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Chap.

2 La formation et le contenu du contrat

Question 2 : comment les contrats sécurisent-ils les relations entre l’entreprise et ses partenaires ?

I. La période précontractuelle

A. Les pourparlers (la négociation)

- Avant de conclure un contrat, les parties peuvent être amenées à entre en négociation.

- Cette phase précontractuelle est courante dans les relations entre professionnels, pour des raisons
liées au montant des transactions et à la pérennité des relations.

- Pendant cette période, les parties sont libres de rompre la relation, sur le fondement de la liberté
contractuelle.

B) Le cadre juridique des pourparlers

- La rupture des négociations est en principe libre

- Le contrat n’est pas formé, n’existe pas et les parties ne sont donc pas encore engagées les une
envers les autres.

- Cependant, si les parties sont libres de quitter la négociation, ils ne peuvent pas la rompre de
manière fautive. Il faut montrer sa bonne foi.

- Cependant, la rupture des pourparlers peut causer un préjudice à celui qui veut poursuivre la
négociation.

- Dès lors, la rupture brutale des pourparlers peut être sanctionnée, surtout lorsque ceux-ci ont
duré un certain temps et s’il est établi que la rupture survient avec une volonté de nuire au
partenaire.

- (en : rompre des pourparlers brutalement)

Juriste prudence = ENSEMBLE DE DÉCISIONS (jugements, arrêts) rendus par les différents
tribunaux en France
SITUATION : La bergerie

cf Q. 5 à 8
Méthodologie du cas pratique : raisonnement juridique

1 : Les faits : Que s’est-il passé ?

2 : Problème ? : A formuler en question, c’est quoi le problème ?

arguments tirés du cours


3 : Règles de droit :
Arguments tirés des annexes

4 : Solutions : Argumentée ( tjr commencer la phrase par « en l’espèce »

SITUATION :

il y a eu des pourparlers entre deux parties et les collaborateurs on coupé brutalement la discussion
sans motif

Les collaborateurs peuvent-ils coupé court a la discussion sans motif valable ?

Selon l’article 1112 du code civil, l’initiative, le déroulement et la rupture des négociations
précontractuelles sont libres. Ils doivent impérativement satisfaire aux exigences de la bonne foi
(…)

En l’espèce M.Gin a rompu brutalement une négociation établie depuis plusieurs semaines, sans
indiquer de motif légitime
Il ne satisfait pas à son obligation de bonne foi.
Mme Lafont peut demander réparation des préjudices subis.

C. L’information précontractuelle

- L’article 1112-1 du Code civil

- L’information communiquée (ex : les caractéristiques essentielles du bien ou service, le prix, les
délais de livraison ou d’exécution) doit donc permettre au cocontractant de s’engager en toute
connaissance de cause, pour mesurer la portée de son engagement, afin de garantir l’expression
d’un consentement libre et éclairé.

- à défaut d’intention de tromper, le défaut d’information sera sanctionné par l’octroi de


dommages et intérêts (ex : perte d’une chance de ne pas conclure le contrat négocié, frais engagés
inutilement).
II. La formation du contrat

A. Le contrat : un accord de volontés

- Le contrat est défini par l’article 1101 du code civil

- Le contrat est conclu entre deux ou plusieurs personnes qui génèrent des droits et des obligations

- Seul l’échange de deux volontés et de deux engagements conduit à la conclusion d’un contrat

- C’est le principe du consensualisme : Cf. DOC 8 p.31

Situation pizzaiolo : p.37

1 fait : Mme Benbrka a passé une commande de 500 litres de coulis de tomates auprès d’un
producteur lors d’un salon consacré à la pizza.
De retour chez elle, elle pense avoir fait une erreur.
Elle contacte le producteur pour lui indiquer que finalement elle ne conclut pas.
La producteur lui répond qu’elle est engagée contractuellement et qu’elle doit honorer ses
obligation
Me Benberka indique qu’elle n’est pas engagée, puisqu’elle n’a rien signé

2 problème
Un contrat doit-il être signé pour être valablement formé ?

3 règles de droit
Art. 1101
Art 1109
4 argument
En l’espèce, Mme Benberka a consenti, lors du salon, à l’achat de 500 litres de tomates.
La livraison devait avoir lieu une semaine plus tard .
Le contrat est valablement formé
Mme Benberka doit donc honorer ses obligations.

B) Le contrat : la rencontre d’une offre et d’une acceptation

- Le contrat ce forme par le simple échange des consentements. Le contrat est définitivement conclu
lorsque l’offre rencontre une acceptation.

