utilise aussi plusieurs critères pour décider.
Mode d’adjudication et mode d’offre est tantô t restreint tantô t ouvert.

Dans la procédure ouverte tout le monde va déposer un dossier dans lequel il va


vanter son offre (meilleure qualité prix). Puis on va ouvrir les offres puis
sélectionner ceux qui sont dans les conditions pour être sélectionné. Puis on va
choisir le meilleur.

Adjudicateur : qui est adjudicateur ? Qui peut l’être ?


A priori : autorité administrative. Mais c’est bien plus que ça !

Adjudicateurs classiques : états communautés régions communes …


Adjudicateurs originaux : 3 catégories :

- 1) organismes créés pour satisfaire besoins d’intérêt général, avec personnalité


publique et sur lesquels l’Etat exerce une autorité (il faut donc être une personne
morale, et être créé dans le but d’intérêt général (pas commercial etc.), et être
maîtrisé par Etat.

- 2) Dès lors que certains travaux seraient financés au moins à 50% par un
adjudicateur classique alors législation sur marchés publics s’applique.

- 3) un peu moins importante !

Lorsque un adjudicataire veut conclure un contrat avec un autre adjudicateur ?


Application de législation sur marchés publics ? Controverse !
Ici il s’agit d’un contact entre 2 personnes publiques !

2 principes consacrés lorsque 2 adjudicateurs veulent conclure un contrat.

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