- L’offre ?
Voir doc p38
- L’acceptation ?

C. Les conditions de validité des contrats

- Le consentement libre et éclairé


- La capacité juridique
- Un contenu licite et certain
Sanction des vices du consentement

- Si le contrat contient un vice du consentement, la partie qui subit le vice peut demander que le
contrat soit annuler

- Les parties sont ainsi remises à l’État dans lequel elles se trouvent avant la conclusion du contrat

2. La capacité juridique
- Situation : L’e-bike Q31 ET 32 p35

Toute personne a la capacité juridique, sauf les mineurs et les majeurs protéger (tutelle, curatelle)
on distingue la capacité d’exercice et la capacité de jouissance, l’incapacité de contracter est une
cause de nullité relative. Pour les mineurs on distingue les actes de la vie courantes et les actes
importante.

Fait :
Joris 12 ans achète en volant la carte de sa mère un vélo à 1100€ sans l’accord de ces parents. Ça
mère réclame un remboursement au près du magasin.

Problème : Un mineur a-t-il le droit de conclure un contrat ?

Règle de droit : Un mineur n’a pas la capacité juridique

solution :La mère peut annuler la vente et demander un remboursement

- Capacité juridique limité

- Principe : Les mineurs et les majeurs protégés doivent se faire représenter pour exercer leur droit
de contracter

- Exception : Les actes de la vie courante

3. Un contenu licite et certain

- Le code civil exige, aux articles 1162 et 1663 que le contenu du contrat soit licite et certain.

- Le contenu doit doit d’abord être licite, c’est-à-dire qu’il doit être conforme à l’ordre public.

- Exemple de contenus illicites : la drogue, des armes militaires, le corps humain…

- Le contenu du contrat doit également être certain, c’est dire que le contrat doit porter sur une
prestation qui existe ou qui existera certainement.
III. L’exécution du contrat

A. La force obligatoire

Situation : La doublure

- Le principe de la force obligatoire du contrat ?

La force obligatoire du contrat


Cf. Article 1103

- Le contre = la loi des parties c’est-à-dire qu’il s’impose aux cocontractants.

- En cas de non-respect des obligations par l’une des parties, le juge peut être saisi.

La force obligatoire du contrat

- Cependant, le contrat peut-être modifié ou révoqué si les 2 parties sont d’accord. (pas de
résiliations unilatérale)

- Selon l’article 1103 du code civil, « les contrats régalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui
les ont faits ».

Selon l’article 1193 du code civil, « les contrats ne peuvent être modifiés ou révoqués que du
consentement mutuel des parties, ou pour les causes que la loi autorise ».

L’évolution du rôle du juge depuis l’ordonnance de février 2016


Avec la réforme, le juge est désormais autorisé à modifier le contrat dans certaines circonstances :
Cf. Théorie de l’imprévision.

B. Les clauses contractuelles et l’évolution du contrat


Les clauses spécifiques du contrat
CLAUSES portée
Clause de renégociation Permet aux parties de convenir par avance une
révision du contrat ( ex : rencontre semestrielle
pour revoir les prix).
Clauses de réserve de propriété Permet au vendeur de retarder le transfert de
propriété jusqu’au paiement intégral du prix
Clause d’indexation C’est une clause permettant aux parties d’établir
une relation entre le prix du contrat et celui
d’une référence choisi
Clause pénale Sanction qui est prévu dans le contrat et qui
s’applique en cas de retard
Clause limitative de responsabilité A pour objectif d’alléger ou de supprimer la
responsabilité pesant sur le débiteur. (c’est une
manière d’exclure ou de diminuer la
responsabilité).
Q8. P.44
cas pratique :
- Situation : Une clause d’indexation p.38 ou 44

- Mme Vanderbuck, dirigeante d’une imprimerie, a conclu un contrat pour une durée de trois ans
avec un fournisseur de papier
- Ce contrat contient une clause d’indexation, faisant varier, annuellement , la prix de la tonne de
papier en fonction de l’indice national du prix du bois.
- Elle s’interroge sur la légalité de cette clauses.

- Une clause qui fait varier le prix en fonction d’un indice est-elle légale ?

-Selon l’article L.112-2 du code monétaire et financier…


+ L’article 16 du contrat

- En l’espèce, la clause insérée dans le contrat de Mme Vanderbuck fait évoluer le prix de la tonne
de papier en fonction de l’indice national du prix du bois
- Le bois à un rapport direct avec la fabrication du papier

- La clause d’indexation est donc valable

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